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Conseil du pro !
Assistez au Tiji Festival en mai, avec ses 3 jours de rituels bouddhistes et danses masquées au cœur du Mustang, dans un décor mystique hors du temps. Un rendez-vous spirituel et culturel inoubliable, à vivre au moins une fois dans sa vie !
Départ en fin de journée pour un vol avec escale à destination de Katmandou, capitale du Népal. Prestations et nuit à bord.
Bienvenue au Népal ! À votre arrivée à l’aéroport de Katmandou, votre chauffeur vous accueille chaleureusement avant de vous transférer en véhicule privé vers Patan, joyau médiéval niché au sud de la capitale. Vous posez vos bagages au cœur de Durbar Square, dans un décor de briques rouges et de toits en pagode, où les senteurs d'encens et le tintement des clochettes des temples vous plongent aussitôt dans l’âme spirituelle de la vallée. Une première escale pleine de charme pour vous imprégner de l’ambiance népalaise dès la première journée !
Aujourd’hui, vous partez à la découverte de Katmandou, capitale vibrante et labyrinthique où l’ancien côtoie le sacré à chaque coin de rue. Avec un chauffeur privé à votre disposition, vous explorez à votre rythme les sites emblématiques de la vallée : Swayambunath, le stupa aux yeux de Bouddha perché sur sa colline, Pashupatinath, haut lieu de l’hindouisme en bord de Bagmati, ou encore Bodnath, vaste stupa tibétain autour duquel les pèlerins tournent en récitant leurs mantras. Entre ruelles animées, marchés colorés et temples chargés d’histoire, cette journée vous plonge au cœur du foisonnement culturel et spirituel de la capitale népalaise. N’hésitez pas à consulter notre application MyNomade : vous y retrouverez l’itinéraire du jour, des conseils de visite, ainsi que d’autres points d’intérêts à découvrir. Retour à votre hôtel à Patan.
Tôt ce matin, un chauffeur vous amène à la station de bus afin que vous preniez la route en direction de Pokhara, porte d’entrée des Annapurnas et paisible cité au bord du lac Phewa. Le trajet vous offre une immersion dans les paysages ruraux du Népal : rizières en terrasses, villages traditionnels et vallées encaissées jalonnent la route. Comptez environ 10 heures de route, selon l’état du trafic et de la chaussée, pour rejoindre cette ville au charme tranquille, lovée au pied des géants himalayens. À l’arrivée en milieu d’après-midi, détente au bord du lac ou découverte des temples bouddhistes et hindous sur les hauteurs pour vos premiers panoramas sur les sommets enneigés, si la météo est de la partie.
Vous quittez Pokhara pour une aventure plus haute en altitude en direction de Kagbeni, porte d’entrée du Mustang. Rencontre avec votre guide local et votre porteur pour cette aventure, avant d’entamer votre trajet en Jeep privatisée sur une route de montagne spectaculaire, parfois exigeante. Préparez-vous à une longue journée de route, entre 10 et 12 heures, pour atteindre d’abord Jomoson, avant de poursuivre vers Kagbeni, où se mêlent traditions tibétaines et paysages arides à couper le souffle. Cette traversée vous immerge progressivement dans l’univers unique du Haut Mustang, entre déserts de pierre et montagnes sacrées. Première nuit en lodge.
Ce matin, vous remontez la mythique vallée de la Kali Gandaki en Jeep, entre falaises ocre et lit assécher sculpté par le vent. En chemin, vous traversez le village de Tsuksang, premier avant-goût de l’architecture typique du Mustang. Après avoir franchi une rivière, vous aborderez une montée plus technique jusqu’à Chele. La route se poursuit ensuite par le passage de deux cols d’altitude (3 624 m et 3 735 m), d’où s’ouvrent de magnifiques panoramas sur les Nilgiri, et au loin les Annapurnas enneigés. La journée s’achève par une descente vers Samar, charmant village au bord d’un petit cours d’eau, bordé de peupliers et entouré d’un silence minéral. Une étape aussi belle que contrastée, entre pierre, ciel et sommets.
NB : veuillez noter que selon la saison et l’état de la rivière, il se peut que vous deviez marcher quelques minutes (environ 30-40 min) pour changer de Jeep, le temps de franchir un gué infranchissable en véhicule. Mais en période sèche, la piste suit directement le lit de la rivière : aucun changement de véhicule et vous continuez sans interruption jusqu'à Samar.
Ce matin, début de votre randonnée dans les terres sacrées du Mustang. Vous quittez Samar à pied, franchissez la porte du village, et entamez une descente dans le lit d’une rivière, entouré de formations rocheuses aux couleurs changeantes. La montée qui suit vous conduit à travers un alpage paisible, parfois occupé par des bergers en été, puis le sentier se fait étroit et en balcon, offrant de superbes vues sur le Nilgiri et les Annapurnas enneigés, en toile de fond. Vous plongez bientôt dans un canyon étroit aux parois abruptes, où le silence et les jeux d’ombres renforcent la dimension mystique des lieux. C’est dans ce décor saisissant que se dissimule, dans une falaise de conglomérats, la grotte sacrée de Chungsi. On raconte que Padmasambhava, maître fondateur du bouddhisme tibétain, y aurait médité pendant trois ans, trois mois et trois jours. La grotte, gardée par une mystérieuse stalagmite, est encore aujourd’hui un haut lieu de pèlerinage. Après cette parenthèse spirituelle, retour sur le sentier principal et poursuivez jusqu’à Syanboche, minuscule village aux maisons blanches et toits plats, blotti contre la montagne, où vous prenez le déjeuner. L’après-midi, une descente douce par la piste vous mène à Ghiling, beau village traditionnel, ceint de champs d’orge et surplombé par un ancien monastère. Ici, le temps semble suspendu, entre calme rural et héritage spirituel.
Vous entamez la journée par une montée progressive, puis plus soutenue, jusqu’à un col à 4025 mètres d’altitude, d’où la vue s’ouvre largement sur les paysages arides du Mustang. La descente vous conduit ensuite vers Ghami (3 520 m), un village remarquable aux maisons blanches resserrées, posées au bord d’une gorge profonde. En contrebas, on aperçoit les ruines de l’ancien Ghami, déserté en raison de l’aridité des lieux. Vous visitez ce village charmant, aux fenêtres finement décorées de rouge, bleu, vert et noir, et son gompa chargé d’histoire. Déjeuner sur place. L’après-midi, vous quittez le sentier classique pour suivre une ligne de crête panoramique. Le décor change à vue d’œil : d’abord des falaises grises et bleutées, qui prennent peu à peu des teintes ocres et rouges en approchant de Dhakmar. A votre arrivée dans ce village unique, surplombé d’habitations troglodytes accrochées à flanc de paroi, vous vous installerez dans votre lodge. Une fin de journée spectaculaire, au cœur d’un Mustang sauvage et minéral.
Vous quittez Dhakmar par un étroit sentier en couloir, taillé entre les falaises rouges, sur une pente abrupte qui vous mène progressivement au col de Mui La qui culmine à 4 170 m. De là, la descente vous conduit à un lieu chargé d’histoire : Lo Gekar, aussi appelé Ghar Gumba, l’un des plus anciens monastères du Népal, fondé au VIIIᵉ siècle. Selon la tradition, il aurait été érigé pour contenir les forces négatives lors de la propagation du bouddhisme au Tibet. Après le déjeuner à proximité du monastère, vous reprenez la marche pour franchir un dernier col. Le sentier en balcon qui suit offre de superbes panoramas sur le plateau du Mustang, aride et infini. Peu à peu, se dessine à l’horizon la silhouette de Lo Manthang, ville fortifiée entourée de murailles blanches. Un moment fort : l’arrivée dans cette cité mythique, cœur culturel et spirituel du Haut Mustang.
Le matin est consacré à la découverte des trésors de Lo Manthang : vous visitez la citadelle fortifiée, flânez sur la place du palais et dans les ruelles médiévales ponctuées de murs à mani, de chortens alignés et d’édifices religieux magnifiquement restaurés. Le monastère de Tupchen, depuis ses toits, offre une vue plongeante sur la ville et les paysages alentour. Au monastère de Jampa, partiellement en rénovation six mois par an, vous découvrez les techniques ancestrales de peinture des fresques murales et une iconographie bouddhiste d’une grande finesse. Enfin, le monastère de Ngonga Chöde vous ouvre les portes de sa grande école monastique et de son petit musée, précieux témoignage de la culture locale. Déjeuner au lodge. Votre guide vous invitera à une balade jusqu’au village et monastère de Namgyal. Cette jolie randonnée en hauteur offre une vue d’ensemble sur Lo Manthang et traverse les champs cultivés, favorisant les rencontres avec les villageois sur le chemin du retour.
Vous quittez Lo Manthang en suivant une piste qui grimpe progressivement vers un col dominant la ville fortifiée. La vue s’ouvre peu à peu sur les paysages grandioses du Haut Mustang. Au-delà du col, l’ambiance change : un sentier doux et sablonneux évoque des dunes vendéennes suspendues en altitude. Il vous conduit au-dessus du village de Dhi, que vous atteignez après une descente raide dans un canyon coloré, entre cheminées de fées et falaises sculptées aux teintes beiges et rosées, polies par le vent et le temps. Dhi (3 400 m) se dévoile, niché au bord de la rivière Mustang Khola, dans une vallée plus fertile. Vergers de pêchers et d’abricotiers, cultures en terrasses, canaux d’irrigation… l’endroit offre un contraste saisissant avec l’aridité environnante. Vous y déjeunez dans une atmosphère paisible, bercée par la rivière. Après la pause, vous traversez la rivière sur un pont puis entamez une montée raide dans les éboulis, sur un sentier surplombant le lit de la Puyan Khola. Cette portion de l’itinéraire est riche en fossiles, témoins d’un ancien océan aujourd’hui disparu. En quittant la rivière, vous grimpez une dernière fois pour atteindre le village reculé de Yara, posé dans un décor lunaire, entre falaises striées et silence minéral. Installation au cœur du village, entre ciel et pierre.
Depuis Yara, vous partez pour une journée de marche en boucle, à la découverte de Luri Gumpa, l’un des joyaux spirituels du Haut Mustang. Le sentier débute dans le lit asséché d’une rivière, bordé de galets et de terres ocre, avant de rejoindre les alpages de Khete. Vous longez ensuite un chemin qui serpente sous des arches rocheuses colorées, jusqu’à atteindre les premières falaises surplombant les gorges. L’ascension vers Luri se fait par un sentier taillé dans la roche, un peu aérien sur la fin, mais bien aménagé. À flanc de paroi, Luri Gumpa apparaît, accrochée à la falaise, dissimulant plusieurs grottes sanctuaires. L’accès se fait parfois par une échelle en tronc, une entrée à la mesure du lieu. À l’intérieur, vous découvrez une atmosphère hors du temps : statues de Padmasambhava, chorten rare placé au cœur d’une des salles, et plafonds peints de fresques bouddhiques uniques, parmi les plus anciennes et les plus raffinées du Mustang. Un vieux lama veille encore aujourd’hui sur cet ermitage millénaire. Sur le chemin du retour, vous poursuivez vers les grottes de Tashi Kabum, un complexe monastique méconnu, récemment réaménagé pour un accès sécurisé. Là encore, les peintures rupestres impressionnent par leur qualité de conservation et leur puissance symbolique. Vous traversez ensuite le village de Ghara, avant de retrouver Yara, dans un décor minéral et silencieux, riche de beauté et de spiritualité. Nouvelle nuit au lodge à Yara.
Vous entamerez votre dernière journée de marche en logeant la montagne sur un sentier surplombant la grande vallée. Vous descendrez ensuite dans le couloir naturel de la Dhechyang Khola qui rejoint directement les eaux limpides de la Mustang Khola. Puis, dernière ascension dans le vallon qui mène au grand bourg de Tsarang, ancien centre politique du royaume de Lo. Dominé par une forteresse massive à cinq étages et un monastère imposant, le village se dévoile peu à peu dans un décor de montagnes arides et de silence. Vous explorez la forteresse, aujourd’hui déserte, dont les fenêtres béantes laissent entrer la lumière pâle du jour. Une pièce renferme un livre monumental, retraçant l’histoire du royaume en lettres d’or. Sa couverture en bois gravée est d’une beauté remarquable, témoignage du raffinement d’autrefois. Tout en haut, une petite salle abrite une collection d’armes et d’armures anciennes, vestiges précieux de siècles de luttes et de légendes. Puis vous poussez les portes du monastère voisin. N’hésitez pas à demander l’accès à l’ancien sanctuaire, dissimulé tout au fond de la cour. Vous y découvrirez des peintures murales étonnantes, chargées de symboles et de mystères, que le temps semble avoir oubliées, mais qui vibrent encore d’une force silencieuse.
Vous reprenez la route en Jeep, sur une piste chaotique mais spectaculaire. Chaque virage ouvre sur des paysages saisissants : falaises sculptées par le vent, vallées minérales, cieux immenses. Le souffle court, vous descendez progressivement vers le sud, jusqu’à rejoindre le lit de la Kali Gandaki, rivière sacrée du Népal. Bientôt, vous repassez la porte symbolique du Mustang à Kagbeni, dernier regard en arrière vers ce royaume hors du temps, avant de continuer jusqu’à Jomoson, niché au pied des géants de l’Annapurna. Dernière nuit en lodge, entre les montagnes du Mustang et des Annapurnas.
Au matin, vous prenez la route de retour vers Pokhara à bord d’une Jeep privatisée. Une longue descente à travers les vallées himalayennes vous attend, ponctuée de villages suspendus, de forêts de pins, et de ponts vertigineux. Petit à petit, l’air se réchauffe, la végétation se densifie. Après les austérités du Mustang, Pokhara apparaît comme une oasis douce et verdoyante, blottie au bord du lac Phewa. À votre arrivée, prenez le temps de flâner sur les rives du lac, de visiter la pagode de la Paix ou encore de grimper jusqu’à la grotte de Mahendra. Si le cœur vous en dit, offrez-vous un massage népalais ou un dîner en terrasse avec vue sur les eaux calmes du lac et, par temps clair, sur les sommets enneigés en toile de fond. Et pour continuer l’aventure en toute autonomie, pensez à l’application MyNomade : elle vous guide même hors connexion, avec cartes, infos pratiques, et repères culturels à portée de main, à chaque étape de votre voyage !
Dans la matinée, vous quittez Pokhara à bord d’un bus touristique en direction de Katmandou. La route serpente entre rizières en terrasses, rivières puissantes et villages animés. Une dernière immersion dans les paysages népalais, avant de retrouver l’agitation de la vallée de Katmandou. À votre arrivée, vous rejoignez Bodnath, quartier paisible au cœur de la capitale. Ici, le tumulte urbain semble s’effacer autour du grand stupa, l’un des plus sacrés du monde bouddhiste. En fin de journée, vous pouvez vous mêler aux pèlerins tibétains qui tournent lentement autour du stupa, dans un ballet de prières et de murmures, sous les drapeaux de prières flottants. Nuit dans une guesthouse ou un hôtel à proximité du stupa, dans une atmosphère sereine, propice à la contemplation.
Selon les horaires de votre vol retour, transfert à l’aéroport de Tribhuvan International Airport. Prestations et nuit à bord. Arrivée le jour même en France.
N.B. :
Nous pouvons être amenés à modifier l'itinéraire en raison de contraintes d'organisation (transport et hébergement notamment), des conditions météorologiques.
Comment personnaliser votre voyage ?
Votre aventure au Mustang peut être adaptée selon vos envies et votre niveau de forme physique. Il est notamment possible de prolonger le trek au-delà de Yara, pour découvrir des paysages encore plus isolés et spectaculaires. Attention toutefois : cela implique une très longue journée de marche, réservée aux trekkeurs en excellente condition physique. Pour les plus aventureux, l’itinéraire peut même se poursuivre jusqu’à Muktinath, un site sacré situé aux portes du massif de l’Annapurna, offrant un contraste saisissant entre culture bouddhiste et hindoue. En complément du trek, d’autres options s’offrent à vous pour enrichir votre expérience :
• Faire une halte à Bandipur, charmant village médiéval perché sur une crête, idéal pour une pause culturelle sur la route, à l’aller ou au retour.
• Descendre dans la vallée du Teraï, pour un safari dans le parc national de Chitwan, à la rencontre des rhinocéros, éléphants et peut-être même tigres du Bengale.
N’hésitez pas à nous faire part de vos souhaits : chaque itinéraire peut être ajusté pour créer un voyage unique et sur mesure.
A partir de 3790€ / personne base 2 aventuriers
A partir de 3290€ / personne base 4 aventuriers
A partir de 2790€ / personne base 2 aventuriers
A partir de 2290€ / personne base 4 aventuriers
Ce séjour est accessible à toute personne en bonne santé. Ce voyage est de niveau dynamique+ en raison de ses treks en altitude et de l’état des routes du pays.
Vous alternerez entre différents logements, dont des hôtels et guesthouse (généralement dans la capitale et grandes villes), mais surtout en lodge lors du trekking au Mustang..
L'art culinaire au Népal se révèle comme un mariage gustatif fascinant, où les saveurs de l'Inde et du Tibet se rencontrent et s'harmonisent. Cette fusion d'influences crée une cuisine à la fois familière et distinctive, offrant une palette de goûts riches et variés.
Au cœur de la gastronomie népalaise trône le dal bhat. Ce plat, dont le nom signifie littéralement "lentilles-riz", constitue la base de presque tous les repas. Traditionnellement servi avec des légumes au curry, le dal bhat est un plat simple mais nourrissant. Cependant, même dans sa simplicité, certaines préparations particulièrement bien exécutées peuvent surprendre agréablement le palais.
Si le dal bhat est incontournable, la cuisine népalaise offre bien d'autres saveurs à découvrir. Les momos, ces raviolis d'origine tibétaine, sont très populaires. Ils peuvent être farcis à la viande ou aux légumes, et préparés de différentes manières : frits ou cuits à la vapeur. Par ailleurs, les restaurants proposent d'autres spécialités tibétaines, élargissant ainsi l'éventail des choix culinaires.
Pour ceux qui souhaitent varier les plaisirs, Katmandou offre une scène culinaire internationale étonnamment diversifiée. On y trouve des restaurants servant des cuisines indienne, chinoise, thaïlandaise, et même mexicaine ou japonaise. Cette présence de saveurs du monde entier permet aux habitants et aux visiteurs de s'évader gustativement sans quitter la capitale népalaise.
Pour accompagner les repas, le lassi est une boisson rafraîchissante très prisée. Composée de yaourt (ou curd) et d'eau, cette boisson lactée est présente sur presque toutes les cartes. Méfiez-vous de cette boisson pendant la période de la mousson : elle doit être préparée dans de bonnes conditions d'hygiène et sans glaçon. La bière locale (chang ou thomba), quant à elle, est réputée pour sa qualité et offre une agréable fraîcheur après une journée de visites ou de randonnées.
Attention à ne pas boire d’eau qui n’ait été dûment bouillie ou purifiée, et éviter les glaçons. Enfin, il est important de noter que l'eau minérale en bouteille est la norme pour la consommation, mais les bouteilles ne sont pas recyclées, polluantes et au prix variant du simple au triple selon le lieu de vente. Nous conseillons de vous munir d’une gourde métallique légère et de la remplir régulièrement aux fontaines à eau aujourd’hui en accès libre dans la plupart des hôtels moyens ou supérieurs. Même si vous n’y logez pas, on ne vous interdira jamais de vous servir !
Notre voyage est encadré par des guides locaux parlant l’anglais et connaissant leurs régions. Vous serez guidés lors des treks. Il est possible d’ajouter des guides locaux francophones sur des étapes de visites culturelles comme Kathmandu, Pokhara...
Vous serez également accompagnés de notre fidèle application MyNomade, sur laquelle vous retrouverez votre jour par jour détaillé et de nombreux points d’intérêts à visiter au cours de votre aventure, ainsi que des lieux où vous restaurer sur le pouce ou dans des restaurants.
Principalement en Jeep, bus touristiques ou bus locaux en fonction de votre budget pour cette aventure et du temps disponible pour votre aventure. Des vols internes sont possibles pour éviter des temps de route important, mais la compagnie aérienne locale n’est pas des plus ponctuelle.
Vos bagages seront avec vous dans la Jeep ou lors des trajets en bus, parfois sur le toit du bus. Si tel est le cas, veillez à bien sécuriser votre bagage avec un cadenas, et le protéger contre les intempéries. Nous vous conseillons de ne jamais laisser sans surveillance vos papiers, argent liquide ou carte de crédit.
Il n’existe actuellement aucun vol direct pour le Népal. On opère donc sur la base de vols Paris – Katmandou sur des vols réguliers : Qatar Airways, Emirates, Turkish Airlines, Air India, Thai Airways, avec une escale en général de 2 à 5h d’attente. Il s’agit de compagnies agréées par la direction de l'aviation civile.
Dans un pays aussi montagneux que le Népal, l'avion est un moyen de transport très apprécié, voire indispensable pour certaines destinations telles que Lukla (point de départ du trek du camp de base de l'Everest) ou l'ouest du pays. Il est fortement déconseillé de prendre un vol interne pendant la mousson en raison de fréquents accidents mortels. Il s'agit généralement d'avions à hélice (15 à 20 places) ou d'ATR 72 (72 places). Veuillez noter que les vols sont régulièrement retardés, reportés ou annulés en raison des conditions météorologiques.
Soucieux de toujours honorer notre obligation d'information vis-à-vis de nos voyageurs, nous vous informons que la Commission Européenne a inscrit, le 5 décembre 2013, toutes les compagnies aériennes népalaises sur la liste des compagnies interdites de vol au sein de l'Union Européenne. L’interdiction de la Commission est théorique car, à ce jour, aucune compagnie népalaise ne vole en Europe. Nous maintenons certains vols internes (Pokhara – Katmandou / Katmandou – Chitwan …) et de faire appel aux services des compagnies Buddha Air et Goma Air. Nous prévoyons cependant de faire les vols internes, s’il y en a, sur ces compagnies aériennes que nous jugeons sérieuse et dont le niveau de sécurité a récemment été jugé satisfaisant par plusieurs auditeurs indépendants. Nous serons donc amenés à utiliser les compagnies Buddha Air et Goma Air.
A l'aéroport international de Tribhuvan (Kathmandu). Votre chauffeur privatif vous attendra avec une pancarte à votre nom, avant de vous transférer à votre hébergement dans la capitale ou ses alentours.
La réussite de tout voyage est un délicat mélange de bonne humeur, de sentiments d'entraide et de convivialité, d'esprit de découverte, de bonne volonté, d'une participation aux tâches communes ainsi que le respect des traditions locales. Et n’oubliez pas, l'aventure est toujours faite d'imprévus. Dans ces moments-là, adoptez la Nomade attitude : patience, bonne humeur et tolérance.
Afin de tenir compte des contraintes imposées par nos prestataires pour votre voyage, et conformément à nos conditions de vente, en cas d’annulation de votre part avant le commencement du voyage, nous vous appliquerons des frais d’annulation basés sur nos frais réels justifiés à la date de votre annulation.
La monnaie népalaise est la Roupie Népalaise (Rps ou NPR), divisée en 100 paisas. Les euros peuvent être changés facilement dans les bureaux de change et banques (meilleur taux) dans les endroits touristiques comme Katmandou et Pokhara. Quand vous échangez vos devises, n'acceptez pas de billets déchirés ou troués. Privilégiez de l’argent locale en liquide et en petite coupure pour toute votre aventure, notamment avant les treks : les suppléments (douche, eau potable, rechargement batterie…) sont fréquents, cela peut représenter une dizaine d’euros (1000 roupies) par jour et par personne.
Il est possible de retirer des espèces aux distributeurs automatiques (ATM) à Katmandou, Bhaktapur et Pokhara. Les banques ouvrent en général de 10h à 16h en hiver et jusqu'à 17h en été (15h le vendredi). Elles sont normalement fermées le samedi.
Les banques (Kathmandu et sa vallée, ainsi que Pokhara) possèdent des distributeurs de billets en façade, acceptant les cartes Visa et MasterCard. Les cartes de crédits internationales sont acceptées dans beaucoup d’hôtels et magasins. Pensez à avertir votre banque de votre voyage, afin que les retraits au Népal ne soient pas bloqués.
Afin d’éviter les frais lors de vos paiement ou retrait en dehors de la zone euro, vérifiez auprès de votre banque si elle offre la gratuité des retraits dans leurs propres distributeurs (DAB). En général, la gratuité est valide chez HSBC pour leurs clients ; Max, My French Bank, Revolut ou N26 proposent des cartes gratuites qui ne facturent aucune commission pour les paiements et retraits ; Boursorama et Fortuneo (Ultim et Fosfo) permettent à la fois de payer en devises locales et d’en retirer sans frais.
Côté restauration, comptez 300 à 500 Rps (2,50-4 €) par repas et par personne.
Pour connaître le taux de change, rendez-vous sur http://www.xe.com/fr/currencyconverter/ce convertisseur de devise
Ah, le pourboire, sujet sensible… Il faut tout d’abord savoir que, si le pourboire n’est plus guère pratiqué sous nos latitudes que dans la restauration, il est resté une habitude culturelle incontournable dans la grande majorité des pays du monde. Ne pas y satisfaire, ou insuffisamment, heurtera toujours nos hôtes, qui considéreront cela comme un manque de savoir-vivre doublé de radinerie. Et, nous français, avons malheureusement une fâcheuse réputation en la matière… Par ailleurs, le pourboire ne se substitue jamais au salaire, nous nous assurons que les équipes locales sont rémunérées au moins conformément aux standards du pays, et si possible au-dessus.
En 2025 au Népal, nous vous suggérons de prévoir :
- 4€ par jour et par aventurier pour votre guide local (sur une étape, à la journée)
- 5 à 9€ par jour et par aventurier pour votre guide local vous accompagnant pendant plusieurs jours
- 3€ par jour et par porteur
- 2€ par jour et par aventurier pour votre chauffeur
- 5 à 10% de l’addition dans les bars et restaurants
- Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
- Lunettes de soleil
- Crème solaire haute protection
- Chaussures de randonnée
- Chaussures légères, baskets
- Gants légers pour les matins frais ou lors des randonnées
- Polaire et pull pour les randonnées
- Vêtements longs et léger pour les visites culturelles
- Vêtement de pluie (style K-way ou poncho)
- Sac de couchage (température 5°C) pour les nuitées en lodges
- Bâtons de marche pliables (à mettre dans le bagage en soute)
- Lampe de poche et/ou lampe frontale
- Gourde isotherme (1 L min.)
- Couteau pliant (à mettre dans le bagage en soute)
- Serviette microfibre
- Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
- Gel hydroalcoolique
- Adaptateur électrique pour charger vos appareils (attention, électricité payante dans les lodges)
- Batterie externe
- Masque de protection respiratoire (type Covid, car beaucoup de poussières sur les routes)
Nous vous conseillons les articles suivants :
- Antalgiques (Paracétamol, Ibuprofène)
- Anti diarrhéique (Tiorfan de préférence, Imodium. Norfloxacine ou Bactrim Forte au-delà de 3 jours avec fièvre)
- Antiseptiques intestinaux (Smecta, dont le sachet sert de verre)
- Antispasmodique (Phloroglucinol, Spasfon)
- Anti nausées ou vomissements (Domperidone ou Motilium).
- Antiseptique de type Bétadine jaune pour désinfecter les plaies ou blessures
- Bandages, sparadraps et Elastoplaste
- Brumisateur
- Collyre pour les yeux
- Crème pour les coups de soleil (Biafine)
- Décongestionnants (Oxymétazoline ou Phényléphrine en pulvérisateur nasal, pseudo-éphédrine par voie orale) pour les rhinites, fréquent à cause de la poussière, de la pollution des véhicules et des tas d'ordures
- Pastilles de purification de l’eau de type Micropur ou hydroclonazone
- Produit anti-moustiques à acheter en pharmacie (Cooper Insect Ecran spécial Tropique, contre paludisme et dengue)
- Sirop ou pastilles contre la toux et irritations de la gorge (Toux sèche : Sirop Toplexil, Humex ou sirop Vicks / Toux grasse : Sirop Mucoplexil, Euphonyll, Humex Toux, Stodal, Hélicidine ou le sirop Grintuss)
En général, un seul bagage en soute de 20 kg à 30kg par personne est accepté par les compagnies aériennes sur les vols internationaux (en classe économique). Référez-vous à votre billet électronique que l’on vous enverra sur votre boite mail en même temps que votre roadbook électronique.
Ne pas prendre de valise au Népal, mais préférez un sac à dos de 30-40L pour vos treks (que vous prendrez en bagage cabine), ainsi qu’un sac de sport étanche (type North Face Base Camp Duffel, taille M) qui passera en soute.
La qualité et le choix judicieux des vêtements et de votre équipement contribuent à la réussite de votre voyage.
N’hésitez pas à demander conseil ! Une paire de chaussure de trek est différente d’une paire de tennis et une sur-veste d’altitude est différente d’un simple « coupe-vent».
Voici une liste d'équipement non exhaustive que nous vous suggérons d’emporter :
Vêtements adaptés :
Couches de base : des sous-vêtements techniques qui évacuent la transpiration.
Couches intermédiaires : polaires ou pulls pour isoler du froid.
Couches extérieures : une veste imperméable, une cape de pluie et un coupe-vent.
Pantalons de randonnée : légers et résistants, éventuellement convertibles en shorts.
Vêtements de rechange : pour les soirées ou en cas de besoin.
Pyjama chaud pour les lodges (chambres jamais chauffées) car jusqu’en mars les nuits sont froides et toujours fraîches, même en été.
Chaussures :
Chaussures de randonnée bien rodées et imperméables.
Sandales, baskets ou chaussures légères pour se détendre le soir au camp.
Équipement de randonnée :
Sac à dos de randonnée de 25/35L pour la journée pour y mettre votre gourde, un vêtement imperméable ainsi que les affaires dont vous aurez besoin en journée.
Vous pourrez y ajouter également les dons pour les enfants des villages en montagne, comme des crayons, fournitures scolaires, et surtout des vêtements, chaussures, cartables, sac à dos…
Divers :
Sac étanche pour protéger les équipements électroniques et documents.
Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Visa obligatoire pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Le visa peut être demandé à l’arrivée, à l'aéroport de Katmandou.
Dès l’entrée au Népal, les voyageurs doivent remplir une carte d’arrivée (Arrival Card) ainsi qu’un formulaire de demande de visa touristique. Ce dernier document peut être rempli avant l’arrivée en visitant le site https://nepaliport.immigration.gov.np/ ou à l’entrée dans le pays en utilisant les kiosques automatiques disponibles au point de contrôle.
Nous vous conseillons fortement de remplir ce formulaire en ligne avant le départ afin de gagner du temps à l’arrivée. A la fin de cette procédure un fichier est généré, il faut l’imprimer. Ce document n’étant valable que deux semaines, on ne doit compléter le formulaire en ligne que 14 jours maximum avant un départ. Il est à présenter à l'arrivée, avec son passeport et une copie de celui-ci, au comptoir d'établissement des visas. Si le voyageur a déjà voyagé au Népal, il doit aussi fournir une copie de son ancien visa népalais. Le paiement s’effectue sur place lors de la délivrance du visa. Le prix du visa est fixé à :
- 30 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 15 jours (entrées multiples) ;
- 50 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 30 jours (entrées multiples) ;
- 125 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 31 à 90 jours (entrées multiples).
Le visa est gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Pour les séjours de moins de 3 jours, les visas gratuits n'existent plus (prendre un visa « 15 jours »).
En cas de voyage combiné Inde-Népal, il est à noter que la loi indienne interdit d’entrer en Inde, ou au Népal depuis l’Inde, avec des roupies indiennes (conséquence logique de l’interdiction d’importer et d’exporter des roupies indiennes). Les contrevenants s’exposent à des sanctions.
Autres risques
Les troubles digestifs sont fréquents pendant les treks, où il est indispensable de bien s’hydrater. Si vous avez un doute sur la qualité de l’eau, privilégiez le thé. Respectez les règles habituelles d’hygiène alimentaire : lavage régulier des mains, consommation d’aliments bien cuits et servis chauds. L’hygiène corporelle, notamment celle des pieds, est également essentielle pour éviter infections et blessures.
Infos pratiques
Les installations médicales sont précaires, y compris à Katmandou. En cas de problème sérieux, il est impératif de contacter votre compagnie d’assistance ainsi que l’ambassade de France à Katmandou ou à Delhi. Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire couvrant les frais de recherche et permettant, si nécessaire, le recours à une évacuation par hélicoptère (le coût minimum d’un sauvetage héliporté est d’environ 3 000 dollars US). Il convient de vérifier les plafonds de couverture de votre assurance, en particulier si celle-ci est liée à une carte bancaire, et de s'assurer que le contrat ne comporte pas de clause restrictive liée à l'altitude. Soyez également attentifs à la distinction entre "secours" et "opérations de recherche", souvent différenciée dans les contrats.
Observations
L’altitude constitue le principal risque pour les voyageurs. Il est essentiel d’insister sur les dangers liés à la haute montagne. Un trek au Népal, sans même parler d’une ascension d’un sommet, représente un effort physique important. Au-delà de 4 000 m, il est recommandé de faire évaluer sa tolérance à l’altitude, notamment par un test d’hypoxie en centre spécialisé. Les examens classiques (électrocardiogramme, radiographie pulmonaire) ne révèlent que des contre-indications partielles.
La sensibilité au mal aigu des montagnes (MAM) est très variable selon les individus. Elle ne dépend ni du niveau d’entraînement ni de la condition physique. Elle peut apparaître de manière récurrente chez un même sujet à la même altitude, en lien avec des facteurs constitutionnels encore mal identifiés.
La prévention repose sur des règles simples : garder à l’esprit que l’altitude dans l’Himalaya est bien supérieure à celle des massifs européens ; s’acclimater progressivement en séjournant à une altitude intermédiaire ; limiter la montée à 500 m par jour entre 3 500 et 4 500 m ; et installer le bivouac, lorsque c’est possible, à une altitude inférieure à celle atteinte dans la journée.
Dès les premiers signes de MAM (maux de tête, nausées, fatigue importante, vertiges), il est impératif d’arrêter la montée, de traiter les symptômes, de s’hydrater abondamment, et en cas de persistance, de redescendre sans attendre. L’apparition de ces symptômes doit être considérée comme une alerte. En l’absence de réaction appropriée, des complications sévères peuvent survenir : œdème pulmonaire ou œdème cérébral de haute altitude.
Des traitements préventifs comme l’acétazolamide ou les inhibiteurs calciques peuvent être prescrits avant le départ par un spécialiste. En cas d’urgence, certains médicaments (comme la dexaméthasone) ou dispositifs (caisson hyperbare portable) peuvent être utilisés, mais uniquement par des personnes formées, telles qu’un guide secouriste ou un médecin de l’expédition.
Enfin, l’altitude expose à d’autres dangers importants :
– Le froid et le vent, sources de gelures et d’hypothermie
– Les chutes, entraînant des fractures ou entorses
– Le soleil, contre lequel il faut se protéger efficacement : crèmes à très haut indice (SPF > 40) contre le rayonnement direct, et lunettes de type « intégral » pour contrer la réverbération
Pas de vaccin obligatoire, sauf fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones où la maladie peut être présente.
Il faudra, comme pour tous les voyages (et, peut-être, plus encore ici qu´ailleurs), vérifier qu'ont été faits, en l'absence d'immunité connue, les vaccinations (ou leurs rappels) contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite , hépatites A et B, rougeole surtout pour les enfants. Il est, en outre, souhaitable (car il s'agit souvent de voyages « difficiles ») d'être immunisé contre typhoïde, rage, concernant l'encéphalite japonaise, la vaccination est conseillée aux expatriés et, pendant la mousson (période de circulation du virus), aux voyageurs ayant des activités de plein air dans la province du Teraï (rizières, parc de Chitwan), inutile pour les trekkeurs au-delà de 1 500 m.
Le paludisme ne sévissant pas au-dessus de 1800 m, les treks et les expéditions d’altitude ne sont pas concernés. La seule province impaludée est le Teraï, région très touristique (safaris, rafting…). La prévention passera, d'abord, par une protection rigoureuse contre les piqûres de moustiques (vecteurs potentiels dans le Teraï, non seulement de paludisme, mais aussi, sur un mode épidémique, de dengue, de chikungunya, de zika ou d'encéphalite japonaise) : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées. Elle devra être complétée par la prise d'un traitement préventif par atovaquone-proguanil ou doxycycline, sur prescription médicale. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Ce voyage fait partie de ceux que nous qualifions de voyage en milieu isolé ou de voyage en altitude.
Pour vous permettre de vivre cette expérience en toute sécurité, nous avons mis en place un partenariat avec l’Ifremmont, l’institut de formation et de recherche en médecine de haute montagne, basé à Chamonix.
Durant votre voyage, vous pourrez donc bénéficier d’un service médical d’urgence. Ce service vous permet d’avoir accès par téléphone 24h/24 et 7j/7 à un médecin spécialiste de l’altitude et des conditions isolées. En cas de problème médical, vous serez mis en relation par votre guide avec l’un des médecins.
Vous avez également la possibilité de réaliser une téléconsultation avant départ. Celle-ci est optionnelle et son coût est de 70€. En cas de doute sur une pathologie particulière qui vous concerne, nous vous recommandons vivement d’avoir recours à cette téléconsultation. Elle vous permettra de faire le point avec des médecins spécialistes de l’altitude. Vous partirez donc rassuré et avec des consignes claires.
Il est important de préciser que le service médical d’urgence ne remplace pas une assurance rapatriement. Il s’agit d’un service de téléconsultation médicale qui permet de poser un premier diagnostic.
Soucieux d’assurer toujours plus votre sécurité lors de nos voyages, nous avons souhaité intégrer ce service de manière totalement gratuite pour nos clients.
Népal : Au cœur des traditions respectueuses
Les coutumes religieuses au Népal dictent un profond respect pour certaines règles. Il est de mise de toujours circuler dans le sens des aiguilles d'une montre lors de la visite d'édifices religieux, tels que les temples et les stupas. De même, il est impératif de retirer ses chaussures avant de pénétrer dans les monuments bouddhistes ou hindous, ainsi que tout autre objet en cuir. La tradition veut que l'on offre une écharpe blanche (khata) au supérieur (rimpoché) d'un temple bouddhiste lorsqu'on lui est présenté.
Dans les maisons népalaises, le feu est considéré comme sacré, il ne faut donc y jeter aucun objet. Par contre, il est admis de brûler ses détritus lorsque l'on quitte un campement. Il est également conseillé d'éviter de polluer la nourriture en la touchant par inadvertance ou en la mettant en contact avec un ustensile ayant déjà servi.
Les démonstrations d'affection et les contacts corporels en public sont rares. Élever la voix est généralement mal vu et n'aide jamais à résoudre les problèmes. Lorsque vous rencontrez quelqu'un, vous pouvez lui adresser un "Namaste" en joignant les mains et en vous inclinant légèrement en avant. Enfin, il est important de ne jamais interroger une personne sur la caste à laquelle elle appartient.
Climat du Népal
Le climat du Népal est caractéristique des régions soumises à la mousson, avec une saison sèche s’étendant d’octobre à mai, suivie d’une saison humide, la mousson, de juin à septembre. À Katmandou, les étés peuvent être très chauds, avec des températures fréquemment supérieures à 30°C, tandis qu’en janvier, la moyenne tourne autour de 5°C. En altitude, le climat est beaucoup plus rigoureux : il fait froid et sec, surtout en hiver. Pokhara bénéficie d’un climat plus doux que Katmandou, mais connaît une humidité et une chaleur accrues pendant la mousson. La diversité géographique du pays engendre plusieurs zones climatiques distinctes : tropicale dans la plaine du Terraï, tempérée dans les vallées, et polaire en haute montagne.
Meilleure période pour visiter le Népal
La période idéale pour admirer les paysages népalais se situe entre octobre et mars, lorsque le temps est généralement sec et ensoleillé. La mousson, qui dure de mai à septembre, est à éviter en raison des pluies abondantes et violentes. Dans la vallée de Katmandou, les sommets himalayens sont souvent cachés par une épaisse brume durant cette période. Entre octobre et décembre, la visibilité est optimale, offrant les meilleures conditions pour contempler les cimes enneigées.
Organisation du séjour selon les saisons
• Octobre - novembre (haute saison) :
Le début de la saison sèche est la période la plus propice au voyage. Le paysage est verdoyant grâce aux pluies récentes, la visibilité est excellente et le climat agréable. Cependant, c’est aussi la période la plus fréquentée, notamment sur les sentiers de l’Everest et de l’Annapurna. Les hébergements à Katmandou sont souvent complets et les prix s’envolent.
• Février - avril (saison intermédiaire) :
Le printemps est une autre période recommandée. La douceur des températures et la floraison des rhododendrons attirent de nombreux visiteurs, tout en étant moins encombrée que l’automne.
• Décembre - janvier (hiver) :
Les températures chutent, en particulier en altitude, ce qui nécessite un équipement adapté pour affronter le froid. Les journées restent souvent dégagées, mais il faut se préparer à des conditions hivernales.
• Mai - septembre (basse saison / mousson) :
Cette période est marquée par une chaleur élevée, des pluies intenses et un risque important de glissements de terrain. Les nuages fréquents réduisent la visibilité, la pluie et les sangsues rendent la randonnée difficile. En revanche, les hôtels offrent souvent des réductions.
Le Népal, fort de sa diversité de paysages et de conditions climatiques, se révèle un véritable écrin de biodiversité. Cette richesse se manifeste par une abondance d'espèces d'oiseaux et de mammifères. Malheureusement, nombre d'entre elles sont aujourd'hui menacées par le braconnage et la chasse, mettant en péril cet héritage naturel exceptionnel.
Au sommet de cette chaîne alimentaire trône le majestueux tigre royal du Bengale, un animal solitaire et territorial. Sa disparition de son habitat naturel représente un danger majeur, car le tigre est illégalement chassé pour sa fourrure, utilisée dans les vêtements tibétains, et pour certaines parties de son corps employées dans la médecine traditionnelle chinoise. À ses côtés, le léopard tacheté, plus commun, joue un rôle important en tant que prédateur pour le bétail. Le pays abrite également des espèces emblématiques telles le rhinocéros unicorne (l'un des trois plus grands rhinocéros d'Asie) présent dans les plaines herbeuses du Teraï (phanta), et les seuls éléphants sauvages d'Asie qui peuplent la partie ouest du Teraï et les collines de Churia. Plus rare encore, le dauphin du Gange subsiste dans les fleuves, une espèce aujourd'hui en voie de disparition.
La faune népalaise est d'une richesse impressionnante, avec plus de 850 espèces recensées, dont près de la moitié se concentre dans la vallée de Katmandou. La principale période de reproduction, s'étendant de mars à mai, est idéale pour l'observation de ces oiseaux. À cette diversité locale s'ajoutent les espèces migratrices, qui arrivent de Sibérie dans le Teraï durant les mois de février et mars.
La flore du Népal n'est pas en reste, avec un répertoire de quelque 6 500 espèces d'arbres, d'arbustes et de fleurs sauvages, dont la plus connue est sans doute la fleur nationale, le Rhododendron arboreum. La meilleure période pour admirer les fleurs sauvages se situe durant la mousson, où la menthe, les plantaginacées, les renoncules, les potentilles, les renouées, les éphédras, les cotonéasters, les saxifrages et les primevères forment au sol un véritable tapis multicolore. De nombreuses espèces alpines au-delà de la limite des arbres fleurissent en automne. Dans les contreforts himalayens et dans les plaines, on rencontre notamment le banian et le pippal, reconnaissables à leur magnifique feuillage en dais, et souvent présents autour des villages. Le sal, un arbre aux larges feuilles semi-caduques et au bois très dur, prospère dans les forêts des basses terres du Teraï. On trouve aussi des savanes d'herbes à éléphant (phanta), qui peuvent atteindre jusqu'à 2,50 mètres de hauteur.
- De la France vers le Népal : 00 + 977 + indicatif de la ville (sans le 0) + numéro du correspondant.
- Du Népal vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant (sans le 0 initial).
- Portables : vous pouvez recevoir vos messages sur vos portables dans la plupart des villes mais vérifiez la couverture internationale auprès de votre opérateur. Les hôtels en ville ainsi que les lodges en montagne ont le WiFi.
Le Népal est à GMT+5:45, c’est à dire :
- 4 heures 45 de décalage en hiver (lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 16h45 à Katmandou)
- 3 heures 45 de décalage en été (lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 15h45 à Katmandou)
Au Népal, les prises de courant sont de type C, D et M. Le type C correspond à ce que l’on a en France, amis il est préférable de se munir d’un adaptateur type indien (D, à 3 grosses branches cylindriques) par précaution. Courant alternatif fonctionnant sur 220-230 Volts. Coupures d’électricité fréquentes (lampes torches ou frontales utiles).
Dans les lodges de moyenne altitude, on trouve de l’électricité pour recharger les appareils photo numériques, les téléphones portables... Au-dessus de 3 500 m, l’électricité est souvent fournie par des panneaux solaires et, donc, d’une disponibilité plus aléatoire. Dans un cas comme dans l’autre, il peut vous être demandé de payer l’électricité.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Randonnées (ou autres activités sportives) de 5 à 6h par jour en moyenne, avec dénivelés (si rando) de 500 à 800 m, sur terrain escarpé et parfois difficile. Très bonne condition physique requise.