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Costa rica Observation des animaux
Quels animaux observer lors d’un voyage au Costa Rica ?

Le par

Un toucan à la station Sirena dans le parc national Corcovado - Costa Rica © Laetitia Ferreira

À poils, plumes, aux griffes, nageoires, carapace ou peau, hauts en couleur ou en mode camouflage… les animaux du Costa Rica sont une ode à l’exotisme et honorent avec brio les 6% de la biodiversité mondiale qu’affiche le pays. Des forêts tropicales luxuriantes aux plages immaculées en passant par les mangroves, ce fascinant bestiaire s’observe, en toute discrétion, accompagné d’un guide local, à pied ou en bateau. Préparez les jumelles et appareil photos, le défilé peut commencer !

Sommaire :

930 espèces d'oiseaux multicolores

Deux Questzals au Costa Rica

Le Costa Rica est un paradis pour les amateurs d’ornithologie en raison de son avifaune exceptionnelle. Le quetzal resplendissant, aux plumes éclatantes vertes et rouges, en est d’ailleurs l’emblème national. Il est l’un des oiseaux les plus beaux au monde. On le trouve principalement dans les zones de haute altitude, dans les forêts nuageuses de la région de Monteverde ou aux alentours du parc national Los Quetzales. Parmi les autres animaux à plumes du Costa Rica, on compte six espèces de toucans dont le toucan à carène. Reconnaissable à son grand bec coloré et son plumage noir et rouge, cet oiseau commun qu’on peut apercevoir dans toutes les forêts tropicales du pays, fait le bonheur des photographes. Les aras rouges, de grands perroquets au plumage écarlate, contribuent eux aussi à colorer le paysage. Il reste la plus spectaculaire des seize espèces de perroquets répertoriées sur le territoire. On dénombre également une cinquantaine d’espèces de colibris, dont le colibri à gorge rubis, le colibri falle-vert ou le plus grand, le campyloptère violet. La plupart vivent en altitude mais compte tenu de leur toute petite taille (moins de 8 cm), et de leur incroyable agilité en vol (ses ailes battent 60 fois par seconde), il n’est pas facile de les repérer. Au cœur des forêts, on peut également observer le pic-vert à tête rouge, le hibou royal, ou le trognon à queue blanche. Dans les zones humides de marécages, on retrouve l’ibis vert, la spatule rosée (un échassier à tête blanche), tandis que la harpie féroce (l’un des plus grands aigles du monde), la buse à queue barrée ou le tangara (famille de passereaux) sont présents un peu partout au Costa Rica.

231 espèces de mammifères à quatre pattes

Les singes malins

Un couple de sapajous capucins dans le parc national Corcovado - Guanacaste - Costa Rica

Le Costa Rica abrite quatre espèces différentes de primates évoluant dans les épaisses forêts tropicales. On trouve les singes capucins à tête blanche, dont les visages expressifs et les comportements sociaux complexes captivent les observateurs. Immanquables aussi, les singes hurleurs qui émettent des vocalisations puissantes d’une portée d’1 kilomètre pour communiquer entre eux. Les singes araignées de Geoffroy, d’agiles acrobates, complètent le tableau. Tandis que les singes écureuils à dos rouge sont assez communs dans le parc national Manuel Antonio et sur la péninsule de Nicoya. Tous ces primates jouent un rôle crucial dans l'équilibre écologique des écosystèmes costaricains, en contribuant à la dispersion des graines (absorbées dans leurs excréments) et donc, à la reforestation du pays.

Les gracieux félins

Jaguar dans la forêt

Extrêmement discrets et chasseurs nocturnes ou crépusculaires, les félins sont sans nul doute les animaux les plus difficiles à observer lors d’un voyage au Costa Rica. Parmi les six espèces présentes, le jaguar demeure le prédateur emblématique du pays. Avec son pelage jaune tacheté de rosettes, il excelle dans l’art du camouflage. Il n’est donc pas aisé de l’apercevoir. Pour mettre toutes ses chances de son côté, on peut explorer le parc national du Corcovado accompagné d’un guide : c’est là où sa concentration y est la plus importante. Autre animal redoutable et furtif, le puma, également connu sous le nom de cougar, parcourt les habitats variés des montagnes aux zones forestières denses. Quant aux margays et ocelots, félins de taille moyenne au pelage tacheté, ils se fondent eux-aussi habilement dans le feuillage dense des arbres. Tout comme l’oncilla, l’un des plus petits chats sauvages d’Amérique centrale et du Sud. Enfin, pour l’anecdote, il n’y a que le jaguarundi au Costa Rica, connu sous le nom de chat-loutre, qui affiche une coloration unie bien qu’il soit tacheté à la naissance. Chacun de ces félins jouent bien sûr un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire et la régulation des populations d'herbivores du pays.

Les paresseux et autres compères…

Un paresseux au Costa Rica

Vivant principalement en Amérique centrale et dans le nord de l’Amérique du Sud, les paresseux sont au nombre de six espèces, dont deux se retrouvent parmi les animaux du Costa Rica : le paresseux à gorge brune, à trois doigts, et le paresseux d’Hoffmann, lui à deux doigts. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ils ne font pas partie de la famille des singes mais des xénarthres, à l’instar du tatou. Se nourrissant principalement de feuilles et de bourgeons, cet animal a un processus de digestion qui peut durer jusqu’à 4 semaines, d’où son extrême lenteur à se déplacer et son temps de sommeil d’une moyenne de 14h par jour.

D’autres mammifères composent la faune terrestre du Costa Rica : l’opossum, l’agouti, le renard gris, la loutre à longue queue ou encore le coati à nez blanc, qui appartient à la famille des ratons laveurs. Le porc-épic du Mexique ou le tatou à neuf bandes sont aussi présents, tout comme le kinkajou et l’olingo, deux espèces arboricoles. Dans les profondeurs de la forêt tropicale, on aperçoit également le tapir de Baird avec sa trompe préhensile qui le caractérise. Souvent confondu avec le fourmilier, il se nourrit exclusivement de végétaux. Les fourmiliers, quant à eux, avec leur museau effilé et leur langue extensible, sont des experts dans la recherche de fourmis et de termites, constituant l'essentiel de leur régime alimentaire.

200 espèces d'amphibiens coassant

Une rainette aux yeux rouges - Costa Rica

Grâce à ses habitats variés et son climat tropical, le Costa Rica est un immense vivier pour les amphibiens. Les forêts tropicales humides, les marécages et les nombreux cours d’eau (ruisseaux ou rivières) qui quadrillent le pays, offrent un refuge idéal à une incroyable diversité de grenouilles, de crapauds et de salamandres. Parmi les plus emblématiques, on retrouve la rainette aux yeux rouges, connue pour ses gros yeux globuleux d’un rouge vif, son corps vert pomme strié de bleu et jaune, ses pattes orange fluo et son chant distinctif la nuit pendant la saison de reproduction. Les dendrobates, ou grenouilles-poison, aux bandes et couleurs psychédéliques, sont, elles, encore plus dangereuses avec leurs toxines puissantes utilisées comme mécanisme de défense. Leurs sécrétions étaient utilisées par les tribus indiennes pour empoisonner la pointe de leurs flèches. Les crapauds sont également présents au Costa Rica, contribuant à l'équilibre écologique en se nourrissant d'insectes nuisibles. Malheureusement, ces amphibiens sont de plus en plus menacés par le réchauffement climatique, la destruction de leur habitat par l’Homme et la chytridiomycose, une maladie fongique dévastatrice. Le crapaud doré du Monteverde est d’ailleurs la première espèce officiellement disparue du fait du changement climatique.

300 000 espèces d’insectes rampants et volants

Un papillon dans la réserve de Danaus - Costa Rica

Le Costa Rica est un éden pour une myriade de papillons colorés, tels que le morpho bleu et le papillon tigre à ailes longues. Moins sympas comme bébêtes mais toutes aussi importantes dans l’équilibre des écosystèmes du pays, mantes religieuses, guêpes, abeilles, termites grouillent dans les jungles costaricaines. Les fourmis, elles aussi, sont abondantes, avec des espèces particulièrement étonnantes comme les grosses fourmis coupeuses de feuilles qui vivent en colonie de 100 000 à 2 millions d’individus et qui cultivent des champignons pour se nourrir. Sinon, en marchant au cœur de l’une des forêts du pays, on a parfois la chance d’apercevoir l’un des plus gros coléoptères au monde : le dynaste Hercule, un scarabée dont les cornes font penser à celles du rhinocéros. Impressionnant mais inoffensif, il est capable de porter cent fois son poids. On trouve également quelques araignées dans le pays, comme la mygale, elle aussi inoffensive et plus active de nuit (ouf !).

220 espèces de reptiles à sang froid… et chaud

Un cténosaure noir sur la playa Matapalo au Guanacaste - Costa Rica

Le Costa Rica abrite deux espèces d'iguanes : l'iguane vert et l'iguane noir souvent repérables sur une branche ou traversant les chemins. Et chose surprenante pour des reptiles, ils sont végétariens. Les feuilles et jeunes pousses composent l’essentiel de leur régime alimentaire à l’âge adulte. Le pays est aussi le refuge de nombreux lézards tels que le basilic vert ou l'anolis. Nettement plus impressionnant en taille et en poids (6 m de long et 900 kg), le crocodile américain est observable lors d’une balade en bateau dans son environnement naturel, notamment au cœur des canaux de Tortuguero. Sur les 220 espèces de reptiles au Costa Rica, 138 sont des serpents. Mais rassurons-nous, si certains sont venimeux comme les serpents corail ou Bushmaster, on ne les croise que très rarement. Parmi les autres ophidiens présents au Costa Rica, on trouve la vipère Fer de lance, qui aime les régions agricoles des côtes Pacifique et Caraïbes, tandis que la vipère de Schlegel, d’un jaune vif, préfère les forêts tropicales de basse altitude. Tous ces reptiles sont en fait poïkilothermes, c'est-à-dire qu’ils sont capables de réguler leur température corporelle en fonction de celle extérieure : froide quand il fait froid et chaude quand il fait chaud !

20 espèces marines nageant entre deux eaux

Une tortue marine dans le parc national de Tortuguero - Costa Rica

Baignées par l’océan Pacifique à l’ouest et la mer des Caraïbes à l’est, les côtes du Costa Rica présentent des écosystèmes marins bien distincts, propices à une riche biodiversité. Le long de la côte Pacifique, essentiellement rocheuse, les baleines à bosse migrent de décembre à avril et de juillet à octobre, entre l’Alaska et l’Antarctique. La péninsule d’Osa et le parc national de Marino Ballena sont particulièrement réputés pour partir les observer en bateau. D’autres espèces de cétacés, comme les cachalots, les rorquals ou les orques sont dans leur sillage et peuvent être aperçues. Les dauphins, eux, résident toute l’année dans les eaux costaricaines comme le dauphin à long bec et le dauphin tacheté pantropical. Les raies mantas et requins de récif sont aussi visibles un peu plus au large autour des îles Catalina et Caño, de très beaux spots de plongée. Les plages de la côte Caraïbes, quant à elles, constituent des sites de ponte privilégiés, entre mars et octobre, pour les tortues marines, à l’image des tortues vertes ou tortues luth, ces dernières pouvant peser 360 kg. Les récifs coralliens des eaux chaudes caribéennes sont aussi peuplés d’une grande diversité de poissons tropicaux colorés, à admirer lors d’une session snorkeling avec masque et tuba.

Où voir des animaux au Costa Rica ?

Pour les mammifères et les reptiles, c’est dans le parc national Manuel Antonio, sur la côte Pacifique, qu’il faut se rendre. Ses sentiers aménagés et bien balisés permettent de cheminer, en toute sécurité, sans gêner les animaux. Avant d’y accéder, plus au nord, toujours dans la province de Puntarenas, le Rio Grande de Tárcoles est idéal pour vivre un safari pour observer les crocodiles au Costa Rica. Il accueille la plus grande concentration de sauriens du pays, en particulier les crocodiles américains. Pour les plus craintifs qui ne souhaitent pas tenter l’excursion en bateau, le pont qui enjambe le fleuve, presque à son embouchure, situé sur la route 137, est un formidable perchoir pour les apercevoir… sans se faire croquer !

Toujours côté Pacifique, on retrouve le parc national de Corcovado. Situé sur la péninsule d’Osa, c’est l’une des zones les plus sauvages du Costa Rica avec un accès difficile et onéreux. Il se mérite et pour cause : il représente à lui seul 2,5% de la biodiversité mondiale, en abritant l’une des plus riches faunes sauvages au monde.

Côté Caraïbes, le parc national de Cahuita, qui englobe une zone marine protégée, est propice pour admirer les animaux marins et est réputé pour ses splendides récifs coralliens. Autre parc célèbre de la côte caribéenne, dont on devine aisément, grâce à son nom, le genre d’espèces qu’il expose : le parc national de Tortuguero. C’est l’un des principaux sites de ponte des tortues marines au Costa Rica (tortues vertes, luth, imbriquées et plus rarement caouannes). Au fil de ses canaux, que l’on sillonne en pirogue, on peut aussi y voir des caïmans, singes et toucans. Pour rester dans la faune marine, le parc national Santa Rosa, situé dans la région confidentielle du Guanacaste, est le lieu idéal pour contempler le ballet des dauphins et des baleines qui nagent dans les eaux du Pacifique.

Enfin, le long de la cordillère de Tilarán, au nord du pays, la réserve biologique de Monteverde, quant à elle, est un excellent endroit pour rencontrer les oiseaux, singes et grenouilles. La réserve Santa Elena, dans le même coin, se trouve également la tête dans les nuages et accueille des espèces similaires. Encore un peu plus au nord, près du Nicaragua, le parc national Rincón de la Vieja, célèbre pour ses sources chaudes et sublimes cascades, est le sanctuaire des singes, coatis, iguanes…

En pirogue sur les canaux de Tortuguero - Costa Rica

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