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1 • Formalités

Passeport

Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Jusqu'en 2025 inclus, les ressortissants français, belges et suisses sont dispensés de visa pour un séjour de moins de 30 jours. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Les conditions d'hygiène souvent précaires réclament que le voyageur soit efficacement protégé contre tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), rougeole pour les enfants, typhoïde, rage.

Bien que située dans une zone potentiellement endémique d’encéphalite japonaise, la Mongolie, n’ayant pas eu d’épidémie ces dernières années, ne justifie pas systématiquement la recommandation du vaccin Ixiaro (sinon aux expat', plus qu’aux voyageurs).
Les tiques peuvent être responsables de plusieurs maladies dont seule l’encéphalite à tiques peut être prévenue par la vaccination, laquelle est recommandée, aux cavaliers notamment. La protection contre les autres risques liés aux morsures de tiques (maladie de Lyme, borrélioses…) justifie le port de vêtements couvrants (de la tête aux pieds) en randonnée, la recherche quotidienne et l’extraction des tiques (en vérifiant que la totalité du corps de l'acarien ait été extirpée - avec un tire-tique ou une pince à épiler). Les répulsifs « peau et vêtements » habituels (Insect Ecran, Cinq sur Cinq) ont une action modérée. Un traitement antibiotique (doxycycline) n’est justifié qu’en cas de réaction inflammatoire au point d’extraction.

3 • Géographie

Capitale

Oulan-Bator (Ulaanbaatar).

PIB

En 2008, 1 972 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Nayramadin Orgil, 4 374 mètres (Altaï mongol).

Climat

La Mongolie est le « pays du ciel bleu », elle jouit en effet de plus de 250 jours d’ensoleillement par an. Il faut dire qu’en toute saison le vent pousse les nuages… Climat continental classique : des hivers secs et froids (jusqu’à -50°) et des étés chauds (jusqu’à 45°, dans le désert de Gobi). Les températures sont assez homogènes sur l’ensemble du pays. Les précipitations (pluie, neige) se raréfient d’ouest en est ; « ça tombe » entre mars et octobre. Certaines années, le mois de mai peut être encore un mois d’hiver : froid, brouillard, tempêtes de neige... Températures moyennes en été, 20° ; en hiver, -24°.

Géographie

Le territoire mongol, situé entre 42° et 52° de latitude nord, est installé au centre d’un énorme système montagneux ; c’est un haut plateau, incliné d´ouest en est. Deux tiers de steppes, forestières ou herbeuses, et, au sud est, le désert de Gobi : cuvettes arides de cailloutis à végétation diffuse (ou de dunes), que les Mongols distinguent en fonction de leur couleur et de la nature de leur sol. Du nord-ouest au sud du pays, l’Altaï élève ses sommets à plus de 4 000 m et ses vallées à 3 000 m. Parallèles à l’Altaï, les monts du Khangaï sont à peine moins élevés. On y trouve des traces de volcanisme ancien (champs de lave, cônes, sources chaudes) ; les vallées y sont larges et parcourues de nombreuses rivières. Au nord, le Khövsgöl est formé d’une série de chaînes montagneuses orientées nord-sud. Le massif des Khentii, se situe, lui, plus à l’est, entre des bassins des rivières Orkhon-Selenge et la steppe orientale. C’est une région de forêts et de marécages ; les rivières Tula, Onon et Kerülen y trouvent leur source. A l’est et au sud des Khentii s’étend la steppe de Dornod, dont l’altitude moyenne est de 700 m.
Des nombreuses rivières mongoles, seule la Selenge est navigable. On a répertorié 1 500 lacs environ, dont la plupart sont salés. L’Uvs-Nuur (3 350 km², salé) et le Khövsgöl-Nuur (2 620 km² d’eau douce, la plus grande réserve du pays) sont les plus vastes. Au nord, les sources d’eau minérale, chaudes ou froides, sont depuis la nuit des temps les Marienbad ou les Vichy mongoles.

Economie

La Mongolie est un pays pauvre ; les bailleurs de fonds internationaux (Japon, Banque mondiale, FMI…) contribuent encore au revenu national à hauteur de 25%. Le pays dispose néanmoins d’atouts non négligeables : matières premières (cuivre, fluorine, tungstène, pierres précieuses, or, charbon…) et élevage (viande, laine, poils). A cela, s’articulent déjà les industries minière et agroalimentaire. Les télécommunications et le tourisme sont également des secteurs à fort potentiel de développement. Ces éléments ont permis une croissance soutenue depuis 2002 (9% en 2008). Mais, la Mongolie reste très dépendante de la fluctuation des cours sur le marché international des matières premières et de la bonne santé des pays de la zone (Chine, mais aussi Japon et Russie). Répartition du PIB : agriculture, 20,6% ; industrie, 38,4% ; services, 41%.

Faune et flore

4 grands milieux écologiques : la taïga, la haute et moyenne montagne, la steppe et le désert. Variété, donc, de la flore et de la faune.
Sur les contreforts de l’Altaï, sur les pentes du Khangaï et des Khentii, poussent le mélèze sibérien à feuilles persistantes, le pin et le cèdre, plus rarement le sapin et l’épicéa. On y trouve également le genévrier. Le bouleau et le tremble viennent dans la taïga, au nord, qui se prolonge en Sibérie. La steppe herbeuse couvre le centre et l’est du pays ; elle est composée d’un nombre important de graminées et de stipes ; peu d’arbres, quelques bouquets d’ormes, des cornouillers, des sureaux… La steppe semi-désertique du sud est faite de graminées éparses, d’armoise, de rhubarde et courts arbustes, comme le saxaul. Autour des points d’eau, poussent des ormes, des peupliers, des roseaux. Enfin, notons qu’au printemps les fleurs éclosent par tapis : edelweiss, ancolies, matricaires, lys, dents de chien, pivoines, thés des Alpes, trolles, anémones, gentianes, renoncules…
La faune sauvage est encore très riche. De nombreux rapaces sont communs : aigles, vautours, faucons, milans, busards, gypaètes… Le grand tétras vit dans les régions septentrionales. Grues, cygnes, oies, canards, sarcelles peuplent les abords des eaux douces ; perdrix, faisans, coqs de bruyère piètent dans les herbes. Les régions boisées de montagne abritent l’ours, le sanglier, le chevrotin porte-musc. Entre 1 000 m et 4 000 m paissent les chèvres sauvages ou les argalis (grands mouflons aux cornes spiralées que convoitent les chasseurs du monde entier). Le loup, ou l’once (la panthère des neiges) traquent tout cela. Il faut ajouter à cette grande faune la zibeline, la martre, la loutre, le castor, le hamster, la gerboise, le hérisson du désert… Dans la steppe centrale, la marmotte bobak est chassée, au mois d’août, pour sa chair grasse. Quant au cheval de Przewalski, il fait l’objet de programmes de réintroduction. Quelques troupeaux sauvages de chameaux de Bactriane vivent encore dans le désert de Gobi ; on y trouve aussi des hémiones, la gazelle de Mongolie ou la saïga. L’ours du Gobi ou le lynx sont rares. Parmi les poissons, relevons le huchon taimen, qui peut atteindre 70 kg pour 2 m de longueur, l’omoul, qui vient du lac Baïkal, ou le lénok.

Et les Mongols sont les éleveurs de 2 600 000 chevaux (le cheval mongol est un animal compact et frugal, rustique, dont la valeur culturelle est considérable), 400 000 chameaux, 15 000 000 de moutons, 8 000 000 de chèvres et 4 000 000 de vaches. Autour des yourtes, les chiens montent une garde claironnante.

4 • Hommes et cultures

Population

2 789 263 habitants (2010).

Langue Officielle

Le mongol (ou khalkha) standard.

Langue parlée

90% des habitants parlent le khalkha, une langue de la famille altaïque ; 78% l’ont pour langue maternelle. Les variétés dialectales du mongol n’empêchent pas l’intercompréhension, ce qui favorise l’accès à la langue commune. Si les autorités soutiennent la renaissance de l’alphabet mongol, la notation cyrillique est, de loin, la plus courante ; les mots étrangers (surtout anglais) gardent souvent leur forme latine. Sont également pratiqués : le kalmouk (8,4%), le kazakh (4,9%), le bouriate (2,6%), le chinois (1,4%)… Le russe a beaucoup régressé, mais demeure la langue étrangère la plus utilisée ; puis viennent le chinois, l’allemand, l’anglais. Le français est rare.

Peuple

La Mongolie est peuplée à 85% de Mongols khalkha, puis viennent 7% de Kazakhs, 4,6% de Toungouzes, des Russes, des Chinois… Le peuple mongol est constitué d’une vingtaine de familles, dont les Bouriates (au nord), les Dariangas (au sud-est), les Dzoungars, les Torgouts, les Dervöts, les Kotons, les Darkhats (dans l’ouest)…

Religion

Les plus vieilles conceptions religieuses mongoles sont chamaniques ; elles subsistent encore dans le nord du pays et connaissent un certain renouveau depuis la fin du régime communiste. A cela s’est superposé le bouddhisme tibétain (lamaïque), qui a su s’assimiler une partie des pratiques chamaniques, thérapeutiques en particulier. Il est apparu en Mongolie au XIIIe siècle, puis est devenu religion d’Etat au XVIe. Aujourd’hui temples et école monastiques renaissent, souvent à l’initiative de simples dévots. A la faveur de la libéralisation, de nombreux missionnaires étrangers se sont installés en Mongolie. Pour préserver les religions traditionnelles, les autorités ont mis un frein aux activités de ces nouveaux prosélytes (loi de novembre 1993). Les Kazakhs sont musulmans.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : Nouvel an.
Entre le 31 janvier et le 2 février : Nouvelle année lunaire.
8 mars : Journée de la femme.
1er juin : Journée des mères et des enfants.
26 novembre : commémoration de la proclamation de la République.

Histoire

Dès le IIIe siècle avant JC, l’élevage prospérait sur le territoire de l’actuelle Mongolie. En s’attaquant aux Chinois (245 avant JC), les Xiongnu entrent dans l’histoire. Ces pasteurs semi-nomades, cavaliers et archers émérites, viennent de la région de l’Orkhon et de la Selenge. Prototurcs ? Protomongols ? Difficile à dire… Les hégémonies vont se succéder dans la région : les Xiongnu sont supplantés par les Xianbei (vers 150), les Xianbei par les Avars, les Avars par les Köktürks, les Kökturks par les Ouighours, les Ouighours par les Kirghizes et les Kirghizes par les Khitans (924). Ces derniers font place nette pour les turco-mongols de Mandchourie : Tatars, Naïman, Keraït, Ongüt. Pendant ce temps, les Mongols (proprement dits), du bassin de l’Amour, en Sibérie orientale, ont glissé vers l’ouest. Au XIIe siècle, ils sont installés à l’est des monts Khentii. Les guerres de clans sont incessantes, mais une figure finit par émerger : Temüdjin, futur Gengis Khan. De 1206 à 1227, ayant fédéré les tribus, il conquiert un vaste empire, que ses successeurs élargiront jusqu’à la Syrie et à l’Europe orientale. Gengis Khan crée un Etat mongol, doté d’une administration et d’un droit (de type féodal). Néanmoins, l’empire est trop vaste ; à partir de 1260, il se disloque. Le grand Khan, installé à Pékin (dynastie des Yuan) n’a plus la main que sur la Mongolie et la Chine. En 1368, la dynastie des Yuan s’effondre. La Mongolie, dépeuplée, appauvrie, se délabre et vit chichement d’un pastoralisme autarcique. Les descendants de Gengis Khan s’entretuent. Les Oïrats (Mongols du nord-ouest) en profitent. Ils pénètrent en Mongolie centrale à la fin du XIVe siècle puis, au cours du XVe, liquident les derniers gengiskhanides et fondent l’empire kalmouk. A la fin du siècle, pourtant, sous Dayan Khan (1464-1543), les Mongols « centraux » reprennent du poil de la bête et chassent les Oïrats. Au XVIe siècle, le bouddhisme tibétain devient religion d’Etat en Mongolie. Le sud du pays passe dans l’orbite d’une puissance naissante, les Mandchous. Au XVIIe siècle, les Khalkha de Mongolie centrale, pressés par les Dzoungars, font appel aux Qing, la nouvelle dynastie manchoue en Chine. Les Qing, qui avaient annexé à leur empire la Mongolie méridionale (actuelle Mongolie intérieure), repoussent les Dzoungars. En 1691, les Khalkha reconnaissent la suzeraineté mandchoue. La bureaucratie impériale ne tarde pas à s’installer, bientôt suivie par les marchands et les colons chinois. La situation des pasteurs nomades se dégrade ; au début du XIXe siècle, ils sont nombreux à fuir en Russie. Le capital chinois s’approprie les terres mongoles, avec parfois la bénédiction de l’aristocratie locale. Pressurés, les pasteurs mongols s’appauvrissent encore. L’idée nationale renait pourtant dans la poésie populaire. Elle gagne le clergé bouddhiste, puis certaines grandes familles. Les pasteurs rejoignent alors en nombre les terres des seigneurs « nationaux ». Des établissements sino-mandchous sont brûlés. Des famines meurtrières touchent les plus démunis. En 1900, pendant la guerre des Boxers, la Mongolie refuse la conscription. Les soulèvements se succèdent. Les Qing imposent une administration militaire. Après 1905, l’esprit révolutionnaire russe pénètre en Mongolie ; les firmes chinoises flambent de plus belle. Les troubles gagnent Ourga en 1910. L’année suivante, à l’occasion de la révolution chinoise, la Mongolie proclame son indépendance (28 novembre).
Les « fées » russes se penchent sur le berceau et tiennent les Chinois à l’écart du bébé (mais la Mongolie intérieure est définitivement perdue). A la tête de l’Etat, le Bogdo Gegen, la plus haute autorité bouddhiste en Mongolie, qui cherche des alliances avec la Chine, le Japon et le Tibet, se heurte rapidement à la noblesse laïque, pro-russe. En 1919, les soviétiques dénoncent l’autonomie mongole ; les Chinois en profitent pour ré annexer le pays. Le Bogdo Gegen est mis en résidence surveillée. Le grand jeu extrême-oriental bat son plein. Installés en Sibérie, Damdin Sükhbaatar (Suke-Bator, 1893-1923) et Horloogiyn Choybalsan animent un mouvement de résistance nationale prosoviétique. Le 6 juillet 1921, appuyé par un détachement russe, Sükhbaatar s’empare d’Ourga, que vient de quitter la division sauvage d’Ungern-Sternberg. 3 jours plus tard, un gouvernement populaire est installé. A la mort du Bogdo Gegen (1924), un régime communiste est mis en place. Ourga est rebaptisée Oulan-Bator (Héros rouge), en l’honneur de Sükhbaatar, mort l’année précédente. La société est brutalement réformée : collectivisation, destruction des monastères ; mais aussi alphabétisation… En 1939-1940, l’URSS repousse une tentative japonaise de renverser le régime. Un traité de non-agression est signé entre les belligérants. En 1951, la Chine reconnait la Mongolie, mais la rupture sino-soviétique ne permet pas à cette dernière d’en profiter beaucoup. Le déclin de l’Union Soviétique et les difficultés économiques auront raison du régime. En mars 1990, la référence au rôle dirigeant du parti communiste est supprimée de la constitution. Les premières élections présidentielles libres ont lieu en 1993. Depuis, les tentatives de réforme se sont heurtées à de fortes résistances.

Politique

La Mongolie est une république parlementaire ; la constitution en vigueur a été adoptée en 1992. Le président (chef de l’Etat, commandant en chef et président du Conseil national de sécurité) est élu au suffrage universel pour un mandat de 4 ans (renouvelable une fois). Il nomme le premier ministre (majorité parlementaire), peut dissoudre le Parlement et dispose d’un droit de veto (qu’annule un vote des deux tiers au Parlement). Le Grand Khoural, le parlement mongol, est unicaméral (76 députés, élus pour 4 ans). La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire. Géographie administrative : 21 provinces (aïmak), subdivisées en préfectures (sum) et sous-préfectures (bag) ; Oulan-Bator est une entité administrative à part entière.

Célébrités

Gengis Khan (Temüdjin, vers 1155-1227). Père de la nation mongole et conquérant, ou, plutôt, père de la nation mongole comme conquérant. L’empire de Gengis Khan fut l’une des grandes créations politiques et militaires de l’histoire humaine. Bien sûr, chemin faisant, il y eut de la casse…

Roman Fedorovitch von Ungern-Sternberg (1885-1921), général tsariste, s’est rêvé en Gengis-Khan ; il occupe Ourga en 1921, puis s’élance à la reconquête de l’ancien monde. Ses visions d’une régénération de l’Occident par l’esprit de l’Orient laissent de marbre le tribunal populaire russe auquel le livrent les Mongols. Fusillé.

Horloogiyn Choybalsan (1895-1952) fut le Staline mongol : purges, collectivisation, destruction des temples, éradication des intellectuels ; mais aussi scolarisation, industrialisation, politique de santé et, surtout, nationalisme. A l’image des dignitaires de l’URSS, le maréchal Choybalsan a fini décoré comme un flipper.

Khashbaataryn Tsagaanbaatar (né en 1984) est un judoka en qui l’on reconnait le fils d’un peuple passionné de lutte (l’un des trois sports nationaux, avec le tir à l’arc et l’équitation). Il fut médaille de bronze aux JO de 2004 (moins de 60 kg) et médaille d’or aux championnats du monde de 2009 (moins de 66 kg).

Agvan Dorjiev (1854-1938), Bouriate (mongol et citoyen russe), fut l’ambassadeur du Dalaï Lama à la cour des Romanov et l’un des personnages incontournables de la politique tibétaine du début du XXe siècle. Emblématique du cosmopolitisme mongol.

Sa Dingding (née en 1983) est une chanteuse chinoise d’origine mongole, née en Mongolie intérieure. Elle plonge les instruments et le répertoire traditionnels dans un bain électronique pour produire une musique au cachet unique, que relève encore l’intérêt qu’elle porte au bouddhisme tibétain.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons l´équivalent de 4 euros par jour et par personne. Nous vous conseillons la même chose pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : les prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant. Les chiffres suivants peuvent également vous servir de points de repère : un guide francophone peut gagner 64 000 tughrig (30 euros) par jour d’activité ; un chauffeur, entre 64 000 et 85 000 tughrig (30 et 40 euros) par jour d’activité ; un cuisinier, entre 28 400 et 35 500 tughrig (13 et 17 euros) par jour d’activité.

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Les Mongols sont nomades depuis toujours. Même en ville, la plupart d’entre eux vivent dans une yourte, grande tente de feutre blanc facile à déplacer. Elle est toujours disposée de la même façon : l'entrée est orientée au sud ; au fond, légèrement sur la gauche (« côté hommes »), se trouve la place d'honneur ; la partie nord de la yourte, appelée khoïmor, est réservé aux aînés, c'est aussi là que l'on expose les objets de valeur. Contre la paroi du fond est disposé l'autel familial, sur lequel on place les images pieuses et les photos de famille.

Vos hôtes savent que vous êtes étrangers, ils feront donc preuve d´indulgence si vous ne respectez pas à la lettre leurs règles de vie. Toutefois, ils vous sauront gré de faire un effort pour vous conformer aux principes de base de leurs croyances et de leurs habitudes.
L´équipe mongole accompagnante s´arrêtera au premier oboo (résidence d´esprits) rencontré à la sortie de la ville de départ le premier jour du voyage, elle y déposera une pierre en offrande et tournera trois fois autour dans le sens des aiguilles d´une montre. Le voyage aura ainsi toutes les chances de se bien passer. On peut se joindre à cette cérémonie.
Certains lieux sont considérés comme sacrés. On ne doit pas prononcer leur nom sur place et encore moins aller s´y « soulager » (à ce propos, on évitera également de brûler son papier toilette en forêt, où les risques d’incendie sont élevés par temps sec). Généralement, des écharpes bleues, ou khatags, les signalent…
Lorsqu´on arrive en vue des yourtes, on lève le pied ou on met son cheval au pas. Les raisons de sécurité sont évidentes, mais, outre cela, poursuivre à tombeau ouvert serait perçu comme une agression.
Lorsqu´on est invité à entrer dans une yourte, on doit veiller à sa tenue : manches enfilées et baissées (pas roulées sur les bras), col boutonné. A l’intérieur, un homme n’enlève pas son couvre-chef (cela signifierait qu´il veut passer la nuit dans la yourte).
Pour entrer, il faut enjamber le seuil du pied droit (y poser le pied offenserait l’esprit du seuil et vous piétineriez symboliquement la nuque du maître de maison). Du temps de Gengis Khan, une telle faute était punie de mort ! On ne parle pas non plus en entrant (attendez d’être sous la yourte pour présenter vos salutations). A l’intérieur, évitez de rester debout (c’est considéré comme une marque de méfiance). Une fois assis, n’allongez pas les jambes, la plante des pieds dirigée vers le foyer central : le feu est sacré. Il est donc interdit d’y cracher, d’y verser de l´eau ou du lait ou d’y jeter des ordures.
Quoi qu’il en coûte, on accepte les dons de la famille (thé, aïrak, nourriture, tabatière) car, refuser ce qui est donné, c´est avoir de mauvaises intentions. Cela dit, il ne faut pas s’empiffrer de fromage ou de beignets (on en prend de petits morceaux), car tout ce qui est offert constitue l’ordinaire de la famille. Rester frugal, donc.
On doit prendre, ou tendre, tout objet des deux mains ou de la main droite, la gauche étant posée sous le coude droit (geste qui, autrefois, montrait qu´on ne portait pas de couteau).

Achat

Pulls, gants, écharpes et bonnets en cachemire dans les boutiques des hôtels ou des musées. Essayer les pulls pour vérifier que leur forme convient.
Le deel : c´est la robe traditionnelle, que portent aussi bien les hommes que les femmes. Elle est faite de soie, de brocard ou de coton (très confortable comme robe d’intérieur).
Vestes, gilets et mêmes couvertures en poil de chameau.
Chapeau traditionnel : en velours de couleur et surmonté d´un « bouton » doré ou argenté. Ce couvre-chef est encore porté dans la steppe, bien que le feutre mou ou la casquette soient devenus plus courants.
Peintures : aquarelles et dessins, parfois d´excellente qualité, sont vendus à l´entrée des musées, dans la rue ou dans la cour des monastères. Peintures à l´huile dans le grand-magasin d’Etat d’Oulan-Bator. Certaines années, on trouve aussi des découpages sur papier noir d´une grande finesse.
Articles de feutre : vestes sobrement brodées de motifs géométriques, sacs, chaussons, yourtes miniatures sont proposés dans les magasins de souvenirs, les boutiques des musées, des monastères et des hôtels.
NB : assister à un spectacle de danse et de chants populaires mongols constituera un souvenir précieux et facile à emporter.

Cuisine

La base de l´alimentation traditionnelle est constituée de produits laitiers (appelés « aliments blancs », tsagaalaga), notamment en été, et de viande bouillie, notamment en hiver (les « aliments gris »). Le grand repas est celui du soir, qui rassemble la famille dans la ger (yourte). On y sert le guriltaï, soupe de nouilles à la viande, ou bien des raviolis de viande de mouton (budz). Le lait n´est jamais consommé cru. Il est bouilli (la peau épaisse qui se forme alors et que l´on récolte au fur et à mesure est appelée ouroum). On fait du fromage (l´aaroul, qui sèche sur le toit de la maison).
Les Mongols ne mangent la viande que si elle est « attachée à un os » : jamais de rôti ni d´escalope ! Une exception : la viande hachée des raviolis, plat égalitaire d’origine chinoise. Comme beaucoup de peuples d´Asie Centrale, les Mongols sont friands de graisse animale. La queue épaisse du mouton local, par exemple, est un mets de choix.
On trouve peu de légumes en Mongolie : des oignons, des choux, des raves, des pommes de terre… Et quasiment pas de fruits. Depuis peu toutefois, de petites boutiques ont ouvert à Oulan-Bator qui proposent un choix de primeurs.
En ce qui concerne les douceurs, les femmes de la steppe préparent des borstog, petits beignets légèrement sucrés. C´est à peu près tout…

Il est à noter que l’on dîne assez tôt, vers 19h00 à Oulan-Bator ; adaptez-vous à ces horaires, au risque sinon de trouver fermés de nombreux restaurants.

Boisson

La boisson nationale mongole est l´aïrak. Il s´agit de lait de jument fermenté et baratté, qui devient une boisson légèrement pétillante, reconnue pour sa richesse en vitamines et ses qualités préventives et curatives de maladies telles que la tuberculose, l´anémie et la silicose. Un troupeau de 30 000 juments était entretenu par les mines de charbon de Nalaikh, afin que les mineurs aient droit à leur ration quotidienne d’aïrak. Dans le Gobi, on fabrique un aïrak de lait de chamelle. Hors des zones de production de l’aïrak, on boit du thé salé et beurré ou du thé au lait.
La vodka mongole, ou arkhi, est un distillat d´aïrak. Elle est transparente, titre 12° et porte le nom « d´eau rusée ». Quant à la vodka ruse, qui, elle, n’est pas toujours très maline, elle est présente partout.

5 • Transports

Route

Sur les 46 700 km du réseau routier, recensés en 1988, 1 000 km seulement étaient asphaltés. On doit en être autour de 2 000 aujourd’hui. La route allant d’Oulan-Bator à Karakorum (Kharkhorin) et Erdenezu est goudronnée. Dans la capitale, les rues sont en mauvais état et la signalisation déficiente (elle est à peu près absente dans le reste du pays). Il y a du Gengis Khan dans le conducteur mongol… L’assurance automobile n’est pas obligatoire, les accrochages se négocient à « l’amiable »…

Taxi et location

Les taxis sont encore peu nombreux à Oulan–Bator. Ils doivent porter sur la vitre arrière un timbre « MGL ». En revanche de nombreux particuliers sont disposés, sur un simple signe de la main, à s’improviser taxi et à vous embarquer contre une participation modique (cela peut toutefois comporter quelques risques).
Pour se rendre dans la steppe, il est indispensable de louer, auprès d’une agence de voyage, un 4x4 avec chauffeur. On ne peut pas louer de véhicule sans chauffeur : pas d’indications routières, pas de balisage des sites, 4x4 russes sans direction assistée, etc.

Train

Essentiellement un axe nord-sud reliant la Sibérie à la Chine, via Oulan-Bator. Economique et pittoresque, mais pas sans risque de racket (surtout dans la portion nord). Horaires variables selon les saisons.

Avion

Quatre compagnies aériennes desservent la Mongolie : la MIAT, compagnie nationale, Air China, Aeroflot et Air Korea. La MIAT effectue des vols sur Pékin, Huhehot (Mongolie Intérieure), Berlin, Francfort (avec escale à Moscou), sur la Sibérie, le Japon et la Corée, pour les liaisons internationales. Elle relie également la capitale aux villes principales des 21 provinces (aïmak) de Mongolie de (1 à 3 vols par semaine).

6 • Infos pratiques

Décalage

La Mongolie est à GMT+8, il y a donc 7 heures de décalage par rapport à la France en hiver et 6 en été : lorsqu’il est 12h00 à Chartres, il est 19h00 à Oulan-Bator en janvier (18h00 en août).

Argent

La monnaie mongole est le tughrig.
Le tughrig n'est pas exportable. Nous vous conseillons de vous munir d'euros, dont le cours du change est plus favorable que celui du dollar US. Il sera judicieux de disposer d´une bonne réserve de petites coupures de 5, 10 et 20 euros (ou équivalents dollars US).
On trouve quelques distributeurs automatiques à Oulan-Bator. Taxe de 2,5% sur chaque transaction carte bancaire.
Les devises étrangères se changent aisément dans les banques, dans les bureaux de change, à la poste ou au 5e étage du grand-magasin d´Etat (Ikh Delgüür) d´Oulan-Bator.

Electricité

220 volts. Prises de type européen.

Horaire

Les horaires (magasins, musées, etc.) connaissent des modifications inopinées : un employé peut arriver en retard pour des raisons personnelles, ou avoir pris un jour de congé sans être remplacé ; on peut avoir décidé une journée d’inventaire... Ces contretemps sont fréquents, il faudra donc faire preuve de patience…

La poste centrale d´Oulan-Bator est ouverte de 9h00 à 19h00 (jusqu´à 21h00 en été). Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi, de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00 ; le samedi de 10h00 à 12h00. Le grand-magasin d´Etat est ouvert tous les jours, de 9h00 à 20h00 (le dimanche de 10h00 à 18h00).

Média

Udriin Sonin, Unuudur ou Zuunii Medee sont des journaux nationaux ; Great Nation est diffusé à Oulan-Bator. Les uns et les autres sont publiés en mongol. On trouve également des journaux en anglais : Mongol Messenger, UB Post… La Mongolian National Television est publique ; UBS TV, Eagle TV ou RGB sont privées. On parle mongol à la radio, mais Voice of Mongolia diffuse des émissions en anglais (en anglais également, la BBC et Voice of America).

Poste

Il est préférable de faire une provision de timbres avant de quitter la capitale. Préférable aussi de déposer son courrier à la poste, plutôt qu´à la réception d´un hôtel ou dans une boîte au lettres publique. On peut aussi confier sa correspondance à son guide, qui la postera. Temps d’acheminement d’une lettre pour l’Europe : une à deux semaines.

Téléphone

Pour appeler la Mongolie depuis la France, composer 00 + 976 + le numéro de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis la Mongolie, composer 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
On peut obtenir des communications internationales directes à la poste centrale et dans les grands hôtels d´Oulan-Bator. La poste centrale vend des cartes téléphoniques pour les appels internationaux. La poste et les hôtels Bayangol et Oulan-Bator permettent d´envoyer fax et télex (payables en devises).

Internet

Nombreux cybercafés à Oulan-Bator. Les postes des capitales provinciales ont, en général, un accès Internet.

Couverture GSM

Pour l’instant la couverture est très discontinue : Oulan-Bator et quelques capitales provinciales. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les modalités d’accès au réseau local.

Devise

MNT

Taux

Cours d'achat estimé : 1 MNT = 0.000277 Euros au 18/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de Mongolie en France
34, rue du Château - 92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 46 05 23 18
Fax : 01 46 05 30 16
Email : info@ambassademongolie.fr
Web : www.ambassademongolie.fr

Ambassade de Mongolie en Belgique
Avenue Besme / Besmelaan, 18 - 1190 Forest (Bruxelles)
Tél. : 02 344 69 74
Fax : 02 344 32 15
Email : brussels.mn.embassy@telenet.be

Ambassade de Mongolie en Suisse
Chemin des Mollies, 4 - 1293 Bellevue
Tél. : 022 774 19 74
Fax : 022 774 32 01
Email : mongolie@bluewin.ch
Web : www.missionmongolia.ch

Consulat

En France, en Belgique et en Suisse, les fonctions consulaires sont assurées par l’ambassade.

Office de tourisme

Pas d'office de tourisme.

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à la Mongolie.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

Selon une étude du ministère de l’environnement mongol, les ressources en eau baisseraient de façon alarmante. Cinq années ont suffi pour que les 1 450 rivières et lacs et les 1 500 puits que compte le pays soient sensiblement touchés par le phénomène. Les projections de poussière du Gobi par les tempêtes d’Asie centrale aggravent la désertification de certaines zones. Les eaux sont également menacées par les métaux lourds, comme le mercure, et les toxiques utilisés par l’industrie minière. De nombreuses régions sont touchées par ces pollutions, qui affectent la santé des populations. Une autre industrie contribuerait aussi à la dégradation de la qualité des eaux : la tannerie, dont l’activité entraine des rejets d’eaux usées contenant du chrome et autres substances chimiques.
Le chauffage au charbon et au bois contribue à faire d’Oulan-Bator une capitale très polluée. Les déchets ménagers sont habituellement stockés par de grandes déchetteries situées aux abords de la ville. Le traitement efficace des ordures pose toujours des problèmes importants. L’encadrement juridique des questions environnementales est encore très faible. Néanmoins, la Mongolie participe à de nombreux projets pour le développement durable, en partenariat avec l’UNESCO.