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Conseil du pro !
Lors de votre trek au Manaslu, ne manquez pas de goûter au thé au beurre de yak, une spécialité locale. Son goût surprenant, à la fois salé et réconfortant, est parfait pour reprendre des forces après une longue journée en altitude !
Départ en fin de journée pour un vol avec escale à destination de Katmandou, capitale du Népal. Prestations et nuit à bord.
Accueil à l’aéroport international et transfert privé vers Patan, l’une des anciennes cités royales de la vallée. Ici, temples, toits en pagode et artisans perpétuent la richesse de la culture newar. Installation dans un hôtel de charme, construit dans le style traditionnel, au cœur des ruelles paisibles de la vieille ville. Une première immersion tout en douceur dans l’Himalaya culturel.
Dès votre arrivée, le voyage prend une dimension profonde. Avec un chauffeur privatif à votre disposition, partez à la découverte des merveilles de Katmandou. Commencez par Pashupatinath, temple hindou dédié à Shiva au bord de la rivière sacrée Bagmati. Sur ses ghats, les crémations se déroulent à ciel ouvert, dans une ambiance solennelle où la mort devient passage et purification. Puis gagnez les hauteurs de la ville, vers Swayambunath, la colline aux singes. Pèlerins et singes partagent cet espace sacré, où les moulins à prières tournent pour faire avancer la roue de la vie. Enfin, plongez dans le cœur historique de Katmandou au Durbar Square : pagodes étagées, palais sculptés et temples anciens vous transportent hors du temps. Ne manquez pas la maison de la Kumari, l’enfant-déesse vivante, gardienne d’un monde mystique. En fin de journée, laissez le tumulte derrière vous lors du transfert à Patan, cité d’art et de lumière. Une autre facette du Népal vous attend, plus douce et intime, pour conclure cette première journée hors du commun.
Départ matinal en Jeep privative pour quitter la vallée de Katmandou. Très vite, l’agitation urbaine fait place aux collines verdoyantes, aux rizières en terrasse et aux petits villages traditionnels. Après Dhading, la route devient piste : plus chaotique, mais aussi plus sauvage. Passage par Arughat, puis continuation jusqu’à Dobhan, aux portes de l’Himalaya. Le voyage prend une autre dimension : celle de l’aventure.
Après Dobhan, vous franchirez un long pont suspendu, oscillant au-dessus de la Buddhi Gandaki. Le sentier grimpe ensuite dans une gorge étroite et encaissée, où les parois s’élèvent de part et d’autre. La végétation se fait plus rare, la vallée plus minérale. L’ascension est régulière, ponctuée de vues spectaculaires sur les à-pics rocheux. En haut de la montée, vous atteignez une plaine sablonneuse, presque inattendue dans cet univers fermé. Vous arrivez à Jagat (1 340 m), un beau village de pierres aux allures médiévales, avec sa rue principale pavée et bordée de maisons traditionnelles. L’endroit est calme, propice à une pause déjeuner bien méritée. Vous poursuivez en traversant deux rivières successives sur de petits ponts suspendus avant d’atteindre un superbe sentier en balcon. Celui-ci surplombe majestueusement la Buddhi Gandaki, révélant une vallée plus large et lumineuse. Vous traversez ensuite plusieurs hameaux habités par des pêcheurs et des paysans, où le temps semble s’écouler lentement. Enfin, vous rejoignez l’impressionnant pont suspendu menant à Phillim, un gros bourg animé, construit à flanc de montagne. Ici, commerces, maisonnettes et une grande école témoignent de l’activité de la vallée. Ce carrefour stratégique marque une étape importante sur la route du Manaslu. Nuit en lodge.
Après un bon petit-déjeuner local, vous poursuivre votre aventure précédée par votre guide népalais et votre porteur qui ferme la marche. Le sentier s’élève en douceur au-dessus de la Buddhi Gandaki, serpentant à flanc de colline dans une ambiance paisible. Vous profitez d’une marche agréable avec de belles perspectives sur la rivière en contrebas. Après le petit hameau d’Eklai Bothi, niché au creux d’une clairière, vous redescendez vers un point de bifurcation important : à l’est s’ouvre la vallée secrète de la Tsum, longtemps restée hors des cartes ; au nord-ouest, le chemin se poursuit vers la Nubri, votre objectif. Vous franchissez un nouveau pont suspendu avant d’attaquer une montée plus soutenue dans une forêt dense de conifères et de rhododendrons. L’ambiance change peu à peu : les cultures en terrasse se raréfient, la végétation devient plus alpine. L’air se fait plus vif, les pentes plus abruptes, et les premiers sommets enneigés pointent au loin. Juste avant Deng, une arche de pierre marquée de drapeaux de prières vous accueille : elle marque symboliquement l’entrée dans la vallée de la Nubri, région de culture tibétaine. Vous entrez dans un autre monde, plus sauvage, plus spirituel, plus himalayen.
En quittant Deng, vous suivez la Buddhi Gandaki devenue torrent furieux, encaissée dans des gorges étroites et sauvages. L’ambiance est minérale, sonore, presque dramatique. Après une courte montée, vous atteignez Rana, où le sentier s’ouvre à nouveau en balcon, plus doux et aéré. Vous poursuivez jusqu’à Bihi, charmant village où vous ferez halte pour le déjeuner. Puis la marche reprend, plus soutenue : vous traversez la rivière pour gagner la rive droite et vous engagez dans une montée continue au cœur d’une belle forêt d'altitude. Ce tronçon, peu fréquenté et en dehors des itinéraires classiques de trek, offre une ambiance paisible. Il n’est pas rare d’y croiser quelques bûcherons ou villageois en route vers les alpages. Un dernier effort vous permet d’atteindre Prok, magnifique village perché sur un plateau suspendu aux pentes himalayennes. Les maisons, reliées entre elles par de petites ruelles pavées, sont entourées de champs d’orge d’un vert éclatant. Des saules et des bouleaux bordent le site, refuge de nombreuses espèces d’oiseaux, dont le faisan de l’Himalaya. Dominant le village, une jolie gompa veille sur les habitants. Ici, le temps semble s’être arrêté.
Beaucoup de voyageurs terminent leur trek en regrettant de n’avoir fait que passer dans les villages de l’Himalaya. Pourtant, après tant d’efforts pour atteindre ces vallées reculées, il serait dommage de ne pas prendre le temps de découvrir la vie de celles et ceux qui y habitent. C’est pourquoi nous avons choisi de faire halte à Prok, hors du sentier classique et encore peu visité. Ce village, probablement le plus beau du circuit, est perché sur un plateau d’altitude, entouré de champs d’orge, de saules et de forêts. Vous partez pour une balade à travers les ruelles pavées, à la rencontre du quotidien agricole : selon la saison, vous pourrez observer le labour, la récolte ou le tri du grain. Vous visitez les monastères qui dominent le village, le petit dispensaire, et la maison des femmes, lieu d’échange et d’initiatives locales. Pour ceux qui le souhaitent, il est possible d’acheter de petits sacs tissés à la main, directement auprès des habitantes. En fin de journée, vous êtes accueillis dans une maison traditionnelle pour un dîner tibétain autour du foyer. L’occasion de partager un moment simple, chaleureux et authentique au cœur de l’Himalaya.
Vous quittez Prok pour une descente tranquille jusqu’à Ghap, en suivant un sentier bordé d’épicéas majestueux. Deux ponts suspendus rythment votre progression avant d’attaquer une montée plus soutenue sur la rive gauche de la rivière. Vous arrivez à Namrung (2 630 m), où un beau monastère invite à la contemplation. C’est l’heure du déjeuner, dans ce village paisible au cœur de la vallée. Le chemin traverse ensuite Bengsam, avec ses vastes champs verdoyants, puis les villages pittoresques de Lihi et Sho. La montée continue jusqu’à Lho (3 130 m), un gros bourg où les maisons aux toits terrasses s’entrelacent dans un patchwork d’architecture traditionnelle. D’ici, la vue s’ouvre sur les géants alentours : le Manaslu (8 156 m) et l’Himal Chuli (7 893 m). Après une dernière heure et demie de marche, vous atteignez Shyala (3 450 m), village d’été des habitants de Lho. Perché sur un plateau, il offre une vue spectaculaire sur les sommets enneigés qui dominent la vallée. Vous passez la nuit dans un lodge accueillant, sous ce toit himalayen.
Cette journée est entièrement dédiée à votre acclimatation. Vous vous dirigez vers le fond du cirque de Ramen Kharka, en empruntant la magnifique vallée de Pugyen. Par beau temps, le spectacle est inoubliable : un cirque étincelant de blancheur, au pied de sommets gigantesques comme Peak 29, Manaslu et Himal Chuli. Vous êtes au cœur du grand Himalaya, entouré de faces vertigineuses que peu d’hommes osent affronter. Le sentier, superbe, s’élève en balcon vers le plateau de Sama, offrant des panoramas à couper le souffle. Vous rejoignez enfin Samagaun, village tibétain authentique où vous passez la nuit dans un lodge chaleureux, au milieu de ces géants de pierre et de glace. La randonnée se poursuit jusqu’au monastère Pungyen Gompa fondé par Milarepa, blotti sous une immense paroi glacée à plus de 4 000 mètres d’altitude. En été seulement, quelques moines y vivent, entourés de minuscules ermitages accrochés à la roche. L’atmosphère y est saisissante : silence, isolement, spiritualité. Les plus entraînés peuvent pousser jusqu’à la moraine (+1h30), face au glacier du Manaslu qui se déverse lentement dans la vallée. Retour par le chörten marquant l’entrée du plateau, puis sentier jusqu’à Samagaun, camp de base des expéditions vers le Manaslu. Nuit en lodge.
Vous quittez Samagaun pour une belle montée jusqu’au monastère de Sama, perché sur un petit plateau. Depuis ce promontoire spirituel, la face colossale du Manaslu vous domine de toute sa puissance. Autour, les yacks paissent paisiblement, ajoutant à la beauté silencieuse de l’instant. Un petit sentier vous mène ensuite au chemin menant vers le camp de base du Manaslu. Pique-nique face au splendide lac turquoise de Birendra, dans un décor de haute altitude. Le glacier du Manaslu plonge dans ses eaux. Il n’est pas rare d’entendre d’énormes blocs de glace s’effondrer dans un grondement sourd, faisant déborder le lac : mieux vaut rester au-dessus ! Vous retrouvez ensuite le sentier principal pour rejoindre Samdo. Deux heures et demie de marche progressive, mais exigeante par l’altitude, vous mènent à ce dernier village habité avant la frontière tibétaine. Samdo est un village de réfugiés tibétains, naturalisés népalais. Enveloppé d’une atmosphère de bout du monde, il marque une vraie transition vers l’Himalaya sauvage.
Cette journée à Samdo est une parenthèse précieuse, idéale pour s’acclimater à l’altitude et prendre le temps. Vous êtes ici dans un village avec lequel nous entretenons des liens privilégiés, ce qui vous ouvre une belle porte d’échange avec ses habitants tibétains, réfugiés et naturalisés népalais. Avec votre guide, vous pouvez monter au-dessus du village, sur un ancien chemin de commerce vers le Tibet. En chemin, ouvrez l’œil : marmottes, mouflons bleus de l’Himalaya et, avec un peu de chance, le très discret léopard des neiges rôdent parfois dans les alpages. Il n’est pas rare qu’il vienne chaparder un cheval… Une journée au rythme lent, au cœur d’un Himalaya sauvage et vivant.
Ce matin, vous entamez une descente tranquille avant de traverser la rivière sur un pont de bois. Il est crucial de partir tôt : les petits torrents, inoffensifs au lever du jour, gonflent rapidement sous l’effet du soleil. La montée qui suit est progressive, ponctuée de yak kharka, les bergeries d’altitude où les villageois mènent leurs troupeaux l’été. Le paysage se fait minéral, la végétation disparaît peu à peu. Vous évoluez désormais en haute montagne, sur fond de grondements sourds : les avalanches du Larkya Himal dévalent au loin, rappelant la force de ces géants. Le sentier en balcon vous mène jusqu’aux baraques de Dharamsala, camp d’altitude situé à 4 460 m. Vous déjeunez au camp, puis profitez de l’après-midi pour vous reposer ou partir en exploration légère dans les combes en amont, à la recherche des mouflons bleus – les fameux "blue sheep" – parfois visibles sur les crêtes. La nuit peut se faire en lodge ou en tente avec lit de camp selon les disponibilités. Le camp est rustique mais bien équipé : tentes dortoirs avec lits, tente mess avec tables et chaises, sanitaires sommaires. Le confort est simple, mais l’ambiance d’altitude, elle, est magique. Une nuit au cœur de l’Himalaya, sous les étoiles.
Départ aux premières lueurs, vers 4 h du matin, frontale vissée sur le front. Vous marcherez derrière votre guide expérimenté sur le sentier qui s’élève progressivement en longeant une immense moraine. Très vite, vous découvrez un grand lac glaciaire, puis un vaste plateau, balayé par les vents d’altitude. La montée est longue mais sans difficulté technique : l’effort se joue surtout dans la durée... et l’altitude. En cas de chute de neige nocturne, un départ très matinal s’impose pour éviter de s’enfoncer dans la neige fondue. En avançant sur les flancs nord du glacier, vous rejoignez les éboulis de la moraine terminale. Après un ultime ressaut, un cairn orné de drapeaux de prières marque l’arrivée au col de Larkya, à 5 135 m. Panorama sublime sur les Himlung Himal, Cheo Himal, Kang Guru et l’Annapurna II… Un moment suspendu au lever du soleil. De l’autre côté, la descente débute dans un décor lunaire : roches instables, névés, puis glace fondue, rendant parfois la progression délicate. Vous passez par les lieux-dits de Larcia (4 700 m) et Tabuche, avant de rejoindre une moraine latérale bordant le glacier du Peri Himal. Enfin, après cette longue journée d’altitude, vous atteignez le cirque verdoyant de Bimtang, village d’estive cerné de cimes étincelantes. Installation dans un lodge simple mais chaleureux, pour un repos bien mérité au cœur des montagnes.
Ce matin, vous pouvez savourer un réveil en douceur et prendre le temps d’un petit déjeuner face aux glaciers, dans le cadre enchanteur de Bimtang. Après l’épreuve du col, place à une longue mais belle descente, variée et progressive. Le sentier plonge d’abord dans un paysage de pierriers, vestiges d’un glacier s’effondrant depuis le Cheo Himal. Rapidement, vous rejoignez les berges de la Dudh Khola, torrent glaciaire tumultueux que vous longerez une grande partie de la journée. La forêt s’étoffe autour de vous, majestueuse : d’immenses épicéas, puis rhododendrons géants, mousses et lichens tapissent ce décor digne d’une jungle d’altitude. Par temps clair, les vues sur les versants ouest du Manaslu et du Peri Himal sont spectaculaires. Quelques haltes dans d’anciens alpages aujourd’hui transformés en lodges permettent de souffler et savourer un thé aux épices massala. Puis, vous arrivez à Tilche (2 320 m), gros village Gurung aux belles maisons ornées de boiseries sculptées. Encore une heure de marche agréable sur un sentier en balcon de l’autre côté de la Dudh Khola, et vous parvenez à Thoche, avant de rejoindre Dharapani, à la confluence avec la Marsyangdi. Ici, vous retrouvez les premiers signes de civilisation moderne : grands lodges, douches chaudes et petites échoppes… et vous touchez à la fin de ce célèbre Tour du Manaslu.
Réveil matinal pour cette longue journée de transition. Changement d’ambiance : vous embarquez en Jeep pour une descente spectaculaire au-dessus des profondes gorges de la Marsyangdi. La piste serpente entre forêts, villages perchés et cultures en terrasses, jusqu’au gros bourg animé de Besisahar, véritable carrefour de la moyenne montagne népalaise. Depuis ce bazar vivant, vous poursuivez en véhicule privé vers Katmandou. La route ondule entre rizières et collines verdoyantes, avec en toile de fond les géants enneigés du Manaslu et des Annapurnas. En fin de journée, arrivée à Bodnath, haut lieu spirituel de la capitale. Installation à l’hôtel, à deux pas du grand stupa tibétain.
Selon les horaires de votre vol retour, transfert à l’aéroport de Tribhuvan International Airport. Prestations et nuit à bord.
Arrivée en France dans la matinée.
N.B. :
Nous pouvons être amenés à modifier l'itinéraire en raison de contraintes d'organisation (transport et hébergement notamment), des conditions météorologiques.
Comment personnaliser votre voyage ?
Prolongez votre aventure par une immersion dans la vallée secrète de la Tsum, accessible depuis Ekle Bhatti. Peu fréquentée, cette vallée tibétaine offre villages perchés, monastères isolés et paysages intacts. Prévoir 4 à 6 jours supplémentaires et un permis spécial. Autre possibilité : faire une halte à Bandipur entre Besisahar et Katmandou. Ce village newar suspendu dans la verdure est idéal pour une fin de voyage douce, entre ruelles pavées, maisons traditionnelles et vues superbes sur les Annapurnas. Ces options permettent d’enrichir votre itinéraire selon vos envies.
A partir de 3490€ / personne base 2 aventuriers
A partir de 3090€ / personne base 4 aventuriers
A partir de 2490€ / personne base 2 aventuriers
A partir de 2090€ / personne base 4 aventuriers
Ce séjour est accessible à toute personne en bonne santé. Ce voyage est de niveau sportif en raison de ses treks en altitude et de l’état des routes du pays.
Vous alternerez entre différents logements, dont des hôtels et guesthouse (généralement dans la capitale et grandes villes), mais surtout en lodge lors du trekking en Annapurna.
L'art culinaire au Népal se révèle comme un mariage gustatif fascinant, où les saveurs de l'Inde et du Tibet se rencontrent et s'harmonisent. Cette fusion d'influences crée une cuisine à la fois familière et distinctive, offrant une palette de goûts riches et variés.
Au cœur de la gastronomie népalaise trône le dal bhat. Ce plat, dont le nom signifie littéralement "lentilles-riz", constitue la base de presque tous les repas. Traditionnellement servi avec des légumes au curry, le dal bhat est un plat simple mais nourrissant. Cependant, même dans sa simplicité, certaines préparations particulièrement bien exécutées peuvent surprendre agréablement le palais.
Si le dal bhat est incontournable, la cuisine népalaise offre bien d'autres saveurs à découvrir. Les momos, ces raviolis d'origine tibétaine, sont très populaires. Ils peuvent être farcis à la viande ou aux légumes, et préparés de différentes manières : frits ou cuits à la vapeur. Par ailleurs, les restaurants proposent d'autres spécialités tibétaines, élargissant ainsi l'éventail des choix culinaires.
Pour ceux qui souhaitent varier les plaisirs, Katmandou offre une scène culinaire internationale étonnamment diversifiée. On y trouve des restaurants servant des cuisines indienne, chinoise, thaïlandaise, et même mexicaine ou japonaise. Cette présence de saveurs du monde entier permet aux habitants et aux visiteurs de s'évader gustativement sans quitter la capitale népalaise.
Pour accompagner les repas, le lassi est une boisson rafraîchissante très prisée. Composée de yaourt (ou curd) et d'eau, cette boisson lactée est présente sur presque toutes les cartes. Méfiez-vous de cette boisson pendant la période de la mousson : elle doit être préparée dans de bonnes conditions d'hygiène et sans glaçon. La bière locale (chang ou thomba), quant à elle, est réputée pour sa qualité et offre une agréable fraîcheur après une journée de visites ou de randonnées.
Attention à ne pas boire d’eau qui n’ait été dûment bouillie ou purifiée, et éviter les glaçons. Enfin, il est important de noter que l'eau minérale en bouteille est la norme pour la consommation, mais les bouteilles ne sont pas recyclées, polluantes et au prix variant du simple au triple selon le lieu de vente. Nous conseillons de vous munir d’une gourde métallique légère et de la remplir régulièrement aux fontaines à eau aujourd’hui en accès libre dans la plupart des hôtels moyens ou supérieurs. Même si vous n’y logez pas, on ne vous interdira jamais de vous servir !
Notre voyage est encadré par des guides locaux parlant l’anglais et connaissant leurs régions. Vous serez guidés lors des treks. Il est possible d’ajouter des guides locaux francophones sur des étapes de visites culturelles comme Katmandou, Pokhara...
Vous serez également accompagnés de notre fidèle application MyNomade, sur laquelle vous retrouverez votre jour par jour détaillé et de nombreux points d’intérêts à visiter au cours de votre aventure, ainsi que des lieux où vous restaurer sur le pouce ou dans des restaurants.
Principalement en Jeep, bus touristiques ou bus locaux en fonction de votre budget pour cette aventure et du temps disponible pour votre aventure. Des vols internes sont possibles pour éviter des temps de route important, mais la compagnie aérienne locale n’est pas des plus ponctuelle.
Vos bagages seront avec vous dans la Jeep ou lors des trajets en bus, parfois sur le toit du bus. Si tel est le cas, veillez à bien sécuriser votre bagage avec un cadenas, et le protéger contre les intempéries. Nous vous conseillons de ne jamais laisser sans surveillance vos papiers, argent liquide ou carte de crédit.
Il n’existe actuellement aucun vol direct pour le Népal. On opère donc sur la base de vols Paris – Katmandou sur des vols réguliers : Qatar Airways, Emirates, Turkish Airlines, Air India, Thai Airways, avec une escale en général de 2 à 5h d’attente. Il s’agit de compagnies agréées par la direction de l'aviation civile.
Dans un pays aussi montagneux que le Népal, l'avion est un moyen de transport très apprécié, voire indispensable pour certaines destinations telles que Lukla (point de départ du trek du camp de base de l'Everest) ou l'ouest du pays. Il est fortement déconseillé de prendre un vol interne pendant la mousson en raison de fréquents accidents mortels. Il s'agit généralement d'avions à hélice (15 à 20 places) ou d'ATR 72 (72 places). Veuillez noter que les vols sont régulièrement retardés, reportés ou annulés en raison des conditions météorologiques.
Soucieux de toujours honorer notre obligation d'information vis-à-vis de nos voyageurs, nous vous informons que la Commission Européenne a inscrit, le 5 décembre 2013, toutes les compagnies aériennes népalaises sur la liste des compagnies interdites de vol au sein de l'Union Européenne. L’interdiction de la Commission est théorique car, à ce jour, aucune compagnie népalaise ne vole en Europe. Nous maintenons certains vols internes (Pokhara – Katmandou / Katmandou – Chitwan …) et de faire appel aux services des compagnies Buddha Air et Goma Air. Nous prévoyons cependant de faire les vols internes, s’il y en a, sur ces compagnies aériennes que nous jugeons sérieuse et dont le niveau de sécurité a récemment été jugé satisfaisant par plusieurs auditeurs indépendants. Nous serons donc amenés à utiliser les compagnies Buddha Air et Goma Air.
A l'aéroport international de Tribhuvan (Kathmandu). Votre chauffeur privatif vous attendra avec une pancarte à votre nom, avant de vous transférer à votre hébergement dans la capitale ou ses alentours.
La réussite de tout voyage est un délicat mélange de bonne humeur, de sentiments d'entraide et de convivialité, d'esprit de découverte, de bonne volonté, d'une participation aux tâches communes ainsi que le respect des traditions locales. Et n’oubliez pas, l'aventure est toujours faite d'imprévus. Dans ces moments-là, adoptez la Nomade attitude : patience, bonne humeur et tolérance.
Afin de tenir compte des contraintes imposées par nos prestataires pour votre voyage, et conformément à nos conditions de vente, en cas d’annulation de votre part avant le commencement du voyage, nous vous appliquerons des frais d’annulation basés sur nos frais réels justifiés à la date de votre annulation.
La monnaie népalaise est la Roupie Népalaise (Rps ou NPR), divisée en 100 paisas. Les euros peuvent être changés facilement dans les bureaux de change et banques (meilleur taux) dans les endroits touristiques comme Katmandou et Pokhara. Quand vous échangez vos devises, n'acceptez pas de billets déchirés ou troués. Privilégiez de l’argent locale en liquide et en petite coupure pour toute votre aventure, notamment avant les treks : les suppléments (douche, eau potable, rechargement batterie…) sont fréquents, cela peut représenter une dizaine d’euros (1000 roupies) par jour et par personne.
Il est possible de retirer des espèces aux distributeurs automatiques (ATM) à Katmandou, Bhaktapur et Pokhara. Les banques ouvrent en général de 10h à 16h en hiver et jusqu'à 17h en été (15h le vendredi). Elles sont normalement fermées le samedi.
Les banques (Kathmandu et sa vallée, ainsi que Pokhara) possèdent des distributeurs de billets en façade, acceptant les cartes Visa et MasterCard. Les cartes de crédits internationales sont acceptées dans beaucoup d’hôtels et magasins. Pensez à avertir votre banque de votre voyage, afin que les retraits au Népal ne soient pas bloqués.
Afin d’éviter les frais lors de vos paiement ou retrait en dehors de la zone euro, vérifiez auprès de votre banque si elle offre la gratuité des retraits dans leurs propres distributeurs (DAB). En général, la gratuité est valide chez HSBC pour leurs clients ; Max, My French Bank, Revolut ou N26 proposent des cartes gratuites qui ne facturent aucune commission pour les paiements et retraits ; Boursorama et Fortuneo (Ultim et Fosfo) permettent à la fois de payer en devises locales et d’en retirer sans frais.
Côté restauration, comptez 300 à 500 Rps (2,50-4 €) par repas et par personne.
Pour connaître le taux de change, rendez-vous sur http://www.xe.com/fr/currencyconverter/ce convertisseur de devise
Ah, le pourboire, sujet sensible… Il faut tout d’abord savoir que, si le pourboire n’est plus guère pratiqué sous nos latitudes que dans la restauration, il est resté une habitude culturelle incontournable dans la grande majorité des pays du monde. Ne pas y satisfaire, ou insuffisamment, heurtera toujours nos hôtes, qui considéreront cela comme un manque de savoir-vivre doublé de radinerie. Et, nous français, avons malheureusement une fâcheuse réputation en la matière… Par ailleurs, le pourboire ne se substitue jamais au salaire, nous nous assurons que les équipes locales sont rémunérées au moins conformément aux standards du pays, et si possible au-dessus.
En 2025 au Népal, nous vous suggérons de prévoir :
- 4€ par jour et par aventurier pour votre guide local (sur une étape, à la journée)
- 5 à 9€ par jour et par aventurier pour votre guide local vous accompagnant pendant plusieurs jours
- 3€ par jour et par porteur
- 2€ par jour et par aventurier pour votre chauffeur
- 5 à 10% de l’addition dans les bars et restaurants
- Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
- Lunettes de soleil
- Crème solaire haute protection
- Chaussures de randonnée
- Chaussures légères, baskets
- Gants légers pour les matins frais ou lors des randonnées
- Polaire et pull pour les randonnées
- Vêtements longs et léger pour les visites culturelles
- Vêtement de pluie (style K-way ou poncho)
- Sac de couchage (température 5°C) pour les nuitées en lodges
- Bâtons de marche pliables (à mettre dans le bagage en soute)
- Lampe de poche et/ou lampe frontale
- Gourde isotherme (1 L min.)
- Couteau pliant (à mettre dans le bagage en soute)
- Serviette microfibre
- Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
- Gel hydroalcoolique
- Adaptateur électrique pour charger vos appareils (attention, électricité payante dans les lodges)
- Batterie externe
- Masque de protection respiratoire (type Covid, car beaucoup de poussières sur les routes)
Nous vous conseillons les articles suivants :
- Antalgiques (Paracétamol, Ibuprofène)
- Anti diarrhéique (Tiorfan de préférence, Imodium. Norfloxacine ou Bactrim Forte au-delà de 3 jours avec fièvre)
- Antiseptiques intestinaux (Smecta, dont le sachet sert de verre)
- Antispasmodique (Phloroglucinol, Spasfon)
- Anti nausées ou vomissements (Domperidone ou Motilium).
- Antiseptique de type Bétadine jaune pour désinfecter les plaies ou blessures
- Bandages, sparadraps et Elastoplaste
- Brumisateur
- Collyre pour les yeux
- Crème pour les coups de soleil (Biafine)
- Décongestionnants (Oxymétazoline ou Phényléphrine en pulvérisateur nasal, pseudo-éphédrine par voie orale) pour les rhinites, fréquent à cause de la poussière, de la pollution des véhicules et des tas d'ordures
- Pastilles de purification de l’eau de type Micropur ou hydroclonazone
- Produit anti-moustiques à acheter en pharmacie (Cooper Insect Ecran spécial Tropique, contre paludisme et dengue)
- Sirop ou pastilles contre la toux et irritations de la gorge (Toux sèche : Sirop Toplexil, Humex ou sirop Vicks / Toux grasse : Sirop Mucoplexil, Euphonyll, Humex Toux, Stodal, Hélicidine ou le sirop Grintuss)
En général, un seul bagage en soute de 20 kg à 30kg par personne est accepté par les compagnies aériennes sur les vols internationaux (en classe économique). Référez-vous à votre billet électronique que l’on vous enverra sur votre boite mail en même temps que votre roadbook électronique.
Ne pas prendre de valise au Népal, mais préférez un sac à dos de 30-40L pour vos treks (que vous prendrez en bagage cabine), ainsi qu’un sac de sport étanche (type North Face Base Camp Duffel, taille M) qui passera en soute.
La qualité et le choix judicieux des vêtements et de votre équipement contribuent à la réussite de votre voyage.
N’hésitez pas à demander conseil ! Une paire de chaussure de trek est différente d’une paire de tennis et une sur-veste d’altitude est différente d’un simple « coupe-vent».
Voici une liste d'équipement non exhaustive que nous vous suggérons d’emporter :
Vêtements adaptés :
Couches de base : des sous-vêtements techniques qui évacuent la transpiration.
Couches intermédiaires : polaires ou pulls pour isoler du froid.
Couches extérieures : une veste imperméable, une cape de pluie et un coupe-vent.
Pantalons de randonnée : légers et résistants, éventuellement convertibles en shorts.
Vêtements de rechange : pour les soirées ou en cas de besoin.
Pyjama chaud pour les lodges (chambres jamais chauffées) car jusqu’en mars les nuits sont froides et toujours fraîches, même en été.
Chaussures :
Chaussures de randonnée bien rodées et imperméables.
Sandales, baskets ou chaussures légères pour se détendre le soir au camp.
Équipement de randonnée :
Sac à dos de randonnée de 25/35L pour la journée pour y mettre votre gourde, un vêtement imperméable ainsi que les affaires dont vous aurez besoin en journée.
Vous pourrez y ajouter également les dons pour les enfants des villages en montagne, comme des crayons, fournitures scolaires, et surtout des vêtements, chaussures, cartables, sac à dos…
Divers :
Sac étanche pour protéger les équipements électroniques et documents.
Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Visa obligatoire pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Le visa peut être demandé à l’arrivée, à l'aéroport de Katmandou.
Dès l’entrée au Népal, les voyageurs doivent remplir une carte d’arrivée (Arrival Card) ainsi qu’un formulaire de demande de visa touristique. Ce dernier document peut être rempli avant l’arrivée en visitant le site https://nepaliport.immigration.gov.np/ ou à l’entrée dans le pays en utilisant les kiosques automatiques disponibles au point de contrôle.
Nous vous conseillons fortement de remplir ce formulaire en ligne avant le départ afin de gagner du temps à l’arrivée. A la fin de cette procédure un fichier est généré, il faut l’imprimer. Ce document n’étant valable que deux semaines, on ne doit compléter le formulaire en ligne que 14 jours maximum avant un départ. Il est à présenter à l'arrivée, avec son passeport et une copie de celui-ci, au comptoir d'établissement des visas. Si le voyageur a déjà voyagé au Népal, il doit aussi fournir une copie de son ancien visa népalais. Le paiement s’effectue sur place lors de la délivrance du visa. Le prix du visa est fixé à :
- 30 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 15 jours (entrées multiples) ;
- 50 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 30 jours (entrées multiples) ;
- 125 dollars US (ou équivalent euros, billets uniquement), pour un visa de 31 à 90 jours (entrées multiples).
Le visa est gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Pour les séjours de moins de 3 jours, les visas gratuits n'existent plus (prendre un visa « 15 jours »).
En cas de voyage combiné Inde-Népal, il est à noter que la loi indienne interdit d’entrer en Inde, ou au Népal depuis l’Inde, avec des roupies indiennes (conséquence logique de l’interdiction d’importer et d’exporter des roupies indiennes). Les contrevenants s’exposent à des sanctions.
Autres risques
Les troubles digestifs sont fréquents pendant les treks, où il est indispensable de bien s’hydrater. Si vous avez un doute sur la qualité de l’eau, privilégiez le thé. Respectez les règles habituelles d’hygiène alimentaire : lavage régulier des mains, consommation d’aliments bien cuits et servis chauds. L’hygiène corporelle, notamment celle des pieds, est également essentielle pour éviter infections et blessures.
Infos pratiques
Les installations médicales sont précaires, y compris à Katmandou. En cas de problème sérieux, il est impératif de contacter votre compagnie d’assistance ainsi que l’ambassade de France à Katmandou ou à Delhi. Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire couvrant les frais de recherche et permettant, si nécessaire, le recours à une évacuation par hélicoptère (le coût minimum d’un sauvetage héliporté est d’environ 3 000 dollars US). Il convient de vérifier les plafonds de couverture de votre assurance, en particulier si celle-ci est liée à une carte bancaire, et de s'assurer que le contrat ne comporte pas de clause restrictive liée à l'altitude. Soyez également attentifs à la distinction entre "secours" et "opérations de recherche", souvent différenciée dans les contrats.
Observations
L’altitude constitue le principal risque pour les voyageurs. Il est essentiel d’insister sur les dangers liés à la haute montagne. Un trek au Népal, sans même parler d’une ascension d’un sommet, représente un effort physique important. Au-delà de 4 000 m, il est recommandé de faire évaluer sa tolérance à l’altitude, notamment par un test d’hypoxie en centre spécialisé. Les examens classiques (électrocardiogramme, radiographie pulmonaire) ne révèlent que des contre-indications partielles.
La sensibilité au mal aigu des montagnes (MAM) est très variable selon les individus. Elle ne dépend ni du niveau d’entraînement ni de la condition physique. Elle peut apparaître de manière récurrente chez un même sujet à la même altitude, en lien avec des facteurs constitutionnels encore mal identifiés.
La prévention repose sur des règles simples : garder à l’esprit que l’altitude dans l’Himalaya est bien supérieure à celle des massifs européens ; s’acclimater progressivement en séjournant à une altitude intermédiaire ; limiter la montée à 500 m par jour entre 3 500 et 4 500 m ; et installer le bivouac, lorsque c’est possible, à une altitude inférieure à celle atteinte dans la journée.
Dès les premiers signes de MAM (maux de tête, nausées, fatigue importante, vertiges), il est impératif d’arrêter la montée, de traiter les symptômes, de s’hydrater abondamment, et en cas de persistance, de redescendre sans attendre. L’apparition de ces symptômes doit être considérée comme une alerte. En l’absence de réaction appropriée, des complications sévères peuvent survenir : œdème pulmonaire ou œdème cérébral de haute altitude.
Des traitements préventifs comme l’acétazolamide ou les inhibiteurs calciques peuvent être prescrits avant le départ par un spécialiste. En cas d’urgence, certains médicaments (comme la dexaméthasone) ou dispositifs (caisson hyperbare portable) peuvent être utilisés, mais uniquement par des personnes formées, telles qu’un guide secouriste ou un médecin de l’expédition.
Enfin, l’altitude expose à d’autres dangers importants :
– Le froid et le vent, sources de gelures et d’hypothermie
– Les chutes, entraînant des fractures ou entorses
– Le soleil, contre lequel il faut se protéger efficacement : crèmes à très haut indice (SPF > 40) contre le rayonnement direct, et lunettes de type « intégral » pour contrer la réverbération
Pas de vaccin obligatoire, sauf fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones où la maladie peut être présente.
Il faudra, comme pour tous les voyages (et, peut-être, plus encore ici qu´ailleurs), vérifier qu'ont été faits, en l'absence d'immunité connue, les vaccinations (ou leurs rappels) contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite , hépatites A et B, rougeole surtout pour les enfants. Il est, en outre, souhaitable (car il s'agit souvent de voyages « difficiles ») d'être immunisé contre typhoïde, rage, concernant l'encéphalite japonaise, la vaccination est conseillée aux expatriés et, pendant la mousson (période de circulation du virus), aux voyageurs ayant des activités de plein air dans la province du Teraï (rizières, parc de Chitwan), inutile pour les trekkeurs au-delà de 1 500 m.
Le paludisme ne sévissant pas au-dessus de 1800 m, les treks et les expéditions d’altitude ne sont pas concernés. La seule province impaludée est le Teraï, région très touristique (safaris, rafting…). La prévention passera, d'abord, par une protection rigoureuse contre les piqûres de moustiques (vecteurs potentiels dans le Teraï, non seulement de paludisme, mais aussi, sur un mode épidémique, de dengue, de chikungunya, de zika ou d'encéphalite japonaise) : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées. Elle devra être complétée par la prise d'un traitement préventif par atovaquone-proguanil ou doxycycline, sur prescription médicale. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Ce voyage fait partie de ceux que nous qualifions de voyage en milieu isolé ou de voyage en altitude.
Pour vous permettre de vivre cette expérience en toute sécurité, nous avons mis en place un partenariat avec l’Ifremmont, l’institut de formation et de recherche en médecine de haute montagne, basé à Chamonix.
Durant votre voyage, vous pourrez donc bénéficier d’un service médical d’urgence. Ce service vous permet d’avoir accès par téléphone 24h/24 et 7j/7 à un médecin spécialiste de l’altitude et des conditions isolées. En cas de problème médical, vous serez mis en relation par votre guide avec l’un des médecins.
Vous avez également la possibilité de réaliser une téléconsultation avant départ. Celle-ci est optionnelle et son coût est de 70€. En cas de doute sur une pathologie particulière qui vous concerne, nous vous recommandons vivement d’avoir recours à cette téléconsultation. Elle vous permettra de faire le point avec des médecins spécialistes de l’altitude. Vous partirez donc rassuré et avec des consignes claires.
Il est important de préciser que le service médical d’urgence ne remplace pas une assurance rapatriement. Il s’agit d’un service de téléconsultation médicale qui permet de poser un premier diagnostic.
Soucieux d’assurer toujours plus votre sécurité lors de nos voyages, nous avons souhaité intégrer ce service de manière totalement gratuite pour nos clients.
Népal : Au cœur des traditions respectueuses
Les coutumes religieuses au Népal dictent un profond respect pour certaines règles. Il est de mise de toujours circuler dans le sens des aiguilles d'une montre lors de la visite d'édifices religieux, tels que les temples et les stupas. De même, il est impératif de retirer ses chaussures avant de pénétrer dans les monuments bouddhistes ou hindous, ainsi que tout autre objet en cuir. La tradition veut que l'on offre une écharpe blanche (khata) au supérieur (rimpoché) d'un temple bouddhiste lorsqu'on lui est présenté.
Dans les maisons népalaises, le feu est considéré comme sacré, il ne faut donc y jeter aucun objet. Par contre, il est admis de brûler ses détritus lorsque l'on quitte un campement. Il est également conseillé d'éviter de polluer la nourriture en la touchant par inadvertance ou en la mettant en contact avec un ustensile ayant déjà servi.
Les démonstrations d'affection et les contacts corporels en public sont rares. Élever la voix est généralement mal vu et n'aide jamais à résoudre les problèmes. Lorsque vous rencontrez quelqu'un, vous pouvez lui adresser un "Namaste" en joignant les mains et en vous inclinant légèrement en avant. Enfin, il est important de ne jamais interroger une personne sur la caste à laquelle elle appartient.
Climat du Népal
Le climat du Népal est caractéristique des régions soumises à la mousson, avec une saison sèche s’étendant d’octobre à mai, suivie d’une saison humide, la mousson, de juin à septembre. À Katmandou, les étés peuvent être très chauds, avec des températures fréquemment supérieures à 30°C, tandis qu’en janvier, la moyenne tourne autour de 5°C. En altitude, le climat est beaucoup plus rigoureux : il fait froid et sec, surtout en hiver. Pokhara bénéficie d’un climat plus doux que Katmandou, mais connaît une humidité et une chaleur accrues pendant la mousson. La diversité géographique du pays engendre plusieurs zones climatiques distinctes : tropicale dans la plaine du Terraï, tempérée dans les vallées, et polaire en haute montagne.
Meilleure période pour visiter le Népal
La période idéale pour admirer les paysages népalais se situe entre octobre et mars, lorsque le temps est généralement sec et ensoleillé. La mousson, qui dure de mai à septembre, est à éviter en raison des pluies abondantes et violentes. Dans la vallée de Katmandou, les sommets himalayens sont souvent cachés par une épaisse brume durant cette période. Entre octobre et décembre, la visibilité est optimale, offrant les meilleures conditions pour contempler les cimes enneigées.
Organisation du séjour selon les saisons
• Octobre - novembre (haute saison) :
Le début de la saison sèche est la période la plus propice au voyage. Le paysage est verdoyant grâce aux pluies récentes, la visibilité est excellente et le climat agréable. Cependant, c’est aussi la période la plus fréquentée, notamment sur les sentiers de l’Everest et de l’Annapurna. Les hébergements à Katmandou sont souvent complets et les prix s’envolent.
• Février - avril (saison intermédiaire) :
Le printemps est une autre période recommandée. La douceur des températures et la floraison des rhododendrons attirent de nombreux visiteurs, tout en étant moins encombrée que l’automne.
• Décembre - janvier (hiver) :
Les températures chutent, en particulier en altitude, ce qui nécessite un équipement adapté pour affronter le froid. Les journées restent souvent dégagées, mais il faut se préparer à des conditions hivernales.
• Mai - septembre (basse saison / mousson) :
Cette période est marquée par une chaleur élevée, des pluies intenses et un risque important de glissements de terrain. Les nuages fréquents réduisent la visibilité, la pluie et les sangsues rendent la randonnée difficile. En revanche, les hôtels offrent souvent des réductions.
Le Népal, fort de sa diversité de paysages et de conditions climatiques, se révèle un véritable écrin de biodiversité. Cette richesse se manifeste par une abondance d'espèces d'oiseaux et de mammifères. Malheureusement, nombre d'entre elles sont aujourd'hui menacées par le braconnage et la chasse, mettant en péril cet héritage naturel exceptionnel.
Au sommet de cette chaîne alimentaire trône le majestueux tigre royal du Bengale, un animal solitaire et territorial. Sa disparition de son habitat naturel représente un danger majeur, car le tigre est illégalement chassé pour sa fourrure, utilisée dans les vêtements tibétains, et pour certaines parties de son corps employées dans la médecine traditionnelle chinoise. À ses côtés, le léopard tacheté, plus commun, joue un rôle important en tant que prédateur pour le bétail. Le pays abrite également des espèces emblématiques telles le rhinocéros unicorne (l'un des trois plus grands rhinocéros d'Asie) présent dans les plaines herbeuses du Teraï (phanta), et les seuls éléphants sauvages d'Asie qui peuplent la partie ouest du Teraï et les collines de Churia. Plus rare encore, le dauphin du Gange subsiste dans les fleuves, une espèce aujourd'hui en voie de disparition.
La faune népalaise est d'une richesse impressionnante, avec plus de 850 espèces recensées, dont près de la moitié se concentre dans la vallée de Katmandou. La principale période de reproduction, s'étendant de mars à mai, est idéale pour l'observation de ces oiseaux. À cette diversité locale s'ajoutent les espèces migratrices, qui arrivent de Sibérie dans le Teraï durant les mois de février et mars.
La flore du Népal n'est pas en reste, avec un répertoire de quelque 6 500 espèces d'arbres, d'arbustes et de fleurs sauvages, dont la plus connue est sans doute la fleur nationale, le Rhododendron arboreum. La meilleure période pour admirer les fleurs sauvages se situe durant la mousson, où la menthe, les plantaginacées, les renoncules, les potentilles, les renouées, les éphédras, les cotonéasters, les saxifrages et les primevères forment au sol un véritable tapis multicolore. De nombreuses espèces alpines au-delà de la limite des arbres fleurissent en automne. Dans les contreforts himalayens et dans les plaines, on rencontre notamment le banian et le pippal, reconnaissables à leur magnifique feuillage en dais, et souvent présents autour des villages. Le sal, un arbre aux larges feuilles semi-caduques et au bois très dur, prospère dans les forêts des basses terres du Teraï. On trouve aussi des savanes d'herbes à éléphant (phanta), qui peuvent atteindre jusqu'à 2,50 mètres de hauteur.
- De la France vers le Népal : 00 + 977 + indicatif de la ville (sans le 0) + numéro du correspondant.
- Du Népal vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant (sans le 0 initial).
- Portables : vous pouvez recevoir vos messages sur vos portables dans la plupart des villes mais vérifiez la couverture internationale auprès de votre opérateur. Les hôtels en ville ainsi que les lodges en montagne ont le WiFi.
Le Népal est à GMT+5:45, c’est à dire :
- 4 heures 45 de décalage en hiver (lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 16h45 à Katmandou)
- 3 heures 45 de décalage en été (lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 15h45 à Katmandou)
Au Népal, les prises de courant sont de type C, D et M. Le type C correspond à ce que l’on a en France, amis il est préférable de se munir d’un adaptateur type indien (D, à 3 grosses branches cylindriques) par précaution. Courant alternatif fonctionnant sur 220-230 Volts. Coupures d’électricité fréquentes (lampes torches ou frontales utiles).
Dans les lodges de moyenne altitude, on trouve de l’électricité pour recharger les appareils photo numériques, les téléphones portables... Au-dessus de 3 500 m, l’électricité est souvent fournie par des panneaux solaires et, donc, d’une disponibilité plus aléatoire. Dans un cas comme dans l’autre, il peut vous être demandé de payer l’électricité.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Randonnées (ou autres activités sportives) de 5 à 7h par jour en moyenne, avec dénivelés (si rando) pouvant atteindre ou dépasser les 1000 m, sur terrain accidenté ou sentiers non balisés, parfois en haute altitude. Excellente condition physique, endurance et préparation exigées.