Passeport ou carte nationale d'identité en cours de validité, valable au moins six mois à compter de la date d’entrée sur le territoire moldave, pour les ressortissants de l’Union Européenne et les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Depuis le 1er janvier 2014, les cartes nationales d’identité sécurisées françaises délivrées à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont automatiquement une durée de validité étendue de 5 ans, sans modification matérielle du titre. Ainsi, la carte d’une personne majeure au moment de la délivrance portant comme date de fin de validité le 23 avril 2014 sera en réalité valable jusqu’au 23 avril 2019. De façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage (les autorités moldaves n'ayant pas précisé leur position quant à cette mesure), il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne, ni pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
La date d’entrée sur le territoire moldave doit être attestée par l’apposition d’un tampon dans le passeport : en cas d’arrivée par la route, on veillera à passer par un poste frontière officiel habilité à accomplir cette formalité.
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre :
- diphtérie, tétanos, poliomyélite ;
- hépatites A et B ;
- coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage) ;
- pour les enfants surtout, rougeole et, éventuellement, rage.
Absent, mais le risque d'affections transmises par piqûres de moustique (virus West Nile) ou morsures de tique (encéphalite à tiques, maladie de Lyme) impose, en été, une protection efficace (répulsif et vêtements couvrants) contre ces insectes dès que l'on sort des villes.
En dépit de la qualité individuelle des médecins et des efforts récents concernant l'organisation sanitaire du pays, les défaillances de la sécurité alimentaire et la faiblesse du plateau technique peuvent être responsables d'épidémies localisées d'hépatite A, de typhoïde ou de salmonellose.
En cas de séjour en forêt ou de randonnée estivale, le risque de maladies transmises par morsure de tique justifie une surveillance et une protection rigoureuses : recherche quotidienne de l’insecte sur la peau et extraction avec une pince à épiler ou un tire-tique (s’assurer que la tête ne reste pas incrustée dans la peau) ; protection des jambes par des pantalons couvrants et utilisation d’un répulsif pour les parties découvertes. La vaccination, qui ne protège que contre l’encéphalite à tiques, n’est proposée que pour des séjours professionnels prolongés en zone à risque. Le traitement antibiotique n’est justifié qu’en cas d’inflammation locale.
Chisinau.
En 2010, 1 631 dollars US par habitant (France, 39 460 dollars US par habitant).
La colline de Balanesti, 430 mètres (dans le centre du pays).
Climat de type continental, avec des hivers marqués (-1° de moyenne à Chisinau en janvier) et des étés plutôt chauds (27° de moyenne à Chisinau en juillet et août). Le sud du pays bénéficie de l’influence modératrice de la mer Noire sur les températures. Le printemps et l’été sont les saisons les plus arrosées (précipitations orageuses, donc ponctuelles). L’automne est lumineux, mais le mercure baisse rapidement dès octobre.
La Moldavie est un pays enclavé, frontalier de la Roumanie (à l’ouest) et de l’Ukraine (au nord, à l’est et au sud). Sa frontière occidentale est marquée par le Prut (un affluent du Danube), l’orientale l’étant par le Dniestr. Ce dernier s’appelle Nistru en moldave, d’où la dénomination Transnistrie qui désigne les régions moldaves de sa rive gauche (4 163 km²). Hormis quelques canyons septentrionaux, les reliefs de collines du plateau moldave sont doux, de faible altitude, un peu plus marqués dans le centre. On distingue, du nord au sud, les collines du Dniestr (altitude moyenne 240 m), la plaine Moldave (altitude moyenne 200 m) et le plateau Moldave central (altitude moyenne 350 m), qui s’abaisse doucement en direction de la mer Noire. La Transnistrie appartient au plateau de Podolie.
L’effondrement de l’URSS, la sécession de la Transnistrie (principale région industrielle) et les crises économiques et financières internationales ont rudement malmené l’économie moldave. En dépit de réformes soutenues, le pays est aujourd’hui le plus pauvre d’Europe. Quelques centrales hydroélectriques ne lui permettent pas de surmonter une grande dépendance énergétique (les livraisons de gaz, de charbon et de pétrole russes sont essentielles). En fait, les richesses de la Moldavie, ce sont le tchernoziom et les ouvriers qualifiés. L’industrie agroalimentaire (conserverie, laiterie, une importante viticulture…) représente un tiers du PIB (et occupe 30% de la main d’œuvre). Les transferts d’argent des travailleurs moldaves émigrés en représentent un autre tiers. Ces transferts sont toutefois sensibles, comme les investissements étrangers ou le volume d’échanges, aux aléas de l’économie régionale. L’importance de l’économie souterraine est estimée à 40% du PIB. Structure du PIB (2009) : agriculture, 21,8% ; industrie, 17,6% ; services 60,6%.
La Moldavie appartient au domaine de steppe forestière est-européen : de vastes prairies y alternaient avec des bois où dominaient le chêne, mais où l’on trouvait aussi le frêne, l’érable, l’orme, le tilleul ou le charme (et sous lesquels venaient les noisetiers, les aulnes, le nerprun purgatif…). Aujourd’hui, l’agriculture s’étend sur environ 65% du territoire et le couvert forestier en occupe dans les 10%. Là-dedans, écureuils, martres, lapins, blaireaux, renards, lynx, loutres, cerfs, chevreuils, sangliers mangent et se font manger. Le loup est résiduel. Parmi plus de 250 espèces d’oiseaux, résidentes ou de passage, citons l’Autour des palombes, l’Oie rieuse, la Bécasse des bois, la Mésange nonnette, le Chevalier stagnatile, le Loriot d’Europe, l’Effraie des clochers, la Grive draine, le Faucon sacre, le Gros-bec casse-noyaux…
3 560 340 habitants (2011).
Le moldave.
64% des habitants ont le moldave (une langue romane) pour langue maternelle. Le moldave et le roumain, qui ont entre eux quelques différences légères, sont en fait une seule et même langue ; ce sont les mots d’origine étrangère (russe pour le moldave, française ou anglaise pour le roumain) qu’ils ont adoptés qui, dans la pratique, permettent de les distinguer le mieux. L’ukrainien (13,7%) et le russe (12,8%) ont un poids important : ils sont les langues (slaves) de communautés fortes et celles de puissants voisins. Le gagaouze (4% - langue turque), le bulgare (2% - langue slave), le tsigane (0,27% - langue indo-aryenne), très minoritaires, pèsent peu hors des groupes dont ils sont les idiomes. Comme langue seconde, le russe est plus pratiqué que le moldave : les minorités apprennent plus le premier que le second, ce qui a des conséquences politiques. Les Moldaves cultivés enfin ont une certaine tendresse pour le français.
L’unité nationale est fragile et le statut de minorité problématique. Les Moldaves sont majoritaires, sauf en Transnistrie, où dominent les Slaves, et en Gagaouzie. Mais le russe est la véritable langue de communication entre les différentes composantes de la population, ce qui renforce considérablement la position politique et économique des Russes (et des Ukrainiens avec eux). Ces minorités-là ne se mesurent pas à la même aune que les Gagaouzes, les Bulgares, les Juifs, les Biélorusses, les Tsiganes, les Allemands… La question est clairement de ce sur quoi les uns et les autres sont appuyés.
Les orthodoxes dominent très largement (plus de 90% des habitants). Deux obédiences se les partagent : l’Eglise orthodoxe de Moldavie, majoritaire (dépendant du Patriarcat de Moscou) et l’Eglise orthodoxe de Bessarabie (dépendant du Patriarcat de Roumanie). Ensuite, quelques communautés catholiques, juives, protestantes évangéliques, bahaïes…
1er janvier : jour de l’an.
7 janvier : Noël orthodoxe.
8 mars : journée de la Femme.
Mars-avril : Pâques (calendrier orthodoxe).
1er mai : fête du Travail.
9 mai : fête de la Victoire de 1945.
27 août : fête nationale.
31 août : jour de la Langue moldave.
Pendant l’Antiquité, l’actuelle Moldavie est peuplée de Carpes (qui sont des Daces, Thraces septentrionaux). Les Romains ont avec eux du fil à retordre et ne parviennent pas à faire une province de leurs collines. Ils commercent néanmoins et latinisent. Rosa, rosa, rosam… La latinisation, ça tient : Huns, Ostrogoths, Alains, Magyars, Petchenègues, Tatars et Mongols, qui ravagent la région, ne parviennent pas à en détourner les Carpes. Romains ils n’ont pas été, latins ils restent. Au cours du XIIIe siècle, les duchés « roumains » de Moldavie et de Valachie commencent à contester les tutelles (tatare, ruthène, galicienne, hongroise) qui s’exercent sur eux. Avec un certain succès. En 1359, Bogdan 1er le Fondateur fédère les Moldaves et les constitue en voïvodat. Les anciens duchés deviennent des comtés dirigés par des boyards. Le voïvodat moldave souverain s’étend des Carpates au Dniestr et tire bénéfice de la route commerciale du Siret. Il faut toutefois batailler ferme contre les voisins : Hongrois, Polonais et Tatars. Au début du XVe siècle, la Moldavie s’ouvre des débouchés sur le Danube et la mer Noire. Après la chute de Constantinople, en 1453, elle voit affluer les réfugiés byzantins et éclore les monastères. Le voïvodat atteint son apogée sous le règne d’Etienne III le Grand. Le prince mène une longue lutte contre les Ottomans, les Polonais et les Tatars. Par la guerre et la négociation, il sauve la souveraineté moldave. Mais pas son commerce : quatre des cinq ports du Danube et de la mer Noire sont livrés aux Turcs (1484).
C’est sur cette base que va se dérouler la période « turque », à partir de 1512. La Moldavie parvient à maintenir une relative autonomie politique et administrative à la marge de l’empire ottoman. Lequel, pour se payer de cette libéralité, siphonnera l’économie du voïvodat. Dans ce cadre, les boyards « roumains » prennent les commandes et profitent du système. La vassalité moldave est officielle dès 1538. Les anciens droits et coutumes sont en partie préservés (mais le servage apparait), le prix à payer devient toutefois exorbitant. Au fil des décennies, les menaces que Russes et Habsbourg font peser sur la Sublime Porte augmentent. Les Moldaves regardent avec insistance du côté des Slaves. Et les Turcs commencent à se méfier des boyards. Ils vont les remplacer (1710) par des seigneurs grecs, que leurs origines byzantines qualifient pour assurer l’arrimage de la Moldavie à l’empire. Ces princes cosmopolites introduiront dans le pays l’esprit rationnel occidental et certaines innovations techniques et politiques (un projet de réforme et l’abolition du servage sous Constantin Mavrocordat). A partir de 1768, les hostilités entre Russes et Ottomans entrent dans une phase critique. Les seconds ne parviennent plus à contenir la poussée des premiers vers le delta du Danube. Tant qu’à faire, l’Autriche se fait payer en nature par le sultan un soutien diplomatique passager : la Bucovine, dans le nord-ouest de la Moldavie, lui est concédée. En 1792, Catherine II entame la colonisation de la rive gauche du Dniestr. Et c’est Alexandre 1er qui fait pénétrer l’armée russe en Moldavie (1806). Six ans plus tard, le traité de Bucarest lui octroie l’est du pays, entre le Dniestr et le Prut, sous le nom de Bessarabie (c’est grosso modo la Moldavie actuelle). Les Russes sont accueillis avec soulagement. Mais la population déchante rapidement. L’administration du tsar ne la respecte pas plus que celle que le sultan exerçait en sous-main. Le servage est rétabli jusqu’en 1861. Après la guerre de Crimée, le sud de la Bessarabie passe sous contrôle moldave. C’est-à-dire, sous le contrôle de la partie occidentale de l’ancien voïvodat. Laquelle fusionne en 1859 avec la Valachie : la Roumanie est née (qui devra rétrocéder le sud de la Bessarabie aux russes en 1878).
Les Russes développent Chisinau (Kichinev), où de nombreux immigrants viennent s’installer. 1917, la révolution met fin au tsarisme. Le 2 décembre, la Bessarabie se proclame République démocratique autonome de Moldavie. Le 13, elle fait appel à la Roumanie, dont les troupes entrent dans le pays. Une brève République démocratique moldave voit le jour. En mars 1918, celle-ci demande son rattachement à la Roumanie, ce qu’entérine le traité de Saint-Germain-en-Laye l’année suivante. Moscou conteste. En 1923, l’URSS crée, sur la rive gauche du Dniestr une République socialiste soviétique autonome moldave, dont Tiraspol devient la capitale en 1929. Le pacte germano-soviétique permet aux Russes d’annexer la Bessarabie et la Bucovine le 26 juin 1940. Staline crée alors la République socialiste soviétique moldave dans laquelle il intègre la RSSAM. L’élite roumanophone est déportée. Lorsque l’Allemagne attaque l’URSS, la Roumanie se joint à elle. Les territoires perdus sont réinvestis, la Transnistrie est administrée conjointement par les autorités allemandes et roumaines. Juifs, Tsiganes et partisans sont massacrés. En 1944, l’armée rouge repousse les troupes allemandes et leurs alliés. La RSS moldave est reconstituée. Les déportations reprennent. Entre 1940 et 1950, la Moldavie aurait perdu près du tiers de sa population.
Jusque dans le milieu des années cinquante, les autorités soviétiques font tout ce qui est en leur pouvoir pour affaiblir le sentiment national ou le particularisme moldaves. Par la suite, un statu quo soupçonneux s’installe jusqu’au lancement de la perestroïka. Le fin des années quatre-vingt voit des organisations locales traduire sur un plan politique les antagonismes hérités de l’après-guerre. Le Front populaire moldave remporte les élections de 1990 au Soviet Suprême de la RSS, qui se déclare souveraine sous le nom de RSS de Moldavie. L’année suivante la Republica Moldova est née mais, en Transnistrie, la République moldave du Dniestr est née aussi (et encore une République gagaouze, autour de Comrat). La décennie est marquée par les débats passionnés que suscite la question nationale.
La République de Moldavie est une république démocratique parlementaire. Le parlement (Parlament) unicaméral est à 101 membres, élus pour 4 ans à la proportionnelle. Il détient, conjointement avec le gouvernement, le pouvoir législatif. Il élit le président de la République, pour un mandat de 4 ans. Le président nomme le premier ministre (majorité parlementaire), qui constitue un gouvernement. Le premier ministre et son gouvernement sont soumis à un vote de confiance du parlement. L’autonomie du pouvoir judiciaire est assurée par la constitution de 1994, qui a aussi institué une cour constitutionnelle disposant d’un pouvoir de révision sur les actes du parlement, les décrets présidentiels et les traités internationaux signés par le pays. Le multipartisme est garanti.
La Transnistrie. Ce territoire de Podolie à fort peuplement moldave a été rattaché par les soviétiques à la RSS de Moldavie en 1940. En 1991, alors que la Moldavie prenait son indépendance dans le cadre des frontières de la RSS de Moldavie, la Transnistrie se déclarait République moldave du Dniestr, indépendante de la Moldavie. Depuis, l’armée russe maintient les choses en l’état (la république du Dniestr n’est reconnue par personne, pas même par la Russie, mais son administration existe de facto).
Dragos de Moldavie (règne 1351-1353), que le roi Louis 1er de Hongrie avait engagé à quitter ses Maramures natales pour repousser la Horde d’Or à l’est du Dniestr, fut le premier prince moldave. Si les armes de la Moldavie portent un auroch, c’est à lui qu’on le doit (plusieurs légendes à ce sujet).
Etienne III le Grand (1433-1504). Ce voïvode a construit des monastères et des forteresses, ce qui illustre bien un long règne identifié depuis à la défense de la chrétienté contre les Ottomans. Pas sans raison puisque le pape Sixte IV (1414-1484) lui avait décerné le titre d’Athleta Christi.
Constantin Mavrocordat (1712-1769). Cet élève des jésuites, né à Constantinople, fut quatre fois hospodar de Moldavie. Il mit un esprit brillant et beaucoup d’entregent au service de réformes fiscales habiles, dont profitèrent d’abord ses maîtres ottomans et ensuite, bien plus modestement, les paysans moldaves.
Dina Vierny (1919-2009) est née à Chisinau. Elle n’a que quinze ans lorsqu’elle rencontre Aristide Maillol, dont elle devient la muse. Après guerre, elle fonde sa propre galerie, puis le musée Maillol (ouvert en 1995). Les statues de l’artiste installées dans le jardin des Tuileries sont un don qu'elle fit à l’Etat en 1964.
Avigdor Liberman, le bouillant leader du parti de droite (c’est un euphémisme) israélien Israel Beytenou est né en Moldavie en 1958. Il a fait des études à l’Institut d’agronomie de Kichinev. Puis il a rejoint Israël (1978), où ses activités politiques l’ont amené assumer diverses responsabilités ministérielles.
Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l’assurance qu’il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d’usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l’on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons 2 euros par jour et par personne. Pour les guides, entre 5 et 10 euros par jour et par personne.
En ce qui concerne le personnel de service, les usages sont très variables. Le mieux est d'aligner votre pourboire sur l’économie locale : les prix d’une bière ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d'estimer son montant.
L’artisanat moldave compte dans ses rangs des tisserands de grande qualité. Leurs tapis sont des éléments de décoration traditionnels incontournables. Même si la broderie est un peu en retrait actuellement, elle produit encore de très jolies pièces (linge, vêtements…). Poterie et céramique sont des valeurs sûres. Le tressage de la paille donne des objets d’une virtuosité rustique. Les sculpteurs sur bois ont une inspiration volontiers religieuse. Et puis, il y a les vignerons… Et le service postal, qui produit de beaux timbres…
La table traditionnelle moldave a belle allure, elle le doit à une terre riche et féconde où viennent les céréales, les légumes, les fruits, où paissent vaches et moutons. Les voisins roumains, ukrainiens, bulgares, russes ou turcs y ont aussi déposé quelques plats. Les légumes sont mis à toutes les sauces et à toutes les cuissons. Ils accompagnent le porc rôti, les boulettes de bœuf, l’agneau à l’étouffée. Le plat national est pourtant la mamaliga, la polenta moldave, que l’on mange souvent avec du fromage et de la crème aigre, mais aussi comme du pain avec des plats mijotés. Le chou farci, branza (un fromage de brebis), ciorba (la soupe aigre) sont aussi tout à fait classiques. Les jours de fête sont autant d’occasions de découvrir le répertoire pâtissier.
L’eau du robinet n’est pas potable. On boira de l’eau minérale en bouteille. Ou du thé, des sodas, de la bière. Mais aussi du vin, puisque la Moldavie est vigneronne depuis des temps immémoriaux. On y fait des blancs (surtout), des rouges, des rosés. Les mousseux se sont acquis une solide réputation. Pour vinifier tout cela, beaucoup de cépages européens et quelques cépages locaux : feteasca alba et plavai pour les blancs, rara neagra et feteasca neagra pour les rouges. Rara neagra entre, par exemple, dans la composition du Negru de Purcari, vin fameux de la région de Nistreana que l’on sert à la table de sa majesté britannique. Divin est un alcool de vin d’esprit cognac.
Le réseau routier est en assez piètre état et la signalisation parfois défaillante. Les conducteurs moldaves marquent une certaine désinvolture à l’égard du code de la route. On sera donc extrêmement prudent (éviter de conduire la nuit). Taux légal d’alcoolémie au volant : 0. Limitations de vitesse : 110 km/h sur voie express (séparateur central) ; 90 km/h sur route ; 60 km/h en ville.
En principe, le permis de conduire national est reconnu, mais il est plus prudent de se faire établir un permis international avant de partir.
N’utiliser que les taxis appartenant à des compagnies reconnues.
Le réseau ferré moldave prolonge le réseau ukrainien sans grand souci de dessertes locales. De vastes zones n’y sont pas reliées et la dégradation des équipements rend problématiques, longs en tout cas, certains trajets. Les bus pallient tant bien que mal ces inconvénients. Quant aux liaisons internationales côté ouest, elles sont laborieuses : compter 13 à 14 heures pour un trajet Bucarest-Chisinau.
Chisinau International Airport est situé à 13 km au sud-est de la capitale. Il est desservi par des navettes depuis le centre-ville. Les taxis mettent entre un quart d’heure et une demi-heure pour faire le trajet.
La Moldavie est à GMT+2 en hiver (+3 en été). Il y a donc une heure de décalage avec la France. Lorsqu’il est midi à Chinon, il est 13h00 à Chisinau.
La monnaie nationale est le leu moldave.
Les distributeurs cartes bancaires (Visa, MasterCard…) sont nombreux en ville. On y retire des lei. Le paiement par carte est généralement possible dans les restaurants et les magasins d’un certain standing à Chisinau et dans les villes importantes. On fera bien toutefois d’avoir toujours avec soi des espèces.
220 volts. Prises de type européen standard. Pas besoin d’adaptateur.
En règle générale et qui supporte bien des exceptions, les boutiques ouvrent de 8h00 à 20h00.
Parmi d’autres, Moldova Suverena, le quotidien gouvernemental, Jurnal de Chisinau, Timpul, un quotidien libéral, Contrafort, un mensuel culturel, sont en moldave ; Molodezh Moldovy, qui a trois numéros pas semaine, est en moldave et en russe. A la télévision, deux chaînes publiques (Moldova 1 et TV Moldova International) et une ribambelle de chaînes privées (situation sensiblement équivalente à la radio). Les Moldaves ont, en plus des leurs propres, un large accès aux médias russes et roumains.
Le service postal est lent. Délai habituel d’acheminement d’une lettre pour l’Europe occidentale : une quinzaine de jours. Il peut être expédient de déposer son courrier à la poste centrale de Chisinau (134, boulevard Stefan cel Mare).
Pour appeler la Moldavie depuis la France, composer 00 + 373 + le n° de votre correspondant (8 chiffres).
Pour appeler la France depuis la Moldavie, composer 00 + 33 + le n° à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Les cartes de téléphone sont en vente dans les bureaux de poste, les kiosques à journaux et les bureaux de tabac.
Nombreux cybercafés à Chisinau. Très fréquentés, car ils compensent un certain sous-équipement des particuliers.
Correcte. Nous vous conseillons toutefois de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.
MDL
Cours d'achat estimé : 1 MDL = 0.051779 Euros au 03/05/2025 - Source : www.xe.com
Ambassade de Moldavie en France
22, rue Berlioz - 75016 Paris
Tél. : 01 40 67 11 20
Fax : 01 45 01 69 36 (section consulaire / téléphone-fax)
Email : ambassade.moldavie@wanadoo.fr
Ambassade de Moldavie en Belgique
57, avenue F.D. Roosevelt - 1050 Bruxelles
Tél. : 02 626 00 80
Fax : 02 732 96 60
Email : bruxelles@mfa.md
Ambassade de Moldavie en Suisse
Chemin du Petit-Saconnex, 28 - 1209 Genève
Tél. : 022 733 91 03
Fax : 022 733 91 04
Email : geneva@mfa.md
En France, en Belgique et en Suisse, les fonctions consulaires sont assurées par l’ambassade.
Consulter le site www.moldova.md/en/start/ (en anglais).
Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
- La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.