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1 • Formalités

Passeport

Passeport en cours de validité (avec au moins une page entièrement libre), valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants des pays de l’Union Européenne et pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Pas de visa requis pour les ressortissants des pays de l’Union Européenne, ni pour les Suisses (séjour de moins de deux mois). Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
La police des frontières appose un tampon dans le passeport au moment de l’entrée dans le pays ; les voyageurs veilleront à ce que cette formalité ait été effectuée.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Les conditions d'hygiène souvent précaires nécessitent que le voyageur soit efficacement protégé contre tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite, rougeole, coqueluche, hépatites A et B. Et, pour les séjours prolongés et aventure, typhoïde, rage.

Autres risques

Le risque principal pour le voyageur en Asie centrale est alimentaire. Les conditions de transport précaires des denrées périssables et les ruptures de la chaîne du froid expliquent la fréquence des toxi-infections alimentaires, depuis les banales « turistas », jusqu'aux problèmes plus graves des salmonelloses, des hépatites A . Les précautions pour la prévention de ces risques, décrites dans nos recommandations générales doivent demeurer présentes à l'esprit : lavage des mains, aliments cuits et chauds, boissons capsulées ou thé sortant brûlant des samovars.

3 • Géographie

Capitale

Bichkek (anc. Frounze).

PIB

430 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Jengish Chokosu (pic Podeby, en russe), 7 439 mètres (dans les Tian Shan).

Climat

Le pays est à la fois continental et montagneux (au-delà de 3 000 m pour la moitié de sa superficie) : hivers froids et secs (température moyenne négative) et longs étés caniculaires (température moyenne à plus de 30°) ; amplitude thermique importante entre le jour et la nuit. Le printemps (de fin avril à début juin) et l’automne (de septembre à début octobre) sont plus doux, et arrosés. L’altitude commande également aux écarts de température : si l’été est très chaud à Bichkek, par exemple, il est plus doux dans la montagne.

Géographie

Le Kirghizstan est un pays enclavé d’Asie centrale. Frontalier du Kazakhstan, au nord, de la Chine, à l’est et au sud-est, du Tadjikistan, au sud-ouest et de l’Ouzbékistan à l’ouest. Le territoire en est presque entièrement montagneux. L’importante chaîne des Tian Shan marque la frontière avec la Chine. Les chaînes du Ferghana (au nord-ouest) et du Pamir Alaï (au sud-ouest) encadrent la vallée fertile du Ferghana. Ces massifs séparent nettement le nord et le sud du pays, qui ne communiquent que par des cols d’altitude. Les villes sont situées dans les parties basses : Osh et Jala-Abad, dans la vallée du Ferghana ; Bichkek, au nord, est toutefois à 800 m d’altitude.
A l’est, l’Issyk-Koul forme une mer intérieure de 6 332 km² (et de 702 m de profondeur). C’est le plus grand des lacs de montagne, après le Titicaca. Légèrement salé, il ne gèle pas.

Economie

Le Kirghizstan est un pays pauvre, dont l’économie souffre de trois handicaps majeurs : l’enclavement, la dépendance énergétique et l’étroitesse du marché. A cela, on peut ajouter le poids de la dette. Quant à la tutelle russe, elle n’a pas disparu avec l’URSS. L’économie kirghize a pourtant été profondément transformée depuis vingt ans : 60% du PIB sont désormais d’origine privée. L’économie parallèle représenterait 50% du PIB : l’intégration de ce « secteur » est une nécessité. L’agriculture est florissante dans le sud et contribue encore pour plus de 30% au PIB (les terres arables étant toutefois limitées, 7% de la surface totale). Pour les ressources naturelles, l’or est exploité (45% des recettes à l’exportation) et l’eau pourrait, dans un avenir proche, devenir une donnée économique clé.

Faune et flore

Faune et flore sont à l’avenant des reliefs et du climat. Les zones désertiques ont un couvert chétif d’herbes, d’épineux et de tamaris. Chameaux, loups, dholes, rongeurs, lézards, serpents trouvent là une assez maigre pitance. Jusqu’à 3 000 m, les pentes montagneuses et les hauts-plateaux portent des landes, des prairies, des forêts. Au printemps, elles sont envahies par les fleurs : armoises, érémurus, gentianes, géraniums, saxifrages… Les edelweiss viennent un peu plus tard, en tapis. Sangliers, sousliks (écureuils terrestres), marmottes, renards, lynx, perdrix peuplent ces domaines. Les rapaces y sont en abondance. Au-delà, commence le paysage minéral et neigeux de la haute-montagne. On y trouve encore des bouquetins, des moutons de Marco Polo, des ours, le léopard des neiges, des gypaètes, des aigles…

Il faut, bien sûr, évoquer les chevaux, qui sont « les ailes du Kirghize ». Ils font partie intégrante de la culture traditionnelle : l’homme est, avant tout, un cavalier. Un moment menacé de disparition, le cheval kirghize est désormais l’objet des soins que l’on doit à un trésor national. C’est un animal de taille moyenne, sobre, endurant, parfaitement adapté à la montagne. Les jeux équestres manifestent avec éclat la maîtrise des cavaliers kirghizes : l’ulak tariysh (ou kok boru) est une forme du bouzkachi ; le kyz kuumai, une poursuite à cheval entre un jeune homme et une jeune femme (selon qu’il rattrape ou pas celle qui est partie un peu avant lui, ce sera un baiser ou un coup de cravache)…

4 • Hommes et cultures

Population

5 284 149 habitants (2007).

Langue Officielle

Deux langues officielles : le kirghize (langue altaïque, turque) et le russe. Pour le moment, le kirghize est écrit avec l’alphabet cyrillique (il l’a été avec les alphabets latin et arabe).

Langue parlée

52,7% des habitants parlent kirghize et 30,3% sont russophones (le russe est toutefois la langue véhiculaire). En tout, une trentaine de langues sont pratiquées en République Kirghize : ouzbek (14,1%), ukrainien (2,3%), allemand (2,1%)… jusqu’au lack (250 locuteurs).

Peuple

Les données disponibles manquent de cohérence, mais on peut estimer que les groupes les plus importants sont : les Kirghizes (64,9%), les Ouzbeks (13,8%), les Russes (12,5%), les Dounganes (1,1%), les Ukrainiens (1,0%)…

Religion

Les musulmans sont les plus nombreux, 65%. L’islam kirghize, sunnite de l’école hanafite, se teinte de soufisme et de chamanisme. Les orthodoxes viennent ensuite (25%). Depuis l’indépendance, le paysage religieux s’est diversifié, on rencontre désormais des catholiques, des protestants, des adeptes du bahaïsme…

Calendrier des Fêtes

Janvier : Noël et Jour de l’an orthodoxes (dates mobiles).
19 février : Jour des Défenseurs.
8 mars : Journée de la femme.
21 mars : Noruz (nouvel an zoroastrien).
24 mars : Fête de la Révolution (« des tulipes », 2005).
Avril : Pâques orthodoxe (date mobile).
1er mai : Fête du travail.
5 mai : Jour de la Constitution.
9 mai : Fête de la Victoire (1945).
7 novembre : anniversaire de la Révolution d'Octobre.

Les fêtes musulmanes relèvent du calendrier lunaire et changent de date chaque année.

Histoire

Les Kirghizes actuels sont les descendants d’ancêtres sibériens, qui auraient fédéré des tribus du bassin du Haut-Ienisseï. Au fil du temps, glissant vers le sud-est, la horde kirghize, solidement organisée et armée, s’est heurtée aux Köktürks (Turcs Bleus, VIIe siècle), aux Ouighours (VIIIe-IXe siècles) et aux Khitans (Xe siècle), qui la chassèrent de Haute-Mongolie. En contact prolongé avec les Turcs dans la région du lac Issyk-Koul, où ils nomadisent, les Kirghizes en subissent une profonde influence (IXe-Xe siècles). Par eux, ils sont convertis à l’islam, reçu des Samanides iraniens installés en Transoxiane. Au XIIIe siècle, les Mongols gengiskhanides défont les Turcs et étendent leur domination sur l’Issyk-Koul. Les pasteurs kirghizes changent de maîtres. La férule de ces derniers se fait lourde à l’occasion : plusieurs révoltes sont écrasées. Au XVIe siècle, les Kara-Kirghizes (Kirghizes noirs) peuplent le Kirghizstan actuel (où les avaient précédés Scythes, puis Turcs). Ils passent un temps sous la domination des Dzoungars (fin du XVIIe siècle), puis des Chinois et sont finalement vassalisés par le khanat ouzbek de Kokand (XIXe siècle).

Les Russes arrivent dans la région vers 1855. Certains chefs kirghizes, agissant pour leur propre compte, nouent alors des alliances avec eux. Le Kokand est rapidement phagocyté, attaqué et désossé par les armées du tsar, dont l’administration prend officiellement le pays en main en 1876 (Gouvernement général du Turkestan, provinces de Ferghana et Semirechie). Bichkek est transformée en ville de garnison. Si, dans un premier temps, les cavaliers kirghizes virent s’installer les paysans russes d’un œil indifférent, ils réagirent bientôt avec vigueur aux « barbelés sur la prairie » : en 1916, une révolte est sauvagement réprimée. Lors de la Révolution de 1917, la révolte reprend ; mais, comme il s’agit de la révolution russe, la révolte est à nouveau réprimée. En 1918, les terres kirghizes sont rattachées à la République socialiste soviétique autonome du Turkestan, avant d’être érigées, en 1924, en Région autonome des Kara-Kirghizes, pour recevoir finalement le statut de République fédérée, en 1936. Réformes territoriales, industrialisation et collectivisation sédentarisent les nomades en grand nombre. Et sans ménagement. Les Russes s’installent. Staline impose une notation cyrillique de la langue et les écoles qui vont avec. Les années quarante sont marquées par la lutte antireligieuse et par la guerre. La russification du pays a son apogée après-guerre : le kirghize est cantonné à quelques zones rurales arriérées. Cette situation déplorable suscite un regain d’intérêt pour la langue et la culture parmi les intellectuels. La Perestroïka rencontre peu d’écho dans les rangs du PC local. La reconnaissance de la langue kirghize est néanmoins imposée aux russophones en 1989 : sinon la transparence, du moins la nation. L’année suivante, l’attribution des terres et des logements attise les tensions entre Ouzbeks et Kirghizes. En août 1991, l’indépendance est proclamée dans un enthousiasme relatif ; le nouvel Etat rejoint rapidement la CEI. Le président Akaev (né en 1944) mène une politique de réforme libérale et favorise la renaissance culturelle kirghize. Même si le russe reste langue véhiculaire, de nombreux Russes, Ukrainiens, Allemands, quittent le pays. En 2005, la « révolution des tulipes » chasse Askar Akaev, remplacé par Kourmanbek Bakiev (né en 1949).

Politique

Aux termes de la constitution de 1993, le Kirghizstan est une république démocratique : élections, séparation des pouvoirs… Dans la réalité, la tentation autocratique est forte et les ambitions personnelles instrumentalisent sans vergogne les institutions.

Célébrités

Tchinghiz Aïtmatov (1928-2008), prix Lénine 1963, a vu ses romans et nouvelles adaptés au cinéma (par Andreï Kontchalovski, notamment) et traduits dans de nombreuses langues (en français, par Aragon, notamment). La vie kirghize du temps de l’Union Soviétique a trouvé en lui un observateur attentif et sensible.

Bek Borbiev (né en 1969) mêle avec entrain (ou mélancolie) musique traditionnelle et variété russe. Cela vaut son pesant d’accordéon. Quelques verres de vodka mettent en condition pour aborder son œuvre.

Kanat Begaliev (né en 1987), médaille d’argent en lutte gréco-romaine (moins de 66 kg), aux Jeux Olympiques de Pékin. Lutteurs ou haltérophiles : les Kirghizes aiment les gars costauds.

Toktogul Satylganov (1864-1933) fut un grand Akyn (poète et musicien improvisateur). Le régime soviétique parvint à interpréter son œuvre en termes de lutte des classes, ce qui lui valut un statut national. Aujourd’hui encore, il demeure une référence pour les artistes kirghizes.

Manas, le guide du peuple kirghize, est la figure centrale de l’épopée nationale qui porte son nom. Certaines versions de ces récits épiques traditionnels comptent plus de cinq cent mille vers. Transmises par des générations de conteurs, on n’a commencé à les transcrire qu’au XIXe siècle.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l´équivalent de 2 euros par jour et par personne. Nous vous conseillons le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : les prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.
Au restaurant, l'addition est majorée de 10 à 15% de service (ce taux varie d'un établissement à l'autre, il est généralement mentionné à la première page du menu).

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Même si, ou plutôt parce que, l’islam kirghize est tolérant, les voyageurs veilleront à adopter une tenue adaptée (pas trop légère, raisonnablement couvrante).
A table, on mange avec la main droite. La tradition veut que le chef de famille rompe le pain pour permettre à chacun de se servir. Il est courant que les invités d’un repas se lèvent et partent sitôt la dernière bouchée avalée. Le thé est servi dans de petites tasses que l’on ne remplit qu’à moitié, mais souvent. Offrir une tasse pleine est une subtile invitation au départ.

Achat

Tapis, bijoux, instruments de musique, objets et vêtements en feutre, dont le fameux bonnet traditionnel.

Cuisine

Le mouton est la base de la cuisine kirghize. Essayez le shurpa, un plat de mouton accompagné d’une soupe de légumes. Ou le besh bermak : mouton avec bouillon et pâtes fraîches. Mais, le plat national est le plov, composé de riz, de carottes, d’épices et de… mouton. Il importe que tout cela soit bien gras. La tête (de mouton), et ce qu’elle contient, est un plat de choix. On ne sera pas surpris que ces éleveurs mangent également force fromage et yaourts.
Fruits et légumes sont en grande quantité, en provenance de la vallée fertile du Ferghana, « bio » par la force des choses (engrais et pesticides étant trop chers pour la plupart des agriculteurs). Le miel de la région de Toktogul est savoureux et très réputé.

Boisson

Le thé (« tchaï ») est servi partout et à toute heure. Le koumis, lait de jument fermenté, peu alcoolisé et très aigre, est la boisson nationale. La vodka est la grande ordonnatrice des gueules de bois.
L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira de l’eau minérale en bouteille (capsulée). L’été, les jus de fruit sont délicieux. La bière aussi (essayez l’Arpa, par exemple).

5 • Transports

Route

Le réseau routier est très détérioré. Avant tout déplacement, se renseigner sur l'état des routes auprès du département des voies de communication du Ministère des transports et de la communication (tél. : 66 21 51).

Taxi et location

Les locations se font avec chauffeur (en plus de conduire, celui-ci s’occupera d’éventuelles formalités avec la police de la route). Les taxis sont généralement bon marché, mais parfois assez désinvoltes à l’égard de vos desiderata.

Train

Une ligne, peu empruntée, relie Bichkek à Tachkent et Almaty.

Avion

Vols quotidiens pour Osh, à partir de Bichkek (Kirghizstan Airlines, Altyn Air). Vols Bichkek-Almaty, deux fois par semaine.

6 • Infos pratiques

Décalage

Le Kirghizstan est à GMT+5 :
- en hiver, il y a 4 heures de décalage (lorsqu’il est 12h00 à Montpellier, il est 16h00 à Bichkek) ;
- en été, il y a 3 heures de décalage (lorsqu’il est 12h00 à Montpellier, il est 15 heures à Bichkek).

Argent

La monnaie kirghize est le som, divisé en 100 tines. Non convertible à l’étranger.
Les terminaux bancaires ont fait leur apparition dans les rues de Bichkek et de certaines villes importantes : on avertira sa banque de son voyage, afin que les retraits au Kirghizistan ne soient pas bloqués. Pour des raisons de disponibilité, il est préférable d'effectuer ses retraits à Bichkek. Seuls de grands hôtels acceptent les règlements par carte bancaire. Certaines banques assurent les opérations sur ces cartes. Pour parer à toute éventualité, il est expédient d'emporter des euros ou des dollars en espèces.

Electricité

220 volts. Prises de type européen. Pas besoin d’adaptateur.

Horaire

Commerces et marchés sont ouverts de 9h00 à 19h00, tous les jours.

Média

Les journaux nationaux sont en russe, sauf ceux qui appartiennent à l’Etat (kirghize et russe). La presse régionale, elle, est plutôt en kirghize. C’est un peu pareil pour la télévision. Les chaînes privées émettent surtout en russe. Les chaines publiques en kirghize (60% des programmes) et en russe (40%) ; des bulletins d’information sont diffusés en ouzbek, tadjik, ouïgour, doungane… La radio nationale émet en kirghize et en russe ; les stations commerciales utilisent différentes langues.

Poste

Compter deux à trois semaines pour l’acheminement d’une carte postale du Kirghizstan en Europe.

Téléphone

Pour appeler le Kirghizstan depuis la France, composer le 00 + 996 + code local + le numéro de votre correspondant. Pour téléphoner à l’intérieur du pays, composer le 0 + code local + le numéro de votre correspondant.
Codes locaux : Bichkek, 312 ; Osh, 3222 ; Toktogul, 3747 ; Karakol, 31922.

Pour appeler la France depuis le Kirghizstan, composer le 00 + 33 + le numéro de votre correspondant à 9 chiffres (sans le 0 initial).

Internet

Les cybercafés poussent en ville comme des champignons après la pluie.

Couverture GSM

Se renseigner auprès de son opérateur pour les conditions d’accès au réseau local.

Devise

KGS

Taux

Cours d'achat estimé : 1 KGS = 0.010542 Euros au 19/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Il n’y a pas d’ambassade de la République Kirghize en France. On peut obtenir un visa kirghize auprès de l’ambassade du Kazakhstan à Paris ou de l’ambassade de la République Kirghize à Bruxelles.

Ambassade de la République du Kazakhstan en France
59, rue Pierre Charron – 75008 Paris
Service consulaire, tél. : 01 45 61 52 02
Email : amb.kaz4@wanadoo.fr
Web : www.amb-kazakhstan.fr

Ambassade de la République Kirghize en Belgique
47, rue de l'Abbaye - 1050 Bruxelles
Tél. : 02 640 18 68 / 38 83
Fax : 02 640 01 31
Email : kyrgyz.embassy@skynet.be

Mission permanente de la République Kirghize en Suisse
Rue du Lac, 4-6 - 1207 Genève
Tél. : 022 707 92 20
Fax : 022 707 92 21
Email : kyrgyzmission@bluewin.ch
Web : www.kyrgyzmission.net

Office de tourisme

Pour des informations diverses :
Central Asia Tourism Industry Association
2, rue d'Enghien - 75010 Paris
Tél. : 01 49 23 19 72

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques au Kirghizstan.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

Depuis 1991, des entreprises privées, profitant du retrait de l’Etat et d’un certain vide juridique, ont exploité la forêt kirghize sans aucun égard ni aux populations rurales, ni aux impératifs écologiques. Les grandes noiseraies de la vallée du Ferghana sont désormais très dégradées. Cette situation a toutefois provoqué des réactions positives, dont celle de la Suisse, qui finance depuis 1995 un important programme de préservation et de reforestation. Les autorités kirghizes sont partie prenante dans ce projet, qui vise non seulement la conservation du patrimoine, mais également une exploitation durable et communautaire des richesses forestières. Il faut pour cela mettre en place un cadre légal, des moyens techniques renouvelés et convaincre les différents acteurs économiques de l’intérêt d’une démarche à long terme. Si tout n’est pas encore acquis, de nombreuses initiatives locales semblent marquer une réelle prise de conscience de l’importance des conditions écologiques du développement.