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1 • Formalités

Passeport

Carte nationale d´identité ou passeport valides au moins 150 jours à partir de la date d'entrée sur le territoire turc pour les ressortissants français et belges. Pour les Suisses, carte nationale d'identité (valable au moins trois mois après la date de retour) ou passeport valide. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Un cachet portant la date d’entrée sur le territoire turc est apposé, soit sur le passeport (pratique), soit sur une feuille volante à conserver jusqu'au retour (moins pratique, mais impératif !). Attention, si la feuille volante est perdue, une amende peut être appliquée.

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Si l’enfant, voyageant avec une carte d’identité, est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’une autorisation de sortie du territoire ou d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

Information importante. Les autorités turques ne reconnaissent pas l’extension de la validité de la pièce d’identité de 5 ans supplémentaires. Les voyageurs souhaitant se rendre en Turquie devront être en possession d’un passeport en cours de validité ou d’une carte d’identité en cours de validité selon la date de fin de validité indiquée au verso pour se rendre en Turquie.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Pour un séjour inférieur à 90 jours, pas de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses voyageant avec un passeport ou une carte d'identité (conditions indiquées à la rubrique passeport).

Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, hépatites A et B, pour les enfants surtout, rougeole et, éventuellement rage.

Autres risques

Si, comme dans tous les pays d'Europe, le voyageur n'est pas exposé aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs. Méfiance vis-à-vis des tiques, responsables, en zone rurale, d’épidémies locales de fièvre Crimée-Congo.

3 • Géographie

Capitale

Ankara.

PIB

En 2011, 10 524 dollars US par habitant (France, 42 377 dollars US par habitant).

Point culminant

Mont Ararat, 5 165 mètres, situé en Anatolie orientale (sur lequel se serait échouée l'Arche de Noé après le Déluge).

Climat

La plus grande partie du territoire turc est sous l’influence d’un climat méditerranéen : des hivers plutôt doux (10 à 15° en moyenne), mais neige abondante de décembre à février ; étés secs et chauds (jusqu’à 35, voire 40°). Les brises marines constantes adoucissent, l’été, l’ardeur du soleil.
A l'intérieur, le climat est de type continental. Les hivers sont plus froids et les étés torrides. Les précipitations sont moindres sur ces régions que sur les côtes.

Géographie

La Turquie est le pays le plus peuplé du bassin méditerranéen. Son territoire, situé entre 26° et 45° de longitude est et 42° et 36° de latitude nord, associe Thrace orientale (Turquie d'Europe) et Anatolie (Turquie d'Asie).
Entouré par quatre mers (Méditerranée, Egée, mer de Marmara et Mer noire), le pays affiche 8 372 km de côtes, contre 2 753 km de frontières terrestres (avec la Grèce, la Bulgarie, la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan (Nakhitchevan), l'Iran, l'Iraq et la Syrie).
La Turquie est un pays montagneux, qui appartient à la partie centrale de l'arc alpino-himalayen (ensemble de chaînes plissées, né du contact des plaques tectoniques africaine, arabique et indienne avec la grande plaque eurasiatique). Région, donc, d’activité sismique.

Economie

En pleine reconstruction depuis janvier 2005, l´économie turque connait un dynamisme nouveau grâce à la mise en place de la Nouvelle Livre, qui a permis de juguler l’inflation.
L´agriculture, en voie de mécanisation depuis les années 50, caractérise l´activité du pays. La production est variée (céréales, cultures maraichères et fruitières, élevage) et bénéficie, depuis longtemps, d’une situation géographique favorable à l’exportation. Parmi les produits phares, notons le tabac (Egée, Marmara, plaines deltaïques de la Mer noire), les noisettes et le thé (littoral pontique oriental), le pavot (autour d'Afyon, qui signifie « opium »), les roses à confiture (bassin d'Isparta), les abricots de Malatya, le raisin, la betterave à sucre dans les plaines de moyenne altitude.
La Turquie est pauvrement dotée en combustibles minéraux. La production charbonnière du bassin houiller de Zonguldak-Eregli, le long de la Mer noire, plafonne autour de 5 millions de tonnes ; elle est cependant complétée par d'abondants gisements de lignite (45 millions de tonnes), destinée aux centrales thermiques.
L´industrie, qui occupe 20% de la population active, reste concentrée dans les grandes agglomérations. Istanbul réunit à elle seule le quart des emplois industriels du pays. Le textile demeure l'une des principales branches de cette activité : filature et tissage du coton dans les villes de Cilicie et d'Égée ; de la laine et de la soie à Bursa, du mohair (poil des chèvres angora) à Ankara.
Le secteur tertiaire connait un développement rapide, grâce à l'amélioration des communications, au renforcement de l'appareil administratif et aux progrès de l'urbanisation (le taux de citadins avoisine désormais 60%).
Le tourisme s'est vigoureusement développé depuis les années 1960. Les grandes régions touristiques sont Istanbul, la Cappadoce, les littoraux de la mer Égée et de la Méditerranée.

Faune et flore

La Turquie présente une faune qui s'apparente à celle des Balkans : ours, lynx, sangliers, loups, cerfs, chamois, loutres, renards… Mais aussi chameaux, buffles et quelques rares léopards. Vous croiserez plus souvent des chevaux, des chèvres et des moutons, gardés par un chien de berger puissant, le kangal. Le chat de Van, aux yeux vairons (un bleu, un vert), est recherché pour sa fourrure d´un blanc pur.
L’ornithologue trouvera son compte, avec notamment de très nombreux rapaces (dont des aigles et des vautours).
Certaines espèces marines, tel le phoque méditerranéen, ou la tortue caouanne (qui se reproduit près de Dalyan), ont trouvé refuge dans les eaux limpides de la Méditerranée et de l'Egée.
Les eaux territoriales nourrissent une belle variété de poissons. Plusieurs espèces de daurades, des loups, des rougets and many more... Sans oublier le hamsi (une espèce d'anchois), que l'on pêche en Mer noire et qui est l'un des mets les plus appréciés des Turcs.
Vous pouvez observer cette richesse sur la côte lycienne, qui dispose de nombreux sites de plongée. Avec un peu de chance, dans la région de Kas, vous approcherez dauphins, otaries et tortues.
De vastes forêts (chênes, pins, sapins) couvrent l'Anatolie orientale, les côtes de la Mer noire, ainsi que le littoral méditerranéen (chênes, pins, ifs et cèdres). On trouve en Turquie de nombreux arbres fruitiers : dattiers, abricotiers, cerisiers, pommiers, noisetiers. Le plateau anatolien (grenier à céréales du pays) a une végétation steppique (graminées, plantes à bulbe, peupliers, absinthe et armoise).

4 • Hommes et cultures

Population

70 586 256 habitants (2008).

Langue Officielle

Le turc. Langue maternelle de 87% de la population, il s´écrit avec l´alphabet latin.
Toutefois, les Turcs n´hésitent pas à utiliser d’abondance le langage des gestes, pratiquement aussi expressif que la parole !

Langue parlée

Le français, encore assez communément enseigné, ne fait plus concurrence à l’anglais. Sur les sites touristiques, vous pourrez utiliser avec succès l’une ou l’autre de ces langues.

Peuple

La « réduction » de la Turquie à un territoire centré sur l’Anatolie, et les divers mouvements migratoires consécutifs à la Première Guerre mondiale, ont rendu la population turque assez homogène. En plus des Turcs, on recense pourtant des groupes originaires du Caucase (Lazes, Géorgiens, Tcherkesse) ou des Balkans (Bosniaques, Bulgares, Pomaks) ; mais les Kurdes constituent la plus importante des minorités (leur nombre varie énormément selon les sources). Istanbul et Izmir regroupent les Grecs, les Arméniens et les Juifs de Turquie.

La population turque est assez inégalement répartie. Les concentrations sont importantes dans les grandes villes de l’ouest, la région pontique et certaines portions de la frange littorale égéenne et méditerranéenne. Les régions montagneuses du nord-est ont les densités les plus faibles.

Les Turcs sont ouverts, conviviaux et feront tout leur possible pour satisfaire le voyageur. Les Français jouissent d’une bonne image en Turquie. Le noctambulisme intense et le rythme particulier qu’il imprime à la vie urbaine surprendra et… séduira.

Religion

La grande majorité des Turcs appartient à l’islam sunnite.
Il existe toutefois d´autres communautés musulmanes, comme les Alevis (islam non dogmatique, proche du chiisme).
Dans les grandes villes, les minorités chrétiennes des diverses confessions jouissent de la liberté de culte au sein de leurs communautés respectives (idem pour les Juifs).
La tradition laïque turque fait que la religion n’occupe pas dans la société une place aussi centrale que dans d’autres pays musulmans. Ce qui ne signifie pas du tout qu’elle soit négligeable ou n’ait pas de poids politique. Dans une situation contradictoire, elle a un statut assez ambigu.
En tout cas, ne vous étonnez pas d’être réveillé en pleine nuit par le haut-parleur du muezzin qui appelle à la prière !

Calendrier des Fêtes

Trois sortes de fêtes rythment l´année en Turquie : les fêtes religieuses communes à tous les pays musulmans, les festivités associées à des évènements historiques et les fêtes saisonnières traditionnelles.
Ce sont des moments de joie collective précieux pour la population, qui célèbre ses origines par la musique, le folklore, le sport et le spectacle.
A Izmir et Istanbul, l´animation est de tradition, avec l´organisation de grands festivals médiatiques.
Fêtes religieuses musulmanes* :
– Ramadan.
– Seker Bayram (Fête du sucre), marque la fin du mois de Ramadan.
– Kurban Bayram (Fête du sacrifice ou du mouton), commémore le sacrifice d'Abraham.
(*) Les dates de ces fêtes dépendent du calendrier lunaire et changent donc chaque année.
1er janvier : Jour de l´an (férié).
Troisième week-end de janvier : le festival de Selçuk, connu pour ses combats de chameaux.
21 mars : Nouvel an kurde (Newrouz). Le « jour nouveau » marque le début de l´année pour le calendrier kurde, mais aussi persan ; il correspond au début du printemps. De grands feux de joie sont organisés. Les Kurdes de Turquie en ont fait le principal symbole de leur identité, la marque de leur appartenance à leur communauté.
23 avril : Saint Georges. Les orthodoxes organisent un pèlerinage sur l´île de Büyükada. Les autres fêtes orthodoxes suivent le calendrier grec.
1er mai : on fête le printemps (la célébration de la Fête du travail est interdite depuis septembre 1980). C’est la plus importante des fêtes traditionnelles. Cet événement se déroule dans les campagnes. À cette occasion, les femmes formulent des vœux, tressent des couronnes et préparent des offrandes.
19 mai : Fête de la jeunesse et du sport et commémoration de l'Appel à la défense de l'unité nationale, par Atatürk, le 19 mai 1919. Nombreuses parades.

Histoire

Pour l’Europe chrétienne, les Turcs, ce fut tout à la fois l’Antéchrist et le croissant du matin. C’est en effet à l’occasion du siège de Vienne de 1683 que les pâtissiers de la ville auraient inventé ce petit pain rappelant l’emblème des armées de la Sublime Porte. En même temps que la grande panique, ce fut l’engouement (les turqueries de Molière, l’Enlèvement au Sérail…). En tout cas, adversaire ou allié, un partenaire de premier plan.
Les Hittites, les Grecs et les Romains ont successivement marqué l’Anatolie de leur empreinte. La civilisation grecque pousse certaines racines (et non des moindres : Homère, entre autres !) de ce côté-là. Troie, Ephèse, Pergame, voilà des noms ! Rome prend la suite et finit par y installer la capitale de son empire oriental : Byzance devient Constantinople en 330. Entre temps, le christianisme s’est imposé. Il sera l’un des piliers de l’empire « byzantin », avec le commerce euro-asiatique. Au VIe siècle, sous Justinien, Constantinople connait un âge d’or.
Il est dans l’ordre que l’on se batte avec ses voisins, mais, en 1071, la défaite de Mantzikert ouvre l’Asie mineure aux Turcs oghouzes, qui vont fonder l’empire seldjoukide. Byzance entre dans une longue agonie. Profitant des circonstances, les croisés s’emparent de Constantinople en 1204 (c’est l’occasion du fameux sac) et fondent un éphémère empire latin. En 1299, le sultan Osman 1er conquiert la ville byzantine de Mocadène : les Ottomans (autre famille turque oghouze) prennent la scène. Ils vont changer la donne, bousculer et remplacer les seldjoukides, envahir la Grèce et les Balkans et étrangler Constantinople, que Mehmet II cueille en 1453. Sainte-Sophie devient une mosquée et Byzance-Constantinople, Istanbul.

Le règne de Soliman le Magnifique (1495-1566) marque le XVIe siècle par sa majesté et sa splendeur. L’empire ottoman s’étend alors des portes de Vienne à la Mer rouge et du Golfe persique à l’Algérie. Sinan et Palladio donnent à Istanbul sa configuration moderne. La Sublime porte atteint son apogée. Mais, dès 1571, la bataille de Lépante marque la volonté des monarchies occidentales de résister à la poussée turque. Celle-ci se brise contre Vienne en 1683. L’Empire ottoman entame alors une lente rétraction. Le sens de la poussée s’inverse, la Porte résiste tant bien que mal. Le dynamisme colonial de l’Angleterre et de la France taille à son tour dans les possessions ottomanes. Les peuples de l’empire s’agitent, jusqu’en Anatolie, où les Arméniens sont cruellement réprimés. Au début du XXe siècle, la Turquie flirte avec Guillaume II et la voilà à ses côtés dans la Première Guerre mondiale. Ce qui lui vaut de perdre ce qu’elle tenait encore. De 1919 à 1922, Mustapha Kemal mène un double combat, contre l’Empire et pour l’indépendance nationale. Avec succès. En 1923, le Traité de Lausanne concède à la Turquie son territoire actuel ; la République est proclamée. Le pays est modernisé et laïcisé avec vigueur. Prudence, par contre, quand vient la Seconde Guerre mondiale. On rejoint les Alliés in extremis. Puis le camp américain pendant la Guerre froide (membre de l’Otan en 1952). Entamant une histoire tortueuse, encore inachevée, la Turquie demande, en 1959, à devenir membre associé de la CEE. Le développement du pays est réel pendant ce second demi-siècle. Les années soixante et soixante-dix sont marquées par l’irruption de l’armée dans les affaires politiques, l’intervention à Chypre (1974) et la question Kurde. Ensuite, si l’opposition ouest-est s’efface, la Turquie, toujours aux premières loges, doit maintenir son cap dans les turbulences que créent les affrontements entre l’islamisme radical et l’Occident.

Politique

La Turquie est une république parlementaire.
Le chef de l'État est élu pour sept ans par l'Assemblée Nationale. Celle-ci compte 450 députés, élus au suffrage universel pour cinq ans. Le Président de la République, garant de la Constitution, de la séparation des pouvoirs et de l'unité nationale, n´est pas rééligible. Il nomme le premier ministre (en général le chef du parti majoritaire à l’Assemblée), lequel forme un gouvernement.
La constitution en vigueur date de 1982.

Célébrités

Mustafa Kemal (1880 ou 81 - 1938) Atatürk (Père des Turcs) : fondateur et premier président de la République de Turquie. La révolution kémaliste a mis le pays sur les rails d’une modernité inspirée des idéaux de la Révolution française.

Saint Paul (vers 10 - vers 65) : élevé à Tarse en Cilicie (aujourd’hui Içe, en Turquie) dans une famille juive. Il eut, par ses écrits et ses voyages missionnaires, un rôle majeur dans la première expansion du christianisme.

Roxelane (vers 1500 - 1558), sultane Hürrem : captive russe offerte à Soliman, elle devient son épouse et manipule dans l’ombre certains aspects de sa politique. Le résultat laisse à désirer : un successeur alcoolique et débauché à Soliman.

Ibrahim Tatlises (né en 1952), l’Imparator kurde, n’est pas du genre distingué, mais sa voix d’or ravit les Turcs, qui l’ont consacré meilleur chanteur d’Anatolie.

Orhan Pamuk (né en 1952) : un écrivain à qui sa liberté de parole a valu de sérieux ennuis ; un homme dont les romans lui ont valu le prix Nobel de littérature en 2006. Deux titres dans une œuvre importante : Mon nom est rouge et Istanbul, souvenirs d’une ville.

Savoir-vivre

Les pourboires ne sont pas obligatoires, mais ils font partie des traditions du pays. Il est habituel, par exemple, de laisser en plus 10% de l'addition dans un restaurant ; compter environ 30 euros par personne et par semaine pour un guide (la moitié pour un chauffeur). A l’hôtel, on donnera 1 euro par bagage au bagagiste.
Les chauffeurs de taxis, qui peuvent vous prendre en charge pour tous vos déplacements (trajets et bagages), peuvent recevoir jusqu’à 20 euros de pourboire par semaine.
Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Pas de restrictions particulières pour les photographes ; mais, en Turquie comme ailleurs, il est interdit de prendre en photo des camps militaires. Evitez également de prendre des habitants à la sauvette dans les villes et les villages.
Prohibez, en dehors peut-être des lieux de grande villégiature, les tenues extravagantes ou peu décentes. Un pantalon pour les hommes, une jupe longue et un foulard pour les femmes facilitent l'entrée dans les mosquées, où vous devrez vous déchausser. Les femmes doivent savoir que toute tenue trop légère est jugée provocante.
Le marchandage n’est pas de mise partout. Il arrive que les prix soient fixes, même au Grand Bazar ou au marché Égyptien d'Istanbul. Tentez tout de même votre chance. Dans la plupart des boutiques pour touristes, le marchandage est dans l’ordre des choses. Vous pouvez faire descendre certains prix de 50%. On ne marchande pas dans les restaurants, ni dans les épiceries.

Achat

L'artisanat est foisonnant et bon marché en Turquie. C'est la Cappadoce qui est la région la plus riche dans ce domaine. Les magasins d’Istanbul ou de la côte regorgent de ses productions.

Les bijoux sont travaillés dans de grands ateliers, qui possèdent des boutiques en Cappadoce, à Istanbul ou près d'Aspendos. L'or titre habituellement 14 carats, mais vous en trouverez à 18 et à 22 dans les magasins les plus sérieux. Le titre de l'argent, très utilisé, surtout pour les « bijoux nomades », est également variable.

La céramique est l’une des productions traditionnelles les plus prisées. Vous trouverez plats et assiettes, des carreaux portant les motifs traditionnels d'Iznik ou de Kütahya…

La Turquie exporte de nombreux textiles, que vous pourrez acheter sur place à moindre coût. Si vous êtes en veine d’Orient Belle-Epoque, les fez (petit chapeau rouge et rond que les Turcs portaient au temps de l’Empire), les dentelles ou les tenues folkloriques vous raviront. Vous pouvez acheter des sacs et, surtout, des vêtements de cuir à des prix intéressants. Les cuirs les plus épais ne sont pas forcément les plus résistants (les cuirs souples au grain à peine perceptible sont les meilleurs). Vérifiez toujours les coutures.

La Turquie est le pays des tapis aux doubles nœuds. Les motifs sont traditionnels et caractéristiques d’une région, d’une ville ou d’un village, voire d’une « tribu ». Si vous n'êtes pas connaisseur, il vaut mieux, pour la qualité, vous en remettre aux grandes maisons. Bien entendu, leurs prix sont au diapason de leur renommée.
Les grands magasins acceptent divers moyens de paiement (y compris les chèques personnels) et ne demandent qu'un acompte lorsque le tapis doit être expédié. La sortie des tapis neufs est soumise à la présentation d’une facture ; celle des tapis anciens, à celle d'un certificat émis par la direction du musée concerné.

L'onyx. Cette pierre, extraite en de nombreux points du pays, permet de réaliser les objets les plus divers : jeux d'échecs, vases, coupes, statuettes… Le prix des pièces dépend de la taille et du travail, mais, surtout, de la qualité de la pierre (l'onyx blanc-gris étant le plus recherché).

Pour le cuivre, la production artisanale présente de menus défauts, qui la distinguent des produits industriels. Les ateliers proposent des copies d'objets parfois très anciens.

Cuisine

La cuisine turque, par sa richesse et sa variété, est considérée comme la troisième du monde. Sachez donc qu’elle ne se réduit pas aux kebabs et savourez les mezzés ou la cuisine ottomane. Chacune des sept régions a, naturellement, ses spécialités, non sans qu’apparaissent quelques constantes.
La région de Marmara propose viandes, poissons, légumes et fruits en abondance. Plus au sud, la région égéenne utilise les légumes, les herbes, la figue et le raisin, les fruits de mer et l'huile d'olive.
En Anatolie centrale, comme dans le sud-est, les viandes sont renommées et on les consomme en grande quantité. Les céréales, le riz et le boulgour (blé concassé) sont préférés aux légumes. Le tout généreusement épicé.
L´est, au climat rude, accommode des produits laitiers, des céréales et des plantes sauvages.
Enfin, la région de la Mer noire voit prédominer le maïs, l´anchois, le chou et les haricots.
Istanbul est le creuset gastronomique turc. La cuisine stambouliote s´est formée au cours des siècles sublimant les traditions d'une ville cosmopolite (turque, grecque, arménienne, juive, franque, arabe, russe, kurde, caucasienne).

A table, le pain est l´aliment essentiel. On le considère comme la nourriture divine par excellence.
Les repas commencent invariablement par une soupe. Huile d´olive, citron ou vinaigre assaisonnent les légumes (saumurés, ils sont appréciés dans toute l’Anatolie). Le yaourt, sous diverses formes, est souvent de la fête.

Boisson

L´eau du robinet étant impropre à la consommation, buvez de l´eau minérale en bouteille (capsulée). Passez-vous également de glaçons.
Le café turc (le café occidental est appelé « nescafé ») demande une longue préparation. Il vous sera servi sade (sans sucre), orta (moyennement sucré) ou sekerli (très sucré). On le boit à petites gorgées, après avoir laissé le marc se déposer.
Le thé (çay) est la boisson nationale. La Turquie produit d'ailleurs, dans la région de Rize, une grande partie du thé qu'elle consomme. Longuement infusé, il est généralement très sucré et proposé dans de petits verres. Les Turcs en boivent plusieurs par jour et on vous en offrira souvent en signe d'hospitalité. Le « thé à la pomme » (une infusion) a fait son apparition récemment.
La bière : Efes et Tuborg se partagent le marché et sont fabriquées en Turquie. Elles sont de bonne qualité. Les bouteilles contiennent 25 ou 33 cl. Vous trouverez aussi, dans les grands hôtels, des bières étrangères.
La Turquie propose des vins de qualité (dans la mesure où ils sont correctement conservés). Deux marques particulièrement connues (qui ne correspondent pas à une appellation d'origine) : Doluca et Kavaklidere.
Le raki est une eau de vie anisée, qui se boit fréquemment pour accompagner les repas. Il se déguste plus ou moins dilué dans de l'eau glacée.

5 • Transports

Route

La Turquie s’est dotée d'un très bon réseau routier et d'excellentes liaisons, sur la côte méditerranéenne, sont en voie d'achèvement. Les autoroutes sont de plus en plus nombreuses, peu chères et plutôt bien entretenues sur l'ensemble du pays. Dans l'est, l’état des routes est souvent très mauvais à la fin de l'hiver.
La vitesse est limitée à 50 km/h dans les agglomérations, 90 km/h sur route et 120km/h sur autoroute.
Les signaux routiers sont conformes au protocole international de la signalisation routière. Le code de la route est analogue à celui des pays européens.
Les panneaux jaunes au bord des routes signalent des sites touristiques.
La circulation routière est néanmoins dangereuse en Turquie : le trafic est intense, les camions circulent en nombre et le code est souvent interprété. Il vous faudra donc redoubler de prudence, même sur les petites routes, où des animaux peuvent surgir de manière inattendue et provoquer de graves accidents.
Attention aux enfants, dans les villages, qui traversent les routes sans faire attention.

Taxi et location

Les taxis sont presque tous de la même marque : Tofas (partenariat entre un constructeur local et Fiat). Ils sont jaunes et fonctionnent au compteur.
On ne marchande pas (ou seulement, peut-être, pour des distances de plus de 30 kilomètres - mais nous vous conseillons de ne pas trop insister).
Comptez environ 0,80 euro/km pour les longues distances. Il est de coutume d'arrondir la somme en laissant un petit pourboire.
Les dolmus, petits taxis collectifs, prennent le relais pour gagner les villages les plus éloignés.
Le bus est le moyen le plus répandu (et le moins cher) de circuler en Turquie. Les tarifs sont 50% moins élevés que ceux de l´avion. Les grandes compagnies disposent de cars de grand confort (sièges en cuir, couchettes, WC, service à bord, lecteur VHS) qui assurent des liaisons rapides et fiables entre toutes les villes.

Train

Contrairement à ce qui se passe en France, le réseau ferré est peu utilisé. Pas de lignes à grande vitesse, sinon Istanbul-Ankara (8 heures). Le train est donc réservé à ceux qui veulent découvrir le pays et ses habitants sans se soucier de confort ni d’horaires.

Avion

Etant données les distances à parcourir, l´avion est le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer d’une grande ville à l’autre.
Vous trouverez, par conséquent, un réseau aérien très développé. Les liaisons sont assurées d’abord par la compagnie nationale (Turkish Airlines), puis par des compagnies locales, comme Atlas Jet.
La desserte d´Ankara, Izmir, Bodrum et Antalya est assurée par 6 à 7 vols journaliers.

6 • Infos pratiques

Décalage

GMT+2 (sur tout le territoire).
Un décalage, donc, de plus une heure par rapport à la France. La Turquie passe à l´heure d´été au même moment que les autres pays européens. En été comme en hiver, lorsqu'il est 10h00 à Ankara, il est 9h00 à Paris.

Argent

La Yeni Turk Lirasi (Nouvelle Livre Turque), YTL.
La Nouvelle Livre Turque, mise en place depuis le 1er janvier 2005, correspond à un million d’anciennes Livres Turques. Son centime est le Yeni Kurus (Nouveau Kurus), Ykr. 1 YTL = 100 Ykr.
Billets : 1, 5, 10, 20, 50 et 100 YTL.
Pièces de monnaie : 1, 5, 10, 25, 50 Ykr et 1 YTL.
Même si la plupart des commerces (sauf petites boutiques et marchés) acceptent les principales devises étrangères, il est recommandé, pour obtenir un taux acceptable, de changer son argent pour des YTL.
Les banques sont ouvertes de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00. Mieux vaut toutefois vous y rendre le matin, car elles peuvent être fermées au public l'après-midi. Il existe, à proximité des sites touristiques les plus fréquentés, des « agences bancaires » installées dans des caravanes.
Si vous désirez emporter des produits locaux, vous pouvez acheter cigarettes et alcools turcs détaxés à l’aéroport (à noter qu’ils sont moins chers dans les commerces ordinaires). Les visiteurs peuvent emporter du café, du parfum (5 flacons max.), de l’alcool (5 litres max.) et des cigarettes (2 cartouches max.).

Electricité

220 volts. Les prises de courant sont, en principe, de type européen. Un adaptateur universel peut rendre service dans certains hôtels oubliés par les normes contemporaines.
Les coupures de courant ne sont pas exceptionnelles.

Horaire

Les horaires changent chaque année au gré des décisions préfectorales. Les bâtiments publics ferment entre midi et 13h00 ; les services publics sont fermés le week-end. De manière générale, sur les côtes égéenne et méditerranéenne, l’été, les administrations, ainsi que certains établissements publics, sont fermés l´après-midi.
Dans les villes, les magasins ouvrent leurs portes autour de 9h00 et jusqu’à 19-20h00 ; mais, aux heures les plus chaudes de l´été, les commerçants peuvent rester ouverts jusqu’à minuit (et ce sept jours sur sept, surtout dans les régions touristiques et côtières). Hors saison, attention aux horaires écourtés !
A la campagne, les horaires sont moins extensibles et relèvent du bon vouloir de chaque commerçant.
Attention, certains d´entre eux ferment pendant les fêtes religieuses musulmanes.
Les bakkal (épiceries de quartier) assurent 80% de la commercialisation des produits alimentaires. Les grandes surfaces ne pullulent pas encore.
Le lundi est le jour de fermeture des musées, sauf à Istanbul, Topkapi et Karive (fermés le mardi). Les horaires ordinaires d’ouverture sont 9h00 à 17h00, mais ils varient considérablement d'un lieu à un autre (et selon la saison). Certains petits musées ferment à l´heure du déjeuner.

Média

Cumhuriyet (La République), Hürriyet (La Liberté), Miliyet (La Nation), Sabah (Le matin) sont les principaux journaux turcs.
Si vous ne lisez pas le turc, vous trouverez, dans tous les endroits touristiques, des journaux français « récents avec un peu de retard » ! Il existe un journal turc en anglais, le Turkish Daily News.
Tout le pays est câblé ; vous pouvez capter quelques chaînes européennes, comme TV5 et RTL. La chaîne turque TRT III diffuse chaque jour un bulletin d'information en français et en anglais.

Poste

Le panneau « PTT » jaune vous permet de reconnaître les bureaux de poste. Les postes centrales sont ouvertes de 8h00 à minuit, du lundi au samedi, et de 9h00 à 19h00, le dimanche. Les petits bureaux ont les mêmes horaires que les administrations. Le courrier est assez irrégulier entre la Turquie et la France (de 5 à 15 jours pour une lettre par avion). Vous trouverez des boîtes aux lettres jaunes pour le courrier à destination de l´étranger. Les timbres ne sont vendus que dans les bureaux de poste.
On peut parfois changer de l'argent dans les bureaux de poste des grandes villes (et, la plupart du temps, téléphoner).

Téléphone

Pour appeler la France de Turquie, composez le 00 33 suivi du numéro de votre correspondant (sans le zéro initial).
Pour appeler la Turquie de France, composez le 00 90 suivi de l´indicatif régional et du numéro de votre correspondant.
Le réseau téléphonique est satisfaisant. Vous trouverez des cabines à tous les coins de rue ! Elles fonctionnent avec une carte (en vente dans les bureaux de poste : entre 30 et 200 unités). Celle-ci sera automatiquement avalée dès qu'elle aura perdu toutes ses unités.

Internet

Internet se développe de plus en plus en Turquie.
La connexion haut-débit commence à atteindre les régions touristiques et l´on peut à loisir surfer sur le web dans des cybercafés.

Couverture GSM

L’accès au réseau est bon dans les grandes villes. C’est moins le cas à la campagne. Et encore moins le cas à la montagne.
Si vous avez un téléphone portable, vous devez prendre une option « monde » pour appeler ou recevoir des appels à l’étranger. Dans tous les cas, renseignez vous auprès de votre opérateur.

Devise

TRY

Taux

Cours d'achat estimé : 1 TRY = 0.029029 Euros au 14/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de Turquie en France
16, avenue de Lamballe - 75016 Paris
Tél. : 01 53 92 71 12
Fax : 01 45 20 41 91
Email : paris.bk@mfa.gov.tr

Ambassade de Turquie en Belgique
Rue Montoyer, 4 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 513 40 95
Fax : 02 514 07 48
Email : info@turkey.be
Web : www.turkey.be

Ambassade de Turquie en Suisse
Lombachweg 33 - 3000 Berne 15
Tél. : 031 359 70 70 (section consulaire)
Fax : 031 352 88 19 (section consulaire)
Email : tcbern@tr-botschaft.ch
Web : www.tr-botschaft.ch

Consulat

Consulat général de Turquie à Paris
44-46, rue de Sèvres - 92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 47 12 30 30
Fax : 01 47 12 30 50
Email : turkcons.paris@mfa.gov.fr

Autres consulats généraux en France : Lyon (tél. 04 72 83 98 40) ; Marseille (04 91 29 00 20) ; Strasbourg (03 88 36 69 10).

Consulats généraux de Turquie en Suisse : Genève (tél. 022 710 93 60) ; Zürich (044 368 29 00).

Office de tourisme

Bureau de tourisme et d'information de Turquie
102, avenue des Champs-Élysées - 75008 Paris
Tél. : 01 45 62 78 68
Fax : 01 45 63 81 05
Web : www.infoturquie.com

Maison de la Turquie - Centre culturel anatolien
77, rue Lafayette - 75009 Paris
Tél. : 01 42 80 61 18
Email : info@infosturquie.com

Office de tourisme de Turquie en Belgique
Contacter les services compétents à l'ambassade.
Tél. : 02 513 82 30
Fax : 02 511 79 51
Email : tourisme.turc@busmail.net

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à la Turquie.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

L’expansion économique a provoqué la dégradation de la qualité de l’air et des eaux, accéléré des phénomènes d’érosion, accumulé les déchets non traité et généralement mis à mal les ressources naturelles. Mais, pour récente qu’elle soit, la prise de conscience des enjeux écologiques du développement est réelle.
La ratification, le 5 février 2009, du protocole de Tokyo par le parlement turc est un premier engagement fort.
Le charbon est la première source d’énergie fossile utilisée en Turquie, or c’est aussi un gros émetteur de CO2. Aussi le pays entend-il concentrer ses efforts sur les sources d’énergie renouvelables, qui sont son potentiel énergétique le plus important après le charbon. Selon des études publiées en 2003, le secteur de l’énergie serait responsable de 36% des émissions de CO2, l’industrie, 34%, les transports, 15%, habitations et agriculture, 14%. Les estimations pour 2020 sont pour chaque secteur respectivement : 40%, 35%, 14% et 11%. Treize centrales électriques éoliennes existent déjà, qui produisent environ 249 mégawatts. Quinze autres parcs éoliens sont programmés, avec des capacités allant de 10 à 50 mégawatts. Ils doivent être établis dans la péninsule de Chesmé, sur la mer Egée.
Les eaux littorales turques sont aujourd’hui d’excellente qualité. En considération du travail accompli dans ce domaine, la Turquie s’est vue attribuer le « Pavillon bleu », symbole écologique international, indiquant une eau de mer propre et une bonne gestion environnementale. Cette distinction a suscité des efforts d’équipement et de sensibilisation aux questions écologiques. Relativement au nombre de plages estampillées « Pavillon bleu », la Turquie se classe au 3e rang mondial.