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1 • Formalités

Passeport

Passeport ou carte nationale d’identité, en cours de validité, pour les ressortissants français ou pour ceux d’un autre pays de l’Union Européenne. Pour les Suisses, passeport en cours de validité. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Nous vous conseillons donc de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne, ni pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Attention ! Pour toute extension du voyage à d’autres îles de l’océan Indien, n’oubliez pas de vous renseigner sur les formalités d’accès (validité passeport, visa…) propres à la destination concernée.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche, rougeole pour les enfants.

Paludisme

Absent, mais le risque d'autres affections justifie une protection individuelle efficace contre les piqûres de moustiques (vecteurs de la dengue, du chikungunya ou du virus Zika) : la dengue est présente et en extension, quant au chikungunya, s'il ne revêt pas l'importance de l'épidémie de 2005-2006, qui a touché toute l’île, il doit rester une préoccupation individuelle et collective.

Autres risques

Ce sont les risques infectieux, comportementaux et environnementaux, en particulier ceux liés à l'alimentation, aux bains en mer, à la plongée et au soleil. Il faut aussi avoir à l’esprit qu'en cas de cyclone (voire d'éruption volcanique) il sera important de penser à rassurer ses proches qui, à distance, ne connaissent pas nécessairement la situation sur place.

3 • Géographie

Capitale

Saint-Denis (préfecture).

PIB

En 2008, environ 12 000 euro par habitant (France métropolitaine, 30 500 euro par habitant environ).

Point culminant

Le piton des Neiges, 3 070,50 mètres (au centre de l´île).

Climat

Climat de type tropical humide. Pendant la saison « sèche », de mai à novembre, la côte est (« au vent ») est tout de même assez arrosée ; la côte ouest (« sous le vent »), quand à elle, connait peu ou pas de précipitations. Les alizées entretiennent une atmosphère agréable et douce, sans chaleur excessive. Dans l’intérieur, la température fraîchit en fonction de l’altitude. La fin de la saison sèche est la période des floraisons. Pendant la saison des pluies, de novembre à avril, la côte est bat des records d’humidité. L’atmosphère est alors étouffante du fait de la moiteur de l’air. Période cyclonique de mi-janvier à début mars.

Géographie

La Réunion se trouve à 700 km à l’est de Madagascar, dans l’archipel des Mascareignes (océan Indien). Elle présente un relief très accidenté, qu’organisent deux massifs volcaniques importants : le piton des Neiges au nord-ouest et le piton de la Fournaise (toujours en activité) au sud-est. Ces deux ensembles sont séparés par les plaines des Palmistes et des Cafres, qui assurent un passage entre le nord et le sud de l’île. L’érosion a formé trois grands cirques naturels dans le massif occidental : Salazie, Mafate et Cilaos. Sur la côte ouest, un récif corallien discontinu protège des lagons (entre Saint-Gilles et Saint-Pierre).

Economie

Pendant la dernière décennie, La Réunion a eu un taux de croissance supérieur à celui de la métropole. C’est un point positif. Le taux de chômage est de l’ordre de 25%. C’est un point négatif. Ainsi va l’économie réunionnaise, entre dynamisme et problèmes structurels. Le tourisme est la première ressource de l’île. Vient ensuite la canne à sucre, qui occupe près de 50% des terres cultivées ; la baisse des subventions menace toutefois ce pilier traditionnel de l’économie. Aussi, les vastes zones de pêche des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) apparaissent-elles désormais comme un nouveau domaine à exploiter… Le café (Bourbon pointu) ou la vanille (vanille Bourbon) sont des productions de qualité, qui n’ont pas encore leur plein rendement économique.

Faune et flore

Le Tamarin des Hauts, l’Ananas marron, le Bois de savon (Badula barthesia), le Gros Bois d’oiseau (une euphorbe), le Bois d’éponge (Gastonia cutispongia), le Palmiste poison, le Vacoa des montagnes sont parmi les espèces végétales endémiques, dont La Réunion est encore riche. La canne à sucre, le cocotier, le géranium, la vanille ou de nombreux arbres fruitiers (papayer, litchi, jujubier…) ont été introduits pour les raisons économiques. A la fin de la saison sèche, les fleurs, dont des centaines d’espèces d’orchidées, éclosent partout.
Les espèces animales endémiques ont beaucoup souffert de la colonisation de l’île. Il en reste cependant comme le tuit-tuit (l’Echenilleur de la Réunion), le Busard de la Réunion, le Bulbul de Bourbon, le Pétrel de Bourbon, l’Oiseau de la Vierge (le Tchitrec des Mascareignes), le tec-tec (le Tarier de la Réunion), parmi les oiseaux ; le Phasme du palmiste ou le Rhinocéros de Bourbon (un coléoptère), parmi les insectes… Le tangue (Tenrec ecaudatus), le lièvre ou le Cerf de Java sont des mammifères introduits. Dans les lagunes ou les coraux, on peut voir l’Idole des Maures (Zanclus cornutus), le Cordon mauresque (Synapta maculata, une holothurie), le Chirurgien bagnard, le Poisson trompette, la Demoiselle à bandes noires, le Mérou gâteau de cire (macabit)…

4 • Hommes et cultures

Population

798 094 habitants (2007).

Langue Officielle

Le français.

Langue parlée

55% des habitants ont le créole pour langue maternelle. On distingue créole des Bas (littoral), des Hauts (montagnes) et urbain. Parmi les créolophones, nombreux sont ceux qui parlent également le français réunionnais (mâtiné de particularismes locaux) ou le français standard. Cette dernière langue n’est parlée exclusivement que par les Métropolitains. 21% des habitants ont le français réunionnais pour langue maternelle. Ajoutons que le malgache a 2,6% de locuteurs ; le gujarati, 2,4% ; les chinois (cantonnais ou hakka), 2,9%...

Peuple

35% des habitants sont d’origine africaine (Mozambique, Guinée, Sénégal, Madagascar, Comores). 25% sont d’origine européenne + 5% de Métropolitains (les Zoreils). Les Indiens tamouls représentent environ 25% de la population et les Chinois, 5%. Les Zarabes sont les musulmans d’origine indienne, ils ne sont donc pas des Arabes… Les Indiens hindouistes sont appelés Malabars.

Religion

Les catholiques romains sont nettement majoritaires. Nombre d’entre eux vouent un culte particulier à saint Expédit (dont l’existence historique est suspecte, mais à qui l’on s’adresse pour une réaction rapide). Comme un peu partout, les évangéliques protestants sont très actifs et ont le vent en poupe. L’islam est professé par les Zarabes, qui sont sunnites, de l’école hanafite. Notons au passage que la plus ancienne mosquée de France se trouve à Saint-Denis, c’est la mosquée Noor-al-Islam, édifiée en 1905. L’hindouisme conserve nombre de fidèles et ses fêtes traditionnelles sont très suivies : Divâlî (octobre-novembre), Teemeedee (décembre-janvier), Cavadee (à différentes périodes)… Les interférences entre hindouisme et christianisme sont fréquentes. Ce sont les Chinois qui ont introduit le bouddhisme sur l’île.

Calendrier des Fêtes

Les fêtes chômées sont les mêmes qu’en France métropolitaine. A quoi on peut ajouter la fête des Chouchous à Hell-Bourg (en juin), la fête des Goyaviers à la Plaine-des-Palmistes (en juillet) et la fête des Lentilles à Cilaos (en novembre), typiquement créoles. Le 20 décembre, anniversaire de l’abolition de l’esclavage (1848), est férié.

Histoire

Ce sont vraisemblablement des marins arabes qui, les premiers, ont aperçu La Réunion. Au début du XVIe siècle, les navigateurs portugais arrivent dans la zone : Diogo Dias, en 1500, et Pedro de Mascarenhas, qui donnera son nom à l’archipel, en 1512. L’île est appelée Santa Apolonia. La route des Indes se met en place. Les Anglais et les Hollandais ravitaillent à Santa Apolonia, qu’ils nomment England’s Forest. Ce sont les Français qui en prennent possession en 1642, elle devient alors l’île Bourbon. En 1665, vingt colons, débarquant de bateaux de la Compagnie des Indes orientales, s’y installent. Dès le début du siècle suivant, le développement économique se dessine, dont les ingrédients sont le café et les esclaves. Entre 1735 et 1745, le gouverneur La Bourdonnais intègre l’île Bourbon à un système qui en fait le garde-manger de l’île de France (Maurice), où stationne la flotte de guerre engagée contre les Anglais pour le contrôle des Indes et de l’océan Indien. Le 19 mars 1793, l’île devient île de La Réunion, en hommage à la réunion des fédérés marseillais et des gardes nationaux, lors de la marche sur les Tuileries du 10 août 1792. La brise révolutionnaire souffle, jusqu’à ce que La Réunion refuse l’abolition de l’esclavage, votée par la Convention en 1794. La colonie semble alors se détacher de la métropole. Napoléon rétablit l’ordre et l’esclavage colonial en 1802. Intermède britannique de 1810 à 1814, puis rétrocession à la France.

Au début du XIXe siècle, la canne à sucre remplace le café. Quelques décennies plus tard, un coup de génie local permet à l’île de devenir le premier producteur mondial de vanille. C’est, sinon la prospérité, du moins une certaine aisance (mal répartie). En 1848, l’abolition de l’esclavage est enfin proclamée. La mesure provoquera nombre de bouleversements sociaux et l’afflux de travailleurs indiens et chinois. Hélas, la betterave européenne concurrence la canne réunionnaise et la crise économique menace. Des efforts notables d’amélioration des infrastructures sont faits, néanmoins. Pendant la Première Guerre mondiale, les jeunes Réunionnais vont se battre en France ou sur le front grec. Le cours du sucre remonte (la betterave est une des victimes du conflit). L’entre deux guerre voit apparaitre le monde moderne : électricité domestique et publique, télégraphe, radio, téléphone, automobile… La natalité est vigoureuse. Avec la Seconde Guerre, les approvisionnements cessent. La Réunion est ruinée. Elle passe sous contrôle gaulliste en 1942. Le 19 mars 1946, le territoire devient un département d’outre-mer. Ce qui relance la machine : instruction obligatoire, santé publique, éradication du paludisme, liaisons aériennes régulières, réseau routier… La période Debré, député de La Réunion de 1963 à 1988, resserre encore les liens avec la métropole. Depuis 1997, le département est l’une des régions ultrapériphériques de l’Union Européenne.

Politique

La Réunion est une région administrative et un département français d’outre-mer. Le conseil général, le conseil régional et la préfecture sont installés à Saint-Denis.

Célébrités

Raymond Barre (1924-2007). Le « meilleur économiste de France » (dixit VGE) était né à Saint-Denis, où ses ancêtres s’étaient installés en 1843. Universitaire, Premier ministre (1976-1981), maire de Lyon (1995-2001), il avait la rondeur rosse et le verbe tranchant.

Jackson Richardson (né en 1969) fut l’un des handballeurs les plus doués de sa génération et une figure majeure du sport français. Deux fois médaillé d’or aux championnats du monde (1995 et 2001), il dispose d’un palmarès… insolent. Son style inspiré et opportuniste ne laisse nulle place à l’imprécision.

Edmond Albius (1829-1880) a découvert un procédé pratique de pollinisation de la vanille, qui a permis à La Réunion de prendre la tête des régions productrices. Pourquoi certains ont-ils contesté que l’on doive à Albius le procédé ? Parce qu’il était noir, esclave et encore un enfant au moment de la découverte ?

Michel Debré (1912-1996) fut un poids lourd du gaullisme et de la politique française. Longtemps député de La Réunion, il y a œuvré contre la pression démographique et l’idée indépendantiste, le développement de l’île étant, selon lui et quelques autres, à ce prix…

Roland Adrien Georges Garros (1888-1918) fut un as de l’aviation, au temps où elle était l’un des beaux arts. Pianiste accompli, cycliste, rugbyman, c’était une personnalité pleine de ressources et de charme, auprès de qui se bousculaient Isadora Duncan, Jean Cocteau ou Misia Sert…

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays du monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs (transfert aéroport), 2 euros par couple. Nous vous conseillons entre 2 et 10 euros par couple et par journée de visite pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…), les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : les prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant. Les indications suivantes peuvent toutefois servir de points de repère : à l’hôtel, de 0,50 à 1 euro par bagage et de 1 à 5 euros pour le room service (selon demande) sont raisonnables ; au restaurant, pour un couple, on laissera entre 2 et 10 euros de pourboire, en fonction du standing et du service.

Achat

La vannerie est le produit phare de l’artisanat local. Mais on trouve aussi des broderies ou des sculptures sur bois, du petit mobilier, des poteries… La canne à sucre et ses dérivés, le rhum en particulier (on trouve dans le commerce des sachets de fruits et de plantes séchés qui permettent de l’ « arranger ») en bouteille ou en caisse outre (bag-in-box), font des souvenirs délicieux ; tout comme les épices, dont la fameuse vanille Bourbon. Les commerçants ont des emballages spéciaux, qui permettent d’emporter de merveilleuses orchidées. Pour l’artisanat et les produits de bouche, le marché de Saint-Leu est incontournable.

Cuisine

La cuisine réunionnaise témoigne de la pluriethnicité de l’île. L’apéritif peut comporter des samossas d’origine indienne et des « bouchons » (bouchées au porc) d’origine chinoise, des croquettes de poulet et des poivrons farcis, mais aussi des « bonbons » au piment ou aux graines de cumin... Le riz est un aliment de base, avec lequel on mange des caris (oignon, ail, curcuma + poulet, canard, porc ou poisson ou zourites, petits poulpes…) ou des civets. On ajoute à ça des « grains » (lentilles de Cilaos, par exemple), de la « verdure » (chouchou - ou chayotte - de Hell-Bourg) et, bien sûr, des achards ou un rougail (condiment épicé). Mention spéciale au rougail boucané (poitrine de porc fumée non salée) qu’on ne trouve qu’à la Réunion et au goût caractéristique. En dessert, les fruits mettent un peu de douceur à cette cuisine énergique.

Boisson

L’eau du robinet est, en principe, potable partout. Toutefois, il est fortement déconseillé de la boire après de fortes pluies ou un cyclone. Pour parer à toute éventualité, on préfèrera l’eau minérale en bouteille. Ou la bière (la bière Bourbon est canon). Les sodas sont très présents ; les grandes marques internationales, mais aussi une production locale plus originale (litchi, pamplemousse, citron…). Le sirop de tamarin est typique. Le vin de Cilaos (blanc et rouge) est le seul vin français produit dans l’hémisphère sud. Quant au rhum, on l’ « arrange » en général avec des fruits.
En randonnée, on s’abstiendra de boire l’eau des ravines ou des sources.

5 • Transports

Route

Dans l’ensemble, le réseau routier est bon et la signalisation suffisante. Attention toutefois dans les Hauts, les routes y sont sinueuses et étroites.

Sur la route pour Saint Denis, depuis la côte ouest, il peut y avoir des éboulements pendant la saison des pluies. Dans ce cas, éviter la route côtière et contourner par la route intérieure.

Bien se renseigner sur les éventuelles fermetures de route avant de se rendre à l’aéroport.

Attention aux chiens errants, sur la route des Tamarins notamment, ils sont nombreux et imposent aux conducteurs d'être particulièrement attentifs.


Taxi et location

Les taxis sont assez chers ; les taxis collectifs (des minibus) sont meilleur marché. Les « cars jaunes » desservent une bonne partie de l’île (surtout les régions côtières), ce sont les plus réguliers. La location de voiture se fait aisément : les grandes enseignes ont des bureaux à l’aéroport et dans les grands hôtels.

Train

Il n'existe plus.

Avion

Plusieurs compagnies se partagent les liaisons aériennes depuis la Métropole : Air Austral, Air Mauritius, Air France, Air Madagascar…

6 • Infos pratiques

Décalage

La Réunion est à GMT+4. De fin octobre à fin mars, le décalage avec la métropole est de 3 heures, et de 2 heures le reste de l’année. Quand il est 12h00 à Saint-Denis de La Réunion, de Seine-Saint-Denis il est, selon la période, 14h00 (été) ou 15h00 (hiver).

Argent

La Réunion est un département français, la monnaie est donc l’euro. Les cartes bancaires sont très largement acceptées ; les distributeurs automatiques sont nombreux. On peut régler par chèque, mais les commerçants se méfient souvent d’un moyen de paiement qui leur a réservé de mauvaises surprises. Certains restaurateurs acceptent les tickets restaurant et certains hôteliers, les chèques-vacances.
En règle générale, les banques ouvrent du lundi au vendredi, de 7h45 à 15h45 (parfois de 8h00 à 16h00). Quelques rares agences sont ouvertes le samedi (à Saint-Gilles-les-Bains, par exemple).

Electricité

220 volts ; prises de type européen standard.

Horaire

En règle générale, les magasins sont ouvert tous les jours de 9h00 à midi et de 14h30 à 18h00.

Les marchés sont assez nombreux, dont, à Saint-Denis, Petit Marché (alimentation) et Grand Marché (artisanat), tous les jours sauf le dimanche ; à Saint-Paul le Grand Marché du Front de Mer, le vendredi et le samedi matin ; à Saint-Pierre, le marché couvert, tous les jours, sauf le dimanche, et le marché forain du samedi matin, sur le front de mer (alimentation et artisanat).

Média

3 quotidiens : Le Quotidien, le Journal de l’île de La Réunion (JIR) et Témoignages (communiste). Nombreuses stations radio ; relevons Radio Free Dom, première radio libre de l’île, la créole Radio Piquant et l’inévitable NRJ. Télévision locale : Télé Réunion et Tempo.

Poste

Dans les principales agglomérations, les bureaux de poste sont ouverts du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h00, et le samedi, de 8h00 à 11h00. Les tarifs sont les mêmes qu’en métropole. Un tuyau : il y a moins de monde dans les bureaux en fin d’après-midi.

Téléphone

Comme en métropole. Pour appeler La Réunion depuis la France ou la France depuis La Réunion, composer le numéro de votre correspondant à 10 chiffres.

Internet

Cybercafés à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Des « points-Internet » ailleurs.

Couverture GSM

Bonne couverture. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de France en Belgique
Rue Ducale / Hertogstraat, 65 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 548 87 11
Fax : 02 548 87 32
Email : cad.bruxelles-amba@diplomatie.gouv.fr
Web : www.ambafrance-be.org

Ambassade de France en Suisse
Schosshaldenstrasse, 46 - 3006 Berne
Tél. : 031 359 21 11
Fax : 031 359 21 91
Email : presse@ambafrance-ch.org
Web : www.ambafrance-ch.org

Consulat

Consulat général de France à Bruxelles
42, boulevard du Régent - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 548 88 11
Fax : 02 229 88 10
Email : consulat@consulfrance-bruxelles.org
Web : www.consulfrance-bruxelles.org/

Il y a des consulats généraux de France à Genève (www.consulfrance-geneve.org) et Zürich (www.consulatfrance-zurich.org).

Office de tourisme

Office de tourisme de La Réunion
90, rue de La Boétie - 75008 Paris
Tél. : 01 40 75 02 79
Fax : 01 40 75 02 73
Email : irtparis@aol.com
Web : www.la-reunion-tourisme.fr

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à La Réunion.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

La Réunion offre une grande variété de paysages : on y a recensé 130 types de milieu naturel différents, de zones minérales volcaniques aux plantations de canne à sucre. L’île dispose encore d’importants secteurs de végétation primaire endémique (forêts, prairies d’altitude) ; ils couvrent près de 30% du territoire. Ce sont deux volcans qui déterminent la physionomie de l’île : le piton des Neiges et le piton de la Fournaise. Le second, l’un des plus beaux volcans-boucliers du monde, toujours en activité, présente des fontaines de lave, des coulées, des fissures émissives…
Toutefois, l’activité humaine fait peser certaines menaces sur ces richesses naturelles. Le défrichement grignote petit à petit le domaine forestier. Des espèces végétales et animales ont été introduites, qui se sont révélées invasives. Désormais conscientes des enjeux, les autorités ont pris des mesures pour enrayer ces phénomènes et préserver les écosystèmes natifs.
La Réunion est très arrosée, mais de façon inégale. Certaines portions du territoire souffrent de sécheresses répétées. Actuellement, les infrastructures sont encore insuffisantes pour canaliser et gérer les ressources hydriques. Une étude estime entre 1,5 et 2 millions de mètres-cubes la consommation d’eau journalière en 2030. Aujourd’hui, elle se situe entre 1,2 et 1,7 millions de mètres-cubes jour. Les ressources potentielles doivent permettre de couvrir l’augmentation, à condition que les investissements nécessaires à l’amélioration des infrastructures soient consentis.
L’augmentation continue de la population et de la présence touristique complique la gestion des ordures domestiques. Une politique efficace d’élimination de ces déchets est encore à mettre en place. Les trois centres de tri ouverts en 2002 sont insuffisants ; l’île accuse un net retard dans ce domaine. Les décharges sauvages sont toujours trop nombreuses sur le territoire du département.