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1 • Formalités

Passeport

Pour entrer sans visa, tout voyageur français, belge ou suisse (cela concerne aussi les enfants quel que soit leur âge) se rendant, par air ou par mer, aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique ne dépassant pas 90 jours, doit être en possession d´un passeport individuel portant sur la couverture le symbole « puce électronique ». La France, la Belgique et la Suisse sont membres du Six-Month Club : pour voyager aux Etats-Unis, il suffit que le passeport dont disposent leurs ressortissants soit valide pour la durée du séjour. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

MINEURS NON ACCOMPAGNES
La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

RESTRICTIONS A L'EXEMPTION DE VISA
Il est à noter que les voyageurs ayant effectué un séjour en Iran (mais aussi en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen, au Soudan ou en Corée du Nord) depuis le 1er mars 2011, ou à Cuba depuis le 12 janvier 2021, devront, s'ils souhaitent se rendre aux Etats-Unis ou y transiter, faire en personne une demande de visa auprès du consulat américain, et ce même s'ils sont citoyens d'un pays relevant du Programme d'exemption de visa. Cette mesure s'applique également aux binationaux dont l'une des nationalités est iranienne, irakienne, syrienne, libyenne, somalienne, yéménite, soudanaise, nord-coréenne ou cubaine.

ESTA
Tous les voyageurs français, belges ou suisses se rendant, par air, mer ou terre (à partir du Canada ou du Mexique), aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique, devront être en possession, avant d’embarquer en Europe, d´une autorisation électronique d´ESTA (Système électronique d'autorisation de voyage) à leur nom et prénom tels qu'ils sont mentionnés sur les billets d'avion. Le formulaire ESTA devra être imprimé, avec la mention « autorisation accordée » et présenté à l’enregistrement. Ce document, simple autorisation d’embarquement, n´est pas une garantie d´admission sur le territoire des USA. Une fois accordée, cette autorisation est valable pour une ou plusieurs entrées et ce pendant deux ans (ou jusqu’à expiration de la validité du passeport du demandeur).
Les formulaires en ligne sont accessibles sur le site : https://esta.cbp.dhs.gov/ (la demande doit être faite au plus tard 72 heures avant le départ). Depuis le 20 décembre 2016, les voyageurs sont invités à indiquer dans le formulaire de demande leurs noms d'utilisateurs des réseaux sociaux ; l'administration américaine justifie cette requête, à laquelle il n'est pas, pour le moment, obligatoire de répondre, par des raisons de sécurité. L’autorisation d’ESTA est payante : 21 dollars US (tarif mai 2022), à régler par carte bancaire au moment de la demande.

PASSEPORT D'URGENCE (France)
Les détenteurs d’un passeport d’urgence devront obligatoirement faire une demande de visa auprès du consulat américain à Paris, quelle que soit la raison de leur voyage.
Vous retrouverez cette rubrique sur le site de l'ambassade des Etats-Unis à Paris : http://french.france.usembassy.gov/niv-exemption.html (rubrique « Visas », puis « Séjour temporaire », puis « Programme d'exemption de visa »).
En tout état de cause, les délais nécessaires à l'obtention d'un visa américain sont peu compatibles avec une procédure d'urgence.

ENTREE AUX ETATS-UNIS
A l’arrivée, les services de l´immigration prennent une photo de votre visage et vos empreintes digitales. Patientez derrière la ligne jaune tant que l’on ne vous invite pas à la franchir, cela peut durer un certain temps... Il est à noter que de nombreux aéroports américains sont désormais équipés de bornes formalités automatisées, qui permettent d'accélérer notablement le mouvement (pourvu que les officiers de l'immigration en autorisent l'accès).
Les contrôles de douane se font au premier point d’entrée sur le territoire (en cas de transit par un aéroport canadien, celui-ci sera considéré comme point d'entrée aux Etats-Unis et la procédure suivante devra être respectée). Passée l’immigration, vous récupérez vos bagages sur les tapis roulants et vous rendez à la douane. En cas de continuation aérienne, vous devrez récupérer vos bagages et les apporter aux tapis-bagages qui desservent les correspondances (connecting flights). Ils seront dirigés vers votre destination finale. Les voyageurs souhaitant verrouiller leurs bagages de soute le feront avec un système TSA (Transportation Security Administration), qui en permet l'ouverture éventuelle sans forçage par les douanes américaines.

Si vous entrez aux Etats-Unis par voie terrestre, même pour une simple excursion, vous devrez remplir un formulaire I94W, délivré par les autorités d'immigration à l'arrivée, acquitter un droit de 7 dollars environ (en dollars américains uniquement) et présenter les passeports mentionnés ci-dessus. Attention ! Les voyageurs français, belges et suisses (comme tout voyageur bénéficiant du Programme d'exemption de visa) devront impérativement, pour entrer au Etats-Unis par voie terrestre, avoir obtenu au préalable une autorisation d'ESTA (voir plus haut).

VOYAGEURS EFFECTUANT UN TRANSIT AERIEN PAR LE CANADA
Depuis le 10 novembre 2016, les voyageurs dispensés de visa qui prennent un vol à destination du Canada, ou qui transitent par le Canada vers leur destination finale, doivent obtenir une autorisation de voyage électronique (AVE). Elle est valable 5 ans (à condition que votre passeport ait une validité équivalente) et coûte 7 dollars canadiens.
L'AVE n'est pas exigée des citoyens des Etats-Unis, ni des voyageurs possédant un visa valide. Elle ne l'est pas non plus des voyageurs entrant au Canada par voie terrestre ou maritime.
Le formulaire ad hoc doit être complété au plus tard 72 heures avant le départ sur le site http://www.cic.gc.ca/francais/visiter/ave-commencer.asp
Les femmes mariées doivent faire cette demande à leur nom de jeune fille.

APPAREILS ELECTRONIQUES
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

PERMIS DE CONDUIRE
Pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

La France, la Belgique et la Suisse relèvent du Programme d’exemption de visa. Les ressortissants français, belges ou suisses n’ont donc, en principe, pas besoin de visa pour se rendre aux Etats-Unis dès lors qu'ils disposent du passeport requis (voir rubrique « passeport »). En revanche, toute personne dont le voyage requiert (voir ci-après, par exemple) l’obtention d’un visa devra se rendre elle-même au consulat des Etats-Unis, à Paris pour les Français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Il est à noter que les voyageurs ayant effectué un séjour en Iran (mais aussi en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen, au Soudan ou en Corée du Nord) depuis le 1er mars 2011, ou à Cuba depuis le 12 janvier 2021, devront, s'ils souhaitent se rendre aux Etats-Unis ou y transiter, faire en personne une demande de visa auprès du consulat américain, et ce même s'ils sont citoyens d'un pays relevant du Programme d'exemption de visa. Cette mesure s'applique également aux binationaux dont l'une des nationalités est iranienne, irakienne, syrienne, libyenne, somalienne, yéménite, soudanaise, nord-coréenne ou cubaine.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B et, selon les conditions de voyage la typhoïde et la rage.

Autres risques

L'émergence et l'extension de certaines affections virales, transmises par des piqûres d'insecte (dengue, virus West Nile, maladie de Lyme), rend souhaitable l´utilisation de répulsifs dans certains Parcs Nationaux où les moustiques ou les tiques sont nombreux et incommodants, sans être obligatoirement dangereux. Si un voyage en Amérique du Nord n´expose pas aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs. Presque tous les biotopes existent en Amérique du Nord. Leurs risques propres aussi. Nous les avons décrits sur notre site internet dans nos recommandations générales. Vous les retrouverez, en fonction de votre voyage, en vous reportant au chapitre correspondant : risques urbains (circulation, petite délinquance...), plongée sous-marine, haute-montagne, soleil et chaleur, froid...

3 • Géographie

Capitale

Washington D.C.

PIB

36 300 euro par habitant (France = 26 000 euro par habitant).

Point culminant

Mont McKinley (Alaska), 6 194 mètres.

Climat

Avant même de présenter le climat américain, il est nécessaire de préciser qu´aux Etats-Unis les températures sont exprimées en degrés Fahrenheit et non pas en degrés Celsius comme en Europe. La conversion des uns aux autres n´est pas des plus simples.
Pour passer des Fahrenheit aux Celsius, la méthode rigoureuse et qui donne un résultat précis peut réclamer une calculette !
Il faut en effet soustraire 32 à la température exprimée en degrés Fahrenheit, multiplier par 5 puis diviser par 9. On obtiendra ainsi 104°F = 40°C ou 17,6°F = -8°C. Rappelons que 32°F = 0°C.

Il existe une autre méthode, plus accessible au calcul mental, et qui donne un résultat approximatif convenable.
Il s´agit de soustraire 30 à la température exprimée en Fahrenheit, de diviser par 2, puis d´ajouter 10% du résultat, si celui-ci est positif, ou de soustraire 10%, si il est négatif.
On obtiendra ainsi 104°F = 40,7°C ou 17,6°F = -6,8°C. On peut tout à fait se satisfaire de cette approximation, de l´ordre du degré Celsius ; avec cette méthode 32°F = 1,1°C.

Après cela, les voyageurs les plus sensibles à la température jugeront qu´il est peut-être plus simple de se munir d´une petite table de conversion Fahrenheit-Celsius !

Sans aller jusqu´à dire que la complexité du climat américain est à l´image de celle du rapport Fahrenheit-Celsius, il est néanmoins évident qu´un pays aux dimensions continentales présente des climats très variés. Pour ne parler que des températures, disons simplement qu´une différence de 40°C entre les températures extrêmes de deux points des Etats–Unis dans la même journée est une chose fréquente, et cela sans prendre en compte les températures polaires de l´Alaska !

Parmi les facteurs expliquant la variété de ces climats, il faut, bien entendu, rappeler l´exceptionnelle extension en latitude que présentent les Etats-Unis : le point le plus au nord de la Nouvelle-Angleterre se situe au niveau du 50e parallèle, alors que le sud de la Floride est proche du tropique du Cancer, au niveau du 25e parallèle. Ces latitudes correspondent à peu près aux emplacements de Bruxelles ou de Prague pour le nord et des îles Canaries ou d´Assouan, en Egypte, pour le sud !

Les reliefs sont un autre élément déterminant les différents climats américains.
Tous les grands massifs montagneux des Etats-Unis sont orientés nord-sud. Dès lors, ils forment des obstacles naturels aux influences maritimes, tant pacifiques qu’atlantiques. L´Ouest en donne une illustration frappante : ce sont les hauteurs de la Sierra Nevada qui, en arrêtant les nuages venus du Pacifique, sont responsables du caractère désertique du Grand Bassin, où se situe, entre autres, la Vallée de la Mort.
Si la présence de montagnes influe sur le climat, leur absence le fait tout autant. C´est le cas pour les Grandes Plaines où aucun relief élevé n´entrave la circulation nord-sud des masses d´air polaire et tropical. Raison de grands contrastes saisonniers. En effet, alors qu´en hiver l´air froid polaire peut descendre très loin vers le sud, en été, l´air chaud tropical en provenance du Golfe du Mexique remonte très haut vers le nord.

Enfin, la présence et la nature des courants marins sont un élément à prendre en compte. Si le Gulf Stream (courant chaud) caresse la Floride, l´essentiel du littoral atlantique américain est, au contraire, refroidi par le courant du Labrador, courant glacé qui descend du Groenland. Ce courant est à l´origine des hivers rigoureux de la côte est-américaine.
Côté Pacifique, si l´extrême nord est le domaine du courant d´Alaska et des Aléoutiennes, courant chaud qui réchauffe légèrement le sud de l´Alaska, le reste de la côte ouest est baigné par le courant de Californie, relativement froid. C´est lui qui rafraîchit les étés du littoral occidental.

Ces généralités permettent de constituer plusieurs zones climatiques.

L´est.

Le nord et le centre, jusqu´à Washington, présentent un climat continental humide. Le contraste de température entre l´hiver et l´été est important. Les étés sont chauds - et de plus en plus chauds, au fur et à mesure qu´on descend vers le sud. Par contre, les hivers sont rigoureux. New York, par exemple, connaît en janvier une température moyenne de 0°C. Cela peut surprendre pour une ville maritime, située de plus à la latitude de Naples ! En fait, cela n’a rien étonnant et montre simplement l´influence considérable que peut avoir un courant marin, en l´occurrence le courant glacé du Labrador.
Les précipitations, elles, sont assez abondantes avec une pluviosité moyenne de 1 300 mm par an. L´hiver est la saison la plus arrosée. Notons également que cette zone est souvent frappée par de violentes tempêtes de neige, capables de paralyser des villes entières.

Au sud de Washington, le climat devient subtropical humide. Il est caractérisé par des hivers très doux et plutôt secs : la température moyenne à Miami peut atteindre 19°C au mois de janvier ! Les étés y sont très chauds et humides, en particulier à proximité du Golfe du Mexique : la pluviosité est d´environ 1 500 mm par an à Miami (alors qu´elle ne dépasse pas 1 000 mm par an à Richmond, au nord de la zone).
C´est à l´extrême-sud de la Floride que se situe la ville la plus chaude des Etats-Unis, Key West, qui affiche une température moyenne annuelle de 25,2°C.
D´autre part, entre juin et octobre, ces régions de l´est peuvent être atteintes par des cyclones dévastateurs, avec des vents dépassant parfois 300 km/h.

Le centre.

Si le sud des Grandes Plaines (Midwest) peut être rattaché à la zone subtropicale humide, la continentalité du reste de cette région est nettement marquée. Les variations saisonnières y sont de grande ampleur. C´est ainsi qu´au plein centre de cette zone, on peut avoir des températures moyennes estivales de l´ordre de 30°C alors que la moyenne hivernale descend jusqu’à -10°C.
En règle générale, les Grandes Plaines (exceptée la région des Grands Lacs, plus tempérée) ont des étés torrides, pendant lesquels les températures dépassent souvent 30°C. A l´inverse, les régions les plus septentrionales subissent des hivers redoutables où les -20°C sont allègrement franchis.
D´autre part, centre et sud, l´été, sont souvent le théâtre d´orages très violents et de tornades meurtrières (parfois à plus de 400 km/h). L´hiver, quant à lui, est propice aux blizzards glacés, qui soufflent dans les Hautes Plaines situées à l´ouest de la région.
L´autre élément caractéristique de cette zone est la diminution des précipitations d´est en ouest. Ainsi, alors qu´au pied des Appalaches, la moyenne des précipitations est d´environ 1 300 mm par an, elle n´est plus que de 400 mm par an à l´autre extrémité des Grandes Plaines, à latitude égale.

L´ouest.

Passées les premières barrières montagneuses des Rocheuses, où règne un climat de montagne, on entre dans la région centrale de l´Ouest américain, caractérisée par des plateaux au climat désertique. Rappelons que ce caractère est en grande partie lié à la présence, à l´ouest de ces plateaux, de chaînes montagneuses assez élevées (Coast Ranges, Cascade Range et Sierra Nevada). En conséquence, cette zone ne reçoit que très peu de précipitations. Record pour l’Arizona : la ville de Yuma est la plus sèche des Etats-Unis, avec une pluviosité de 80mm par an, inférieure à celle de certaines régions sahariennes. C´est également en Arizona qu´on atteint le record de luminosité : Phoenix a un ensoleillement annuel de 3 700 heures, ce qui représente environ 350 jours de soleil par an. Autre record, c´est la Vallée de la Mort, au sud du Nevada, qui détient, avec 56,7°C, la palme de la température la plus élevée aux USA. Un tel niveau de température n´est dépassé que dans le Sahara. Cela n´empêche pas le Grand Bassin de connaître aussi des nuits très froides et des hivers glacés.
On notera néanmoins que le désert de Sonora, au sud de l´Arizona, est très réputé pour ses hivers particulièrement doux et ensoleillés, qui ont fait de Phoenix, par exemple, l´une des grandes destinations touristiques hivernales.

Avant d´atteindre la côte pacifique proprement dite, il faut s´arrêter un instant sur le beau climat de montagne offert par la Sierra Nevada. Haut-lieu des sports d´hiver, grâce au plus important enneigement des Etats-Unis, cette chaîne montagneuse jouit également d´étés agréables, chauds et ensoleillés. C´est le cas notamment du remarquable lac Tahoe. Situé à 1 897 m d´altitude sur la frontière Californie-Nevada, il est devenu un lieu de vacances couru en toutes saisons.

La façade pacifique présente deux types de climat.

Le nord de la côte, jusqu´au nord de San Francisco, connaît un climat tempéré, dont la tendance océanique humide est marquée. Les hivers sont doux et les étés frais, mais les différences de température entre ces deux saisons sont faibles : à Seattle, par exemple, les températures moyennes sont de 4°C en janvier et de 18°C en juillet. Cette fraîcheur estivale est liée à la présence du courant marin de Californie (froid).
Dans toute cette zone, les précipitations venues du Pacifique sont importantes et augmentent avec l´altitude. Ainsi, dans l´Etat du Washington, au nord, si la pluviosité est de 1 000 mm par an au niveau de la mer, elle approche les 3 000 mm sur les pentes ouest de la chaîne des Cascades ; le record étant détenu par le mont Olympus qui, avec environ 4 000 mm, est le lieu le plus arrosé des Etats-Unis.
En descendant vers le sud, le niveau des précipitations décroît, mais atteint encore une moyenne supérieure à 1 500 mm par an à la frontière Oregon-Californie.

Au sud de cette zone, en partant de San Francisco, le climat devient méditerranéen. Les hivers sont particulièrement doux : les moyennes de janvier atteignent 10°C à San Francisco et 13°C à Los Angeles. Par contre, dans ces villes littorales, les étés sont assez frais et la température dépend beaucoup de l´influence du courant marin froid de Californie. Très sensible à San Francisco, ce courant y maintient la moyenne des températures estivales aux alentours de 15°C. Los Angeles, de part sa situation en retrait de l´océan, connaît une moyenne estivale de 22°C. A l´intérieur des terres, les étés sont nettement plus chauds.
Quant aux précipitations, on peut distinguer, dans presque toute la région, une saison pluvieuse (d´octobre à avril) et une saison sèche (de mai à septembre). Le niveau des pluies décroît énormément en descendant vers le sud, passant de 1 500 mm par an au nord de la zone à 250 mm par an à San Diego, ville située sur la frontière mexicaine.

Géographie

Cadre physique.

Après la Russie et le Canada, les Etats-Unis disposent de la troisième superficie du monde. Au contact des océans Atlantique et Pacifique, leur dimension maximale d´est en ouest est de 4 517 km. Du nord au sud, elle est de 2 572 km.
Il va de soi qu´un tel pays présente une grande variété de paysages, de climats, ainsi qu’une riche biodiversité.
Pourtant, sa géographie physique de base est assez simple. D´est en ouest, on distingue trois ensembles principaux :
- le massif des Appalaches, auquel il convient d´adjoindre la plaine côtière atlantique ;
- les plaines du centre, appelées Grandes Plaines (Midwest) ;
- le système des Montagnes Rocheuses, qui s´étend jusqu´à la côte pacifique.

Les Appalaches.

Massif montagneux datant de l´ère primaire, les Appalaches parcourent l´est des Etats–Unis sur presque 2 000 km, depuis la frontière canadienne jusqu´à l´Etat de l´Alabama. Leur largeur maximale est d´environ 500 km en Pennsylvanie.
La plaine côtière, étroite au nord, s´élargit considérablement vers le sud (où elle constitue la Floride et la plaine du Golfe du Mexique). La côte atlantique, contrastée, propose aussi bien des baies profondes (Chesapeake dans le Maryland) que des paysages marécageux.
Les Blue Ridge Mountains sont la partie la plus élevée des Appalaches ; le mont Mitchell, à 2 037 m, est le point culminant de l’est des Etats-Unis.
Plus à l’ouest, la Great Valley fut un axe de pénétration important du massif. Puis vient le plateau appalachien, qui s’abaisse progressivement vers les Grandes Plaines centrales.

Les Grandes Plaines.

Entre les Appalaches et les Rocheuses, le Midwest est un immense bassin plat drainé par le système fluvial du Missouri-Mississippi. Vers l’ouest, les Hautes Plaines peuvent cependant atteindre 2 000 m d’altitude.
Du nord au sud, cette région centrale propose plusieurs zones différentes. Au nord, les Grands Lacs (Supérieur, Huron, Michigan, Erié et Ontario ; les deux derniers reliés par les chutes du Niagara) forment la plus grande étendue d’eau douce du monde. Au sud de cette zone, peu marqués, apparaissent des reliefs anciens (Ozark, Boston, Ouachita). Enfin, les Grandes Plaines fusionnent avec la plaine côtière du Golfe du Mexique, constituée par l’immense delta du Mississippi, précédant la côte proprement dite (basse, marécageuse, festonnée).

Les Montagnes Rocheuses.

L’Ouest américain est, pour l’essentiel, un vaste complexe montagneux : les Montagnes Rocheuses (Rocky Mountains). On distingue d’abord, à l’est, une abrupte barrière montagneuse où de nombreux grands fleuves prennent leur source (Colorado, Columbia, Missouri, Snake River, Yellowstone…). Puis, un ensemble de hauts plateaux (de 1 000 à 3 000 m) constitue la partie centrale des Rocheuses. Le parc de Yellowstone offre une impressionnante image du caractère volcanique du nord-ouest. Le Grand Bassin (Great Basin) occupe la partie médiane de la zone centrale ; au nord de celui-ci, on trouve le Grand Lac Salé ; au sud, la Vallée de la Mort (Death Valley). Il s’agit d’un désert montagneux entaillé de nombreux canyons et présentant une déclivité vertigineuse (de 3 300 m à l’ouest à -86 m du côté de Badwater). La température y est extrême (parfois au-delà de 50°C en été). Au sud de Death Valley s’étend le plateau du Colorado, balafré, en particulier, par les paysages grandioses du Grand Canyon (300 km de long, 15 de large, jusqu’à 2 de profondeur). Il s’agit sans doute de la formation géologique la plus célèbre du monde ! Puis des étagements arides glissent vers le Mexique. Le bord occidental de la zone centrale est dominé par les chaines des Cascades (au nord) et de la Sierra Nevada (au sud). Le point culminant de cette chaine, le mont Whitney, est le plus haut sommet de l’Ouest (le plus haut sommet des USA étant le Mont McKinley, en Alaska, à 6194 m). Entre ces chaines et les Coast Ranges, derniers remparts sur le Pacifique, une région de dépressions et de plaines s’ouvre sur la Grande Vallée de Californie, que ferment au sud les Transverse Ranges, puis les Peninsular Ranges. La baie de San Francisco est la plus notable échancrure des Coast Ranges et met la Grande Vallée de Californie en communication avec la côte. Au sud des Transverses, le bassin de Los Angeles déploie la plus vaste plaine côtière de l’Ouest.
On notera également que, de San Francisco à Los Angeles, s’étend la faille de San Andreas, qui, faisant peser la menace du Big One (le grand tremblement de terre), contribue à la légende californienne.

Les fleuves.

Il y a le Missouri-Mississippi et les autres. Ces deux fleuves en un coulent au milieu du pays, drainant un bassin de 3 220 000 km2 (41% de la surface du territoire américain - à l’exception de l’Alaska et d’Hawaii). Cet ensemble se situe au troisième rang mondial pour la longueur (après le Nil et l’Amazone). Le Mississippi prend sa source au nord du Minnesota, au nord du lac Itasca ; le Missouri, dans les Montagnes Rocheuses. De part et d’autre, Appalaches et Rocheuses donnent naissance à divers cours, liés ou non au complexe Missouri-Mississippi ; Hudson, Potomac, Delaware, Tennessee, par exemple, pour les premières ; Arkansas, Red River, Rio Grande, Colorado, Snake… pour les secondes.

Economie

Malgré les évolutions récentes, l’économie américaine demeure la plus puissante du monde. L’assise des services (80% du PIB et % des actifs) permet de relativiser le danger que représenteraient pour elle les performances des pays émergents en termes de production : l’économie des Etats-Unis est déjà celle d’une société postindustrielle, qui, en dépit de ses faiblesses, possède une sérieuse avance sur ses concurrentes. Premiers exportateurs, premiers importateurs, les Américains contrôlent le commerce mondial (dont le dollar est la monnaie de référence). La production demeure en outre de tout premier rang. L’agriculture (2% du PIB et % des actifs) bénéficie d’espaces favorables, d’une mécanisation poussée et du développement des biotechnologies (semences, par exemple). Le goût de l’innovation technique, appliqué aux richesses minérales du continent, a dès longtemps favorisé l’essor d’une industrie (18% du PIB et % des actifs) souvent hégémonique. D’importantes ressources énergétiques ont porté cet essor : pétrole, gaz naturel, charbon et des fleuves et rivières qui ont permis le développement d’installations hydroélectriques à grandes capacités. Depuis l’incident de la centrale de Three Miles Island en 1979, le nucléaire se cherche. Cependant, les USA étant les plus gros consommateurs d’énergie au monde (plus du quart de l’énergie utilisée), ils sont contraints, pour cette raison et d’autres, d’importer 35% du pétrole dont ils ont besoin. Les liens qui unissent les entreprises et les universités permettent de frayer de nouvelles voies industrielles. On notera également l’importance croissante du développement technique et commercial de l’information et des communications. Quant aux services, ils sont donc la clé du développement ; la banque et la finance, les assurances et la santé, la distribution et le tourisme en sont des pôles majeurs (l’administration, cependant, est le premier employeur du secteur). Ces atouts n’empêchent pourtant pas que 13% des Américains vivent au dessous du seuil de pauvreté et que les disparités sociales soient profondes (en dépit des prolongements du rêve middle class). La récente crise du crédit a dévoilé des fragilités et marqué la nécessité d’un recours à l’Etat fédéral. En résumé, l’Amérique est forte, dynamique, inégalitaire, capable de projection planétaire et, au gré de ses réussites et de ses échecs, donne encore le ton de l’économie mondiale.

Faune et flore

Faune et flore sont à l’avenant du territoire : abondantes et variées. La forêt est superlative ; si elle couvrait à l’origine la majeure partie des sols, elle en ombrage encore un tiers (6 fois la superficie de la France !). Un exemple pour illustrer le bonheur que représentent ces forêts pour le promeneur observateur : à lui seul, le Great Smoky Mountains National Park (Caroline du Nord-Tennessee) offre plus d’essences que l’Europe tout entière ! Un autre : c’est à la grande diversité des espèces qui constituent la forêt mixte du nord-est que l’ont doit les somptuosités chromatiques de l’été indien. Et que dire des forêts de séquoias géants de Californie ? Ce sont les arbres de tous les records. Le General Sherman Tree est qualifié de « plus grand être vivant sur terre », c’est abusif : d’autres séquoias passent ses 84 mètres… Boréale, mixte, tempérée, tropicale, la forêt est donc la forme majeure de la végétation américaine. Elle cède cependant au relief et au climat. La prairie herbeuse occupe des Grandes Plaines centrales, s’éclaircissant de tall grass en short grass, puis en buffalo grass, au fur et à mesure que les précipitations se précipitent moins. Les plateaux arides du centre des Rocheuses offrent un maquis (le chapparal) ou une steppe d’armoise et de genévriers lorsque l’eau manque. Dans les zones désertiques du sud-ouest, épineux et cactées déploient des stratégies de survie en régime sec. Parfois de façon majestueuse : le cactus saguaro, emblème de l’Arizona, peut mesurer 15 mètres et peser 8 tonnes (désert de Sonora). Par contre, de la mangrove des Everglades, au sud de la Floride, aux bayous de Louisiane, se déploie la luxuriance échevelée de la végétation tropicale. Ces paysages abritent et nourrissent encore élans, wapitis, cerfs, chevaux, chèvres sauvages, mouflons bighorns, ours, loups, coyotes, écureuils, marmottes, castors, chiens de prairie, pumas, couguars, ocelots, caïmans… Que dire des oiseaux ? 350 espèces au Yosemite National Park, en Californie ! On ne citera donc que le pygargue à tête blanche (Bald Eagle) élevé au rang de symbole national. Autre symbole, le bison (Buffalo), exploité de toutes les manières possibles (du divertissement à l’engrais), faillit disparaitre à la fin du XIXe siècle ; on peut cependant, sur certaines routes du Dakota ou du Wyoming, avoir à freiner pour le laisser traverser…

4 • Hommes et cultures

Population

305 022 012 d’habitants (septembre 2008).

Langue Officielle

Bien qu´il n´existe aucune loi à ce sujet, on peut dire que la langue officielle des Etats-Unis est l´anglais.

Langue parlée

L´espagnol est parlé par plus d´une vingtaine de millions d´Américains d´origine hispanique. Il est de plus en plus présent dans les Etats allant de la Floride à la Californie. On entendra parler français en Louisiane (le cajun) et dans le Maine (Nouvelle-Angleterre). Les langues indiennes sont pratiquées dans les réserves. Dans certaines régions du sud, les communautés noires ont développé un dialecte qui leur est propre.

Peuple

On a l´habitude de caractériser la variété ethnique de la société américaine par le mot melting–pot, qui signifie « creuset ». L’image est à la fois vraie et fausse. Vraie, car avec un nombre d´immigrants estimé à 50 millions de personnes, venues de toute la planète depuis les premiers arrivants européens au XVIème siècle, les Etats–Unis sont incontestablement le premier pays du monde en matière d´immigration. Fausse, car toutes ces minorités ne sont jamais parvenues à former une population homogène, mais revendiquent chacune leurs différences et leurs identités propres.

Aujourd´hui, la communauté blanche non hispanique est toujours, de loin, la plus importante (75% de la population). La majeure partie de cette communauté est constituée par les WASP (White Anglo–Saxon Protestants), descendants des premiers immigrants anglo–saxons et germaniques. Sa croissance démographique est plus faible que celle des autres communautés.

Les Noirs forment, avec 12% de la population, la deuxième communauté des Etats–Unis. Descendants des esclaves africains, ils peinent toujours à faire évoluer leur situation au sein de la société américaine. Les réussites sociales enregistrées dans le monde des affaires et dans la vie politique, ainsi que la prédominance des athlètes noirs dans de nombreux sports, ne peuvent masquer la pauvreté dans laquelle vit encore l´essentiel de cette communauté et dont l´un des signes est un taux de chômage deux fois supérieur à celui de la communauté blanche.
Notons que les Noirs sont majoritaires dans certaines villes, dont Washington et Detroit. Ils représentent également 40% de la population de Chicago, de Philadelphie ou de New York.

Pour sa part, la communauté hispanique, qui représente au moins 9% de la population, est en très forte expansion. Issue de la colonisation mexicaine, mais portée aujourd´hui principalement par l´immigration légale (ou clandestine) en provenance du Mexique, elle a augmenté de 58% entre 1980 et 1990. Tout permet de penser qu´elle devancera la communauté noire dès 2010. La présence hispanique est particulièrement importante en Californie, au Nouveau–Mexique et au Texas mais, également, en Floride, terre d´accueil de nombreux réfugiés cubains. Leur condition sociale est marquée soit par la pauvreté soit par une intégration relativement rapide à la classe moyenne.

Autre groupe en plein développement, les asiatiques. S’ils ne représentent aujourd´hui que 3% ou 4% de la population américaine, ils ont progressé de 107% entre 1980 et 1990. Ils se différencient des autres minorités par la facilité avec laquelle ils s´intègrent et par leur réussite sociale. Cette communauté est surtout présente à Hawaii et en Californie mais s´installe également sur la côte Est, dans le New Jersey et dans l´Etat de New York.

Enfin, même si sa croissance démographique est forte, la communauté amérindienne ne représente plus que 1% de la population. Population originelle des Etats–Unis, elle en est aujourd´hui la plus démunie et la plus mal intégrée. Malgré la réussite de certaines tribus, qui vivent de l´exploitation forestière ou minière ainsi que du tourisme, la plupart des Indiens, qu´ils soient parqués dans des réserves ou habitants de grandes villes, sont les vrais laissés–pour–compte de la société américaine. Ils cumulent les records tristes : taux de chômage supérieur à 50%, revenu le plus bas par habitant, omniprésence de l´alcoolisme, forte propension au diabète, espérance de vie ramenée à 46 ans dans un pays où la moyenne nationale est de 70 ans…

Religion

La religion est un aspect important de la société américaine. En effet, 90% des Américains ont une conviction religieuse et 70% sont membres d´une Eglise. Ces Eglises sont extrêmement nombreuses, car la liberté de culte aux Etats–Unis est totale. Cela paraît assez naturel si l´on se souvient que les premiers colons britanniques sont venus s´établir dans le Nouveau Monde pour fuir l´intolérance religieuse de l´Eglise anglicane.
La diversité des Eglises n´empêche cependant pas les religions traditionnelles de réunir la majorité des fidèles. Les Etats–Unis comptent ainsi 56% de protestants, 28% de catholiques, 2% de juifs et 1,5% de musulmans. L´arrivée massive d´immigrants en provenance d´Asie favorise également la réelle émergence du bouddhisme et de l´hindouisme.

Le protestantisme regroupe en fait plus de 20 congrégations différentes. Les plus importantes sont l´Eglise baptiste (19,4% des fidèles), à laquelle on doit le gospel, et l´Eglise méthodiste (8% des fidèles).
En marge de ces grandes institutions, la liberté de culte a permis le développement de mouvements singuliers, comme l´Eglise des Amish. Peu nombreux (environ 35 000 membres), établis principalement en Pennsylvanie, ceux-ci ont, entre autres traits, la particularité de refuser l´usage de toute technologie apparue après 1698, date de la fondation de leur Eglise.
Il faut également citer la Society of Friends (Société des Amis), dont les membres sont plus connus sous le nom de Quakers. Sous la conduite de William Penn, ils s´établirent eux aussi en Pennsylvanie à partir de 1681. On dénombre aujourd´hui environ 110 000 Quakers américains. Affirmant que Dieu s´adresse directement aux hommes, ils n’ont pas de clergé. L´un de leurs grands principes est le rejet de toute violence. C´est pourquoi ils devinrent les premiers objecteurs de conscience. Ils sont aussi à l´origine de nombreux mouvements humanitaires, dont le Secours Quaker International, qui reçut le prix Nobel de la paix en 1947.

Le catholicisme doit sa solide implantation aux vagues successives d´immigrants. La petite communauté catholique d´origine s´est considérablement renforcée au cours du XIXe siècle avec l´arrivée de plus d´un million d´Irlandais. Après avoir continué de croître sous l´effet de l´immigration italienne et polonaise, elle s´appuie aujourd´hui sur le fort développement de la population d´origine hispanique.

La communauté juive quant à elle, présente en Amérique depuis le XVIIème siècle, n´a cessé de s´agrandir. Installée principalement dans les grandes villes, elle est particulièrement importante à New York dont on dit parfois qu´elle est la première ville juive du monde.

Enfin, la communauté musulmane a connu un essor remarquable à partir des années 1960, quand de nombreux Noirs américains ont commencé à rallier l´islam, considéré alors comme la religion de tous les peuples exploités.

Hors des religions traditionnelles, la liberté de culte qui règne aux Etats–Unis a conduit à l´apparition de nombreuses sectes, dont certaines sont reconnues à l´égal des Eglises. Parmi les plus populaires, citons les Témoins de Jéhovah, l´Eglise adventiste du Septième Jour, l´Eglise de la Science chrétienne, l´Eglise de Scientologie ou l´Église de Jésus–Christ des Saints des derniers jours (les Mormons). Ces sectes attirent énormément de fidèles : à titre d´exemple, on compte 2 millions de Mormons aux Etats–Unis, soit 0,7% de la population. Recevant des dons importants de leurs adeptes, ces sectes sont souvent des organisations prospères, fonctionnant parfois comme de véritables entreprises. L´exemple des Mormons est significatif à cet égard : créatrice de Salt Lake City (Utah) en 1847, cette organisation possède aujourd´hui une grande partie du patrimoine immobilier de la ville ; elle est à la tête d´un quotidien, de 11 stations de radio et de 2 chaînes de télévision ; elle contrôle, par le biais de l´actionnariat, de nombreuses sociétés dans tous les domaines (industries, banques, hôtels…).

Pour terminer, on soulignera la place importante qu´occupe désormais la télévision dans la vie religieuse américaine. En effet, l´audience des « télévangélistes » qui prêchent par l´intermédiaire du petit écran n´a cessé d´augmenter depuis les années 1980. Certains ont même profité du phénomène pour instaurer une véritable pratique religieuse : ils proposent aux téléspectateurs de composer un numéro de téléphone pour les rejoindre dans la prière ! Cet appel n´est bien sûr pas gratuit…

Calendrier des Fêtes

Durant les jours fériés nationaux, des horaires particuliers sont généralement en vigueur. La plupart des établissements publics, banques, postes et même certains magasins, musées ou attractions sont fermés.

1er janvier : New Year´s Day (Jour de l´an).
3e lundi de janvier : Martin Luther King Jr Birthday.
3e lundi de février : President´s Day (ou Washington´s Birthday ou Washington-Lincoln Day). Fête en l´honneur de tous les présidents américains.
Dernier lundi de mai : Memorial Day (ou Decoration Day). Journée dédiée aux anciens combattants et à tous les morts au combat.
4 juillet : Independance Day. Anniversaire de l´indépendance américaine, proclamée le 4 juillet 1776. C´est la fête nationale.
1er lundi de septembre : Labor Day (Fête du travail).
2e lundi d´octobre : Colombus Day (ou Discoverers´ Day ou Pionners´Day). Commémoration de la découverte de l´Amérique par Christophe Colomb, le 12 octobre 1492.
11 novembre : Veterans Day (armistice de 1918).
4e jeudi de novembre : Thanksgiving Day (Journée d´action de grâce). Avec l´Independance Day, c´est l´autre grande fête américaine. Occasion de retrouvailles familiales autour d’un repas inchangé depuis l’origine (1621) : dinde rôtie, sauce aux airelles, pommes de terre, tarte au potiron.
25 décembre : Christmas Day (Noël).

Même s’ils ne donnent pas lieu à des jours fériés, il faut mentionner deux autres événements festifs de grande importance :
31 octobre : Halloween.
14 février : Valentine´s Day. C´est l´équivalent de notre Saint-Valentin, mais les Américains n´en font pas seulement la fête des amoureux. Ce jour-là, on offre des cadeaux à tous les gens qu´on aime.

Enfin, parmi les nombreuses fêtes à caractère plus communautaire, on n´oubliera pas la Saint-Patrick, fêtée le 17 mars, par les Américains d´origine irlandaise. Ni l´importance de mardi-gras, en particulier à La-Nouvelle-Orléans (et plus généralement en Louisiane, région marquée par la présence française).
Notons encore que certaines grandes fêtes religieuses, comme les fêtes juives, peuvent être fériées pour les communautés qu´elles concernent.

Histoire

Christophe Colomb, qui, le 12 octobre 1492, découvre un continent nouveau pour le compte du roi d’Espagne, nommera « Indiens » des populations aux lointaines origines asiatiques. La terre est ronde. La partie nord de ces terres (baptisées Amérique en l’honneur du navigateur Amerigo Vespucci), touchée et explorée de différentes manières, verra s’installer une première colonie permanente espagnole en 1565 à Saint-Augustine (actuelle Floride). Puis en 1607, une première colonie anglaise, à Jamestown (actuelle Virginie). En 1620, les Pilgrim Fathers débarquent du Mayflower à Cape Cod et fondent Plymouth (actuel Massachusetts). Comme les Français étaient installés dans le nord-est depuis quelque temps déjà, les premiers rôles de la geste américaine étaient désormais réunis. On compte 13 colonies anglaises sur la côte est en 1733, réparties en 2 groupes d’esprits différents. Marchands puritains au nord ; planteurs de tabac et de coton au sud. Nous signalons, à l’attention de ceux qui prendraient les Américains pour d’incultes mangeurs de burgers, que l’université d’Harvard fut fondée en 1636 près de Boston. L’esclavage, certes, se développait depuis 1620 et serait légalisé en 1650… Quelques comptoirs hollandais de la baie de l’Hudson sont annexés par les Anglais en 1664 et Nieuw Amsterdam devient New York. Pendant ce temps, les Français de Nouvelle-France descendent jusqu’au Golfe du Mexique par la vallée du Mississippi (La-Nouvelle-Orléans est fondée en 1718) : tout cela est dévolu au roi de France et, à l’époque, la Louisiane va donc du Québec au Golfe du Mexique. De quoi alimenter les différents franco-anglais… Les guerres européennes se paient en Amérique et l’Acadie est cédée à l’Angleterre (Traité d’Utrecht, 1713). Sur place, cela ne va guère mieux pour la France, trop faiblement implantée. Exit à l’issue de la Guerre de sept ans. La frontière des possessions anglaises est portée au Mississippi. Mais tout cela coûte et le parlement d’Angleterre accentue la pression fiscale et commerciale sur des colonies pas même représentées à Londres. C’est est trop pour ceux qui se tiennent désormais pour des Américains. En septembre 1774, on réunit à Philadelphie un premier congrès continental et, l’année suivante, la guerre pour l’indépendance commence. L’armée est placée sous le commandement de George Washington. En dépit des succès militaires anglais, le congrès continental déclare l’indépendance le 4 juillet 1776. La fortune des armes demeure contraire aux insurgents jusqu’à l’entrée en lice de la France (Lafayette, le voilà !). Le 19 octobre 1781, l’armée anglaise capitule à Yorktown (Virginie). Un traité de Versailles mettra une fin officielle aux hostilités en 1783. La constitution est adoptée en 1787 et, en 1789, Washington devient le premier président américain. Déjà, l’opposition Washington (fédéraliste) Jefferson (attaché à l’autonomie des colonies) préfigure les oppositions à venir.

Au début du XIXe siècle, les créations d’Etats se poursuivent. En 1803, on rachète la Louisiane à Napoléon. Lewis et Clark explorent les Rocheuses ; à l’est de celles-ci, les Américains retombent sur des revendications britanniques : nouvelle guerre (1812-1815). La frontière nord ne sera définitivement installée sur le 49° parallèle qu’en 1846. A temps pour se transporter au sud, où une guerre éclate avec le Mexique, qui fait tomber le Texas et la Californie dans l’escarcelle américaine. En 1850, on compte 31 Etats dans l’Union. Les Indiens, quant à eux, n’ont pas lieu de se réjouir des ces développements. Ils ont été copieusement broyés par les conflits de souveraineté (la leur, leur étant unanimement déniée). La seconde moitié du siècle les verra se soulever contre les empiètements et les parjures. Les Guerres indiennes sont à l’avantage de l’armée américaine ; elles se terminent, peu glorieusement, par un massacre de Sioux à Wounded Knee (Dakota du Sud), le 29 décembre 1890. Les Indiens entrent à cloche-pied dans la modernité. L’Indian Citizenship Act ne reconnaitra leur citoyenneté américaine qu’en 1924. Dans le même temps, à l’est, les tribus blanches se sont livré la plus sanglante des guerres nord-américaines. Le 6 novembre 1860, Abraham Lincoln, républicain, anti-esclavagiste, accède à la présidence. Cela entraine la sécession de 7, puis 11, Etats « confédérés ». Inconstitutionnel pour Lincoln (la question de l’esclavage est, en fait, dans la dépendance de ce débat de droit public). Le 12 avril 1861, les Confédérés (« Sudistes ») attaquent ; la première partie de la guerre est à l’avantage de leur général en chef, Lee. Les Fédéraux (« Nordistes ») attendront quelques mois des officiers supérieurs à la hauteur. Grant et Sherman aux gâchettes, les choses changent petit à petit. Du 1er au 3 juin 1863, la bataille de Gettysburg (Pennsylvanie) est la plus sanglante boucherie de la guerre, c’en est aussi un tournant en faveur du Nord. Le général Lee rend les armes au général Grant, le 9 avril 1865, à Appomattox (Virginie). Fin des opérations militaires. Le 14 avril, Lincoln est assassiné. L’esclavage est aboli dans le courant de l’année. L’option fédérale s’impose. Les blessures suppurent longtemps. La fin du XIXe et le début du XXe siècle seront pourtant un âge d’or pour les Etats-Unis. Le développement industriel et commercial impressionne, le mythe de la frontière tourne à plein. Les immigrants affluent : 40 millions d’habitants en 1870 ; 75, en 1900 ; plus de 100 en 1920. Le pays est dès lors la première puissance économique du monde. Ce statut réclame une nouvelle organisation : lois anti-trust, impôt sur le revenu, American Federation of Labor… Quelques achats, annexions ou tutelles de standing : Alaska, Puerto Rico, les Philippines, Guam, Hawaii, Cuba.

Peu désireuse d’intervenir dans les conflits européens, l’Amérique est pourtant amenée à déclarer la guerre à l’Allemagne, le 6 avril 1917 (« Lafayette, nous voilà ! »). Près de 2 millions d’hommes « frais » décideront de la défaite allemande. Alors que le président Wilson prend une part active à l’élaboration du Traité de Versailles et porte la Société des Nations sur les fonds baptismaux, il échoue à y intéresser son pays. Les USA n’entreront pas à la SDN et ne ratifieront pas le Traité. L’isolationnisme politique reprend ses droits, non sans que se mettent en place les prémices de l’expansion culturelle. L’après-guerre est prospère et la gestion désinvolte. Le 24 octobre 1929, le Black Thursday (Jeudi noir) de Wall Street marque le début de la Grande Récession. En trois ans, la production industrielle chute de 60%, 100 000 entreprises ont fait faillite et 25% des actifs sont au chômage. En 1933, le nouveau président, Franklin D. Roosevelt, lance le New Deal. Il s’agit de réamorcer l’économie par un ensemble de mesures dirigistes. Les succès inégaux de cette politique vont trouver un second souffle dans l’effort de guerre que provoque l’agression japonaise contre Pearl Harbour (7 décembre 1941). L’Empire du Soleil Levant a réellement donné de nouvelles cartes à l’Amérique. Les hommes et l’industrie font face aux enjeux et les assument vigoureusement. L’Allemagne capitule le 7 mai 1945 ; le Japon, qui vient de subir deux frappes nucléaires, le 14 août. Le monde a changé. Le partage de Yalta donne le cadre d’une guerre désormais froide contre l’Union Soviétique. Le plan Marshall ajuste l’Europe occidentale au regain de puissance américain ; l’armée rouge visse l’Europe orientale au communisme russe. On crée l’OTAN (1949) ; on institue le Pacte de Varsovie (1955). On se contrôle à l’ONU. De 1950 à 1953, la guerre de Corée réchauffe la Guerre froide. Elle a des échos paranoïaques aux Etats-Unis où le sénateur McCarthy voit rouge. Staline meurt. Les mandats de Dwight Eisenhower connaissent une relative détente avec l’URSS de Khrouchtchev. A l’intérieur, le mouvement pour les droits civiques des Noirs prend son essor. L’économie tourne comme un moteur de Buick : rond. Et puis le vieux soldat laisse la place au jeune homme qui mettra le pays sur la voie d’une nouvelle guerre : John Kennedy, après avoir fait reculer les soviétiques à Cuba, envoie des conseillers militaires au Sud-Vietnam. S’il est encore difficile de dire ce qu’elle représentera dans l’histoire vietnamienne, la Guerre du Vietnam est à coup sûr une tragédie américaine, où s’abîmera la confiance en soi née des victoires de 1945. Kennedy, Johnson, Nixon et Ford portent le poids de la guerre ; Carter en paiera encore les pots cassés en Iran. Sur ce fond, les 60ies-70ies conjuguent des drames (assassinats de Kennedy et Martin Luther King), des succès (Neil Armstrong sur la lune, Nixon en Chine), des libérations (les mœurs), des comédies politiques (Watergate), des inquiétudes (choc pétrolier). Le pays suscite enthousiasme ou exécration à l’échelle qui est la sienne : mondiale. C’est Ronald Reagan (républicain grand teint) qui, bénéficiant d’un contexte économique favorable, lui rendra un peu de tonus moral. L’ancien acteur présidera au délitement du système soviétique et tiendra l’Iran islamiste à distance. L’attitude bravache, qui masque un réalisme politique conséquent, plait. L’Amérique est de retour. La grande pyrotechnie mise en scène par George Bush père lors de la 1ère guerre du Golfe (janvier-février 1991) poursuit dans le même sens. Par contre la politique économique durcit les antagonismes et patine – le pays est en récession de 1989 à 1992 ; la crise sociale est patente. Les électeurs se tournent alors vers le démocrate Bill Clinton. Celui-ci tente de résorber le chômage et l’inflation, de réduire les déficits. Il y parvient en partie. L’activité diplomatique (et, éventuellement, militaire) de son administration est intense : Somalie, Russie, ex-Yougoslavie, Irak, signature de l’accord israélo-palestinien de 1993… Un accord de libre échange avec le Canada et le Mexique (Alena). Mais les désordres mondiaux demeurent, se diversifient, s’aggravent. George Bush junior à peine élu, le 11 septembre 2001, les Etats-Unis sont frappés par une attaque terroriste de grande ampleur sur leur territoire. Les boys repartent, à l'assaut d'Al-Qaïda ou d'Etats-voyous plus ou moins avérés ; quelques succès se paient en cercueils enveloppés dans la bannière étoilée. La guerre use à nouveau le pays. Qui ne demande pourtant qu'à croire en lui. C'est cette confiance que vient de lui rendre Barack Obama, renouant avec ce qui, au tréfonds, constitue l'être américain : la capacité à franchir les clôtures.

Politique

Les Etats-Unis sont une république fédérale constitutionnelle composée de 50 Etats et du District fédéral de Columbia.

Pouvoir exécutif :
Le président est élu tous les 4 ans au suffrage universel indirect, c´est à dire par un collège de « grands électeurs » élus au suffrage universel direct dans les différents Etats. Son mandat n´est renouvelable qu´une fois.
Le président et le vice-président sont élus simultanément. Ils forment ce qu´on appelle un « ticket ».
Note : le président de la République est à la fois chef de l´Etat et chef du gouvernement. Celui-ci est nommé par le président avec l´accord du Sénat.

Pouvoir législatif :
Il est détenu par le Congrès, constitué de 2 chambres : la Chambre des Représentants (435 membres) et le Sénat (100 membres).
Les représentants et les sénateurs sont élus au suffrage universel direct dans chaque Etat.
Le nombre de représentants d´un Etat est fonction de la population de cet Etat. C´est ainsi que la Californie, Etat le plus peuplé, compte 52 représentants alors que d’autres, comme le Delaware ou le Vermont, n´en ont qu´un seul. Le mandat d´un représentant est de 2 ans.
Les sénateurs sont deux par Etat. Leur mandat est de 6 ans. Le Sénat est renouvelable par tiers tous les 2 ans.

Célébrités

Aux Etats-Unis, la célébrité est un système. Il y a donc une multitude de célébrités américaines et quelque ridicule à vouloir en faire la liste. D’ailleurs, nous nageons dedans et avons, chacun, nos Américains chéris. En revanche, certains d’entre eux ont véritablement incarné un aspect du pays, de ses mythes ou de son histoire. On n’en discute pas en fonction des goûts et des couleurs, ils sont au-delà de ça. Citons-en quelques-uns (il en manquera, bien sûr, mais là n’est pas la question). Parmi les politiques, les présidents Abraham Lincoln (1861-1865) et John Kennedy (1961-1963) sont du lot, ainsi que Martin Luther King (1929-1968). Tous trois assassinés ; les USA sont le pays des armes à feu… John D. Rockefeller (1839-1937), Henry Ford (1863-1947) et Bill Gates (né en 1955) symbolisent l’entreprise et la réussite. Avec Benjamin Franklin (1706-1790), les sciences sont liées à la naissance même du pays ; avec Albert Einstein (1879-1955, naturalisé en 1940), elle le sont à l’idée de liberté ; Neil Armstrong (né en 1930) en a indiqué la portée cosmique… Andy Warhol (1930-1987) s’est joué de tous les mythes américains, son œuvre est elle-même un bon panorama des célébrités. Ernest Hemingway (1899-1961) fut une star, Herman Melville (1819-1891) et William Faulkner (1897-1962) de très grands écrivains, Jack Kerouac (1922-1969), une icône beat… Quant à la musique américaine : Louis Armstrong (1901-1971), Ray Charles (1932-2004), James Brown (1928-2006), Franck Sinatra (1915-1998), Johnny Cash (1932-2003), Dolly Parton (née en 1946), Elvis Presley (1935-1977), Bob Dylan (né en 1942) pourraient être (ou sont) enterrés dans la bannière étoilée. Les réalisateurs de cinéma sont-ils vraiment célèbres aux USA, en dehors de Charlie Chaplin (1889-1977) et Walt Disney (1901-1996) ? Certains acteurs, en revanche, le sont au carré : Mae West (1893-1980), John Wayne (1907-1979), Marilyn Monroe (1926-1962), James Dean (1931-1955), Marlon Brando (1924-2004), Clint Eastwood (né en 1930)… Quant au sport, rappelons simplement Joe di Maggio (1914-1999 - baseball), Cassius Clay (né en 1942 - boxe), Mark Spitz (né en 1950 - natation) ou Jesse Owens (1913-1980 - athlétisme) pour dévoiler tout un pan de l’imaginaire américain. Il faudrait ajouter à cela Superman ou Charlie Brown…

Savoir-vivre

Afin d´éviter les mauvaises surprises, il faut savoir que, sauf pour le carburant et certains produits alimentaires, les prix aux Etats-Unis sont toujours affichés hors taxes. Ces taxes (à la vente, de restauration, hôtelières...) sont fixées par les Etats et parfois par les municipalités, leurs montants sont très variables.

Le service (« gratuities » : attention au faux ami ! cela n’a rien à voir avec une quelconque gratuité, au contraire) est de plus en plus facturé d’office par les restaurants (notamment pour les tables à plusieurs convives). Si, toutefois, tel n’était pas le cas, il est d´usage de laisser 15% à 20% du montant de l’addition au serveur. On laissera 10% à 15% de pourboire aux chauffeurs de taxi. Dans les hôtels, on donnera au groom 1 dollar par bagage et 1 dollar par nuit à la femme de chambre. Ces montants augmentent selon le standing de l’hôtel. Il ne faut pas oublier non plus les guides et les chauffeurs (autour de 3 dollars pas jour et par personne dans les deux cas), lors des excursions, ou encore, les pompistes.

En ce qui concerne la mentalité américaine (et malgré toutes les différences régionales) les traits principaux en sont certainement la gentillesse, l´hospitalité, le civisme et la facilité de contact.
Ne soyez donc pas surpris par l´étonnante facilité avec laquelle les Américains vous diront bonjour en pleine rue ou ailleurs, alors qu´ils ne vous connaissent pas. C’est parfaitement naturel.
Ne vous étonnez par non plus de la discipline qui règne dans les files d´attente. Cela fait partie du civisme américain, au même titre que ne pas jeter un papier par terre ou ramasser les excréments de son chien.
En cas de problème, c´est également le civisme qui prévaut et il ne sert strictement à rien de s´énerver.
Sachez également conserver votre sang-froid à l’égard des références très fréquentes à l´argent ou face de la fierté patriotique des Américains. Ces deux éléments font intrinsèquement partie de leur culture.

Poids et mesures.
Poids : 1 pound = 0,453 kg ; 1 ounce = 28,35 g.
Distances : 1 mile = 1,609 km.
Capacités : 1 gallon = 3,785 l ; 1 quart = 0,946 l ; 1 pint = 0,473 l.

Achat

Même si les Etats-Unis n’ont pas un artisanat traditionnel très développé, on peut trouver des objets typiquement américains à rapporter. Objets du quotidien (artisanat des Appalaches, « western » ou issus de la culture noire, instruments de musique vintage, affiches), on les trouve sur les marchés aux puces, dans les magasins d’antiquités ou les pawn-shops (monts de piété). L’artisanat indien est onéreux dès lors qu’il est authentique ou signé par des artistes. Selon les nations, il offre couvertures, bijoux, poteries, vanneries… Méfiez-vous des imitations, importées d’Asie… Visitez, en revanche, les pawn shops, souvent achalandés de façon surprenante.

Certaines régions proposent des produits de terroir d’excellente qualité, notamment vins, bières, alcools et condiments.

En règle générale, matériel électronique, CD et DVD, vêtements, et articles de sport sont à des prix attractifs. Pensez à la conversion aux normes européennes des différentes tailles et standards locaux. Les magasins d’usine (factory outlets) vendant des fins de séries à prix cassés, établis en rase campagne ou à la périphérie des villes, méritent souvent le détour.

N’oubliez pas qu’aux Etats-Unis les prix sont affichés hors taxe. Cette taxe à la vente (sales tax) est de montant variable selon les Etats et les municipalités, mais aussi selon la nature de vos achats. Elle peut aller de 5% à plus de 15%. Certains Etats n’ont pas de taxe appliquée sur les vêtements (l’Oregon, par exemple) et vous pouvez récupérer le montant des sales taxes payées en Louisiane à la sortie de l’Etat.

Si vous avez besoin de certains médicaments sans ordonnance, vous les trouverez dans la plupart des grands supermarchés ou drugstores.

Cuisine

Contrairement aux idées reçues (et héritées d’un certain anti-américanisme gaulois ?), on peut très bien manger aux Etats-Unis. Il est possible, certes, de se nourrir exclusivement de hamburgers. Mais il faut distinguer la restauration de chaîne (formatée, mais de qualité constante) de la restauration indépendante ; ainsi que les fast-food des restaurants. L’étendue du pays et la variété des communautés qui l’habitent sont gages d’une grande diversité d’assiettes. Il est vrai qu’à la campagne, la carte pourra manquer de variété ; dans ce cas, nous vous conseillons de vous fournir en produits frais et de pique-niquer (et on trouve du « vrai » pain pour les sandwichs !). Quant au petit-déjeuner (un repas complet, s’il s’agit d’un american breakfast), il peut être pris à l’hôtel ou dans les petites cafétérias, typiques de la route américaine.


Boisson

Les Etats-Unis sont avant tout le pays des sodas. Généralement très sucrés, même si l´on trouve de plus en plus de versions « light », il en existe d´innombrables marques. En ce qui concerne le Coca-Cola, boisson emblématique de l´Amérique, rappelons qu´il a été inventé en 1886 par John S. Pemberton, dans une petite pharmacie d´Atlanta (Géorgie), et que la forme de sa célèbre bouteille a été déposée en 1960.
A côté des sodas, vous trouverez surtout du thé glacé (iced tea), des jus de légume et des jus de fruit frais. Le café est généralement médiocre.

Avant d’aborder le rayon des alcools, il faut insister sur la législation américaine qui en interdit l´achat et la consommation aux moins de 21 ans. Les Américains ne transigent pas avec cette règle et il est très fréquent que l´on demande une pièce d´identité (ID, prononcer « aïe di ») aux plus jeunes avant d´accepter de les servir dans un restaurant ou un liquor store.

La bière est la boisson alcoolisée la plus populaire. Elle est servie très froide.

Les vins californiens jouissent désormais d´une renommée bien assise. La plupart sont issus de cépages français. Le raisin Zinfandel donne un vin exclusivement américain. Si le Zinfandel blanc, très répandu, est de qualité moyenne, le rouge peut être excellent.

Les Etats-Unis sont aussi, avec l´Ecosse et l´Irlande, un important producteur de whisky. Parmi différentes variétés, on distinguera le Bourbon. Distillé dans une région de l´actuel Kentucky, que l’on appelait autrefois Bourbon County, il contient au minimum 51% de maïs et se caractérise par une couleur ambrée et un goût naturellement caramélisé.

5 • Transports

Route

L´ensemble du réseau américain représente 6 334 859 km de routes (dont 3 737 567 km de routes goudronnées et 80 000 km d´autoroutes).
Rappelons tout d´abord, qu´aux Etats–Unis, les distances sont exprimées en miles (1 mile = 1,6 km) et que, par conséquent, les limitations de vitesse sont exprimées en mph (miles per hour). D´autre part, l´essence est vendue au gallon (1 gallon = 3,8 litres).
Les autoroutes fédérales, qui relient les Etats entre eux, sont appelées interstates. Celles qui parcourent le pays du nord au sud portent un numéro impair, celles qui le traversent de l´ouest à l´est portent un numéro pair. Cette numérotation va croissant du sud au nord et de l´ouest à l´est.
Sur les interstates s´articulent des rocades et des embranchements. Les rocades contournent les villes : leur numéro à trois chiffres commence par un chiffre pair (les deux autres sont le numéro de l´interstate à laquelle elles sont reliées). La numérotation des embranchements qui permettent l´accès aux villes obéit au même principe, à ceci près que le premier chiffre de leur numéro est impair.
Enfin, le numéro de sortie sur une interstate est le numéro du mile au niveau duquel la sortie est située.
L´autre réseau est constitué par les routes circonscrites aux limites d´un seul Etat. Il est formé par les routes fédérales (US routes) et par les routes d´Etat (State routes) qui regroupent à la fois des autoroutes et des routes nationales ou secondaires. Comme pour les interstates, leur numérotation est établie suivant leur orientation nord-sud ou ouest-est.
Ce réseau comporte également les routes de comté (County routes) et les routes de réserve indienne (Indian Reservation routes), plus étroites et plus courtes.

Respectez scrupuleusement le code de la route.
Hors agglomération, la vitesse est généralement limitée à 55 mph (88 km/h). Sur certaines interstates, la limitation peut néanmoins être repoussée à 70 mph (112 km/h). En ville, c’est souvent 35 mph (56 km/h) et ça peut descendre jusqu´à 25 mph (40 km/h) dans les zones résidentielles, pour atteindre 15 mph (24 km/h) à proximité des écoles.
Si le code de la route américain présente de nombreuses similitudes avec la législation française (priorité à droite, port de la ceinture de sécurité obligatoire pour tous les passagers, obligation d´allumer ses phares en cas de pluie ou de brouillard...), signalons tout de même une particularité : lorsqu´un bus scolaire s´arrête et allume ses feux clignotants rouges, le stop est obligatoire pour tous les véhicules venant dans les deux sens : priorité à la sécurité des enfants susceptibles de traverser la route. Notons encore que les feux de signalisation sont toujours installés après le carrefour et en hauteur.
Il faut être conscient de la spécificité de la « conduite américaine » (c’est une « bonne conduite ») : sur l'autoroute, par exemple, éviter les changements de file trop nombreux et respecter les limitations de vitesse (même en plein désert). La priorité à droite ne s’appliquant pas aux carrefours en zone urbaine, marquer un temps d'arrêt (lorsque toutes les rues débouchant au carrefour ont un signal stop, la règle de priorité est, dans ce cas, l'ordre d'arrivée des véhicules).

Stationner dans les grandes villes n’est jamais facile. Il est bon de se renseigner avant de se garer, car les emplacements interdits sont nombreux et signalés de manières très diverses : panneaux variés, marquage au sol, etc. La fourrière (privée) étant prompte à intervenir, il sera souvent plus sage d´avoir recours à un parking (payant), surveillé ou non.

Taxi et location

Aux Etats-Unis, l´âge minimum requis pour louer une voiture est 21 ans, mais certains loueurs n´acceptent pas les conducteurs âgés de moins de 25 ans ou leur font payer un supplément.
Le permis de conduire international n'est pas nécessaire et, présenté seul, il n'est pas suffisant. Il faut disposer de son permis national, valide et valable depuis plus d'un an.
D´autre part, il faut être muni d´une carte de crédit, que ce soit pour le versement de la caution ou pour le paiement.
En ce qui concerne les tarifs, il ne faut pas oublier que la taxe locale, variable selon les Etats, n´est jamais comprise dans le prix annoncé.
Du côté des assurances, vérifiez celles auxquelles votre carte de crédit vous donne droit avant de souscrire l’un des multiples contrats qu´on ne manquera pas de vous proposer. N´hésitez pas toutefois à souscrire une assurance au tiers (liability insurance supplement ou LIS) qui vous couvrira si vous êtes responsable d´un accident. Une telle responsabilité peut coûter extrêmement cher et cette assurance n´est incluse dans les services d´aucune carte de crédit.
Enfin, aux Etats–Unis comme ailleurs, les offres et les tarifs de location sont très variés et méritent d´être comparés afin de trouver la formule la mieux adaptée à ses besoins. A ce propos, signalons qu´à côté des grandes agences internationales, de petites compagnies locales fournissent souvent des prestations tout à fait intéressantes pour un prix raisonnable.

Pour ce qui est des véhicules, n´oubliez pas que vous repartirez quasiment toujours au volant d´une voiture à boîte de vitesses automatique. Si vous n´en n’avez jamais conduit, il vous faudra quelques kilomètres d’adaptation.
Signalons également qu´il est possible de louer d´autres types de véhicules, depuis le camping–car ordinaire, que les Américains appellent recreational vehicle (RV), jusqu´au motor-home sophistiqué et luxueux, capable d´accueillir sept ou huit personnes. Pour ces locations, il est conseillé de réserver plusieurs mois à l´avance.

Péages routiers Floride : les résidents disposent en général d’une carte d’abonnement qui leur permet de continuer « tout droit » à l’approche des zones de péage ; les autres doivent suivre (généralement sur la droite) les voies sur lesquelles sont installées les caisses automatiques. Tarifs, de quelques cents à un dollar ; il vaut mieux avoir l’appoint. Pas d’inattention ni de fraude, sinon amende directe au loueur qui, lui, en débitera le montant sur la carte bancaire de son client.

Train

Le réseau ferroviaire américain est constitué de 194 731 km de voies principales, auxquels il convient d´ajouter 135 185 km de voies secondaires.
Evidemment moins rapide que l´avion, mais parfois plus pratique, car il relie les centres-villes entre eux ; plus cher que l´autocar, mais nettement plus confortable, le train ne peut être négligé pour voyager aux Etats-Unis.
Pour ce faire, le réseau Amtrak propose différents types de forfaits. Les plus intéressants sont ceux de la gamme USA Rail Pass, réservée aux touristes étrangers, à l´exception des Canadiens. Disponibles chez certains agents de voyage, ces forfaits permettent d´effectuer un nombre illimité de trajets sur l´ensemble du territoire américain ou dans une région donnée pendant une durée de 15 ou 30 jours, selon la formule choisie. Notons que les trains Amtrak sont intégralement non-fumeurs.
Dans un autre ordre d´idée, la compagnie American Orient Express propose des voyages touristiques à bord de trains somptueux, équipés de wagons-lits et dotés de wagons-restaurants offrant des repas gastronomiques. De nombreuses haltes permettent de profiter pleinement de ces voyages d´un autre temps. Parmi la dizaine de circuits de cette compagnie, citons le Great Transcontinental Rail Journey, qui traverse l´Amérique entière, reliant Washington et Los Angeles ; le Pacific Coast Explorer qui, comme son nom l´indique, parcourt la côte ouest de Los Angeles à Seattle ; l´Antebellum South qui part de Washington pour atteindre La-Nouvelle-Orléans ; le National Parks of the West, qui permet de visiter trois parcs nationaux en circulant de Santa Fe à Salt Lake City ou encore l´Autumn in New England & Quebec qui, en effectuant une boucle au départ de Montréal, permet de découvrir les merveilles de l´été indien en Nouvelle-Angleterre.

Avion

Attention ! le transport des bagages est payant.
Sur un vol au départ de l’Europe et à destination des Etats-Unis, vous êtes autorisés à emporter deux bagages de soute par personne : le premier (d’un poids maximum de 23 kg) est gratuit ; le second (d’un poids maximum de 23 kg) est payant. Par contre, si, aux Etats-Unis, vous effectuez un vol domestique, la règle du bagage gratuit ne s’applique plus : la compagnie vous demandera de payer le transport de vos bagages.

Avec 5 131 aéroports et 9 670 aérodromes, les Etats–Unis sont le pays de l´avion roi. C´est l´aéroport de Chicago (Chicago-O´Hare International Airport) qui détient le record mondial du volume de trafic aérien.
Dans un pays aux dimensions aussi vastes, l´avion est souvent la seule manière acceptable, en termes de temps de transport, de se rendre d´une ville à une autre.
Si l´on emprunte les compagnies intérieures, il faudra impérativement comparer les prix de façon attentive car, depuis la déréglementation des tarifs, la concurrence fait rage.
L´autre solution consiste à acheter un forfait (pass) avant son départ. Presque toujours réservés aux passagers non-américains, voire non-canadiens, ces forfaits sont intéressants financièrement mais obligent, en général, à planifier son itinéraire à l´avance.
Proposés par de très nombreuses compagnies aériennes, les forfaits sont assez variés, qu´il s´agisse de leur prix ou de leurs conditions de fonctionnement. Là aussi, il importe de bien se renseigner afin d’acheter celui qui correspond le mieux à ses attentes et à ses besoins.

6 • Infos pratiques

Décalage

Les Etats–Unis s´étendent sur quatre fuseaux horaires, auxquels il faut ajouter ceux dans lesquels sont situés l´Alaska et Hawaii.
D´est en ouest, nous avons :
- L´Eastern Standard Time : décalage avec la France, -6 heures. 15 heures à Paris, 9 heures à New York.
- Le Central Standard Time : décalage avec la France, -7 heures. 15 heures à Paris, 8 heures à Chicago.
- Le Mountain Standard Time : décalage avec la France, -8 heures. 15 heures à Paris, 7 heures à Denver.
- Le Pacific Standard Time : décalage avec la France, -9 heures. 15 heures à Paris, 6 heures à San Francisco.

En Alaska (Alaska Standard Time), le décalage avec la France est de -10 heures. 15 heures à Paris, 5 heures à Anchorage.
A Hawaii (Hawaii-Aleutian Standard Time), il est avec la France de -11 heures. 15 heures à Paris, 4 heures à Honolulu.

Enfin, à l´exception de l´Arizona, d’Hawaii et d´une grande partie de l´Indiana, tous les Etats passent à l´heure d´été : on avance sa montre d´une heure, de la mi-mars à fin octobre. Attention donc ! en été, il y a une heure de décalage entre l’Arizona et l’Utah. L’Arizona (sauf le territoire Navajo qui, lui, change d’heure) a une heure de retard sur l’Utah. Quand il est 14h00 à Grand Canyon (Arizona), il est 15h00 à Monument Valley (Utah). On sera attentif à ces données lorsque, venant d’Arizona (Grand Canyon, Lake Powell, etc.), on réservera des excursions à Monument Valley. Par contre, Kayenta, en Arizona, mais en territoire Navajo, a la même heure que Monument Valley.

Argent

Dollar américain (USD). Billets de 1, 5, 10, 20, 50 ou 100 dollars (attention ! toutes les coupures ont la même taille et la même couleur). Pièces de 1, 5, 10, 25 et 50 cents.

Les banques sont, en général, ouvertes du lundi au jeudi, de 9h00 à 16h00 ou 17h00, et le vendredi jusqu´à 17h00 ou 18h00. Dans les grandes villes, on trouve des banques ouvertes le samedi matin.

Pour retirer de l´argent liquide, vous utiliserez sans problème les distributeurs automatiques (qui offrent les meilleurs taux de change), accessibles à la plupart des cartes bancaires internationales. Ils sont signalés par le panneau « ATM » (Automated Teller Machines).

La plupart des cartes de crédit sont acceptées comme moyen de paiement. La carte bancaire (carte de crédit) est indispensable pour louer une voiture.

Certains hôtels vous demanderont votre carte bancaire pour en prendre une empreinte, et cela même si vous avez payé votre séjour auprès d´un agent de voyages. Elle servira alors de caution pour les dépenses supplémentaires (boissons, parking...) que vous pourriez engager dans l’établissement.

Electricité

Le courant est de 110-115 volts, 60 hertz (France, 220 volts, 50 hertz). Les prises américaines ont deux fiches plates. On prévoira donc un adaptateur, voire un adaptateur-transformateur (si les appareils ne sont pas prévus pour les deux voltages). Il vaut mieux en faire l’emplette avant de partir car ils sont assez difficiles à dénicher sur place. A l’aller, comme au retour, mettre les appareils électriques sur la bonne tension.

Horaire

D´une manière générale, les magasins sont ouverts du lundi au samedi de 10h00 à 18h00.
Les galeries marchandes sont souvent ouvertes du lundi au samedi, de 10h00 à 21h00, et le dimanche de 10h00 à 18h00. Beaucoup de supermarchés de quartier restent ouverts 24h/24, 7 jours sur 7.

Média

La presse.

Même si la télévision et, aujourd´hui, internet ont porté de rudes coups à la presse écrite américaine, celle-ci demeure la plus développée au monde. Quelques chiffres en attestent : plus d´une trentaine de villes possèdent deux quotidiens, l´un du matin, l´autre du soir ; il existe au total environ 1 500 quotidiens et près de 1 000 journaux du dimanche ; le tirage cumulé de tous ces journaux est d´environ 115 millions d´exemplaires !
Par ordre d´importance du tirage, les principaux quotidiens sont le très sérieux Wall Street Journal, de tendance conservatrice, USA Today, très grand public avec ses articles courts, qui lui valent le surnom de « journal Mac Donald´s », le New York Times, le Los Angeles Times et le Washington Post, tous les trois d´inspiration libérale.
Du côté des hebdomadaires d´actualité, les deux titres principaux sont Time, plutôt libéral, et Newsweek, plus centriste.

En revanche, la presse internationale est difficile à trouver. Le plus sûr moyen de se procurer un journal français est de s´adresser à une librairie internationale ou d´avoir recours à une bibliothèque publique.

La radio.

La radio reste l´un des grands médias américains : si 99% des Américains possèdent au moins un poste de radio, la moyenne est de 5 postes par foyer !
Il existe plus de 10 000 stations commerciales aux Etats-Unis. Les radios locales sont identifiées par un nom de 4 lettres, commençant par un W si elles émettent à partir de l´est du Mississipi, et par un K si elles sont basées à l´ouest du fleuve. La plupart diffusent essentiellement des programmes musicaux mais un bon millier d´entre elles accordent une large place à des débats, au cours desquels les auditeurs peuvent intervenir par téléphone.
A côté de ces radios commerciales, les Etats-Unis proposent environ 700 stations à caractère éducatif et culturel qui dépendent, entre autres, des universités.
Signalons enfin la qualité des émissions proposées par les groupes de radios publiques que sont la National Public Radio et la Public Radio International.

La télévision.

La télévision fait partie intégrante de la vie américaine : elle est présente dans 98% des foyers et la moyenne est de 2,4 postes par foyer.
Il existe 4 réseaux nationaux privés financés par la publicité : ABC, CBS, NBC et Fox, apparu plus récemment.
La suprématie de ces réseaux a été bousculée avec l´arrivée des chaînes payantes, diffusées par le câble, auquel 70% des foyers Américains sont aujourd´hui abonnés. Ce sont pour la plupart des chaînes thématiques : films, informations, bourse, programmes pour enfants, programmes pédagogiques, programmes à destination des malentendants, météo, musique, sport, téléachat... Les plus connues sont la chaîne d´information continue CNN et la chaîne musicale MTV.
Les Etats-Unis disposent aussi avec PBS (Public Broadcasting Service) d’un réseau de télévision publique de qualité. Sans publicité, il est financé par l´Etat fédéral et par les téléspectateurs.

Pour les inconditionnels des émissions en français, la réception de TV5 est assurée sur l´ensemble du territoire américain par le câble ou par la compagnie DishNetwork.

Poste

Les bureaux de poste sont généralement ouverts du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00. Certains ouvrent le samedi de 9h00 à 12h00 et, dans les grandes villes, on peut parfois trouver un bureau ouvert 24 heures sur 24.
Les timbres sont en vente dans les bureaux de poste. Des distributeurs automatiques sont également disponibles à l´entrée de ces bureaux ainsi que dans certains commerces, dont les papeteries.

Téléphone

Pour appeler les Etats-Unis depuis la France, composer 00 + 1 + indicatif de la ville + numéro de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis les Etats-Unis, composer 011 + 33 + numéro de votre correspondant (sans le 0 initial).
Pour appeler d’une région téléphonique à une autre, il faut en général composer le 1, puis le code de la région (212 pour New York ou 407 pour Orlando, par exemple).

Il est déconseillé de téléphoner depuis un hôtel (prix très élevés). Choisissez plutôt les cabines publiques (cartes en vente dans la plupart des magasins).

Internet

Un foyer américain sur deux est équipé d´un ordinateur relié à internet. Ce qui explique la rareté des cybercafés aux Etats-Unis.
Vous pourrez néanmoins vous connecter à partir de certains bars, de certains hôtels ou des gares routières Greyhound. Les bibliothèques disposent aussi d´accès Internet, parfois ouverts à tous.

Couverture GSM

Le relais aux Etats-Unis est bon.
Conseil : renseignez vous directement auprès de votre opérateur.

Devise

USD

Taux

Cours d'achat estimé : 1 USD = 0.940941 Euros au 15/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade des Etats-Unis en France
2, avenue Gabriel - 75008 Paris
Tél. : 01 43 12 22 22
Fax : 01 42 66 97 83
Web : http://france.usembassy.gov

Ambassade des Etats-Unis en Belgique
Boulevard du Régent, 27 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 811 40 00
Fax : 02 511 27 25
Web : http://belgium.usembassy.gov

Ambassade des Etats-Unis en Suisse
Sulgeneckstrasse 19 - 3007 Berne
Tél. : 031 357 70 11 (section consulaire)
Fax : 031 357 73 98 (section consulaire)
Web : http://bern.usembassy.gov/

Consulat

Consulat des Etats-Unis à Paris
18, avenue Gabriel - 75008
Tél. « info visa » : 0033 810 26 46 26 (payant)
Web : www.usvisa-france.com

Office de tourisme

Office de tourisme des Etats-Unis - Visit USA Committee
Tél. : 0 899 70 24 70 (1,35 euro par appel + 0,35 euro la minute)
Web : www.office–tourisme–usa.com

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques au Etats-Unis.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
- La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

L´avancée vers l´Ouest, événement global, peut être considérée comme le premier bouleversement environnemental de l´histoire des Etats-Unis. Les Indiens balayés, la nature était, elle aussi, menacée. Et c´est en pleine guerre indienne que le premier parc national de la planète est créé, dès 1872. Emu par l´abattage des séquoias, destinés à servir de bois d´étai dans les mines d´or, et par l´érosion que provoquaient les lances hydrauliques, John Muir, dans une démarche quasi mystique, réussira, après des années de lobbying, à faire classer la vallée du Yosemite. Théodore Roosevelt, grand amoureux de la nature, aura également un rôle décisif dans le sens de la protection. De même, dès la fin du XIXe siècle, les compagnies de chemin de fer poussaient à un tourisme « nature et confort » dans les lodges luxueux qu´elles exploitaient. La création du National Geographic, en 1888, ne fut pas non plus sans influence. On a pu considérer que le système des parcs nationaux, souvent copié depuis, était un alibi. Pourtant, quand Bill Clinton classe Escalante-Grand Staircase, c´est une levée de bouclier des populations locales. Il prend un risque politique. Et quand George W. Bush classe une immense zone (224 000 km² !) entre l´archipel de Midway et celui d´Hawaï, à l´instigation de Jean-Michel Cousteau, est-ce seulement pour se faire (un peu) pardonner le refus de signer l´accord de Kyoto ?

La Californie, toujours pionnière en matière de protection de l´environnement, a été le premier Etat à imposer essence sans plomb et pot catalytique. Les entreprises dégagent des moyens pour devenir « green », se tournent vers l´équitable, attendant, bien entendu, un avantage concurrentiel de cette nouvelle image. Energies solaire et éolienne font l´objet d´un développement spectaculaire. Depuis longtemps, les hôteliers ne changent plus draps ou serviettes qu´à la demande. Le covoiturage, pratiqué de longue date, le retour des transports en commun dans les villes sont d´autres indices, pas seulement symboliques, d´une (encore trop lente) évolution.

Au début de son mandat, Barack Obama avait affiché des objectifs ambitieux en matière d’environnement. Aujourd’hui, les associations dressent le bilan plutôt médiocre de son action : une politique pusillanime et versatile qui n’a pas résisté à la crise économique et financière. L’idée que des mesures green contraignantes (relatives aux émissions de gaz à effet de serre, par exemple) seraient contreproductives en termes économiques semble prévaloir à nouveau dans l’administration américaine. Pour les écologistes, le projet Keystone XL d’oléoduc entre l’Alberta et le Texas symbolise les ambigüités présidentielles dans le domaine environnemental.