Passeport en cours de validité pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Séjour de moins de 90 jours : exemption de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Comme toujours et partout, il est important d´être protégé contre diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), pour les enfants surtout, rougeole et, éventuellement, rage.
Insistons sur l´hygiène alimentaire, qui mérite une attention permanente pour éviter non seulement une banale tourista mais encore (et surtout) les affections plus préoccupantes que seraient une typhoïde ou une hépatite A. La petite délinquance et la prostitution font partie du paysage urbain. En cas de séjour en forêt ou de randonnée estivale, le risque de maladies transmises par morsure de tique justifie une surveillance et une protection rigoureuses : recherche quotidienne et extraction ; protection des jambes par des pantalons couvrants et utilisation d’un répulsif pour les parties découvertes. La vaccination, qui ne protège que contre l’encéphalite à tiques, n’est proposée que pour des séjours professionnels prolongés en zone à risque. Le traitement antibiotique n’est justifié qu’en cas d’inflammation locale.
Kiev.
En 2009, 2 430 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).
Le mont Hoverla, 2 061 mètres (Carpates).
L’Ukraine connait un hiver rigoureux, mais plus court et un peu moins froid qu’en Russie. De fin novembre à début avril, les températures sont généralement négatives (entre -1° et -15°). Kiev est sous la neige une centaine de jours (pour 150 à Moscou, par exemple). Plus on remonte vers le nord et l’est (ouverts aux vents polaires), plus le froid est intense. Sur les rivages de la mer Noire, les moyennes hivernales sont plus clémentes, un peu supérieures à 0°. Au printemps, avril-mai, les températures remontent vite (14° à Kiev, 18° à Odessa…). L’été, assez chaud (de 26° à 28°), dure jusqu’à fin septembre. On se baigne alors dans la mer Noire. Juin et juillet sont les mois les plus arrosés.
L’Ukraine est frontalière de la Biélorussie et de la Russie (au nord et à l’est), de la Pologne, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Moldavie (à l’ouest). Au sud, elle est bordée par la mer Noire et par la mer d’Azov. C’est pour l’essentiel une plaine de 1 000 km sur 600, sans accidents topographiques notables autres que les vallées fluviales conduisant à la mer Noire (Dniepr, Boug) et de brefs reliefs dans l’ouest et en Crimée. Les montagnes occidentales (ancienne Ruthénie subcarpatique) sont une portion de l’arc carpatique, on y trouve le plus haut sommet du pays. L’autre massif, qui culmine à un peu plus de 1 500 m, forme l’épine dorsale de la Crimée. Celle-ci est une vaste presqu’île (26 081 km²), reliée au continent par l’isthme de Perekop. Sa côte sud-est est bordée de plages que surplombent les hauteurs spectaculaires du Yayla Dagh ; cette « riviera » ukrainienne fut pendant la période soviétique un lieu de villégiature recherché. La côte de la mer Noire est plate et longée par des marais ou des étangs. Pour le reste, quelques 500 000 km², l’Ukraine est constituée d’un glacis de plateaux bas et de collines écrasées.
La situation de l’Ukraine est très dégradée, mais pas désespérée. La désintégration de l’URSS a posé d’importants problèmes, non résolus à ce jour, de rééquilibrage économique. Les années 2000 ont cependant vu le retour de la croissance.
Grâce au tchernozem (« terre noire » fertile), le pays a été, depuis l’époque impériale, la grande plaine céréalière (blé, maïs, orge…) de l’Europe orientale. A cela se sont ajoutés les oléagineux : soja, colza, tournesol. Il s’est, parallèlement, développé un élevage important, très malmené par les changements récents (à l’exception du porc et de la volaille, qui connaissent un développement important). La déstructuration de l’agriculture dans les années 90 n’est pas encore surmontée et sa remise en route est l’un des chantiers majeurs de tout gouvernement.
A la grande base houillère du Donbass, on peut associer, entre autres, le fer de Kryvyï Rih / Krivoï-Rog (près de Dnipropetrovsk) et de Kertch (est de la Crimée), le manganèse de Nikopol (sur le Dniepr), la bauxite de Marioupol… L’industrie minière est toutefois à la recherche d’un second souffle. Par contre, la sidérurgie connait une vraie embellie (l’Ukraine était le 7e producteur mondial d’acier en 2005) que peut illustrer la puissance du complexe ArcelorMittal de Kryvyï Rih : 8 millions de tonnes d’acier annuelles. Les industries chimiques, mécaniques et de haute technologie peuvent sérieusement envisager un avenir meilleur. L’armement reste dynamique.
La question énergétique est épineuse. Les réserves d’hydrocarbures sont en voie d’épuisement. Les tensions avec les Russes autour de la question du transit gazier récurrentes. La réalité de l’indépendance de l’Ukraine se jouera en partie là-dessus.
L’Ukraine a rejoint l’OMC en 2008. Pour tenter de consolider et d’accélérer les réformes, le FMI accorde régulièrement des prêts à Kiev. Le pays a été durement touché par la crise financière de 2008-2009.
Structure du PIB (2008) : agriculture, 9% ; industrie, 32% ; services, 59%.
Dotée de l’un des sols les plus fertiles du monde l’Ukraine est depuis longtemps mise en culture. La moitié de sa surface est couverte de céréales, d’oléagineux, de betterave à sucre… A cela s’adjoignent d’immenses pâturages. Les portions de steppe ou de forêt (dans les Carpates, en particulier) sont congrues ; on y trouve des chênes, des ormes, des bouleaux, des érables, des pins, des aulnes, des peupliers, des saules, des hêtres ; l’épicéa et le sapin sont assez présents dans le nord. Ces espaces abritent le renard corsac, le loup, la martre, le chat sauvage, le cerf, le sanglier, le chevreuil, l’élan, le lynx, le castor, le putois… Et ce qu’ils mangent. Des fleuves et des rivières importants, de nombreux lacs et marais nourrissent des perches, des carpes, des brochets, des sterlets (Acipenser ruthenus, l’esturgeon de Sibérie), des carassins… Les deux dernières espèces demandant des mesures de protection énergiques. Parmi les oiseaux citons l’Aigle des steppes, la Bécassine sourde, le Bihoreau gris, la Fauvette des jardins, le Goéland pontique, le Grand Tétras, le Hibou moyen-duc, le Loriot d’Europe, la Perdrix de Daourie, la Sarcelle d’hiver…
46 162 805 habitants (2009).
L’ukrainien.
L’ukrainien est la langue maternelle de 67,5% des gens ; pour le russe, cela se situe autour de 29,6% (0,6% pour le biélorusse ; 0,5% pour le moldave ; 0,5% pour le tatar…). En faisant simple, disons que l’ouest du pays parle l’ukrainien et l’est (et le sud, la Crimée), le russe. Dans le centre, les pratiques sont moins nettes. Héritage de l’URSS, le russe est très implanté dans les centres urbains ou industriels, d’où un nécessaire bilinguisme russe-ukrainien. L’une et l’autre langue appartiennent au groupe slave et s’écrivent avec l’alphabet cyrillique.
77,8% des habitants du pays sont des Ukrainiens. Les Russes sont 17,3%. Viennent ensuite les Biélorusses (0,6%), les Moldaves (0,5%), les Tatars de Crimée (0,5%). Dans l’ensemble, la population de l’Ukraine a diminué depuis 1989 : faible taux de natalité, mortalité importante, départs (les Juifs, par exemple, passent de 0,9% à 0,2%).
Avec environ 26 millions de fidèles déclarés, les églises orthodoxes dominent largement : Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev, Eglise autocéphale ukrainienne. Les gréco-catholiques (5 millions) sont rattachés à Rome (synode de Brest-Litovsk, 1596) ; ils ont conservé les rites et la discipline de la tradition orientale, mais ont adopté la théologie romaine (son ecclésiologie, en particulier) ; l’église gréco-catholique est dite « uniate » par les orthodoxes. Les catholiques romains sont moins d’1 million ; les protestants, dans les 500 000. Les Tatars sont des musulmans sunnites. Le XXe siècle aura vu la quasi-disparition du judaïsme en Ukraine.
1er janvier : Jour de l’an.
7 janvier : Noël orthodoxe.
13 janvier : Nouvel An orthodoxe.
Mars-avril : Pâques.
9 mai : anniversaire de la victoire de 1945.
28 juin : jour de la Constitution.
24 août : fête nationale.
25 décembre : Noël romain.
Pendant le premier millénaire avant JC, on repère des peuples de langue iranienne, Cimmériens, Scythes, Sarmates... Pendant le premier millénaire après JC, ce sont les Goths et les Antes, une population protoslave. Le littoral de la mer Noire voit passer, d’est en ouest, des cavaliers turcs ou finno-ougriens. Kiev est vraisemblablement fondée par les Khazars turcs au Ve siècle. A partir du VIe siècle, les slaves peuplent l’actuelle Ukraine centrale, occidentale et septentrionale. Au IXe siècle, des Vikings commerçants et guerriers, les Varègues, s’emparent de Kiev (bien située sur les routes commerciales) et en font le cœur d’un Etat puissant, la Rus ou Ruthénie. L’aristocratie kiévienne adopte bientôt le christianisme byzantin. Sous Iaroslav le Sage (978-1054), la Rus de Kiev s’étend de la Baltique à la mer Noire et du confluent de l’Okra avec la Volga au nord des Carpates. C’est beaucoup. Trop pour un contrôle efficace, d’autant que les règles d’accession aux dignités n’arrangent rien. André 1er Bogolioubski, grand prince de Vladimir-Souzdal, s’empare de Kiev en 1169. C’est est fini de l’empire ruthène. La Russie de Vladimir prend les rênes. En Ruthénie, les Coumans passent et pillent. Puis les Tatars passent et pillent. Puis les Mongols imposent leur suzeraineté (XIIIe siècle). Les principautés ruthènes plient, cherchant toutefois des appuis extérieurs (russes, lithuaniens). La Galicie-Volhynie entre, la dernière, dans la vassalité mongole. Au XIVe siècle, Polonais et Lithuaniens montent en puissance. Ils repoussent les Mongols, annexent Kiev en 1362 et s’installent. Les Tatars sont cantonnés au littoral de la mer Noire. Pendant l’union polono-lithuanienne (à partir de 1385), la Ruthénie voit arriver des Allemands, des Arméniens, des Juifs, pour repeupler et mettre en valeur. La polonisation des élites se fait rapidement. On passe au catholicisme. Des tensions entre Kiev et Constantinople poussent le haut-clergé orthodoxe à rallier Rome (1596, synode de Brest-Litovsk). Mais les paysans fidèles à l’orthodoxie demeurent nombreux. Dès le XVe siècle, certains d’entre eux ont rejoint les compagnies aventurières et pillardes de la steppe, ils se sont fait « Cosaques ». La noblesse polonaise a recours à eux contre les Tatars.
Les Cosaques s’organisent. Aux XVIe et au XVIIe siècle, ils mènent plusieurs soulèvements contre les Polonais. En mai 1648, l’hetman Bohdan Khmelnytsky, allié aux Tatars et aux Russes les bat deux fois. Quelques années plus tard, l’Ukraine (« marche » en ruthène) est née, c’est un territoire cosaque situé dans le bassin du Dniepr, entre la Pologne et la Russie. Pour assoir leur autonomie, les Cosaques s’allient aux Russes contre les Polonais (1654), puis aux Suédois contre les Russes (1708). En fin de compte, ils sont vassalisés par Moscou, puis, sous Catherine II (1762-1796), leur autonomie est supprimée. Les Russes annexent les trois-quarts du territoire de l’Ukraine (la Crimée sera enlevée aux Ottomans en 1783). A l’ouest, la Galicie est autrichienne depuis le premier partage de la Pologne (1772). La Bessarabie demeurera turque jusqu’en 1812. Au XIXe siècle, portée par le romantisme politique, l’intelligentsia ukrainienne s’emploie à recréer les conditions d’un Etat national. En réponse, Moscou interdit l’usage de la langue ukrainienne dans les écoles, la presse et la littérature. Après la Révolution russe, dans les derniers soubresauts de la Première Guerre mondiale, l’Ukraine se ménage une brève et mouvementée « indépendance » (1918-1920). L’Armée rouge met fin sans ménagements à l’expérience.
L’Ukraine est ainsi l’un des membres fondateurs de l’URSS (30 décembre 1922). Le nationalisme ukrainien est prestement muselé (les grandes purges de 1937-1939 viseront à l’anéantir). L’industrialisation de la République va s’appuyer sur le bassin houiller du Donbass et sur l’important complexe hydraulique établi sur le Dniepr. La famine de 1932 tue plusieurs millions d’Ukrainiens. La politique soviétique de collectivisation de l’agriculture et de dékoulakisation est en partie responsable de cette catastrophe. En 1939, Staline récupère sur la Pologne, puis sur la Roumanie l’année suivante, des régions où vivent d’importantes communautés ukrainiennes. Lorsque l’Allemagne attaque l’Union soviétique (1941), elle rencontre un soutien hésitant en Ukraine ; des nationalistes comme Stepan Bandera (1909-1959) pensent l’instrumentaliser à leur profit. En vain. Si l’Allemagne parvient à enrôler plus de 200 000 Ukrainiens, elle doit s’employer contre une rude guerre de partisans. 1 300 000 soldats ukrainiens sont tués en combattant l’armée allemande ; Odessa, Kertch, Sébastopol et Kiev sont faites villes héros de l’URSS. A la fin de la guerre, la Tchécoslovaquie doit céder la Ruthénie subcarpathique au Petit Père des peuples, qui la rattache à la RSS d’Ukraine. Khrouchtchev y ajoute la Crimée en 1954. La période khrouchtchévienne, puis l’ère brejnévienne voient les dirigeants communistes ukrainiens se donner des objectifs « nationaux ». Sous Mikhaïl Gorbatchev la tendance s’affirme. Et se confirme lorsque l’Union des républiques socialistes soviétiques entre en décomposition. L’Ukraine déclare son indépendance le 24 août. Indépendance confirmée par référendum le 1er décembre. Le 12, Leonid Kravtchouk est élu président de la République.
La République d’Ukraine est une démocratie à régime semi-présidentiel. Le président est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Le pouvoir législatif est détenu par le parlement (Verkhovna Rada). Celui-ci est unicaméral, à 450 députés élus pour un mandat de 4 ans (scrutin mixte proportionnel-majoritaire). Le premier ministre, nommé par le président, est issu de la majorité parlementaire. Une cour constitutionnelle contrôle la compatibilité des lois avec la Constitution de 1996.
Lev Davidovitch Bronstein, Léon Trotski (1879-1940) était le fils de paysans juifs du gouvernement de Kherson. Lorsque le piolet de Ramon Mercader mit fin à sa carrière révolutionnaire, il était devenu le prophète de la révolution permanente et l’un des battus de marque de la lutte pour le pouvoir en Russie soviétique.
Ioulia Tymochenko (née en 1960) fut l’icône de la Révolution orange. Elle travaille depuis à placer l’Ukraine dans l’orbite des pays « occidentaux ». Deux fois premier ministre, elle a su mener une action anticorruption efficace… que ses détracteurs présentent comme le fruit d’une bonne connaissance du système. Elle est en tout cas emblématique de la récente période de transition.
David Oistrakh (1908-1974), né à Odessa, fut un immense violoniste et un homme délicieux. Dmitri Chostakovitch lui a dédié ses deux premiers concertos pour violon et sa sonate pour violon ; Serge Prokofiev, sa sonate pour violon n° 1 ; Nikolaï Miaskovski son concerto pour violon… Sa collaboration avec Sviatoslav Richter (né à Jytomyr, Ukraine occidentale - 1915-1997) est entrée dans la légende.
Andriï Chevtchenko (né en 1976 à Dvirkivchtchyna) est joueur de football. Il est l’un des meilleurs attaquants de sa génération : ballon d’or 2004 ; 175 buts pour le Milan AC, plus de 100 pour le Dynamo Kiev, 22 pour Chelsea… Il est le seul Ukrainien à avoir gagné la Ligue des Champions (en 2003, avec Milan). Pilier de l’équipe nationale.
Bohdan Khmelnytsky (1596-1657), hetman des Cosaques Zaporogues, n’était pas un simple traineur de sabre. Elève des Jésuites de Lviv, il parlait le turc et le tatar et fut un chef de guerre pugnace et efficace qui parvint à ébranler la puissance polonaise. Un personnage de légende, taillé pour le romantisme politique et la vénération populaire.
Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l´équivalent de 1,5 ou 2 euro par jour et par personne. Nous vous conseillons le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : le prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.
Poupées, œufs peints, objets de bois sculpté, tapis et broderies, tableaux naïfs, produits de bouche… Il y a de quoi faire.
S’il fallait, pour la situer toute, ne retenir qu’une chose dans la cuisine ukrainienne, ce serait sans doute salo, le lard fumé, que l’on mange saupoudré d’ail. Voilà. Une cuisine de paysans qui ont besoin de se conforter. D’ailleurs, la caricature veut que les Ukrainiens soient des « mangeurs de lard ». Mais il y a bien sûr des soupes, à la betterave (bortsch), à l’oseille, à l’ortie, au chou aigre… Des pains, dont les pampushki, qui accompagnent le bortsch, des galettes de blé, la kasha (le gruau de sarrasin). Les viandes sont ordinairement bouillies, même si les Ukrainiens sont aussi grands amateurs de chachliks (brochettes de poulet ou de porc). Des légumes ? Pommes de terre, betteraves, choux (les golubtsi sont des feuilles de chou farcies à la viande), champignons… Dans la catégorie ravioles rangeons les pelmini (à la viande, aux champignons, au fromage…) et les vareniki (au fromage blanc et aux fruits, que l’on mange avec de la crème fraiche). Les kholodets (ou studinets) sont des aspics… On apprécie les poissons d’eau douce : carpe, anguille, tanche, brochet, goujon… Au dessert, essayez les fruits en gelée ou les gâteaux au miel.
En Crimée, les Tatars ont rapporté de leur exil en Asie centrale des habitudes culinaires prises là-bas : le plov (mouton et riz), les samossas, les nouilles (laghman), le naan (pain plat)… Et puis, sur tout le littoral de la mer Noire, on mange des fruits de mer et du poisson.
Il n’est pas recommandé de boire l’eau du robinet, d’autant moins que l’eau minérale est bonne et bon marché. N’était la vodka, le thé pourrait faire office de boisson nationale : noir ou vert, on en boit un peu partout et un peu tout le temps. Signalons également à toutes fins utiles que les Ukrainiens brassent des bières très correctes. Quant aux vins de Crimée, liquoreux ou mutés pour la plupart (le mutage consiste à ajouter de l’alcool au vin pour en bloquer la fermentation ; le pineau, le banyuls ou le xérès sont différents types de vins mutés), il y en a de bons : s’en tenir au haut de gamme, le tout venant est bassement trafiqué.
L’état du réseau est généralement médiocre. Les conducteurs ukrainiens se montrent peu respectueux du code. La signalisation est en caractères cyrilliques. Ces raisons font recommander la plus grande prudence au volant et déconseiller fermement la conduite de nuit. Taux d’alcoolémie autorisé : 0.
Nombreux taxis en ville. D’ordinaire, ils ne sont pas équipés de compteur, il faut s’entendre avant le départ sur le prix de la course.
La location de voiture est possible (permis de conduire international obligatoire) aussi bien à l’aéroport de Kiev que dans la plupart des villes importantes. Cependant les problèmes que peut poser la conduite en Ukraine font recommander le train ou le taxi à la journée.
Le pays dispose d’un bon réseau ferroviaire : trains de nuit entre les villes principales (moins cher que l’avion) ; trains express entre Kiev et Kharkov et entre Kiev et Dnipropetrovsk. Le confort des wagons peut toutefois laisser à désirer.
L’aéroport de Kiev-Boryspil est installé à 35 km à l’est de Kiev (compter 45 mn pour rallier le centre-ville).
Air Ukraine assure des liaisons quotidiennes entre toutes les villes importantes du pays.
L’Ukraine est a GMT+2 en hiver (+3 en été), il y a donc toute l’année une heure de décalage avec la France : quand il est midi à Metz, il est 13h00 à Kiev.
La monnaie nationale est le hryvnia (UAH), divisé en 100 kopecks.
Le change de l’euro se fait sans difficulté dans les banques ou les bureaux de change. Notons au passage que c’est dans les aéroports et aux frontières que les taux de change sont les plus défavorables.
On trouve des distributeurs automatiques un peu partout ; ces machines acceptent en général les principales cartes bancaires internationales. Le paiement par carte bancaire est possible dans de nombreux commerces (on sera attentifs aux manipulations, car les embrouilles sont, elles aussi, nombreuses).
En principe, les banques ouvrent du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00, et le samedi matin.
220 volts ; prises de type européen standard.
En général, les magasins ouvrent du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00, et le samedi, de 9h00 à midi.
Pour appeler l’Ukraine depuis la France, composer 00 + 380 + l’indicatif régional (Dnipropetrovsk, 0562 ; Donetsk, 0622 ; Kharkov, 0572 ; Kiev, 044 ; Lviv, 0322 ; Odessa, 0482 ; Sébastopol, 0692 ; Yalta, 0654) + le n° de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis l’Ukraine, composer 8 + 10 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
En Ukraine.
D'une ville ou d'une région à l'autre, composer 8 + l’indicatif régional + le n° de votre correspondant.
A l'intérieur d'une ville ou d'une région, composer le n° de votre correspondant, sans l’indicatif régional.
Nombreux cybercafés en ville. Connexions Wi-Fi gratuites dans certains bars.
Bonne couverture dans l’ensemble. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.
UAH
Cours d'achat estimé : 1 UAH = 0.021356 Euros au 10/05/2025 - Source : www.xe.com
Ambassade d’Ukraine en France
21, avenue de Saxe - 75007 Paris
Tél. : 01 43 06 07 37 / 01 56 58 13 70 (section consulaire)
Fax : 01 43 06 02 94 / 01 56 58 13 76 (section consulaire)
Email : ambassade-ukraine@wanadoo.fr
Web : www.mfa.gov.ua/france/
Ambassade d’Ukraine en Belgique
Avenue Albert Lancaster, 30-32 - Bruxelles
Tél. : 02 379 21 00
Fax : 02 379 21 79
Email : emb_be@mfa.gov.ua
Web : www.ukraine.be
Ambassade d’Ukraine en Suisse
Feldeggweg, 5 - Berne
Tél. : 031 352 23 16
Fax : 031 351 64 16
Email : emb_ch@mfa.gov.ua
Web : www.mfa.gov.ua/switzerland
En France, en Belgique et en Suisse, les services consulaires sont assurés par l’ambassade.
Il y a un consulat d’Ukraine à Marseille (tél. 04 91 63 65 99). Il y en a un à Conches (Genève ; tél. 022 890 04 38).
L´Ukraine n´a pas d´office de tourisme en France.
Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à l’Ukraine.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.
L’Ukraine dispose d’un réseau non négligeable de parcs et réserves naturels. Le parc national Shats’kyi est classé réserve de biosphère (UNESCO) ; il est situé dans la région de Volyn (dans le nord-ouest du pays) où l’on trouve rivières, lacs, landes, forêts mixtes. Le parc national de Desnyano-Starogutskyi, au nord, à la frontière russe, offre le contraste de forêts de pins et de la végétation du bassin inondable de la Desna. Le parc national de Yavorivskyi, dans la région de Lviv, est caractéristique des formations de forêt-steppe : chêne, aulne… Askaniya-Nova, au sud, oblast de Kherson, est réserve de biosphère et protège une steppe unique de graminées (fétuques, stipes…). La réserve de biosphère des Carpates orientales (écosystèmes d’altitude, entre 200 et 2 000 m) est gérée par l’Ukraine, la Pologne et la Slovaquie ; les forêts primaires de hêtre (Ukraine et Slovaquie) y sont l’objet d’une attention particulière. Le parc national Karpats’kyi est une partie de cet ensemble. Au sud de la Crimée, sur la mer Noire, la réserve forestière de Yalta se distingue par sa flore (pins de Crimée, genévriers, hêtres, charmes, chênes…) et de spectaculaires curiosités géologiques. Réserves de biosphère encore les parcs Chornomors’kyi, au sud-est d’Odessa, nettement ornithologique, et Dunaiskii, au nord du delta du Danube.
Cela ne doit pas faire oublier une situation d’ensemble qui n’est guère brillante. Selon l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), les dépôts et décharges militaires, dont quatre sites d’enfouissement de résidus radioactifs, réclament une réhabilitation urgente. Le laxisme règne en maître dans la gestion des déchets industriels (39% des eaux usées seraient gravement polluées par l’industrie lourde…). Les normes strictes imposées par l’Union Européenne aux pays adhérents ont provoqué d’importants transferts de déchets en provenance de Slovaquie et de Hongrie. Quant au site de Tchernobyl (à un peu plus de 100 km de Kiev, près de la frontière biélorusse), il bénéficie d’un traitement international. Une zone interdite de trente kilomètres de rayon a été circonscrite autour de la centrale, ainsi qu’une zone « interdite d’habitation », d’un rayon de cent kilomètres. Des travaux sont en cours pour améliorer et sécuriser le confinement du réacteur accidenté (Arche de Tchernobyl). L’ONU a mis en place en 2003 un programme pour la réduction des effets à long terme de la catastrophe et le développement durable des zones touchées (Chernobyl Recovery and Development Programme).