Votre prochaine destination...
Plus de critères
Type de voyage
Activité
Niveau physique
Réinitialiser les critères

1 • Formalités

Passeport

Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

On veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis : au moins 2 en vis-à-vis.

Pour les passeports français, pour l’entrée ou transit en Afrique du Sud, seuls ceux lisibles en machine (biométriques et électroniques) ou non lisibles en machine (à lecture optique, type « Delphine ») mais délivrés après le 24 novembre 2005 sont acceptés.

Pour vous aider à identifier le type de passeport français dont vous êtes titulaire, vous pouvez consulter le site Service Public http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F11603.xhtml

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

Il est important de le noter que si vous faîtes escale et êtes en transit par l’Afrique du Sud et si vous voyagez avec un mineur, il pourra vous être demandé de respecter les formalités d’entrée des mineurs en Afrique du Sud qui sont décrites sur le site du Quai d’Orsay accessible depuis le lien suivant. Ces pièces prouvant la filiation du mineur avec les autres personnes voyageant avec lui sont indispensables, certaines compagnies aériennes les exigeant dès l’embarquement depuis votre point de départ. Il est donc très important de suivre les recommandations suivantes : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/afrique-du-sud/

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants français et belges. Visa obligatoire pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

La vaccination contre la fièvre jaune n’est exigée à l’arrivée que pour les voyageurs ayant séjourné récemment (ou transité plus de 12 heures) dans l’un des 42 pays d’Afrique sub-saharienne ou d’Amérique du Sud où la maladie peut être présente (voir la carte de l’OMS dans les « news santé »). Quelle que soit la législation actuelle et hors contrindications évaluées par le médecin du centre agréé, la gravité de la fièvre jaune (mais aussi le risque « administratif ») nous font recommander cette vaccination.

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les hépatites A et B, la rougeole pour les enfants. Et, en fonction de la durée, des activités, des conditions d'hébergement et d'alimentation, contre la typhoïde et la rage.

Paludisme

Il est présent toute l'année, même en ville à Lilongwe. Le choix d’un traitement préventif se fera par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques), ou Doxycycline (compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs). En plus de cela, indispensable protection contre les piqûres de moustiques, par répulsifs efficaces, vêtements couvrants et moustiquaires imprégnées (elles le sont dans les lodges et campements de safari).

Autres risques

Les autres affections transmises par piqûres de moustique ou de mouche justifient de se protéger de jour comme de nuit. De gros efforts ont été faits depuis quelques années pour l’éradication de la bilharziose. Si le risque reste présent dans les eaux stagnantes des petits lacs, il est devenu minime dans les eaux cristallines des zones touristiques du lac Malawi.

3 • Géographie

Capitale

Lilongwe.

PIB

En 2008, 312 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Pic Sapitwa, 3 002 mètres (dans l’inselberg de Mulanje).

Climat

Essentiellement subtropical, il varie selon l’altitude : dans la basse vallée du Shire, au sud, il fait chaud et humide ; les hauts plateaux sont plus aérés. La saison sèche va de mai à octobre ; elle est ensoleillée ; il fait chaud (de 24 à 30° à Lilongwe), mais les nuits sont fraîches. Sur les bords du lac Malawi, des brises lacustres rendent la température agréable. La saison des pluies dure de mi-novembre à mi-avril. La pluie tombe en violentes averses (précipitations plus importantes sur les reliefs). Les ciels sont « lavés », mais la chaleur étouffante. Il peut arriver, n’importe quand dans l’année, que souffle un vent froid de sud-est.

Géographie

Le Malawi est frontalier de la Tanzanie (au nord), du Mozambique (à l’est et au sud) et le la Zambie (à l’ouest). Il est traversé par le Grand Rift (axe nord-sud), au fond duquel s’allonge le lac Malawi (29 500 km² : 20% de la surface du pays, à l’est). Ce lac de 580 km de long est le troisième d’Afrique. Le dispositif lacustre est complété par le Malombe (au sud), le Chilwa (au sud-est) et le Chiuta (au nord). De l’extrémité méridionale du lac Malawi, la rivière Shire, principal cours d’eau du pays, coule vers le Zambèze. A l’ouest, le rift est bordé de haut plateaux, comme ceux du Nykla, au nord, jusqu’à 2 600 m, ou les Shire Highlands, au sud, entre 600 et 1 600 m. L’extrême sud du pays est une plaine. Les îles Likoma et Chizumulu sont des enclaves malawites dans les eaux territoriales du Mozambique.

Economie

Le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde : 62% de la population vit avec moins de 2 dollars US par jour. L’enclavement, le manque de ressources énergétiques, des infrastructures déficientes et la concurrence régionale (Afrique du Sud) sont autant d’entraves au développement de son économie.
Celle-ci repose sur l’agriculture (80% des recettes à l’exportation et 90% de la population active) : tabac, thé, sucre, maïs, arachides, café… Ce secteur a assuré de 8 à 9% de croissance au pays en 2007-2008, mais son exposition aux fluctuations des cours sur les marchés internationaux le fragilise. La pêche a une importance locale : dans certaines régions, le poisson représente jusqu’à 75% de l’apport en protéines animales. L’extraction minière connait une embellie (uranium, en particulier). Dans le domaine des services, le tourisme a une belle carte à jouer.
Aujourd’hui le Malawi est encore très dépendant des programmes d’aide internationaux. Structure du PIB (2008) : agriculture, 38,1% ; industrie, 17,7% ; services, 44,2%.

Faune et flore

La formation végétale la plus commune sur les plateaux est la forêt claire, qui devient prairie en altitude et savane arborée dans les zones peuplées. La savane à acacias est typique du fossé méridional.
Les parcs nationaux (Liwonde, Kasungu, Nyika…) sont de beaux observatoires de la grande faune, même si le lion et le rhinocéros ne sont pas très fréquents : Eléphant de savane, Buffle du Cap, léopard, hippopotame, Bubale de Lichtenstein, Grand Koudou, Guib harnaché, Nyala, Cob à croissant, Antilope chevaline, phacochère… Parmi les oiseaux, citons le Cordonbleu d’Angola, le Flamant nain, l’Amarante à bec bleu, le Combassou de Codrington, la Rousserolle à bec fin, le Pygargue vocifère, le Héron pourpré… Et le lac Malawi nourrit encore de nombreux Cichlidés : Aristochromis « Red Top », Tilapia calliptera, Bossu du Malawi, Labidochromis chisumulae, Ronfleur (Nimbochromis livingstonii), Royal Blue Hap, Stigmatochromis woodi, etc.

4 • Hommes et cultures

Population

15 447 500 habitants (2010).

Langue Officielle

L’anglais (de facto).

Langue parlée

La langue officielle n’est la langue maternelle de quasiment personne au Malawi. L’idiome le plus répandu est le chewa : 50% des Malawiens peuvent le parler (37% d’entre eux l’ont pour langue maternelle). Puis viennent le lomwé (14,5% de locuteurs), le yao (10%), le tumbuka (6,4%), le nyakyusa-ngondé (2,9%)… Pour l’anglais, hors des villes, on se « débrouille » tant bien que mal (le faible taux de scolarisation freine sa diffusion).

Peuple

Les Chewa sont les plus nombreux (37%), installés surtout dans le centre et le sud-ouest. Les Lomwé, eux, habitent le sud ; les Yao, le sud-est ; les Tumbuka, le nord-ouest ; les Nyakyusa-Ngondé, le nord…

Religion

55% des Malawiens sont protestants et 20%, catholiques. 20% sont musulmans. 3% d’entre eux seulement relèvent encore des croyances animistes traditionnelles.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : Jour de l’an.
15 janvier : John Chilembwe Day.
3 mars : jour des Martyrs.
Mars-avril : Pâques (le Vendredi Saint est férié).
1er mai : fête du Travail.
14 juin : jour de la Liberté.
6 juillet : fête nationale.
25 décembre : Noël.
26 décembre : Boxing Day.

Histoire

Au XVIe siècle, les Amaravi, venus du Congo, avaient fondé un empire qui contrôlait la quasi-totalité de l’actuel Malawi et de larges portions du Mozambique et de la Zambie. Au cours de leur établissement, ils s’étaient heurtés aux chasseurs-cueilleurs Batwa, dont les clans parcouraient la région. Ces Amaravi sont les ancêtres des Chewa. Ils pratiquaient la culture du millet et du sorgho. Bientôt, des débouchés sur la côte mozambicaine leur permettraient de faire le commerce de l’ivoire, du fer et des esclaves, avec les marchands arabes et portugais. Les échanges avec les Portugais eurent pour effet, entre autres conséquences, le remplacement du sorgho par le maïs dans l’alimentation des Amaravi-Chewa. Au XVIIIe siècle, des conflits provinciaux amorcent le déclin de l’empire Maravi. Au début du siècle suivant, les Nguni, chassés du Natal par le roi zoulou Chaka (1787-1828), entrent sur les terres des Chewa. Quant aux Ayao (Yao), qui arrivent à la même époque, ils furent, eux, poussés hors du Mozambique par la famine.

Les Yao s’attaquent rapidement aux Chewa et aux Nguni pour fournir les marchands d’esclaves, arabes en particuliers. Ceux-ci, forts de leur alliance avec les Yao, installent plusieurs comptoirs négriers sur le lac Malawi (Nkhotakota, par exemple, en 1840). Ils introduisent également le riz dans les zones humides. L’empire Maravi s’effondre dans les luttes qui opposent Chewa, Nguni et Yao. En 1859, David Livingstone atteint le bord du lac Malawi (qu’il nomme « Nyasa »). Les missionnaires presbytériens suivent, avec pour objectif de mettre fin au commerce des esclaves. Et de ruiner le business arabe et portugais. D’ailleurs, des négociants de Glasgow fondent, en 1878, la Livingstonia Central Africa Company (bientôt African Lakes Corporation). Ils prennent la main. Au Nyasaland, la communauté britannique s’étoffe peu à peu. Les marchands d’esclaves regimbent-ils ? On fait appel à la Couronne. Les livres sterling assurent le ralliement des chefs locaux et les font passer dans la sphère d’influence de la Grande-Bretagne. Exit les Portugais. Dès lors, la gestion financière du territoire est confiée à Cecil Rhodes (1853-1902) et à la British South Africa Company. En 1907, le Nyasaland devient un protectorat.

Pourtant, les candidats européens au départ pour le nouveau protectorat ne se bousculent pas. La faiblesse de la présence « blanche » sera une chance relative pour les Africains : le recours aux structures traditionnelles est indispensable et la colonisation devra respecter certaines formes. Dans les années trente et quarante, parmi les Nyasa éduqués à l’européenne, on regarde au-delà du protectorat : le Nyasaland African Congress (NAC) est fondé en 1944. En 1949, les Africains entrent au conseil législatif du protectorat. Mais, quatre ans plus tard, le Nyasaland et les deux Rhodésies sont réunies en une fédération. Les habitants africains du Nyasaland redoutent dès lors l’assimilation au régime ségrégationniste de Rhodésie. Le NAC reçoit l’appui des chefs traditionnels. Des campagnes de boycott et de désobéissance civile sont lancées. Le 6 juillet 1958, Hastings Kamuzu Banda (1904-1997) prend la tête du NAC (qui va devenir le Malawi Congress Party, MCP). Les élections législatives de 1961 donnent une nette majorité au MCP. Banda adopte alors une ligne modérée qui rassure les Britanniques ; deux ans plus tard, la Fédération de Rhodésie et du Nyasaland est dissoute. Dans la foulée, le Nyasaland devient un Etat indépendant, le Malawi (6 juillet 1964), avec Banda dans le fauteuil présidentiel. Le nouveau président dispose les choses de telle manière qu’il n’ait pas à quitter son fauteuil. Même s’il condamne l’apartheid, le pays aligne sa politique extérieure sur celle de l’Afrique du Sud. En 1993, sous pression, le président Banda doit accepter un référendum sur le multipartisme. Et laisser son fauteuil. La constitution de 1995 libéralise politique et économie.

Politique

Régime présidentiel, réglé par la constitution de 1995. Le président est élu au suffrage universel pour un mandat de 5 ans ; il est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. L’assemblée nationale a 193 députés, élus pour 5 ans. Ils partagent le pouvoir législatif avec la présidence. Dans les années qui viennent, un sénat doit être institué, pour, en particulier, assurer la représentation des instances traditionnelles. Le pouvoir judiciaire est organisé sur le modèle britannique.

Célébrités

David Livingstone (1813-1873), missionnaire, médecin et explorateur écossais. En son honneur, l’église d’Ecosse donna le nom de son village natal à une fondation (1876) qu’elle patronnait et qui devait devenir la plus importante des villes du Malawi : Blantyre.

John Chilembwe (1871-1915) est une figure de la lutte anticoloniale au Malawi. Pasteur baptiste, il fut à l’origine de la révolte de 1915, qui s’en prit à des planteurs blancs. L’exploitation des ouvriers agricoles africains, la conscription, le racisme furent les motifs principaux de son action.

Henry « Harry » Hamilton Johnston (1858-1927), naturaliste et administrateur colonial, fut le premier haut commissaire britannique du Nyasaland. Il fut un acteur important de la « course » à laquelle se livrèrent les nations européennes en Afrique durant la seconde moitié du XIXe siècle.

Paul Tiyambe Zeleza (né en 1955) est historien et écrivain, président de l’African Studies Association, la principale institution américaine d’études africaines. Ses travaux sur l’histoire économique de l’Afrique font autorité. Prix Noma 1994 pour A Modern Economic History of Africa, vol. 1 : The Nineteenth Century.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs ou les guides, nous vous conseillons l´équivalent de 3 à 5 euros par jour et par personne.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : le prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant. Au restaurant, 10% du montant de l’addition sont dans la norme.

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Achat

L'artisanat du Malawi est garanti « fait main » et très coloré ! Parmi les objets les plus représentatifs, citons les sculptures sur bois, les poteries, les instruments de musique traditionnels, les pièces de vannerie…

Cuisine

Le plat national est le nshima, une espèce de polenta, à quoi l’on ajoute le ndiwo, la sauce, une préparation de légumes (oignons, tomates et feuilles de manioc ou de patate douce, par exemple) avec, éventuellement, viande ou poisson. Si le nshima est assez constant dans sa composition, le ndiwo est l’objet de nombreuses variations. Le riz, la banane plantain et le manioc font également partie des bases de la cuisine malawite. Le ragoût aux épinards a ses adeptes. Les poissons, comme le chambo (le tilapia) ou le mlamba (le poisson-chat), entre autres, sont régulièrement mis à contribution par les chefs et les ménagères. Pourtant, dans ce pays d’agriculteurs, c’est la viande qui, traditionnellement, est à l’honneur.

Boisson

L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira de l’eau minérale en bouteille (capsulée). On s’abstiendra logiquement de prendre des glaçons. Idem pour les fermentations « maison ». Mais la bière de brasserie locale est blonde et bonne.

5 • Transports

Route

Le réseau principal, asphalté, est correct (sections à nids de poule néanmoins), mais étroit. Le réseau de piste est, lui, rudement mis à l’épreuve par les intempéries et la surcharge. Il est d’une pratique particulièrement difficile pendant la saison des pluies.
Attention ! conduite à gauche. Les conducteurs locaux sont peu respectueux du code de la route. Les voies sont généralement encombrées : véhicules de toutes catégories, piétons, animaux… On sera particulièrement prudent. Pour les raisons mentionnées, à quoi s’ajoute un éclairage déficient, la conduite de nuit est très déconseillée.

Taxi et location

Les taxis sont peu nombreux. Autobus à impériale à Blantyre et Lilongwe.

Train

L'axe ferroviaire principal relie entre elles les villes de Mchinji, Lilongwe, Salima, Chipoka, Blantyre-Limbe et Nsanje.

Le pays dispose de bons services de bus, qui desservent l’ensemble du pays à des tarifs raisonnables. Il faut toutefois savoir que les accidents sont fréquents.

Avion

Air Malawi assure des vols domestiques réguliers entre Lilongwe, Blantyre, Mzuzu et Karonga.

6 • Infos pratiques

Décalage

Le Malawi est à GMT+2, c'est à dire :
- en hiver, il y a 1 heure de décalage ; lorsqu’il est 12h00 à Dijon, il est 13h00 à Lilongwe ;
- en été, il n'y a pas de décalage ; lorsqu’il est 12h00 à Dijon, il est midi à Lilongwe.

Argent

La monnaie nationale, non exportable, est le kwacha (divisé en 100 tambalas ; mais, du fait de l’inflation, le tambala a pratiquement disparu). Billets de 500, 200, 100, 50, 20 et 5 kwachas.
Les devises doivent être déclarées à l’arrivée (pas de plafond). Le dollar US est la mieux identifiée des devises étrangères, il peut être bon d’en emporter un peu en petites coupures. Les banques (ouvertes du lundi au vendredi, de 8h00 à 15h00 et le samedi, de 8h00 à 11h00) font le change des devises et des chèques de voyage. On évitera les changeurs à la sauvette. La plupart des achats se font en espèces. Les cartes bancaires sont acceptées par les hôtels et magasins de standing de la capitale et de Blantyre (majoration de 6% sur les règlements par carte). On trouve des distributeurs CB en ville.

Electricité

220 volts ; prises de type britannique. Penser à emporter un adaptateur. Les coupures d’électricité sont fréquentes.

Horaire

De manière générale, les magasins sont ouverts du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h00 et le samedi, de 8h00 à midi.

Média

The Malawi Times, The Daily News, The Enquirer, The Nation ou The Independent comptent parmi les principaux titres de la presse écrite. La télévision nationale émet (en anglais) depuis 1999. Nombreuses stations de radio dans tout le pays.

Téléphone

Pour appeler le Malawi depuis la France, composer 00 + 265 + le numéro de votre correspondant sans le 0 initial.
Pour appeler la France depuis le Malawi, composer 101 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).

Internet

Cybercafés un peu partout.

Couverture GSM

Couverture correcte des villes principales. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.

Devise

MWK

Taux

Cours d'achat estimé : 1 MWK = 0.000539 Euros au 17/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade du Malawi en Belgique
Avenue Herrmann Debroux / Herrmann Debrouxlaan, 44-46 - 1160 Auderghem (Bruxelles)
Tél. : 02 231 09 80
Fax : 02 231 10 66
Email : embassy.malawi@skynet.be

La France et la Suisse relèvent de l’ambassade du Malawi à Bruxelles.

Consulat

En Belgique, les fonctions consulaires sont assurées par l’ambassade.

Consulat du Malawi en Suisse
Dolderstrasse, 102 - 8032 Zürich
Tél. : 043 817 05 82
Fax : 043 817 05 83
Email : info@malawi.ch

Office de tourisme

Le Malawi n´a pas d´office de tourisme en France.

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente, le cas échéant, les problèmes environnementaux spécifiques au pays concerné.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
- La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.