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1 • Formalités

Passeport

Carte nationale d´identité ou passeport, dont la validité couvre la durée du séjour (pour l'Irlande du Nord : passeport obligatoire, valide pour la durée du séjour), pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

Depuis le 1er janvier 2014, les cartes nationales d’identité sécurisées françaises délivrées à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont automatiquement une durée de validité étendue de 5 ans, sans modification matérielle du titre. Ainsi, la carte d’une personne majeure au moment de la délivrance portant comme date de fin de validité le 23 avril 2014 sera en réalité valable jusqu’au 23 avril 2019. De façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage (les autorités irlandaises n'ayant pas précisé leur position quant à cette mesure), il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Si vous voyagez uniquement avec votre carte nationale d’identité, vous pourrez télécharger et imprimer une notice multilingue expliquant ces nouvelles règles en allant à l'adresse suivante : http://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-eire.pdf

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.

Autres risques

Si, comme dans tous les pays d'Europe, le voyageur n'est pas exposé aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs.

3 • Géographie

Capitale

Dublin.

Irlande du Nord : Belfast.

PIB

En 2006, 41 936 euros par habitant (France, 28 356 euros par habitant, à la même date).

Irlande du Nord : 21 726 euros par habitant, en 2008 (France, 30 600 euros par habitant, à la même date).

Point culminant

Carrauntuohill (gaélique, Corran Tuathail), 1 038 mètres, dans le comté de Kerry.

Climat

L´Irlande jouit d´un climat tempéré, avec des hivers ni très froids, ni très neigeux et des étés doux. En juillet et août, les températures montent rarement au dessus de 20°. Le temps ne connait donc pas, sur l’année, de variations considérables, mais, en revanche, il est instable ! En moins d´une heure, un soleil rayonnant remplacera un ciel d’encre, et vice versa. En tout cas, il pleut et il vente ! Le mois le plus arrosé est décembre. Le mois de mai est le plus ensoleillé dans le nord, l´ouest et le centre du pays. Pour le reste de l´île, c´est juin (averses jamais exclues).

Températures moyennes (maxima / minima) : janvier 8/1° ; février 6/1° ; mars 9/2° ; avril 12/4° ; mai 15/7° ; juin 17/9° ; juillet 17/10° ; août 19/10° ; septembre 16/9° ; octobre 14/7° ; novembre 9/4° ; décembre 7/2°.

Géographie

Ile britannique, l’Irlande est une vaste plaine de basse altitude ceinte de courtes chaines montagneuses. Au sud, on trouve quelques massifs dans les terres : Galtee Mountains, Silvermines, Slieve Bloom Mountains. La plaine est piquée de nombreux lacs ; les tourbières couvrent 20% du territoire ; le basalte de la Chaussée des Géants (comté d’Antrim, Ulster) témoigne d’une activité volcanique ancienne. Le Shannon (386 km, dont 113 d’estuaire) est le plus long fleuve des îles britanniques. Si la côte est offre un paysage assez uniforme et doux, la côte ouest, profondément découpée, est d’un caractère plus dramatique. Les îles d’Achill, d’Aran, Valentia ou Omey se rattachent à l’Irlande.

Economie

2e PIB mondial par habitant, mais avec un fort écart entre PIB et PNB, les profits réalisés par les entreprises étrangères installées en Irlande étant rapatriés. Depuis l’adhésion à l’Union Européenne, l’économie irlandaise s’est transformée et a fait montre d’un réel dynamisme (4,8% de croissance du PIB en 2007). Tablant sur les services et une fiscalité favorable aux entreprises, elle a attiré les investisseurs. Ces investissements directs, dont elle est dépendante, sont toutefois l’une de ses fragilités potentielles. L’augmentation du coût de l’énergie est un autre élément défavorable. Pour compenser ces faiblesses, l’Irlande s’attache à développer un secteur industriel de pointe, en particulier dans les domaines pharmaceutique et biotechnologique. Poids des différents secteurs d’activité dans le PIB : agriculture, 2,3% ; industrie et services, 97%.

Irlande du Nord : tôt industrialisée, elle a du gérer, entre autres questions délicates, l’impact négatif de la guerre civile et la reconversion, dans ce contexte, de son économie traditionnelle (chantiers navals, textiles) en économie de services. Avec l’accord du Vendredi Saint, la situation politique s’est stabilisée et la machine est repartie. Si le PIB de l’Irlande du Nord est encore le plus faible du Royaume-Uni, il s’accroit et le chômage a notablement régressé.

Faune et flore

Autrefois couverte de forêts, l’Irlande est aujourd’hui le pays le plus pelé d’Europe. Ce qui lui vaut des paysages d’une grandeur un peu austère. Un programme de reboisement est en cours. Ces nouvelles forêts de résineux abritent cerfs, daims (d’introduction récente), lièvres, renards, bécasses, hiboux… Les tourbières ont une flore de mousses, de lichens, de bruyères et de genêts ; on y rencontre des coucous, des choucas, des rapaces, des lézards, des grenouilles. La perdrix court les landes. Lacs et rivières regorgent de brochets, anguilles, truites, saumons ; sur leurs rives guettent la loutre, la poule d’eau, le héron… Mouettes, guillemots, pluviers, macareux, cormorans, fous peuplent les côtes. Les estuaires nourrissent des bécassines, des canards, des courlis… La faune domestique est, quant à elle, dominée par le cheval (au statut quasi sacré) et le mouton (omniprésent, du paysage à l’assiette, en passant par le dressing).

4 • Hommes et cultures

Population

4 440 533 habitants (2008).

Irlande du Nord : 1 685 267 habitants (2001).

Langue Officielle

2 langues officielles : l’anglais et le gaélique irlandais.

Irlande du Nord : anglais.

Langue parlée

Dans leur vie quotidienne, 95% des Irlandais parlent anglais. 3% seulement d’entre eux parlent le gaélique tous les jours, mais 30% environ en ont une certaine maîtrise. Dans le Donegal, on parle également le scots (une langue anglo-saxonne).
En Irlande du Nord, l’anglais se parle au même niveau. 10% des habitants, environ, ont une pratique du gaélique et 2%, dans le comté de Londonderry, utilisent encore l’écossais d’Ulster (langue germanique de l’ouest).
Langue peu parlée : le français.

Peuple

Le peuple d'Irlande est d'une gentillesse exceptionnelle, en particulier avec les Français, qui les ont aidés à bouter l’Anglais hors du pays. Ce sont aussi des gens conviviaux, dont l’accueil est franc et détendu ; on le constatera dans les pubs, qui sont des lieux de rencontre très chaleureux.

Religion

La grande majorité de la population est catholique (95%, pour 4% de protestants). La vie irlandaise est imprégnée de catholicisme et l’attachement à certaines valeurs peut apparaître de nos jours un peu… décalé. L´avortement est illégal et, si le divorce a été légalisé en 1995, il est long et difficile de l´obtenir.

Irlande du Nord : 45% de protestants et 40% de catholiques. Ces chiffres ne recouvrent pas, tels quels, les clivages politiques : si 85% des protestants souhaitent le maintien dans l’Union, seulement 50% des catholiques aspirent à la quitter.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : Jour de l’an.
17 mars : Saint-Patrick.
Fin mars - début avril : Pâques.
1er mai : Fête du travail.
Dernier lundi de mai : Spring Bank Holiday (Irlande du Nord).
1er lundi de juin (Irlande).
12 juillet : Orangeman’s Day, anniversaire de la victoire protestante de la Boyne, en 1690 (Irlande du Nord).
1er lundi d’août (Irlande).
Dernier lundi d’août : Summer Bank Holiday (Irlande du Nord).
Dernier lundi d’octobre (Irlande).
25 décembre : Noël.
26 décembre : Boxing Day (premier jour ouvrable après Noël).

Histoire

Le premier peuplement de l’Irlande aurait eu lieu il y a environ neuf mille ans. Les Celtes, eux, sont arrivés vers 700 avant JC. Ils ont rapidement constitué quatre principautés, que dominait une caste sacerdotale de druides, bardes (griots septentrionaux) et devins. Les guerriers guerroyaient et le restant assurait l’intendance. L’ensemble fut assez intraitable pour que les Romains renoncent à s’y attaquer. En 432, Saint Patrick entreprend d’évangéliser le pays ; il retourne druides et bardes, qui, à leur tour, se font les propagateurs du christianisme. La conversion est pacifique et, rapidement, des missionnaires irlandais prennent la mer, comme Saint Colomba (521-597), apôtre de l’Ecosse. Par leur action et leur haute spiritualité, les moines irlandais ont marqué l’histoire de l’Europe. Sur place, le clergé assure l’unité d’une société politiquement très morcelée. Au début du IXe siècle, les drakkars abordent. Les Vikings vont procéder en deux temps : ravager les côtes, puis s’installer sur les décombres (à Dublin, Annagassan, Wexford, Cork, Limerick) pour ravager l’intérieur. Au siècle suivant, toutefois, deux princes celtes, Mael Sechnaill (au nord) et Brian Boru (au sud) rendent la monnaie de leur pièce aux envahisseurs. Les Vikings sont soumis, puis assimilés. Mais, la division politique demeure, qui va permettre aux Normands d’Angleterre de débarquer à leur tour. C’est Richard de Clare « Strongbow » (vers 1130-1176) qui s’y colle. Comme leurs prédécesseurs, les Normands s’installent et s’assimilent. A tel point que cela inquiète la couronne d’Angleterre, qui proclame son autorité sur toute l’île en 1494. Henri VIII prendra le titre de roi d’Irlande (1541) et lancera une colonisation en bonne et due forme. Avec lui, la religion devient un enjeu national ; les Irlandais identifient donc leur nation au catholicisme. Devant l’échec des révoltes, une partie de la noblesse quittera le pays (1607). Elle est remplacée par des nobles anglais, qui installent des colons anglais et des pasteurs anglicans. En 1649, Cromwell met un terme sanglant à plusieurs années d’insurrection. Les choses vont de mal en pis pour les Irlandais. 1704, lois anticatholiques, 1800, Acte d’union intégrant l’Irlande au Royaume-Uni : le XVIIIe siècle est amer. Le XIXe sera très amer. Il est marqué, en son milieu, par la grande famine de 1846-1848 et par un mouvement massif d’émigration vers les Etats-Unis. La population diminue de moitié. Au tournant du siècle, pourtant, quelques évolutions politiques se font jour : réforme agraire, naissance du Sinn Fein, développement des syndicats…

En 1914, la Home Rule accorde une autonomie relative à l’Irlande. Immédiatement suspendue par la guerre et la Chambre des Lords. Pendant la Première Guerre mondiale, l’Irlande constitue presque un second front pour l’Angleterre : constitution d’un parlement national, insurrection de Pâques 1916, proclamation de l’indépendance (1918). Londres dissout, réprime. Le 6 décembre 1921, l’Irlande (moins les six comtés développés et « protestants » de l’Ulster) devient un dominion, l’Irish free State. Elle est dotée d’une constitution en 1922. Ces mesures déclenchent une guerre civile entre partisans et adversaires du compromis de 1921. Les premiers l’emportent, mais, en 1932, les seconds gagnent les élections législatives et, l’année suivante, Eamon de Valera (1882-1975) devient président du Conseil. Le pays adopte une nouvelle constitution, qui change le nom de l’Etat en Eire. Un traité signé avec le Royaume-Uni en 1938 reconnait de facto l’indépendance. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Eire reste neutre. Le 18 avril 1949, la République est proclamée ; l’Irlande quitte le Commonwealth. De Valera sera la personnalité marquante de l’après-guerre : premier ministre de 1951 à 1954, puis à nouveau en 1957, président de 1959 à 1973. Cette année-là, l’Irlande adhère à la CEE (en 1992, elle ratifiera le Traité de Maastricht).

Irlande du Nord : pour les 6 comtés loyalistes du nord l’histoire se poursuit donc, à partir de 1921, comme si de rien n’était, alors que tout a changé. C’est le drame des loyalismes. Les politiciens « protestants » favorables à l’Union ont en main les rênes de l’économie. Ils vont organiser la relégation politique et sociale des « catholiques ». Vieille tradition. Dans les années 60, les protestations contre le régime social déséquilibré du pays prirent la forme de revendications pour des droits civils égaux. La mauvaise volonté des autorités et la répression policière provoquent rapidement un changement de ton. L’idée d’un rattachement à la république d’Irlande se fait jour parmi les catholiques. Emeutes et agressions se multiplient (Derry-Londonderry, Belfast). L’IRA (Irish Republican Army) se réorganise. Londres envoie la troupe. Les milices protestantes voient le jour. La violence devient une culture. Le « Dimanche sanglant » (Bloody Sunday, 30 janvier 1972), qui voit les parachutistes britanniques tirer sur une manifestation pacifique pour les droits civiques, symbolise le cul de sac. La cocotte-minute nord-irlandaise reste sur le feu jusqu’à la fin des années 80. Downing Street accepte alors d’ouvrir des négociations (secrètes) avec l’IRA. Le processus sera long et tortueux, mais aboutira à l’accord du Vendredi Saint (10 avril 1998), qui jette les bases d’une vie politique renouvelée. Les différents partis d’Irlande du Nord, les gouvernements de Grande-Bretagne et de république d’Irlande y sont impliqués. Catholiques et protestants sont appelés à cogérer les affaires locales. Malgré quelques ratés au démarrage, les choses se mettent en place et les accords de Saint-Andrews (2006) permettent la poursuite de la collaboration politique.

Politique

Le système politique de l’Irlande ressemble à celui de la France. On a un président élu au suffrage universel (pour 7 ans), un premier ministre choisi dans les rangs de la majorité parlementaire, une chambre des députés et un sénat, dont les membres sont élus pour 5 ans.

Irlande du Nord : c’est l’une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Elle dispose d’une Assemblée (180 députés, élus pour 5 ans), qui a des pouvoirs étendus en matière de service public (administration locale, éducation, santé, culture…), moins étendus sur les « affaires réservées » (police, commerce, aviation…) et nuls sur les « excepted matters » (diplomatie, défense, impôts centraux…). L’Irlande du Nord envoie 18 députés (sur 646) au parlement du Royaume-Uni.

Célébrités

Maewyn Succat (circa 387-493) : Saint Patrick, patron des Irlandais ; né au Pays de Galles (ou en Ecosse), il a évangélisé l’Eire à partir de 432 et jeté les bases du monachisme irlandais. Il serait également à l’origine de l’adoption du trèfle, qui symbolise la Sainte Trinité, comme emblème national.

Lansdowne Road (à Dublin) : construit en 1872, c’est le stade où s’exprima le mieux, peut-être, une qualité irlandaise, le Fighting Spirit. Le XV du trèfle y livra, dans une ambiance survoltée, pendant des lustres, des parties « viriles, mais correctes ».

James Joyce (1882-1941) : sans doute fallait-il être irlandais pour essorer à ce point la langue anglaise. Joyce a fait de Dublin un mythe littéraire.

John Martin Feeney, dit John Ford (1894-1973), l’un des plus grands réalisateurs américains et chantre de l’Ouest, était le fils d’immigrants irlandais (son père était arrivé aux Etats-Unis en 1872). Son œuvre porte, de façon plus ou moins explicite, la marque de cette origine.

Guinness : lorsqu’Arthur Guinness (1725-1803) achète, en 1759, une brasserie abandonnée de Dublin, la Brasserie de la porte Saint-James, et se lance dans la production d’une stout (bière à fermentation haute), il ignore sans doute que, des millions de pintes plus tard, la « Guinness » serait un nom de l’Irlande dans le monde entier.

Rory Gallagher (1948-1995) : musicien élevé dans la tradition irlandaise, puis trempé dans le blues, il fut l’un des grands guitaristes blues-rock des années 70. L’album Irish Tour 74 témoigne de la ferveur avec laquelle le public d’Irlande accueillait ses concerts.

Ivan Cooper (né en 1944) : homme politique protestant d’Irlande du Nord et militant des droits civiques, il ne cessa de plaider en faveur d’évolutions institutionnelles qui auraient permis un règlement politique du conflit. Il fut l’un des organisateurs de la manifestation pacifique du 30 janvier 1972, que les parachutistes transformèrent en Bloody Sunday.

Savoir-vivre

Pour les chauffeurs, le pourboire équivaut généralement à 10% du montant de la course. Aux bagagistes, compter 1 euro par valise.

On dîne tôt, vers 19h00. Après 20h30, il sera difficile de trouver un restaurant ouvert. Au restaurant, on laisse un pourboire de l’ordre de 10% du montant de l’addition, quand le service est de qualité. Les pub grubs, petits plats servis dans les pubs, sont, en général, d´un très bon rapport qualité-prix. A noter : dans les pubs, on passe commande et on est servi au comptoir, on paie à la commande.

Achat

La laine (pulls, chaussettes, bonnets, châles, manteaux, casquettes…) est la grande spécialité irlandaise. On peut y ajouter le poisson fumé et la musique. Ou le whiskey.

Cuisine

Pomme de terre et chou, porc et mouton : on a, à peu de choses près, la cuisine traditionnelle. Irish Stew (ragoût de mouton et pommes de terre), Dublin Coddle (ragoût de saucisses, lard et pommes de terre), Colcannon (pommes de terre, ail nouveau, chou), Champ (pommes de terre, œufs, oignons nouveaux) font partie des classiques. Les produits de la mer permettent de varier les plaisirs (ils règnent sur la cuisine irlandaise moderne). On trouve quelques bons fromages : Ardrahan, Cashel Blue, Dubliner, Durrus…

Le petit-déjeuner est un véritable repas, assez immuable : thé (ou café), jus d’orange, œufs, bacon, saucisses, boudin, à quoi on ajoute volontiers pommes de terre, porridge ou flageolets.

Boisson

« Guinness is good for you », certes, mais ce n’est pas la seule stout irlandaise, il y en a d’autres à découvrir au fil des pubs… On tâtera également du whiskey, la version irlandaise (et peut-être l’origine) du whisky (les différences tiennent au maltage, à la distillation). On abordera prudemment le poteen, gnôle « maison », à la saveur parfois singulière. Sinon, thé, eau minérale et, inévitablement, sodas. A noter : dans certaines parties de l’Irlande, la tourbe donne à l’eau une couleur marron peu avenante.

Revue de détail pour n’être pas perdu au pied du comptoir. Pour le thé, les Irlandais l’aiment indien, naturel et fort, accompagné d’un pot de lait, de biscuits ou de gâteaux, comme, par exemple, le très traditionnel Tea Brack. Quant à la bière, elle se consomme sombre aussi et en grande quantité. Les stouts sont des bières épaisses, brunes et crémeuses, à la bulle fine (qui, notons cette remarquable particularité, descend vers le fond du verre). Servir une stout est un métier. Un moyen de vérifier que la vôtre est bien tirée : inscrivez vos initiales sur la mousse quand on vous la donne, si elles sont toujours présentes lorsque vous aurez terminé votre pinte, le serveur est un bon (s’il a dessiné lui-même un trèfle sur la mousse, c’est qu’il est sûr de lui). Les principales stouts sont Guinness, Murphy’s (brassée à Cork) et Beamish. La ale est une cousine rousse (et parfois blonde) de la stout, aux caractéristiques techniques similaires, mais moins dense et charnue, proche des bières anglaises (voir Smithwick’s, brassée à Kilkenny). Les lagers sont peu prisées, ces blondes sont du ressort des Allemands et des Tchèques, pas vraiment la tasse de thé des Irlandais (même si Guinness en brasse une, Harp). Quel que soit le type de bière auquel vous sacrifiez, sachez que la dose ordinaire est de 50 cl, soit une pinte. Pour revenir à des standards français, il faudra demander half pint ou a glass, ce qui provoquera sans doute un peu de commisération.

5 • Transports

Route

On roule à gauche en république d'Irlande, comme en Irlande du Nord.
Les distances sont indiquées en miles (panneaux à fond noir) et (ou) en kilomètres (panneaux à fond vert). Dans le sud, les panneaux indicateurs sont doublement libellés, en gaélique d´abord, en anglais ensuite.
Quant à l´état de la chaussée, il varie en fonction de l´importance de l’axe : bon pour les routes importantes, et moins bon pour les routes secondaires, étroites, sinueuses et piquées de nids-de-poules. Vous y croiserez vaches, moutons, chiens, ânes ou oies... Prudence !
La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, 100 km/h sur route et 110 km/h sur autoroute.
Attention ! comme en France, les contrôles de vitesse sont nombreux. Le taux d'alcool toléré pour conduire est de 0,5 g/L.

Distances :
Dublin - Galway, 210 km.
Cork - Dublin, 260 km.
Belfast - Dublin, 165 km.
Shannon - Dublin, 215 km.
Shannon - Galway, 85 km.
Shannon - Cork, 117 km.

Taxi et location

Pas de difficultés particulières concernant les taxis.

Pour louer un véhicule, certaines règles sont applicables en fonction de la catégorie choisie :
- catégorie standard (A, B, C, D, E, F, P) : avoir 26 ans et le permis de conduire depuis 2 ans minimum ;
- catégorie people carrier / monospace (G, H, O) : avoir 28 ans et le permis de conduire depuis 2 ans minimum ;
- catégorie minibus, 4x4 et Prestige (I, L) : avoir 30 ans et le permis de conduire depuis 2 ans minimum.

Train

Les trains desservent toutes les grandes villes du pays. Ils sont modernes, propres et pratiques. On se renseignera à l´avance sur les horaires et les tarifs. Attention ! le dimanche et les jours fériés, le service est réduit et les tarifs majorés.

Avion

Nombreuses villes (comme Galway, Sligo, Kerry, Shannon, Knock et Carrickfin) desservies par des vols intérieurs au départ de Dublin.

6 • Infos pratiques

Décalage

L'Irlande est à GMT en hiver et GMT+1 en été, il y a donc toujours une heure de décalage avec la France (quand il est 12h00 à Tarbes, il est 11h00 à Dublin).

Argent

L’Irlande est un pays de la zone euro.
En général, les banques sont ouvertes, du lundi au vendredi, de 10h00 à 16h00 (17h00, le jeudi).
Les eurochèques, les chèques de voyage et la plupart des cartes bancaires internationales, dont Visa et MasterCard, sont acceptées (retraits et règlements) en Irlande. La plupart des commerces, restaurants ou maisons d’hôtes, qui prennent les cartes bancaires l’indiquent par un macaron affiché à l’entrée.

Irlande du Nord : livre sterling.
De façon générale, les banques ouvrent de 9h30 à 16h30, du lundi au vendredi. Cela peut varier en fonction d’impératifs locaux. Certains établissements sont ouverts le samedi, et même quelques heures le dimanche. Les agences sont bien équipées en terminaux cartes bancaires (cartes internationales largement acceptées).
Pour le change, on choisira les banques, dans la mesure du possible : ce sont elles qui proposent, en principe, le meilleur taux. On pourra aussi changer ses devises dans les aéroports, les gares, les agences de voyage... De grands hôtels rendent parfois ce service à leurs clients. Tout cela est soumis à taxes et commissions.

Electricité

220 volts. Prises de type britannique (3 fiches à section carrée), prévoir un adaptateur.

Horaire

Les magasins ouvrent de 9h00 à 17h30 ou 18h00 (en hiver, fermeture une demi heure plus tôt qu’en été), du lundi au samedi. Nocturnes les jeudis jusqu'à 21h00. Les épiceries qui vendent des journaux ouvrent le dimanche. Dans les grandes villes, certains centres commerciaux ouvrent le dimanche après-midi.
Les pubs sont ouverts de 10h30 à 23h30, du lundi au samedi. Le dimanche, de 12h30 à 14h00 et de 16h00 à 23h00.

Média

Deux chaînes publiques de télévision, RTE 1 et Network 2, en anglais, plus TG 4, en gaélique ; trois radios nationales, ainsi qu'un grand nombre de radios locales émettent en Irlande. Les quatre chaînes de télévision britanniques sont captées dans presque toute l'île.
Six quotidiens nationaux, dont le plus connu est l’Irish Time, et cinq journaux du dimanche, sans compter un nombre impressionnant de titres régionaux. On ne trouve la presse internationale que dans les grandes villes.

Irlande du Nord : la presse est publiée en anglais ; certains quotidiens proposent un supplément en gaélique (Irish News, par exemple). La BBC, produit et diffuse (avec modération) des programmes en gaélique. Le pays reçoit aussi bien les programmes britanniques, que ceux de la république d’Irlande (RTE et TG 4 couvrent à peu près 70% du territoire).

Poste

Les bureaux de poste sont ouverts de 9h00 à 17h30, du lundi au vendredi, et de 9h00 à 12h30, le samedi. Prix d’un timbre pour une carte postale ou une lettre de 100 gr à destination des pays européens, 0,82 euro. Les bureaux de poste portent l’inscription AN POST, en vert (en ville, les boîtes aux lettres sont de couleur verte itou).

Téléphone

Pour appeler l'Irlande depuis la France, il faut composer le 00 + 353 + l'indicatif de la ville sans le 0 + le numéro de votre correspondant.

Pour appeler la France depuis l’Irlande, il faut composer le 00 + 33 + le numéro de votre correspondant sans le 0 initial.

Les appels téléphoniques peuvent être passés depuis des cabines publiques. L’unité minimale est de 0,40 euro ; les cabines à pièces acceptent 10, 20, 50 cents et 1 et 2 euros. On peut acheter des cartes téléphoniques dans différents commerces, en dehors des bureaux de poste. Appeler d’une cabine téléphonique revient moins cher que d’un hôtel ou d’une maison d’hôtes.

Pour appeler l’Irlande du Nord depuis la France, il faut composer le 00 + 44 + 28 + le numéro de votre correspondant.

Pour appeler la France depuis l’Irlande du Nord, il faut composer le 00 + 33 + le numéro de votre correspondant sans le 0 initial.

Internet

Cybercafés bien équipés dans les principales villes.

Couverture GSM

Bonne couverture sur l'ensemble du pays. Toutefois, nous vous conseillons de vous renseigner sur les modalités d’accès auprès de votre opérateur.

Devise

EUR.

Irlande du Nord : GBP.

Taux

1.

Irlande du Nord : 1,24 (octobre 2012).

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade d'Irlande en France
12, avenue Foch - 75116 Paris (accès public : 4, rue Rude)
Tél. : 01 44 17 67 00
Fax : 01 44 17 67 50
Email : paris@dfa.ie
Web : www.embassyofireland.fr ou www.ambassade-irlande.fr

Ambassade du Royaume-Uni en France
35, rue du Faubourg-Saint Honoré - 75008 Paris
Tél. : 01 44 51 31 00
Fax : 01 44 51 32 34
Email : public.paris@fco.gov.uk
Web : http://ukinfrance.fco.gov.uk/en

Ambassade d'Irlande en Belgique
Rue Wiertz / Wiertzstraat, 50 - 1050 Bruxelles
Tél. : 022356676
Fax : 022356671
Email : brusselsembassy@dfa.ie
Web : www.irelandemb.org

Ambassade d’Irlande en Suisse
Kirchenfeldstrasse, 68 - 3005 Berne
Tél. : 031 352 14 42 / 43
Fax : 031 352 14 55
Email : berneembassy@dfa.ie
Web : www.embassyofireland.ch

Consulat

Consulats généraux d’Irlande en France : Paris et Lyon.

Consulats généraux du Royaume-Uni en France : Paris, Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.

Office de tourisme

L’office de tourisme d’Irlande n’accueille pas le public. Renseignements par téléphone, ou sur le site ci-dessous.
Tél. : 01 70 20 00 20
Web : www.tourismireland.com/fra/index.cfm/

Office de tourisme de Grande-Bretagne (VisitBritain)
Tél. : 01 58 36 50 50
Email : gbinfo@visitbritain.org
Web : www.visitbritain.fr


8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à l’Irlande.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

En 2003, l’Agence de protection de l’environnement s’est vue adjoindre un Bureau d’application des directives ; ce sont ces deux instances qui assurent le contrôle environnemental en Irlande. Le pays s’est fixé des objectifs en matière de qualité de l’air et de l’eau, de gestion des déchets et de changement climatique. Afin de promouvoir les énergies renouvelables et de soutenir ses différentes initiatives dans ce domaine, le gouvernement a créé la SEI (Sustainable Energy Ireland).
Dans le cadre de sa politique de gestion des déchets, le pays tente d’en limiter la production, d’en intensifier le recyclage et d’en réduire la quantité à enfouir. Le taux de collecte des déchets ménagers devrait augmenter de 35% d’ici 2013. En 2004, la quasi-totalité des déchets était enfouie dans les décharges officielles ; depuis, le ministère de l’Environnement promeut des techniques non polluantes appliquées à l’incinération. Comme toute l’Irlande, Dublin jouit depuis toujours d’une eau d’excellente qualité, mais les déchets domestiques et industriels menacent cette richesse. Les eaux de la Liffey, notamment, se dégradent lentement et sa faune en pâtit.
Les combustibles fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole) sont la principale source de gaz à effet de serre ; à cet égard, le gouvernement irlandais a indiqué qu'il entendait limiter les émissions de ces gaz à 13% au-delà des limites imposées par le protocole de Kyoto (année de référence, 1990).
En 1999, un « Livre vert sur l’énergie durable » a été publié, qui fixe à 10% la part des énergies renouvelables dans la production énergétique du pays.
Fin janvier 2009, la Commission européenne a clôturé deux dossiers d’infraction aux réglementations sur la protection de la nature. Le premier (2001) concernait le non respect de la date d’échéance pour la remise de la liste des sites « Natura 2000 » (réseaux de sites naturels européens à protéger). Aujourd’hui, la liste irlandaise comporte 423 sites (13 500 km²). Le second dossier (2002) avait trait à la non protection de 25 000 hectares de la zone spéciale du comté de Mayo contre les dégâts occasionnés par le surpâturage ovin (on avait ajouté à cela la préservation de l’habitat naturel du lagopède des saules).

En 2008, l’Irlande du Nord a installé un générateur électrique qui utilise l’énergie des courants marins. C’est une hydrolienne (turbine sous-marine), du nom de SeaGen. Elle est la première au monde à connaitre une exploitation commerciale et fournit de l’électricité à plus d’un millier de foyers. Le fournisseur d’énergie npower prévoit de construire un parc de 7 hydroliennes, qui fourniraient ensemble 10 mégawatts.