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1 • Formalités

Passeport

Ressortissants français, belges et suisses : passeport valide, valable jusqu'après la date de retour (comportant au moins trois pages vierges consécutives). Autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

A l'arrivée, présenter son passeport aux conditions ci-dessus et un certificat de vaccination fièvre jaune.

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel (ou carte d’identité, selon les exigences du pays de destination). La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale - le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Ressortissants français, belges et suisses : pas de visa pour un séjour allant jusqu'à trente jours (renouvelable deux fois dans l'année, soit 90 jours). Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l’arrivée. Elle doit être faite dans un centre agréé de vaccinations internationales, au moins 10 jours avant le départ. Sa validité est, depuis 2016, administrativement étendue à la vie entière. Pour des raisons de réponse immunitaire, et donc d’efficacité, mais sans obligation, une revaccination pourra être proposée si le vaccin initial a été fait à un enfant de moins de 2 ans, ou pendant une grossesse, ou un épisode d’immunodéficience, ou enfin en cas de risque épidémique.



Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, vaccins et rappels (ou immunité acquise) contre :
Diphtérie, tétanos, poliomyélite ;
Hépatites A et B ;
Coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage.
Mais aussi, en fonction de la durée, de la saison et des conditions de voyage :
Typhoïde ;
Rage.

Paludisme

Le paludisme est omniprésent en Angola, y compris en ville, et donc à Luanda. La protection de la peau et des vêtements par des répulsifs efficaces, et l’utilisation de moustiquaires imprégnées pourront épargner aux voyageurs les piqûres de moustiques vecteurs du paludisme, mais aussi d’autres affections parasitaires ou virales. Le traitement préventif, indispensable, sera assuré par la prise d’atovaquone-proguanil - Malarone ou ses génériques - ou de doxycycline - Doxypalu - sur prescription médicale. Compte tenu du risque d’effets indésirables, la prescription de méfloquine - Lariam - ne sera proposée aux voyageurs qu’en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Ils seront d'autant plus facilement limités que vous respecterez les consignes de prévention des risques alimentaires, environnementaux ou comportementaux exposés dans nos recommandations générales. L'insécurité est notoire en ville, où il est recommandé de ne pas sortir seul, surtout la nuit.


3 • Géographie

Capitale

Luanda.

Climat

Le climat angolais est soumis à l’alternance des saisons sèche et pluvieuse, et évolue selon deux axes : nord / sud, d’humide à sec ; est / ouest, de sec à humide. Au nord, climat tropical humide et chaud - saison des pluies d’octobre à avril. Au sud, le pays confine au désert du Namib. Le climat y est donc d’une grande aridité et le thermomètre élevé. Sur la côte atlantique, peu arrosée, les températures sont plutôt douces. Quant au plateau Angolais, il est tempéré et humide - saison des pluies d’octobre à avril dans le nord, de décembre à mars dans le sud. Comme partout l’altitude modifie ponctuellement les conditions générales. Elle est, avec le courant atlantique froid de Benguela, facteur de modération des températures.

Géographie

SUPERFICIE : 1 246 700 km².

POINT CULMINANT : Morro do Môco (Serra Môco), 2620 mètres.

PAYS LIMITROPHES : République démocratique du Congo, Zambie, Botswana, Namibie. Et République du Congo pour l’enclave de Cabinda, située au nord du Kongo central.

Le territoire angolais se situe entre l’équateur et le tropique du Capricorne, sur la façade atlantique de l’Afrique. Une présentation simple montre, à l’ouest, une côte basse dont la profondeur n’excède pas 160 km. Vient ensuite une zone fortement plissée de collines et de montagnes, dont la Serra do Môco. Puis le plateau Angolais, ensemble de hauts plateaux et de massifs (entre 1200 et 1800 m, avec des relèvements importants ici et là) qui se prolonge à l’est au-delà des frontières du pays. Ce plateau s’infléchit au nord et descend sous les 1000 m. De nombreux cours d’eau prennent leur source dans les hauts plateaux, dont le Zambèze, le Kwanza, le Kunene. Ces flux contribuent à des bassins importants dans toutes les direction : Congo, Zambèze, Okavango.

Economie

IDH : 0,574 en 2018 / France, 0,901.

PIB par habitant en 2021 : 2138 dollars US / France 38 210.

Grande exportatrice de pétrole, de gaz et de diamant, l’économie angolaise ne réussit pas encore, pour la part qui lui revient, à tirer tous les Angolais du sous-développement : taux de pauvreté et de chômage toujours élevés. Aujourd’hui, la situation tient encore presque toute aux fluctuations du prix du baril de brut. Cependant, les ressources naturelles et humaines dont le pays pourrait tirer profit sont considérables. Déjà, le secteur des services se développe vigoureusement - 39,6% du PIB, 42% de la population active. Parmi ceux-ci, l’activité touristique démarre, malgré un niveau d’équipement encore limité. Le potentiel de croissance est important, avec un environnement naturel encore sous-exploité de ce point de vue et un héritage historique à valoriser. L’idée d’écotourisme fait son chemin.

Faune et flore

L’hippotrague noir géant est l’animal symbole du pays. Cette antilope de grande taille, aux majestueuses cornes courbes est néanmoins quasi invisible en vrai. Car ses effectifs sont très faibles (et la légende veut qu’elle ne se montre, à l’improviste, qu’à ceux qui ne la cherche pas). Il est difficile d’évaluer l’état réel de la faune angolaise tant les études précises manquent. Certaines régions sont encore riches (dans le bassin versant de l’Okavango notamment) ; sur d’autres, la guerre et le braconnage ont eu des effets désastreux. Quoi qu’il en soit, la population de gorilles des plaines de l’ouest est résiduelle. Les chimpanzés sont toujours présents, mais dans un habitat menacé. Le colobe d’Angola étant logé à la même enseigne. Lions, guépards, buffles, zèbres, gnous, impalas, éléphants se rencontrent cependant. L’avifaune est abondante. Les bonnes surprises sont nombreuses.

La variété de la flore angolaise impressionne, qui va de la steppe désertique à la forêt tropicale humide, de la mangrove à la savane - le gros morceau, lui-même différencié. Dans tout cela, dont le détail ne peut être fait ici, des formation, ou des espèces, au statut spécial. Les rares forêts reliques d’altitude, par exemple. Ou Welwitschia mirabilis, vedette préhistorique à deux feuilles maousses, partagée avec la Namibie. Le miombo, caractéristique du centre du pays est une formation de savane à forêt claire - Brachystegia, Julbernardia, Isoberlinia - et prairies.

4 • Hommes et cultures

Population

33 933 611, en 2021.

Langue Officielle

Le portugais.

Langue parlée

Le portugais angolais a beaucoup progressé depuis l’Indépendance. Du fait, notamment, des brassages de populations liés à la guerre civile : le portugais étant, dans les villes où se rassemblaient les réfugiés, la langue de communication. Le phénomène est particulièrement sensible à Luanda, où la plupart des jeunes ont désormais le portugais pour langue maternelle. Dans les campagnes, les langues traditionnelles africaines se maintiennent mieux. Ce sont, pour la plupart, des langues bantoues, une quarantaine. Parmi celles-ci, l’umbundu, le kimbundu, le kikongo, le quioco et ganguela ont statut de langues nationales. Les mouvements de populations à l’échelle internationale ont rendu fréquente une certaine pratique du français ou de l’anglais.

Peuple

Les Ovimbundu (37% de la population ; dans le centre-ouest), les Mbundu (24% ; au nord des précédents), les Bakongo (13% ; au nord-ouest) représentent les trois-quarts des Angolais. Le quart restant étant composé de différents groupes numériquement peu importants, dont des San aux frontières de la Namibie et de la Zambie. Les métis seraient 2%. La présence portugaise est résiduelle.

Religion

Les catholiques, ou les personne de culture catholique, sont à peu près 50%. On trouve ensuite une mosaïque évangélique à laquelle adhère quelque 45% de la population. L’animisme survit mêlé au christianisme. Le tokoïsme ou le kimbanguisme (originaire de l’actuelle RDC) sont des confessions africaines indépendantes reconnues par les autorités.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : nouvel an.

4 janvier : jour des Martyrs de la Répression (commémore la révolte contre les Portugais).

4 février : anniversaire du début de la Lutte armée (anniversaire du soulèvement de 1961).

Février ou mars : carnaval.

8 mars : journée de la Femme.

23 mars : journée de la libération de l’Afrique australe (bataille de Cuito Cuanavale, 1988).

Mars ou avril : Pâques.

4 avril : journée de la Paix et de la Réconciliation (fin de la guerre civile, 2002).

1er mai : fête du Travail.

17 septembre : fêtes des Héros (anniversaire d’Antonio Agostinho Neto).

1er novembre : Toussaint.

11 novembre : fête nationale.

25 décembre : Noël.

Histoire

Lorsqu’elles parviennent en Afrique australe, les migrations bantoues rencontrent et refoulent les San (qui demeurent épars dans le sud de l’actuel Angola). Les Bantous apportent dans leur bagage l’agriculture, la métallurgie et une société hiérarchique. Ils vont former de nombreux peuples, dont les plus influents sans doute sont les Kongo et les Ovimbundu. Les premiers forment un puissant royaume dans le nord-est du pays ; les seconds étendent leur influence sur les hauts plateaux.

En 1482, Diogo Cao érige au cap Santa Maria (au nord de Moçamedes), le premier padrao, pilier marquant la prise de possession d’un territoire par le Portugal. Ce faisant, il empiétait sur un puissant Etat, le Kongo. Celui-ci connait même alors son apogée. Culture de l’igname, métallurgie, commerce de l’ivoire, il est riche. De quoi relayer les songes dorés et argentés des navigateurs portugais. Des contacts avec les hautes sphères kongolaises sont rapidement pris. Les premiers missionnaires débarquent en 1490. L’année suivante, le manikongo - roi - et sa parentèle embrassent le catholicisme.

Au début du XVIe siècle, les opposants à la présence portugaise sont matés. Les Portugais opèrent dès lors selon deux axes, déstabilisant le pays. D’une part, certains appuient le manikongo dans ses conquêtes - la voie du métal. D’autre part, le restant négocie des esclaves directement avec les responsables locaux. La continuité kongolaise s’en trouve altérée. Les empiètements des colons vont avoir pour effet la dislocation du royaume, qui passera progressivement sous contrôle portugais. Luanda est installée à l’embouchure du Kwanza en 1575.

Le démarrage de la culture sucrière au Brésil est un désastre pour le Kongo. Les esclaves deviennent, les rêves d’Eldorado africain ayant vécu, la principale ressource des aventuriers portugais, et même des gouverneurs. Le début du XVIIe siècle voit tout ce petit monde acharné à la traite dans l’Angola d’aujourd’hui. Les Hollandais viennent à plusieurs reprises tester sa détermination et la qualité de son avidité. Ils sont refoulés. En 1665, la victoire portugaise d’Ambuila sur le manikongo Antonio 1er / Vita a Nkanga signe la fin de l’indépendance du Kongo.

Du fait de la traite, les colons du Brésil sont nombreux en Angola : ils s’assurent à la source d’un approvisionnement régulier. Le Portugal consolide ses fondations côtières et progresse lentement vers l’intérieur. On considère que le contrôle de la totalité du pays ne sera effectif que dans les années 1920. La fin de la traite en 1836 impose une nouvelle mise en valeur : café, sucre, bois, minerai de fer, diamant (et, à partir des années cinquante, pétrole). De 1933 à 1962, le régime de l’indigénat maintient dans une situation d’infériorité et d’exploitation 98% de la population. Cependant, à partir de 1951, alors que l’Angola devient une province ultramarine, le système se détend peu à peu.

Comme ailleurs dans les pays coloniaux, des mouvements de libération nationale apparaissent. Le MPLA d’Agostinho Neto, le FNLA d’Holden Roberto et, quelques années plus tard, l’UNITA de Jonas Savimbi se constituent en organisations armées. Action / réaction, l’attaque de la prison de Luanda par le MPLA le 4 février 1961 coûte la vie à de nombreux Portugais et à de plus nombreux Africains. Lisbonne joue de la manière forte et d’initiatives de développement, mais le temps n’est plus aux accommodements. Les entreprises les moins intéressées sont hors de saison. La guerre de décolonisation s’installe. Elle dure jusqu’à la révolution des Œillets, en 1974. L’année suivante, l’armée rentre au Portugal, suivie par 300 000 colons. Le 11 novembre 1975, Agostinho Neto proclame l’indépendance de la république populaire d’Angola.

La guerre froide bat son plein. Et les fées Carabosse se bousculent autour du berceau angolais. Les Sud-Africains et les Zaïrois (qui soutiennent le FNLA) entrent dans la danse. Neto en appelle à Cuba, dont le corps expéditionnaire repousse l’armée zaïroise. Ce retrait entraine la mise hors-jeu du FNLA. Bientôt, les Américains suspendent leur soutien financier aux opposants à Neto. L’Afrique du Sud se replie sur le Sud-Ouest africain, gardant comme fer au feu angolais l’UNITA. La guerre civile, tisonnée de toutes part, va durer longtemps. De multiples péripéties conduisent au protocole de 1988 entre l’Angola, l’Afrique du Sud et Cuba (organisation d’élections libres et désengagement cubain), puis, en 1991, à un accord de paix entre le MPLA et l’UNITA. Les élections ont lieu les 29 et 39 septembre 1992.

Las ! Jonas Savimbi refuse de reconnaître la victoire du MPLA (José Eduardo dos Santos) et reprend les armes. La guerre civile est relancée. Les rebonds de celle-ci mènent la défaite de l’UNITA et à la mort de son leader, en 2002. Le pays est à déminer et reconstruire. Ce à quoi le MPLA s’attaque avec pragmatisme, le contexte idéologique ayant changé. Après la retraite politique du président dos Santos, le parti, en la personne de Joao Lourenço, remporte les élections générales de 2017.

Politique

République présidentielle multipartite. La constitution de 2010 établit que le président de la République (élu pour cinq ans lors de l’élection générale) est aussi chef du gouvernement, lequel est responsable devant le seul président. Celui-ci dispose de pouvoirs de nomination étendus ; il est chef des armées ; dirige la politique extérieure du pays ; a une capacité législative. Il partage néanmoins ce dernier pouvoir avec une assemblée nationale monocamérale (223 membres élus pour un mandat de 5 ans selon un scrutin de type proportionnel). Le pouvoir judicaire est couronné par une Cour suprême, instance d’appel. Le Tribunal constitutionnel contrôle la constitutionnalité des lois et tranche les contentieux électoraux.

Célébrités

Lukeni Lua Nzinga, 1495-1530. Fils du manikongo Alphonse 1er / Mvemba a Nzinga, il est envoyé au Portugal à l’âge de onze ans à des fins de formation (son père souhaitant disposer de collaborateurs formés aux méthodes modernes). Il y devient prêtre puis, en 1518, soutenu par Manuel 1er, roi du Portugal, il obtient du pape Léon X le diocèse d’Utique. Ce qui fait de lui le premier évêque issu d’Afrique subsaharienne. En pratique - son évêché se trouvant en terre d’islam - il fait office d’auxiliaire de Funchal (dont dépendent les possessions portugaises outremer). Et consacre les dernières années de sa vie à l’évangélisation de son peuple.

Kimpa Vita, 1684-1706. De noble ascendance, Kimpa Vita se montre sensible à l’état de délabrement auquel est alors réduit le Kongo. Chrétienne et initiée dans la société d’exorcistes traditionnelle Kimpasi, elle plaide pour une régénération du royaume et développe un messianisme centré sur la figure d’Antoine 1er / Vita a Nkanga. Elle dénonce également l’action des missionnaires européens, accusés d’avoir dénaturé le message du Christ. Le monarque régnant, Pierre IV / Nusamu a Mvemba, s’inquiète de la diffusion de cet antonianisme et obtient la condamnation pour hérésie de sa propagandiste. Kimpa Vita est brûlée vive le 2 juillet 1706. Les messianismes régionaux aujourd’hui lui reconnaissent un statut de précurseur.

Agostinho Neto, 1922-1979. Fils de pasteur, médecin, poète, anticolonialiste soutenu par Jean- Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Neto fut aussi le patron du MPLA, Movimento Popular de Libertaçao de Angola, et le premier président de la République de son pays. L’heure était au marxisme-léninisme et à l’Union-Soviétique, l’Angola indépendante fut donc un régime à parti unique et peu encline à l’expression d’opinions non validées par celui-ci. Clairement, une dictature. Que le contexte qu’elle a connu n’a pas aidée à penser autrement.

Jonas Savimbi, 1934-2002. Autre fils de pasteur, le chef de l’UNITA, Uniao Nacional para a Independência Total de Angola, et un peu l’anti-Neto. Formé en Suisse et en Chine, farouchement antisoviétique, financé jusqu’en 1992 par tous ceux qui partageaient cette aversion, soutenu par Dominique de Roux, manipulé manipulant, Savimbi fut l’adversaire irréductible du MPLA après l’Indépendance. Dans les années quatre-vingt-dix, il est abandonné par ses soutiens internationaux et poursuit en solitaire un combat sans issue.

Bonga, né en 1942. José Adelino Barcelo de Carvalho, dit Bonga, est aujourd’hui un chanteur immensément respecté, dont le style mêle semba, kizomba et fado (avec quelques condiments encore). Cependant, cette carrière de musicien ne doit pas faire oublier qu’il fut recordman du Portugal du 400 mètres en 1968. Et un militant actif pour l’indépendance de l’Angola. Ce qui lui valut l’exil, double même du fait de la guerre civile. Il est, avec la Cap-Verdienne Cesaria Evora, l’une des étoiles world de la musique luso-africaine.

Maria Borges, née en 1992. On a vu Maria Borges sur tous les podiums de la haute couture : Givenchy, Jean-Paul Gaultier, Kenzo, Paco Rabanne, Tom Ford, Oscar de la Renta, Zac Posen, Monique Lhuillier, Victoria’s Secret, etc. Elle brille donc au firmament du glamour mondialisé. Avec d’autres. L’intérêt justement est là. Cette jeune femme élevée à Luanda pendant la guerre civile signe à sa façon le retour de l’Angola sur la scène internationale. Et l’importance renouvelée de l’Afrique dans la définition des canons esthétiques.

Savoir-vivre

Le pourboire est à l’appréciation des clients. Pour toute personne intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, il ne se substitue jamais à un salaire. Néanmoins, il est d’usage un peu partout dans le monde de verser un pourboire lorsqu’on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l’équivalent de 2 euros par jour et par personne. Le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local - serveurs, porteurs, etc. - les usages varient. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur le prix d’une bière, par exemple, ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes. Il vous donne un aperçu du niveau de vie et vous permet, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer un montant.

Cuisine

L’empreinte portugaise est forte dans les assiettes angolaises. Haricots, riz, porc, poisson, poulet, tomates, ail, oignons, huile d’olive sont les ingrédients de fond, avec le manioc, l’huile de palme, le piment. La sauce pili-pili aurait été mise au point en Angola par des Portugais. Le funge, une pâte de manioc accompagnant les préparations en sauce peut passer pour le plat national. On sert le funge avec la moamba de galinha, par exemple, ragout de poulet à l’huile de palme, malaguette, oignon et ail. Huile de palme encore avec des haricots pour feijao com oleo de palma. Avec du riz, on peut servir, jinguinga, aux tripes et au sang de chèvre. Si les abats n’inspirent pas, essayer kissuto rombo, chèvre rôtie à l’ail et au citron. Poisson grillé avec sauce pimentée et légumes, mufete est une spécialité de Luanda. Etc. : la table angolaise est riche et variée.

Street food : pour les voyageurs, les insectes sont anecdotiques, ils le sont moins pour les Angolais. Les cacahouètes tout juste grillées (et parfois sucrées) sont autre chose que celles des sachets européens. La banane plantain et la racine de manioc s’apprécient sur le pouce. Les glaces, picolé, sont vendues dans la rue, et même sur la chaussée. Le fruit du baobab fournit un parfum spécial.

Boisson

Afin de parer à toute éventualité, on boira de l’eau minérale en bouteille, ou des sodas. Ou de la bière - N’Gola et Cuca étant des marques nationales. La mongozo est une bière traditionnelle d’origine chokwe, brassée avec des noix de palme.

5 • Transports

Route

Conduite : à droite.

Limitation de vitesse : 60 km/h en ville ; 90 ou 100 km/h sur route ; 120 km/h sur autoroute.

Alcoolémie tolérée au volant : 0,6 gramme par litre de sang (France : 0,5 gramme).

Les réseau routier est globalement dégradé. Pour diverses raisons de sécurité, il est déconseillé de circuler hors du réseau principal (qui s’améliore lentement, ce qui n’est pas contradictoire avec une dégradation dont les origines sont variées) ou de nuit en voiture.

Taxi et location

Pendant la journée, on peut utiliser les minibus-taxis (de couleur bleue). Le soir, on aura recours à une compagnie de taxis privée (de réputation établie). Pour les sorties hors ville, réserver un véhicule avec chauffeur particulier.

Train

Le réseau ferré angolais, hérité de la période coloniale, est composé de trois lignes non connectées entre elles, au départ de Luanda, Lobito et Moçâmedes. Le transport passager concerne les deux premières lignes. Trois classes : primeira, expresso, tramway.

Avion

Le principal aéroport est l’aéroport international Quatro de Fevereiro à Luanda, au sud de la capitale. Il devrait être remplacé bientôt par l’aéroport international d’Angola, situé à Bom Jesus, une quarantaine de km au sud-est de Luanda. Autres aéroports avec service passager : Cabinda, Dundo, Huambo, Kuito, Lubango, Luena, Malanje, Menonge, Moçâmedes, Ondjiva, Saurimo, Soyo.

6 • Infos pratiques

Décalage

L’Angola est à GMT+1 (et ne pratique pas l’heure d’été), il n’y a donc pas de décalage avec la France en hiver. En été, lorsqu’il est midi à Paris, il est onze 11h00 à Luanda.

Au Canada, Montréal est à GMT-5 et Vancouver à GMT-8. Il y a donc 6 et 9 heures de décalage avec l’Angola : lorsqu’il est midi à Montréal, il est 6 heures à Luanda ; lorsqu’il est midi à Vancouver, il est neuf heures à Luanda.

Argent

Le kwanza - AOA - est la devise officielle de l’Angola.

Les grands hôtels acceptent les cartes bancaires internationales. Prévoir des espèces pour les autres paiements.

Electricité

220 volts, mêmes prises qu’en France. Les Canadiens ont besoin d’un adaptateur et transformateur.

Horaire

En règle générale, les magasins ouvrent de 8h00 / 9h00 à 18h00 / 19h00. Le samedi, de 8h00 / 9h00 à 12h30. Fermés le dimanche.

Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi, de 8h45 à 16h00.

Téléphone

Pour appeler l’Angola depuis la France, composer 00 + 244 + le numéro de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis l’Angola, composer 00 + 33 + le numéro de votre correspondant sans le 0 initial.
Appels intérieurs, composer le numéro de votre correspondant tel quel.

Avant de se rendre en Angola, penser à se renseigner auprès de son opérateur sur ce qu’il propose dans ce pays.

Devise

AOA

Taux

Cours d'achat estimé : 1 AOA = 0.001104 Euros au 25/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade d’Angola en France
19, avenue Foch - 75116 Paris
Tél. : 0033 1 45 01 58 20
Email : emb.sg.cv@gmail.com
Web : www.ambassade-angola.org

Ambassade d’Angola en Belgique
Rue Franz Merjay 182 - 1050 Ixelles
Tél. : 0032 2 346 18 72
Web : www.angolaambassy.be

Ambassade d’Angola en Suisse
Thunstrasse 73 - 3006 Berne
Tél. : 0041 31 351 85 85 (section consulaire)
Email : sectorconsular@ambassadeangola.ch
Web : www.ambassadeangola.ch

Ambassade d’Angola au Canada
189 Laurier Avenue, East Ottawa - K1N 6P1 Ottawa
Tél. : 001 613 234 1152
Email : embassyangola@embangola-can.org
Web : www.embangola-can.org

Consulat

Consulat général d’Angola en France
16, rue Henri Rochefort - 75017 Paris
Tél. : 0033 1 45 01 96 94
Email : geral@consulatgeneralangola-paris.org
Web : www.consulatgeneralangola-paris.org

Consulat d’Angola en Belgique
Avenue de Saturne 42 - 1180 Uccle
Tél. : 0032 2 379 27 00

Consulat d’Angola en Suisse
Rue de Lausanne 45-47 - 1201 Genève
Tél. : 0041 22 732 30 60
Email : ambmission.angola@worldcom.ch
Web : www.courrier-ambang.ch

8 • Environnement