Passeport valide 6 mois après la date de retour pour les citoyens français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Visa obligatoire pour les ressortissants français : 1 formulaire de demande + 1 photo + attestation de voyage.
Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l'arrivée. Elle doit être faite dans un centre agréé de vaccinations internationales, au moins 10 jours avant le départ. Pour des raisons de réponse immunitaire et donc d'efficacité, mais sans obligation, une revaccination pourra être proposée si une vaccination initiale a été faite à un enfant de moins de 2 ans, ou pendant une grossesse, ou au cours d'un épisode d'immunodéficience.
Comme toujours et partout, il est important d'être vacciné contre diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite, hépatites A et B (en l'absence d'immunité reconnue), rougeole (surtout pour les enfants). Et pour les séjours prolongés, typhoïde, rage surtout pour les enfants, vaccin anti-méningococcique A/C/Y/W (Menveo ou Nimenrix) en période épidémique et saison sèche.
La protection contre les moustiques par répulsifs, moustiquaires imprégnées et vêtements couvrants protègera aussi contre d’autres insectes vecteurs d’autres maladies parasitaires ou virales. Le traitement préventif, indispensable, même en ville, devra être assuré par la prise d'Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou de Doxycycline. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Elle passe par l'observance des conseils prodigués dans nos recommandations générales contre les risques alimentaires, environnementaux et comportementaux. En brousse, l'existence possible de scorpions ou de vipères, impose que vous vérifiiez leur absence dans votre tente ou votre case, mais aussi dans vos chaussures et vos vêtements. Toutes les eaux douces (le fleuve Niger, lacs, marigots) sont très parasitées donc les bains y sont déconseillés.
Bamako.
681$/habitant.
Le mont Hombori (situé dans la partie centrale du pays) est le plus haut sommet du Mali, il s'élève à 1155 mètres.
L’aridité caractérise le climat saharien. Désertique au nord (Sahara), tropical sec au sud avec un saison chaude et humide, saison des pluies de juin à septembre. Les précipitations se manifestent sous forme de grosses averses orageuses pouvant durer plusieurs heures. Les photographes et autres amateurs de lumière éprouveront leurs plus fortes émotions à cette époque : ciels de plomb éclairés en fin d’après-midi par une lumière d’orage, luminosité sans égal après l’averse... Les pluies diminuent progressivement vers le nord, jusqu’à devenir presque inexistantes dans la partie désertique du Mali. Un vent sec et chaud, l’Harmattan souffle pendant la période sèche. Les températures sont assez élevées en été et basse en hiver. L’amplitude diurne peut être importante.
Le Mali est l'un des plus grands pays d'Afrique de l'Ouest et l'un des moins peuplés. Il a notamment pour pays limitrophes : la Mauritanie et l'Algérie au nord, le Niger à l'est et au nord-est, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire au sud, la Guinée au sud-ouest et le Sénégal à l'ouest.
Traversé par les fleuves Niger et Sénégal, ce pays offre une diversité de paysages...
Les activités économiques du pays sont dominées par le secteur primaire. Il est en effet un secteur essentiel du pays, puisqu'il participe à la hauteur de 43% dans la formation du produit intérieur brut.
Parmi les activités :
L’agriculture est essentiellement pluviale, avec toutefois d’importantes réalisations de systèmes d’irrigation pour la riziculture, notamment dans le delta du Niger. Les cultures vivrières occupent 80 % des agriculteurs. Les cultures de rente représentent 17 % de la valeur ajoutée du monde rural et fournissent 80 % des revenus agricoles.
Grâce à la présence de deux grands fleuves (Niger et Sénégal), la pêche représente une part important de l'activité économique du pays (1 000 000 de tonne par an).
Le secteur minier est dominé par l'or.
Le secteur secondaire quant à lui reste assez peu exploité, il ne représente en effet que 8% du produit intérieur brut.
Enfin le secteur tertiaire se développe rapidement (43% du produit intérieur brut).
Il connaît une évolution pour l'essentiel dans trois activités distinctes : le tourisme, les assurances/banques et les télécommunications.
Actuellement, le salaire minimum se situe autour de 28 460 francs CFA mensuels.
La faune : vous pourrez découvrir les animaux suivants : éléphants, buffles, antilopes, phacochères, lions, panthères, gazelles, autruches, hippopotames, crocodiles...
La flore : au sud vous découvrirez de vastes étendues d'herbes et de grands arbres tels que les baobabs, les caïlcédrats, les karités... Plus au nord, vous serez essentiellement face à des ergs (dunes de sable) et des regs (pierre) avec beaucoup de palmiers.
11 626 219 habitants.
Le français est la langue officielle : enseigné à l'école et langue de l'administration, il est parlé et compris partout.
La variété des ethnies reflète une diversité de langues, de dialectes et de cultures. Nous pouvons notamment citer les plus courants : le bamara, le peul, le songhoï et le tamasheq (parlé par les nomades qui se déplacent dans le nord du pays).
Le Mali qui est un carrefour géographique est également un carrefour humain. Il existe effectivement de nombreuses ethnies. Nous pouvons notamment citer :
- les Bambaras : ils représentent à eux seuls l'ethnie la plus nombreuse du pays (3 millions de personnes).
- les Malinkés : ils habitent dans les monts mandingues et sont agriculteurs ou chasseurs (350 000 personnes).
- les Bozos : ils vivent le long du fleuve et sont pêcheurs (300 000 personnes).
- les Bobos : ils vivent dans la région de San.
- les Dogons : au nombre de 300 000 personne, cette ethnie est l'une des plus connue de l'Afrique occidentale.
- les Touaregs, les Peuls...
Au Mali, plus de 90% des habitants sont musulmans; 1% sont chrétiens (parmi eux, les Dogons et les Bobos).
Quant au reste de la population (soit 9%), elle reste encore animiste.
1er janvier : Nouvel an.
20 janvier : Fête de l’Armée Nationale.
26 mars : Journée des Martyrs.
Lundi de Pâques.
1er mai : Fête du Travail.
25 décembre : Fête de Noël.
Il faut noter que les fêtes de Ramadan et de Tabaski sont fériées mais les dates varient selon les années.
L'histoire du Mali se caractérise par une succession de grands empires (l'Empire du Ghana, du Mali, l'Empire Songhaï, les Royaumes Bambaras, le Royaume de Macina, le Royaume Toucouleur, les Royaumes Sénoufo) jusqu'à la période coloniale.
Dès le début du XIXème siècle, et ce, jusqu'en 1959, ce pays qui avait pour nom le Soudan français est une ancienne colonie française. C'est à partir de 1960 qu'il devient indépendant et porte son nom qu'on lui connaît actuellement.
Après 23 ans de dictature sous l'égide de Moussa Traoré (de 1968 à 1991), le Mali devient un pays démocratique et moderne le 26 mars 1991.
Le Mali est subdivisé en 8 régions administratives (Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou ) et un District, celui de Bamako.
Concernant sa manière de gouverner, le Mali s'est beaucoup inspiré de la Vème République de la France.
La constitution du 12 janvier 1992 (approuvée par référendum par 99,76% des votants) consacre un régime présidentiel.
Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours. Il n’est rééligible qu’une seule fois.
Il nomme ensuite un Premier Ministre qui sera chargé de constituer un gouvernement.
Le parlement est constitué d’une seule chambre, l’Assemblée nationale. Les députés sont élus pour un mandat de 5 ans au suffrage universel direct.
Hommes Politiques :
Modibo Keita (1915-1977) : Premier président de la république du Mali, il s'est attelé à la construction d'une société nouvelle et d'une économie nationale indépendante. Figure de proue de l'Afrique des années soixante, il a marqué très fortement l'esprit de ses compatriotes qui lui vouent un grand attachement.
Moussa TRAORE (1936) : militaire et homme politique malien, il est président de la république du Mali de 1968 à 1991. Le 19 novembre 1968 Il participe au coup d’Etat qui renverse le président Modibo Keïta et gouverne en dictateur, s’appuyant sur le seul parti politique légal, l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), fondé en 1979.
Mode :
Alphadi (1957) : c'est le plus célèbre styliste du continent. Avec vingt ans de métier dans le domaine de la mode, des défilés organisés dans le monde entier, des boutiques en Afrique, aux Etats unis, en Europe, et surtout une griffe internationalement respectée. Miroir de son pays et de l'Afrique, Alphadi connaît la valeur et la richesse des Hommes et des traditions qui l'ont nourri. Il puise son inspiration à travers la diversité des cultures africaines. Ses créations demeurent toujours respectueuses de l'identité africaine. Il veut porter haut et fort à travers le monde les couleurs de l'Afrique dans le domaine de la couture.
Mohamed DIA : né en 1973, ce styliste malien qui vit en région parisienne a crée une collection de vêtements, très prisée des jeunes, qui porte son nom.
Sport :
Jean TIGANA : né en 1955, ce footballeur malien joue dans l'équipe de Lyon, puis celle de Bordeaux. C'est en 1984, 1985, et 1987 qu'il remporte avec ses coéquipiers le titre de champion de France.
Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l’assurance qu’il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d’usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l’on a été satisfait du service.
Au restaurant, 15% du montant de l'addition sont dans la norme. Aux chauffeurs, on laissera l'équivalent de 2 à 4 euros par jour et par personne et le double aux guides. A l'hôtel, compter 5 euros par nuit pour le personnel et 1 euro par bagage pour les bagagistes.
Quelques chiffres peuvent également servir de repères : un guide est payé entre 10 000 et 15 000 francs CFA (15 et 22 euro environ) par jour de travail ; un cuisinier, entre 5 000 et 10 000 francs CFA (7,5 et 15 euro environ) par jour de travail.
Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.
Les productions artisanales varient d’une ethnie à l’autre. Selon les ethnies, les objets seront en métal, en cuir, en fibres séchées, tressées ou tissées et bien sûr en bois.
Les artisans utilisent également la pierre tendre beige rosée (provenant de la région du lac Victoria) nommée pierre de savon, pour la fabrication de petits objets (cendriers, petits animaux...). Vous trouverez aussi des pierres semi-précieuses notamment la malachite verte, l’hématite (pierre noire très lourde), l’œil de tigre, le quartz rose... La production de vannerie est très importante (sacs, paniers, couffins). On trouve encore une riche tradition de décoration de calebasse, des épices, des bijoux en or et en argent filigranés, des tissus imprimés...
Vous aurez souvent l’occasion de « troquer » contre des objets artisanaux, n’hésitez donc pas à emmener des T-shirts, chaussures, brosses à dents, rasoirs jetables, etc. que vous pourrez facilement échanger.
La cuisine malienne se prépare essentiellement à base de mil, de riz, de céréales et de semoule, auxquels sont ajoutés les poissons (carpe, perche du Nil...) ou les viandes (mouton, poulet, boeuf...) et les légumes.
Parmi les spécialités, vous pourrez apprécier :
- le mafé : poulet ou viande cuite avec des légumes dans une sauce à base d'arachide.
Il est toutefois important de mettre en avant le fait qu'à chaque ethnie, correspond un ou plusieurs plats typiques.
Selon la période de l'année, il existe différentes sortes de fruits : mangues (de mars à juillet), pastèque (d'octobre à janvier). En juillet et août, on trouve les nîms ou zabans, fruits aux graines très acidulées, mais vraiment très rafraîchissants.
Il est recommandé de boire de l’eau en bouteille capsulée. L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira donc de l’eau minérale en bouteille. On s’abstiendra également de consommer des glaçons. En ce qui concerne l’eau minérale, on vérifiera que la bouteille n’a pas été ouverte.
La boisson traditionnelle du Mali est le thé qui se consomme en trois étapes : d'abord très fort, puis légèrement édulcoré et enfin très sucré.
Le Mali dispose de 50 000 kilomètres de routes et de pistes.
Il est à noter que le réseau routier goudronné est en assez bon état.
Bamako / Djénné : 08h00 595 km (route goudronnée)
Bamako / Mopti : 09h00 670 km (route goudronnée)
Mopti / Sangha : 02h30 120 km (piste)
Mopti / Konna : 01h00 50 km (route goudronnée)
Mopti / Djénné : 01h30 130 km (route goudronnée)
Mopti / Ségou : 05h30 430 km (route goudronnée)
Mopti / Tombouctou : 08h00 400 km (piste)
Djénné / Ségou : 03h00 300 km (route goudronnée)
Ségou / Bamako : 04h00 240 km (route goudronnée)
Le seul train du Mali relie Bamako et Kayes.
Il existe liaisons intérieures entre Bamako et Tombouctou, Kayes, Mopti, Gao et Nioro-du-Sahel avec la compagnie aérienne du Mali et Mali Air Express.
Le Mali est à GMT+0, c'est-à-dire :
- en hiver, il y a une heure de décalage (quand il est 12h00 à Paris, il est 11h00 à Bamako).
- en été, il y a deux heures de décalage (quand il est 12h00 à Paris, il est 10h00 à Bamako).
L’unité monétaire est le franc CFA, non exportable.
L’Euro (billets uniquement) est accepté dans toutes les villes pour tous les achats. Vous pourrez également changer des Dollars mais les autres devises sont impossibles à changer. Seule à Bamako la banque BMCD (face à la cathédrale), correspondante du Crédit Lyonnais, vous permet de retirer 300 € par semaine, avec une carte VISA Internationale. Lors des déplacements, prévoir de changer au préalable des billets en petites coupures et des pièces : la monnaie est une denrée rare. Carte de crédit quasiment inutilisable sauf à Bamako et dans certains grands hôtels.
Nous vous conseillons de prendre des Euro à changer en francs CFA à votre arrivée sur place.
Ouverture des banques :
- De 8 heures à 16 heures avec une pause entre 12 heures et 14 heures du lundi au vendredi.
- La banque of Africa est ouverte le samedi de 8 heures à 11 heures.
- L’aéroport international de Bamako Sénou possède un guichet de change qui est ouvert jusqu'à 21 heures.
Le courant électrique dans les villes est de même voltage qu’en Europe : 220 volts.
Les prises sont identiques aux prises françaises. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un adaptateur, ni un transformateur.
Dans les villages, on s’éclaire encore à la lampe à pétrole, au gaz ou à l’électricité produite par de petits groupes électrogènes.
Les magasins sont ouverts de 08h30 à 17h30, sauf le dimanche.
La presse écrite est pour l'essentiel en français.
Il existe au Mali quelques 17 stations de radio qui émettent quotidiennement, dont 14 sont des radios privées; et la liste ne cesse de s'allonger. Les différentes radios couvrent presque totalement l'ensemble du territoire; seul le nord du pays n'est pas pourvu de stations (Tombouctou, Gao, Kidal).
Les services postaux assurent l'acheminement du courrier du Mali vers le reste du monde et vice-versa. Vous trouverez des guichets postaux dans les grandes villes du pays. En moyenne, le courrier met 8 jours pour arriver en France.
Pour appeler le Mali depuis la France, il faut composer le 00 + 223 + les 7 chiffres de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis le Mali, il faut composer le 00 + 33 + le numéro de votre correspondant à 9 chiffres (c'est-à-dire sans le 0 initial).
Il est assez facile de téléphoner en France depuis votre hôtel.
Vous trouverez des cyber-cafés convenablement équipés dans toutes les grandes et moyennes villes du pays.
Le relais au Mali est bon.
Toutefois, on vous conseille de vous renseigner directement auprès de votre opérateur (la réception dépend de ceux-ci) et de vous renseigner sur la facturation d'une ouverture de ligne internationale.
XOF
Cours d'achat estimé : 1 XOF = 0.001524 Euros au 25/04/2024 - Source : www.xe.com
Ambassade du Mali en France
64 rue Pelleport - 75020 Paris
Tél: 01 48 07 85 85
Adresse courriel: contact@consulat-mali.fr
Du lundi au vendredi de 09h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00
Ambassade de France au Mali
Square Patrice Lumumba - BP 17 -Bamako
Tél : 00 2232349757
Fax : 00 2234975709
Email : contact@ambafrance-ml.org
http://www.ambafrance-ml.org
Ambassade du Mali en Belgique
Avenue Molière, 487 - 1050 Bruxelles
Tél : 023457432
Fax : 023445700
Emai : mail@skynet.be
Web : www.maliembassy.us
Ambassade de Belgique au Mali
Rue 247, Quartier Hippodrome - BPE1633 - Bamako
Tél : 00 2232219622
Fax : 00 2232211279
Email : bamako.coop@diplobel.org
En France il existe un consulat du Mali à Paris.
Il n'existe pas d'office du tourisme malien en France.
Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou plus naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente le cas échéant les problèmes environnementaux spécifiques au pays concerné.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs plastiques.
- La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présents dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas forcément absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.
Les questions environnementales sont cruciales pour le Mali et constituent donc un sujet d'attention de la part du Gouvernement.
Globalement, les ressources en eau du Mali ne sont pas rares mais difficiles à mobiliser.
Les principales sources sont constituées des eaux souterraines et de surfaces concentrées dans le fleuve Niger et son delta intérieur, ainsi que dans le bassin amont du fleuve Sénégal. De nombreux équipements sont malheureusement inopérants et la situation de ce secteur est caractérisée par l'extrême rareté du traitement des eaux usées : Sur le plan domestique, les installations sont individuelles, et en ce qui concerne les industriels, ils sont rarement en état de marche.
Dans les grandes villes, la collecte des ordures est organisée, en quasi-totalité, de façon individuelle. Dans la capitale, Bamako, le centre-ville bénéficie d'un ramassage par les quelques camions dont dispose le service de voirie. Dans les quartiers périphériques, la collecte est assurée par des individus organisés en GIE (Groupement d'Intérêts Economiques). Le matériel utilisé est bien souvent une charrette tirée par un âne. Les sites de décharge sont, en théorie, répartis en sites de transit et sites terminaux, mais ils ne correspondent à aucune norme et sont en réalité des décharges sauvages et pérennes.
Le Mali est donc confronté à un gros problème de déchets plastiques, tant dans les villes que dans les campagnes. Les déchets industriels ne sont pas traités et les déchets non recyclables sont enlevés par la voirie de Bamako qui les évacue vers des décharges de "fortune" qui seraient au nombre de 24 pour la capitale. Si les grandes entreprises ne sont donc pratiquement pas organisées pour le traitement des déchets liquides (industries chimiques, textiles, etc.), la situation au niveau des petites entreprises artisanales (teintureries traditionnelles, ateliers de mécanique, etc.) est encore plus critique.
Le processus de dégradation des ressources naturelles se traduit entre autres par une perte de fertilité des terres de culture (diminution des jachères, érosion éolienne et/ou hydrique), une diminution des pâturages naturels (réduction de la durée de la transhumance et concentration importante autour des points d'eau, concurrence croissante entre agriculture et élevage particulièrement dans les zones inondées et vers le Sud) et une forte pression sur les ressources forestières, principale source d'énergie domestique.
Toutefois, la dégradation n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire. Au Nord (zone sahélienne et sub-saharienne), on observe une progression alarmante du processus de la désertification sur une vaste étendue peu peuplée, avec un risque majeur d'ensablement des vallées et des mares. Au Sud et plus particulièrement autour des centres urbains, la pression sur les ressources encore disponibles s'accentue de manière inquiétante en de nombreux endroits, alors que ce sont celles-ci qui permettent de satisfaire à l'heure actuelle globalement les besoins alimentaires et énergétiques.
