Ressortissants français, belges et suisses : passeport valide au moins six mois après la date de retour. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel (ou carte d’identité, selon les exigences du pays de destination). La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale - le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Ressortissants français, belges et suisses : visa obligatoire. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
La demande de visa et le règlement des frais se font impérativement en ligne sur le site https://girafe.ambacongofr.org/index.php/externe/visaRegistration/index
On fournit avec son formulaire demande une photo d’identité, un scan de son passeport (aux conditions précisées à la rubrique passeport), lettre d’invitation ou certificat d’hébergement portant validation des autorités congolaises (fourni, le cas échéant, par votre agent de voyage), scan du billet d’avion aller et retour.
Il faut ensuite imprimer le reçu de paiement, ou une capture d’écran, et déposer, faire déposer ou envoyer passeport et dossier complet au service des visas de l’ambassade du Congo. Le délai ordinaire de délivrance est de 7 jours ouvrables.
Les visas de tourisme sont délivrés pour des durées de 15 jours, 55 euros, ou 91 jours, 110 euros.
Le vaccin contre la fièvre jaune est exigé à l’entrée au Congo. La vaccination doit être faite, dans un centre agréé de vaccinations internationales, au moins 10 jours avant le départ pour une primo-vaccination. Pour des raisons de réponse immunitaire, et donc d’efficacité, une revaccination pourra être proposée si la vaccination initiale a été faite à un enfant de moins de 2 ans ; pendant une grossesse ; au cours d’un épisode d’immunodéficience.
Comme toujours et partout, vaccins et rappels (ou immunité) contre :
- diphtérie, tétanos, poliomyélite ;
- hépatites A et B ;
- coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage).
Mais aussi, en fonction de la durée, de la saison et des conditions de voyage :
- typhoïde ;
- rage.
La protection de la peau et des vêtements par des répulsifs efficaces et l’utilisation de moustiquaires imprégnées pourront éviter les piqûres de moustiques vecteurs du paludisme mais aussi d’autres affections parasitaires ou virales.
Le traitement préventif sera assuré par la prise d’atovaquone-proguanil - Malarone ou ses génériques - ou de doxycycline - Doxypalu - sur prescription médicale. Compte tenu du risque d’effets indésirables, la prescription de méfloquine - Lariam - ne sera proposée qu’en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autre médicaments actifs.
L’hygiène alimentaire et le lavage fréquent des mains doivent être une préoccupation permanente, pour éviter non seulement une banale tourista, mais surtout les affections plus préoccupantes (même si elles sont moins graves que chez les populations locales) que seraient une typhoïde, une hépatite A, une maladie parasitaire digestive, voire un choléra.
Brazzaville.
Du nord au sud : climat équatorial, plus de 1700 mm de pluie annuels ; subéquatorial, 1600 mm ; tropical, de 1200 à 1700 mm. Saison sèche de juin à septembre, plus nettement marquée au sud qu’au nord, où la pluie continue à tomber, mais moins… Maximales moyennes au mois d’août : 28° à Brazzaville et 25° à Pointe-Noire (minimales, respectivement 18° et 19°). Pendant la saison des pluies, grosses averses orageuses dans la journée et le soir. Maximales moyennes au mois de mars : 31° à Brazzaville et 31° à Pointe-Noire (minimales, respectivement 22° et 24°). « Petite saison sèche » en janvier et février, baisse assez sensibles des précipitations et des températures.
SUPERFICIE : 341 821 km².
POINT CULMINANT : mont Nabemba, dans le département de la Sangha, 1020 mètres.
PAYS LIMITROPHES : Cameroun, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Angola (enclave du Cabinda), Gabon.
La République du Congo est installée sur l’équateur. A partir de 169 km de façade atlantique, elle pénètre de biais dans le continent. L’ouest est marqué par des reliefs : au sud, le massif du Mayombe (autour de 800 m), qui sépare la plaine côtière de l’intérieur, est prolongé par le massif du Chaillu (dans le Niari) ; au nord, se trouve la chaîne du Mabemba. Des secteurs de plateaux et de collines bordent au sud et à l’ouest la vaste cuvette alluviale drainée par les affluents du fleuve Congo.
Deux grands bassins hydrographiques. Celui du Kouilou-Niari, au sud-ouest, et celui, surtout, du Congo, est et sud-ouest : 4614 km, un débit qui peut dépasser les 70 000 m3/s et un bassin dont la superficie totale couvre 3 450 000 km². Le Congo congolais coule sur 700 km, du confluent avec l’Oubangui aux rapides et cataractes en aval de Brazzaville.
IDH en 2021 : 0,571 / France, 0,903.
PIB par habitant en 2021 : 2 677 dollars US / France, 43 518.
Les piliers de l’économie congolaise sont le pétrole et le bois (acajou, okoumé, limba, sapelli, sipo). Les services s’esquissent ; l’agriculture est essentiellement vivrière (manioc, riz, blé, canne à sucre, fruits et légumes) ; l’industrie alimente des secteurs encore étroits du marché intérieur (cigarettes, ciment, textile). Le pétrole représente à lui seul 80% des exportations, une grosse moitié du PIB et près des trois-quarts des recettes budgétaires. Secteur clé, il a permis que le pays, à son échelle et compte tenu des déséquilibres structurels, ne soit pas trop rudement touché par les crises financières internationales : croissance de 9,5% en 2010 ; estimée à 6,3% en 2011. La filière bois est en cours de réaménagement. Le pays étant engagé dans un projet régional d’exploitation durable des forêts du bassin du Congo. Il a signé en 2009 avec l’Union Européenne une convention sur le commerce illégal des bois. Après la récession de la période Covid, on a renoué en 2022 avec une croissance timide ; 1,5% qui ne permettent de faire reculer la grande pauvreté de beaucoup de Congolais. L’eau de qualité est, par exemple, très mal partagée. Néanmoins, des prévisions de croissance réelle - de l’ordre de 3,5% annuels - et un ambitieux programme de réforme économique ouvrent des perspectives (que ne doivent pas traverser les sautes d’humeur des marchés pétroliers). Les autorités congolaises envisagent désormais le développement touristique comme un levier à utiliser pour stimuler et diversifier l’économie - transport, hôtellerie, artisanat, etc. Et, en dépit d’équipements encore rares, le pays dispose de nombreux atouts pour devenir leader du tourisme vert en Afrique centrale.
La forêt tropicale humide couvre les deux-tiers de la superficie du pays (en trois ensembles principaux : Kouilou-Mayombe, Chaillu-Niari et massif Nord-Congo), la savane étant l’autre grande formation végétale, souvent bordée de forêts-galeries, dont la canopée couvre un cours d’eau ou une zone humide. Ces savanes de plateau ne nourrissent plus de grands herbivores et, donc, plus de grands prédateurs. Les lions ont disparu au siècle dernier.
La faune sylvestre souffre de la déforestation (30 à 40 000 ha annuels) et du braconnage, mais reste très riche. Le bongo, belle antilope de forêt à l’activité nocturne, se rencontre encore. Les chimpanzés sont communs mais, chassés comme viande de brousse, leur population décroît ; celle des gorilles des plaines semble stabilisée autour de 3 000 individus ; le mandrill se rencontre encore dans les forêts de plaine du sud-ouest. L’éléphant de forêt, est plus petit que son cousin de savane mais ne laisse pas d’impressionner. Le crocodile et le faux-gavial dans l’eau, la panthère dans les branches sont des prédateurs efficaces. Le lamantin d’Afrique, lui, est un herbivore bonasse qui broute les herbiers côtiers. Insectes et reptiles abondent. La tortue luth fréquente les plages du Kouilou. Parmi de très nombreux oiseaux, citons l’aigrette ardoisée, le barbican chauve, le calao à huppe blanche, l’irrisor à tête blanche, le jabiru d’Afrique, le martin-pêcheur azuré, l’outarde à ventre noir, le serpentaire du Congo, le souimanga carmélite, le tisserin gendarme.
5 980 208, en 2023.
Le français. Le kituba et le lingala ont le statut de langues nationales.
Le français est pratiqué par plus de 70% des Congolais. En tout, on parle au Congo une quarantaine de langues africaines. Bantoues surtout : le kikongo (32,4%), le téké (12,4%), le yombé (11,2%), etc. Les idiomes non bantous sont ultra minoritaires : monzombo, banja, haoussa. Le kituba est un kikongo simplifié qui sert de langue véhiculaire dans tout le sud du pays ; le lingala étant quant à lui véhiculaire dans le nord et l’est. Le français assume cette même fonction à l’échelle nationale dans les domaines formels de communication.
La moitié des Congolais appartient au groupe Kongo, établi dans le sud : Kongo, Yombé, Lali, Kunyi, Dondo, Bembé, Vili, par exemple. Le groupe Téké, méridional également, représente 12,4% de la population. Dans le centre, les Mboshi et les Ngala sont 6,4% des Congolais. Les pygmées Baka, moins de 1%.
La constitution garantit la liberté religieuse. Un peu plus de la moitié des Congolais sont chrétiens. Parmi ceux-ci, 90% de catholiques et 10% de protestants évangéliques, des kimbanguistes. L’autre moitié adhère aux croyances animistes traditionnelles, au messianisme africain (qui lie volontiers ferveur religieuse et sous-entendus politiques). Ou n’adhère à rien. Dans les faits, un syncrétisme plus ou moins marqué révèle une certaine porosité des croyances. Les 2% de musulmans sont, pour la plupart, originaires d’Afrique sahélienne, d’Afrique du Nord ou du Liban.
1er janvier : jour de l’an.
Mars-avril : Pâques (Ascension - 40 jours après Pâques ; Pentecôte - 7e dimanche après Pâques).
1er mai : fête du Travail.
10 juin : commémoration de la Conférence nationale souveraine.
15 août : fête nationale, Assomption.
1er novembre : Toussaint.
28 novembre : fête de la République.
25 décembre : Noël.
Les premiers habitants de l’actuelle République du Congo furent les Pygmées. Puis vinrent les Bantous (à partir du XIe siècle), qui créèrent plusieurs royaumes dans le sud de la région - Loango, Kongo, Téké - le nord demeurant le domaine des petites sociétés autonomes pygmées. Au XVe siècle, des marins portugais établissent les premiers contacts commerciaux avec les habitants du littoral. Diogo Cao (1450-1486) atteint l’embouchure du Congo en 1482. La suite est bientôt déterminée par le commerce transatlantique des esclaves, qui modifie profondément les équilibres traditionnels. Sur le site de l’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango, à une vingtaine de kilomètres de Pointe-Noire, on se trouve au seuil du dispositif logistique de la traite négrière.
En 1880, Pierre Savorgnan de Brazza, mandaté par le gouvernement français, atteint le fleuve Congo. Il propose la « protection » de la France au makoko de Mbé, roi des Téké. Celui-ci accepte et autorise la fondation d’un poste à Nkuna, sur la rive droite du fleuve. Ce poste deviendra Brazzaville. Pour n’être pas en reste d’arguments frappants, le chef Téké de la rive gauche, Ngaliema, signera un accord avec l’explorateur britannique Henry Morton Stanley (1841-1904). Dans le même temps, le lieutenant de vaisseau Cordier explore le Kouilou-Niari, range le royaume de Loango sous le drapeau tricolore et fonde Pointe-Noire (1883). Les missionnaires catholiques arrivent à leur tour, le vicariat apostolique du Congo français est créé en 1886. En 1891, la colonie du Congo français est établie. Capitale Libreville. L’exploitation - caoutchouc, sucre, bois, ivoire - est confiée à des compagnies concessionnaires. En 1903, amputé du Gabon, le Congo français devient le Moyen-Congo, capitale Pointe-Noire, intégré à l’Afrique équatoriale française (AEF - capitale Brazzaville).
Dès son entame, la 1ère Guerre mondiale s’invite au Congo. Le 22 août 1914, alors que Français et Belges opèrent sur la Sangha à la frontière du Kamerun allemand, un équipage français est liquidé à Mbirou, au sud de Ouesso, par des soldats du Kaiser. Par la suite, l’effort français refoule les Allemands vers le nord. 2nde Guerre mondiale : le Congo est rallié en au général de Gaulle par le colonel de Larminat dès 1940. Brazzaville sera jusqu’en 1943, capitale de l’Afrique française libre et de toute la France libre. Le Conseil de défense de l’Empire y est créé. En 1944, la conférence de Brazzaville envisage l’évolution des structures coloniales françaises. Pour faire simple, large autonomie, mais pas indépendance. Le code de l’indigénat est abrogé. Trop tardives, pas assez audacieuses, dépassées sans doute dans leur principe, les mesures envisagées échoueront à remplir les objectifs de la conférence. Un nouveau monde est sur les rails.
Les conditions que les concessionnaires ont dès longtemps imposé à la population expliquent avec d’autres le développement d’un nationalisme congolais décidé, qui prend des formes religieuses autant que politiques. Le prophétisme matswaniste notamment. En 1956, l’Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA) de Fulbert Youlou remporte les élections municipales du territoire. Les relations sont tendues entre les différentes composantes de la vie politique congolaise. Mais, en 1958, tout le monde vote « oui » au référendum sur la Communauté franco-africaine. L’autonomie du Moyen-Congo s’affirme. Youlou en profite pour prendre la main. La capitale est transférée à Brazzaville. Le climat s’envenime et un clivage ethnico-politique nord-sud se fait jour. L’Assemblée territoriale de 1959 devient nationale et, le 21 novembre, Fulbert Youlou est élu président de la République congolaise. Le 15 août suivant, le pays accède à l’indépendance.
En 1963, trois journées insurrectionnelles amènent Alphonse Massamba-Débat (1921-1977) au pouvoir. Il met la nouvelle république, qui devient République du Congo deux ans plus tard, sur la voie du socialisme. Lorsqu’en 1968 Marien Ngouabi (1938-1977) remplace manu militari Massamba-Débat, l’option socialiste est réaffirmée : la République populaire du Congo est née. Mais le régime à parti unique - le Parti congolais du travail - ne garantit pas la stabilité politique. Les tentatives de coup d’Etat se succèdent. Ngouabi et Massamba-Débat sont assassinés la même année. Le colonel Denis Sassou-Nguesso (né en 1943) s’empare du pouvoir en 1979. Douze ans plus tard, alors que le parti est contesté, la Conférence nationale souveraine dote le pays d’une nouvelle constitution et efface « populaire » de son nom. Pascal Lissouba (né en 1931) remporte les élections de 1992. La nouvelle direction ne parvient pas à se mettre en place ; suivent cinq années de guerre civile et d’affrontements entre milices et armée régulière, au terme desquelles Denis Sassou-Nguesso retrouve le fauteuil présidentiel.
La vie politique et institutionnelle de République du Congo est réglée par la constitution de 2002, laquelle dessine un régime de type présidentiel et garantit en principe le multipartisme et les libertés publiques. Le président de la république, élu pour sept ans, est chef de l’Etat. Il nomme le premier ministre et les membres du gouvernement, sur proposition de ce dernier. Le parlement, qui partage le pouvoir législatif avec l’exécutif, est à deux chambres : l’Assemblée nationale (à 153 membres élus pour cinq ans) et le Sénat (à 66 membres élus pour six ans). Le parti congolais du travail exerce une hégémonie sur le jeu politique.
Fulbert Youlou, 1917-1972. L’abbé Youlou, premier président congolais, était un personnage à la fois versatile et tenace. Ce fut sans doute sa position à la croisée des chemins africains et européens, son art du syncrétisme politico-religieux, qui lui permit d’incarner la première phase de l’indépendance de son pays. Néanmoins, il déçut et laissa un mauvais souvenir aux Congolais.
Pierre Savorgnan de Brazza, 1852-1905. Si Brazza était un agent du colonialisme, il l’était par la persuasion et avec un respect inaccoutumé des populations indigènes. C’est ce qui le fit écarter de l’administration du Congo français : pas assez déterminé pour les milieux d’affaires. C’est aussi ce qui en fit une légende républicaine.
Sony Labou Tansi, 1947-1995. Il fut un écrivain engagé, par la plume, mais aussi par les responsabilités politiques qu’il accepta d’assumer comme député de Makélékélé. Critique à l’égard de la dimension - fatalement ? - ubuesque du pouvoir, son œuvre rayonne bien au-delà des frontières congolaises.
Ghislaine Sathoud, née en 1969. Cette auteure et militante féministe originaire de Pointe-Noire vit désormais à Montréal. Elle a publié des essais, dont L’art de la maternité chez les Lumbu du Congo ou Rendez aux Africaines leur dignité, mais aussi des romans, nouvelles, poésies, pièces de théâtre. Elle participe activement aux réflexions animant les débats autour de la francophonie.
Niasony Okomo, née en 1973. Niasony Okomo qualifie d’afroplastique le style musical qu’elle pratique. Fusion et dance à base africaine, il est perméable aux thèmes sociétaux. Et ce n’est pas parce qu’on vit à Düsseldorf qu’on arrête de chanter en lingala. C’est indispensable à la musicalité et puis, aussi, à la résilience et à la dignité.
Jean Serge Essous, 1935-2009. Cet enfant de Brazzaville est un musicien - saxophone, clarinette, flûte - très respecté au Congo : TP OK Jazz et Bantous de la capitale. Il ne l’est pas moins aux Antilles, où, combinant au sein de Ry-Co Jazz la rumba-soukous brazzavilloise et la biguine martiniquaise, il aurait créé le zouk.
Serge Ibaka, né en 1989. Les fées du Congo et du basketball se sont penchées sur son berceau : papa basketteur - international congolais RC - et maman basketteuse - internationale congolaise RDC. Depuis 2008, le garçon tape des paniers en NBA ; champion en 2019 avec les Raptors de Toronto. Et il a décroché un titre européen et une médaille d’argent olympique avec l’équipe d’Espagne en 2011 et 2012.
Le pourboire est à l’appréciation des clients. Pour toute personne intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, il ne se substitue jamais à un salaire. Néanmoins, il est d’usage un peu partout dans le monde de verser un pourboire lorsqu’on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l’équivalent de 2 euros par jour et par personne. Le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local - serveurs, porteurs, etc. - les usages varient. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur le prix d’une bière, par exemple, ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes. Il vous donne un aperçu du niveau de vie et vous permet, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer un montant.
Si le cas se présente, on évite d’encourager la mendicité, spécialement celle des enfants, en faisant des distributions sauvages dans la rue. Si l’on souhaite apporter une aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur d’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.
Les Congolais sont d’accès facile, on n’en profitera pas pour être désinvolte à leur endroit ; au contraire, un certain formalisme est apprécié. Et de la tenue. Ce n’est pas pour rien le pays des sapeurs.
Le manioc est l’aliment n° 1. On consomme sa racine sous forme de pain (chikwangue) ou de farine maniée (foufou), ses feuilles (saka-saka) font un accompagnement classique des plats de viande. Pour rester dans le domaine végétal, signalons encore l’herbe koko (de préférence avec le poisson), la banane plantain et la patate douce (avec le bœuf ou le cochon). Le fumbwa est une plante du bassin du Congo, Gnetum africanum, dont les feuilles se préparent avec du beurre de cacahouète. Les connaisseurs en font grand cas. Les maboké - singulier liboké - sont des ingrédients, comme poisson, poulet, porc ou légumes, cuits à l’étouffée dans un emmaillotage de feuilles. C’est une forme de plat national. Le bouillon en est une autre. Bœuf (c’est ce que désigne proprement le mot « viande » au Congo), silure, likouf (fiatole), crocodile, boa, on met bien des choses au bouillon. Que l’on accompagne comme il se doit de manioc et de pili-pili, la purée de piment.
Street food : la restauration de rue est à base de grillades. On choisit son stand : celui devant lequel il y a la queue. Les sandwiches font partie du quotidien, à l’avocat ou aux haricots spaghettis. Ou encore au chocolat et beurre de cacahouète. Parmi les petites choses sucrées que l’on peut manger sur le pouce, de délicieux beignets.
L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira de l’eau minérale en bouteille (capsulée). Ou des sodas (appelés jus, « soda » désignant l’eau gazeuse). Ou de la bière, véritable boisson nationale ; Primus ou Ngok sont l’honneur de la brasserie congolaise. Il existe plusieurs variétés de vin de palme et une eau de vie de maïs.
Conduite : à droite.
Limitation de vitesse : 69 km/h en zone urbaine ; 110 km/h ailleurs.
Alcoolémie tolérée au volant : 0.
Dans l’ensemble, le réseau routier est dégradé, hormis les routes Brazzaville / Ouesso et Brazzaville / Pointe-Noire. Pendant la saison des pluies, les déplacements deviennent très difficiles. L’approvisionnement en carburant peut avoir des ratés. Dans l’ensemble, les Congolais ont une conduite adroite et pas extravagante ; on est attentif à respecter le mieux possible le code de la route. Ceintures attachées, notamment. Pour différentes raisons de sécurité, un déplacement important se fera à deux véhicules. Permis de conduire international requis (en plus de son permis national).
Les taxis - Toyota Corolla en général - circulent normalement en centre-ville. Ils sont vert et blanc à Brazzaville et bleu et blanc à Pointe-Noire. On s’entendra avec le chauffeur sur le prix de la course avant d’embarquer. Le prix d’une course entre l’aéroport le centre de Brazzaville varie entre 1000 et 3000 francs CFA. Des services de VTC sont désormais proposés. Les taxis collectif - les cent-cent (chaque passager payant sa course 100 francs) - suivent des itinéraires fixes à des horaires qui le sont moins.
Le transport des passagers entre Brazzaville et Pointe-Noire s’effectue dans des conditions de sécurité qui le font déconseiller.
L’aéroport international Maya-Maya se trouve 4 km au nord-ouest de Brazzaville centre.
Les compagnies assurant les liaisons intérieures sont toutes sur la liste noire de l’Union Européenne.
Le Congo est à GMT+1, mais ne pratique pas l’heure d’été. Il n’y a donc pas de décalage avec la France en hiver, alors qu’en été lorsqu’il est midi à Brazzaville, il est 13h00 à Reims.
Au Canada, Montréal est à GMT-5 et Vancouver à GMT-8. Il y a donc 6 et 9 heures de décalage avec le Congo : lorsqu’il est midi à Montréal, il est 18h00 heures à Brazzaville ; lorsqu’il est midi à Vancouver, il est 21 heures à Brazzaville.
Le franc CFA - XAF - est la devise officielle de la République du Congo.
Billets de 10 000, 5 000, 2 000, 1 000 et 500 XAF ; pièces de 250, 100, 50, 25, 10, 5 et 1 XAF.
L’euro ou le dollar US peuvent être changés dans les banques de Brazzaville et Pointe-Noire. Il sera toutefois prudent de faire le principal de son change avant le départ (avec en tête que les francs CFA ne pourront être changés en devises étrangères à la fin du séjour).
Des commissions importantes sur les chèques de voyage les font déconseiller.
Quelques hôtels de Brazzaville acceptent des paiements par carte Visa internationale. Les distributeurs de billets disponibles ne prennent que cette carte - retraits limités à l’équivalent de 1 000 dollars US.
Les banques ouvrent en général du lundi au vendredi, de 6h30 à 13h00 (fermeture des guichets à 11h30).
220 volts. Prises de type européen standard. Les Canadiens ont besoin d’un adaptateur et transformateur. Les coupures d’électricité sont fréquentes.
Le service postal étant extrêmement déficient, les voyageurs ne compteront pas dessus.
Pour appeler le Congo depuis la France, composer 00 + 242 + le numéro de votre correspondant (6 chiffres pour un téléphone fixe, 7 pour un téléphone portable).
Pour appeler la France depuis le Congo, composer 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Sur place, les communications à partir d’un n° étranger ou des hôtels sont très chères. On aura intérêt à acheter des cartes locales.
XAF
Cours d'achat estimé : 1 XAF = 0.001524 Euros au 08/05/2025 - Source : www.xe.com
Ambassade de la République du Congo en France
37 bis, rue Paul Valéry - 75016 Paris
Tél. : 01 45 00 60 57
Fax : contact@ambacongofr.org
Web : https://ambacongofr.org
Ambassade de la République du Congo en Belgique
Avenue F.D. Roosevelt 16-18 - 1050 Ixelles (Bruxelles)
Tél. : 02 648 38 56
Fax : 02 648 42 13
Web : www.ambacobrazza.eu/
Ambassade de la République du Congo en Suisse
Rue Chabrey 8 - 1202 Genève
Tél. : 022 731 88 21
Fax : 022 731 88 17
Email : missioncongo@bluewin.ch
Ambassade de la République du Congo au Canada
1400, boulevard Saint Laurent - K1K 4H4 Ottawa, Ontario
Tél. : 001 613 680 8600
Email : info@ambassadecongocanada.org
Web : www.ambassadecongocanada.org
En France, en Belgique, en Suisse et au Canada, les services consulaires sont assurés par l’ambassade.
Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou plus naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs plastiques.
- La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présents dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas forcément absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.