Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Visa obligatoire. On l’obtient normalement auprès du service consulaire de l’ambassade (passeport, 2 formulaires de demande complétés, 2 photos d’identité, lettre d’invitation validée par les autorités turkmènes ou attestation de voyage, règlement, enveloppe timbrée si besoin). Délai, 3 à 4 semaines.
Taxe d’entrée de 12 dollars US par personne (à acquitter en dollars).
Enregistrement obligatoire auprès du Service des migrations, dans les 3 jours suivant l’arrivée.
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Les conditions d'hygiène souvent précaires réclament que le voyageur soit efficacement protégé contre tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite, rougeole, coqueluche, hépatites A et B. Et, pour les séjours prolongés et aventure, typhoïde, rage.
Malgré les progrès du transport et de la conservation des denrées alimentaires, le risque infectieux reste important pour le voyageur en Asie Centrale: fréquence des toxi-infections alimentaires, depuis les banales « turistas » aux problèmes plus graves que sont les salmonelloses, les hépatites A. Les précautions à prendre, indiquées dans nos recommandations générales, seront en permanence présentes à l'esprit : lavage des mains, aliments cuits et chauds, boissons capsulées ou thé sortant brûlant des samovars.
Achgabat.
En 2008, 5 756 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).
Gora Ayrybaba (aujourd’hui Beyik Saparmyrat Türkmenbasy belentligi), 3 139 mètres, dans les monts Köytendag, dans l’est du pays, à la frontière de l’Ouzbékistan.
Climat continental désertique, tempéré en hiver par les masses d’eau importantes de la mer Caspienne et de la mer d’Aral (même résiduelle). Le printemps et l’automne, brefs (un gros mois de mai pour le premier, un petit mois d’octobre pour le second), sont les périodes les plus propices au voyage. L’été est long, sec et torride (dans le sud, les températures passent les 40°). Tempêtes et vents de sable peuvent toucher le pays tout au long de l’année : dans l’ouest et le centre en janvier, dans l’est au printemps ou, dans le sud, l’été.
Le Turkménistan est un pays d’Asie Centrale, frontalier du Kazakhstan (au nord-ouest), de l’Ouzbékistan, de l’Afghanistan et de l’Iran (au sud). Il dispose d’une façade maritime, à l’ouest, sur la mer Caspienne. Le désert du Karakoum, que caractérisent de vastes cuvettes bordées de dunes, les takyrs, occupe plus de la moitié de la surface du pays (composé à 80% de plaines et de vallées désertiques). La chaîne du Kopet-Dag s’étend au sud, prolongée par les contreforts des montagnes afghanes, au sud-est. L’Amou-Daria coule le long de la frontière avec l’Ouzbékistan ; la gestion de ses eaux est une source de conflit permanente entre les deux pays. Le Hari Rud, qui a sa source en Afghanistan, disparait par épuisement de ses eaux dans le désert du Karakoum.
En simplifiant à peine, on pourrait dire que, l’économie du Turkménistan, c’est un produit (le gaz naturel) et un patron (l’Etat). Ce dernier, même si de timides réformes de structure ont été mises en place, « pèse » encore 75% du PIB. Quant à l’extraction et à l’exportation du gaz, elles font l’essentiel de l’activité industrielle. En 2008, le pays était le deuxième producteur de la CEI et ses réserves potentielles seraient de l’ordre de 20 milliards de mètres-cubes. Les revenus gaziers ont permis un développement appréciable des infrastructures et ont dopé le secteur du bâtiment. L’agriculture est encore un important producteur de coton (dixième rang mondial). Le Turkménistan n’étant que faiblement intégré au système financier international, la crise a eu un impact amorti (10,8% de croissance en 2008, encore 3,9% en 2009 et autour de 15% en 2010). Structure du PIB (2008) : agriculture, 9% ; industrie, 39% ; services, 52%.
Les montagnes du sud concentrent 80% des espèces végétales recensées au Turkménistan. Dans les vallées, on trouve, par exemple, des vignes sauvages, des figuiers, des forêts de noyers sauvages… Et, sur les pentes, des forêts de genévriers et de pistachiers. Les saxaouls noirs (Haloxylon ammodendron), typiques des régions arides d’Asie Centrale, poussent dans le Karakoum. La faune est, elle aussi, soumise aux contraintes climatiques. Dans les régions méridionales, on trouve encore le guépard d’Iran, le caracal, le léopard des neiges, le sanglier, des chèvres sauvages. Aux marges du désert, ce sont des renards, des chats sauvages, des chacals, des gazelles à goitre, le cerf de Bactriane… Varanus griseus, le varan du désert, est la vedette du parc naturel de Repetek sur l’Amou-Daria. Le phoque de la mer Caspienne est désormais menacé. Parmi les oiseaux, citons l’Accenteur alpin, l’Aigle des steppes, la Bécassine des marais, la Cigogne noire, le Goéland pontique, la Grue demoiselle, le Héron pourpré, le Moineau des saxaouls, l’Oie cendrée, la Sterne caspienne, le Tarin des aulnes, le Vautour fauve…
5 342 342 habitants (2010).
Le turkmène.
Le turkmène, l’ouzbek, le kazakh, le tatar ou l’azéri sont des langues turques (tandis que le russe est une langue slave). Le turkmène parlé se subdivise en de nombreuses variétés dialectales, plus ou moins iranisées. Le turkmène standard a été élaboré pendant la période soviétique à partir des dialectes tekke et yomud. Depuis 1996, il s’écrit avec l’alphabet latin. Le russe demeure toutefois la principale langue de communication du pays ; il est l’idiome de l’administration, de la politique et de l’économie. L’anglais n’est guère parlé que dans les grands centres touristiques. Le turc a réussi une percée à la faveur de la récente « turkménisation ».
Le Turkménistan est une mosaïque ethnique, nettement dominée toutefois par les Turkmènes (77% de la population). Ensuite viennent les Ouzbeks (7,3%), les Russes (6,4%), les Kazakhs (2%), les Tatars (0,8%), les Azéris (0,7%), etc. Parmi les minorités, seuls les Ouzbeks, les Tatars et les Baloutches (0,6%) vivent en communautés concentrées : les premiers dans le nord et les Baloutches dans le sud-est, région de Mary. Les Tekke (centre du pays), les Ersary (sud-est) et les Yomud (ouest) sont les principales tribus turkmènes.
Près de 90% des habitants sont des musulmans sunnites ; les chrétiens orthodoxes sont 9%. Ces deux confessions sont les seules à bénéficier d’une reconnaissance officielle et les seules autorisées à pratiquer des cultes publics.
1er janvier : jour de l'An.
12 janvier : jour du Souvenir.
13 janvier : Nouvel An orthodoxe.
19 février : jour du Drapeau.
8 mars : journée internationale des Femmes.
20 et 21 mars : Noruz - Nouvel An zoroastrien.
8 mai : jour des Héros.
9 mai : fête de la Victoire.
18 mai : jour de la Constitution.
6 octobre : journée commémorative du Grand Tremblement de terre (1848).
27-29 octobre : fête nationale.
20 novembre : jour de la Jeunesse.
12 décembre : fête de la Neutralité.
Les principales fêtes musulmanes (dates mobiles) sont l’Aïd el-Kebir (novembre-décembre) : commémoration du sacrifice d’Ismaël ; le Mouloud (février-mars) : commémoration de la naissance du Prophète ; l’ouverture du Ramadan (août-septembre) : 30 jours de jeûne rituel pendant le 9e mois de l’année lunaire ; l’Aïd el-Fitr (septembre-octobre) : fin du jeûne du Ramadan.
Au cours de l’Antiquité, les Perses achéménides, puis les armées d’Alexandre le Grand (IVe siècle avant JC) ont conquis l’actuel Turkménistan. Puis les Séleucides. Puis les Parthes. Puis des Perses encore, les Sassanides (224-651). Pendant cette période, des Huns s’installent dans le sud du pays. Merv (Mary) est dès lors une étape importante sur la route de la Soie (commerce, sériciculture). Tout ce petit monde est subjugué par les Arabes aux VIIe et VIIIe siècles. L’islam trouve alors en Asie Centrale un terreau fertile et fleurit. Pendant ce temps, les tribus Oghouzes, de langue turque, ont migré de Mongolie et de Sibérie méridionale. Elles se sont frottées d’islam au contact des Samanides de Transoxiane et se sont fixées sur le pourtour de la mer d’Aral, d’où elles ont essaimé. Certaines tribus ont marché au sud, vers le Turkménistan et l’Iran. Là, elles ont complété leur culture musulmane. Les sources du Xe siècle les appellent « turkmènes » pour les distinguer des Oghouzes des steppes à l’islam plus suspect. C’est parmi elles qu’est né l’empire Seldjoukide (1037-1194). Merv atteint alors au faîte de sa grandeur. Les Turkmènes commencent à prendre possession de la périphérie du Karakoum. Bientôt, leur nom va désigner tous les Oghouzes établis entre la mer Caspienne et l’Amou-Daria, la mer d’Aral et le Kopet-Dag. A la chute des Seldjoukides, le pays turkmène est de facto indépendant.
Pas pour longtemps… Gengis Khan d’abord (1162-1227), qui brûle Merv et massacre ses habitants, Tamerlan (1336-1405) ensuite, imposent leurs sabres. Les chocs successifs repoussent les Turkmènes dans le désert et sur les rives de la mer Caspienne. Au début du XVIe siècle, ils sont concentrés le long de la côte sud-est de la mer Caspienne, dans la péninsule de Mangyshlak, plus au nord, autour des montagnes du Balkan et dans la vallée de l’Uzboy. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les tribus turkmènes seront tributaires des khanats ouzbeks de Khiva et de Boukhara. La steppe oghouze est longtemps le champ de bataille ou s’affrontent Perses, Ouzbeks et seigneurs afghans. Au XIXe siècle, les Russes parviennent en Asie Centrale. Ils pénètrent en zone turkmène (la Transcaspienne) dans les années 1870. Les tribus résistent farouchement (le pays ne sera soumis qu’en 1894). En 1881, un traité est signé avec la Perse, qui fixe la frontière sur le Kopet-Dag ; en 1897, c’est avec l’Afghanistan. En l’espace de quelques années, les Russes construisent une ligne de chemin de fer (de Krasnovodsk/Türkmenbasy à Tchardjoou sur l’Amou-Daria, via Achgabat et Merv), qui leur assure le contrôle de la région. Le Great Game met aux prises l’empire des tsars et celui de sa Gracieuse Majesté britannique. La région transcaspienne est dirigée de Tiflis, puis de Tachkent (capitale du Turkestan russe). L’administration coloniale s’appuie sur les cadres traditionnels de la société turkmène. Par contre, le train favorise l’immigration européenne et Achgabat devient une ville « russe » au début du XXe siècle.
Après la révolution d’Octobre (1917), Achgabat est quelques années un foyer de résistance antibolchevique. L’Armée rouge règle toutefois rapidement la question et, en 1924, la République socialiste soviétique du Turkménistan intègre l’Union Soviétique. Dans la droite ligne du colonialisme russe, la soviétisation joue de la carotte et du bâton. On suscite une élite turkmène pro-russe, on réprime brutalement l’opposition. L’administration et les infrastructures sont vigoureusement développées. L’alphabet latin, puis l’alphabet cyrillique, remplacent l’arabe. La RSS du Turkménistan prend sa part de la collectivisation, de la Grande Guerre patriotique, de Guerre froide, de la déstalinisation, du coton, du brejnévisme, du gorbatchévisme... En 1985, Saparmourat Niazov parvient au sommet de l’appareil turkmène. Dans un style matois et ubuesque, il va présider aux destinées du pays jusqu’en 2006 : effondrement de l’URSS, indépendance (27 octobre 1991), turkménisation… Plus que le culte débridé du leader ou qu’un nationalisme sommaire, ce sont sans doute la rente gazière et un judicieux conservatisme social qui ont assuré la stabilité du pays pendant ces années.
En principe, la constitution renouvelée de 2008 a assoupli les contraintes pesant sur la vie politique ; dans les faits, le Turkménistan demeure un Etat à parti unique (le Parti démocratique du Turkménistan). Le président est élu, il est à la fois chef de l’Etat et du gouvernement. Le parlement, le Mejlis, est monocaméral (125 membres - du PDT, élus pour 5 ans) ; il assume le pouvoir législatif.
Alp Arslan (1029-1072). Le deuxième sultan seldjoukide fut une personnalité politique et militaire hors du commun. La victoire qu’il remporta, en 1071, à Manzikert, au nord du lac de Van, contre l’empereur byzantin Romain IV Diogène, a profondément ébranlé les assises de l’Empire romain d’Orient.
Saparmourat Niazov (1940-2006). Son côté Mr Hyde est aveuglant, on peut néanmoins mettre au crédit de son côté Jekyll un certain doigté dans la gestion des appétits que les grandes puissances manifestaient dans la région au début des années 90. Une fois la statue (12 m de haut, dorée à l’or fin) déboulonnée, on y verra plus clair.
Magtymguly Pyragy (1733-1797) est considéré comme le père des lettres turkmènes. Patriote, soufi, poète, il a consacré à son peuple l’essentiel de ses écrits et une inlassable activité d’éducateur et de guide spirituel. Sa vision unitaire de la nation fut toutefois mise à rude épreuve par le loyalisme tribal.
L’Akhal-Teke est l’un des symboles du Turkménistan. Les origines de ce cheval remonteraient au 1er millénaire avant notre ère. Mais ce sont les Tekke des oasis du Karakoum qui ont assuré, par croisement des chevaux turcomans avec des chevaux venus d’Occident, le développement de cette race exceptionnelle.
Mikhaïl Skobelev (1843-1882). Officier de cavalerie et figure de l’expansion russe en Asie Centrale. Après des campagnes victorieuses contre les khanats ouzbeks (1868-1877) et contre l’Empire ottoman (1877-1878), il prit part aux durs combats qui, en 1880 et 1881, allaient décider du futur « russe » des pays turkmènes.
Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l´équivalent de 1,5 ou 2 euros par jour et par personne. Nous vous conseillons le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : le prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.
Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.
L’islam turkmène est traditionnellement tolérant. Aujourd’hui il est, souvent, plus un élément de l’identité culturelle qu’un véritable engagement religieux. Le voyageur ne mettra pas inutilement cette tolérance à l’épreuve et adoptera une tenue (vestimentaire, en particulier) décente.
Selon la coutume, lorsque l'on entre dans une maison turkmène, il est de bon ton de se déchausser et de s'asseoir à même le sol.
C’est dans les bazars que les affaires se font. On y trouvera de la soie, des étoffes, des tapis de Boukhara (grande spécialité nationale turkmène), des bijoux d’argent et, bien sûr, le telpek, l’impressionnant chapeau traditionnel en laine…
La table turkmène rappelle sans conteste celle des pays voisins, mais elle a ses spécialités. Le plov (riz pilaf, mouton, épices, raisins secs), très répandu, appartient au répertoire de la cuisine d’Asie Centrale. Tout comme la tchroba, la soupe, aux multiples variantes (mouton souvent, pommes de terre, oignons, nouilles, haricots, pois…). Le pain (tchorek, cuit dans un four d’argile) est l’objet d’un respect particulier. L’oignon lui est fréquemment associé. Et les viandes grillées (brochettes omniprésentes). On mange aussi beaucoup de fruits. Les melons du pays étaient renommés dès l’Antiquité. Les feuilletés, farcis et autres petits pâtés sont un héritage turc. Quant à la dograma, elle est spécifiquement turkmène : mélange de tchorek émietté, d’oignon émincé et de mouton bouilli, c’est un plat de pasteur, que l’on prépare pour les fêtes. Autre particularité, le poisson, d’eau de mer ou d’eau douce, souvent fumé : esturgeon, hareng, sandre, silure, mulet, carpe…
L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira de l’eau minérale en bouteille (Berzengui, par exemple). Ou du thé, vert ou noir (ce dernier étant parfois additionné de lait de chamelle). Ou des sodas. Ou de la vodka turkmène. Le pays produit aussi un peu de vin (régions d’Achgabat, de Mary…). Le cépage Kara ousioum aschkhabadsky donne un vin de dessert assez tannique.
L’état du réseau est inégal : de bonnes voies express, mais des routes secondaires très dégradées. Conduite à droite. Les limitations de vitesse sont de 60 km/h en ville et de 110 km/h sur voie express. Dans l’ensemble, malgré des contrôles fréquents, les conducteurs turkmènes les respectent peu. Taux d’alcoolémie autorisé au volant : 0. Les panneaux indicateurs sont en turkmène. Si les étrangers propriétaires d'un véhicule doivent impérativement être assurés, de nombreux Turkmènes ne sont ni assurés, ni solvables. Les conditions générales de circulation imposent donc une grande prudence.
Il est possible de louer un véhicule sur place, avec chauffeur.
Les trains sont lents et souvent inconfortables, mais pleins de pittoresque. L’autocar peut être une bonne alternative au rail.
Vols domestiques entre Achgabat et Mary, Türkmenbasy, Türkmenabat et Dachoguz (sur Boeing 717).
Le Turkménistan est à GMT+5, c’est-à-dire :
- en été, il y a 3 heures de décalage avec la France, quand il est midi à Bergerac, il est 15h00 à Achgabat ;
- en hiver, il y a 4 heures de décalage avec la France, quand il est midi à Bergerac, il est 16h00 à Achgabat.
La monnaie nationale est le nouveau manat (TMM).
Les règlements peuvent se faire en manat ou en dollar US. On emportera donc des dollars plutôt que les euros. Seuls quelques grands hôtels acceptent les règlements par carte bancaire. Rares distributeurs de billets à Achgabat (cartes Visa uniquement).
220 volts ; prises de type européen standard. Pas besoin d’adaptateur.
Les commerces sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00. Les bazars ouvrent à l’aube. Banques : du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30, en règle générale.
La presse écrite est écrite en turkmène, ce qui la fait réserver aux Turkmènes ; elle est également priée de n’être pas trop (voire pas du tout) critique à l’égard du pouvoir. Altyn Asyryng Ykdysadiyeti, un mensuel économique publié en turkmène, en russe et en anglais, est assez bien distribué. La radio nationale (TMT1 ou TMT2) diffuse en turkmène, mais aussi en russe (un quart d’heure par jour) et en anglais. Mayak est une station radio russe. C’est un peu pareil à la télévision (une chaîne russophone : ORT). Le satellite Türksat permet de capter quatre heures quotidiennes de programmes de la télévision turque.
Les bureaux de poste sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00. On peut y acheter des enveloppes timbrées. Délai d’acheminement d’une lettre pour l’Europe : entre quinze jours et deux mois.
Pour appeler le Turkménistan depuis la France, composer 00 + 993 + le code de la ville (Achgabat, 12 ; Türkmenbasy, 243) + le numéro de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis le Turkménistan, composer 8 + 10 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Quelques cybercafés à Achgabat, mais les accès Internet sont contrôlés et restreints.
Médiocre. Les communications sont difficiles hors de la capitale.
TMT
Cours d'achat estimé : 1 TMT = 0.262222 Euros au 14/10/2024 - Source : www.xe.com
Ambassade du Turkménistan en France
13, rue Picot - 75116 Paris
Tél. : 01 47 55 05 36 / 01 53 65 10 71
Fax : 01 47 55 05 68
Email : turkmenamb@free.fr
Ambassade du Turkménistan en Belgique
Boulevard Reyers, 106 - 1030 Bruxelles
Tél. : 02 648 18 74
Fax : 02 648 19 06
Email : turkmenistan@skynet.be
Web : www.turkmenistanembassy.org
Il n’y a pas d’ambassade du Turkménistan en Suisse. On s’adressera aux ambassades de Paris ou de Berlin.
Les services consulaires sont assurés par les ambassades.
Il n’y a pas d’office de tourisme du Turkménistan en France.
Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente, le cas échéant, les problèmes environnementaux spécifiques au pays concerné.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
- La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.