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1 • Formalités

Passeport

Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité pour les citoyens français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

Depuis le 1er janvier 2014, les cartes nationales d’identité sécurisées françaises délivrées à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont automatiquement une durée de validité étendue de 5 ans, sans modification matérielle du titre. Ainsi, la carte d’une personne majeure au moment de la délivrance portant comme date de fin de validité le 23 avril 2014 sera en réalité valable jusqu’au 23 avril 2019. De façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage (les autorités roumaines n'ayant pas précisé leur position quant à cette question), il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Si vous voyagez uniquement avec votre carte nationale d’identité, vous pourrez télécharger et imprimer une notice multilingue expliquant ces nouvelles règles en allant à l'adresse suivante : http://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-roumanie.pdf

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa obligatoire pour les ressortissants français effectuant un séjour de moins de 90 jours. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, hépatites A et B, pour les enfants surtout, rougeole et, éventuellement, rage.

Autres risques

En dépit de la qualité individuelle des médecins et des efforts récents concernant l'organisation sanitaire du pays, les défaillances de la sécurité alimentaire et la faiblesse du plateau technique peuvent être responsables d'épidémies localisées d'hépatite A, de typhoïde ou de salmonellose. En cas de randonnée estivale en forêt, le risque de maladies transmises par morsure de tique (encéphalite à tiques, maaladie de Lyme) justifie une surveillance et une protection rigoureuses : recherche quotidienne de l’insecte sur la peau et extraction avec une pince à épiler ou un tire-tique (s’assurer que la tête ne reste pas incrustée dans la peau) ; protection des jambes par des pantalons couvrants et utilisation d’un répulsif pour les parties découvertes. La vaccination, qui ne protège que contre l’encéphalite à tiques, n’est proposée que pour des séjours professionnels prolongés en zone à risque. Le traitement antibiotique n’est justifié qu’en cas d’inflammation locale.

3 • Géographie

Capitale

Bucarest.

PIB

Le PIB par habitant est de 4500 € (en France : 26000 €).

Point culminant

Le sommet Moldoveanu dans les monts Fagaras culmine à 2544 mètres.

Climat

La Roumanie possède un climat continental avec des étés chauds et des hivers rigoureux pendant lesquels la neige est très abondante en montagne. Cette tendance globale est toutefois un peu nuancée par le relief et une légère influence méditerranéenne au sud-est. L’été, la température moyenne varie entre 22 et 24 °C. La température maxiale peut parfois atteindre 38 °C. En hiver, la température moyenne descend jusqu’à – 3 °C, pouvant atteindre des valeurs négatives allant jusqu’à – 30 °C.

Géographie

Etat du sud-est de l'Europe, limité à l'ouest par la Hongrie et la Serbie, au nord par l'Ukraine, à l'est par la république de Moldavie et la mer Noire, sur laquelle elle s'ouvre par un large delta, et au sud par la Bulgarie, avec laquelle elle partage une frontière de 470 km sur le cours inférieur du Danube.
La Roumanie est placée sous le signe des Carpates et du Danube.Les Carpates enserrent la Transylvanie. La couronne des massifs carpatiques comporte au nord l'ensemble du Maramure, à l'est les chaînons méridiens des Carpates moldaves, lesquels se courbent dans les Carpates méridionales, parfois appelées Alpes de Transylvanie. Au sud-ouest, le rebroussement des plis vers les Balkans est entaillé par le Danube au défilé des Portes de Fer, partagé avec la Serbie.

Economie

L'année 1989 est marquée par la chute de Nicolae Ceausescu et par la fin du communisme, mais également par l’entrée difficile dans l’économie de marché. Alors que 1993 était apparue comme « l’année de tous les dangers », la situation financière et monétaire se normalise en 1994. Après une forte croissance de l’inflation qui a atteint plus de 100% en 1997, 10 ans plus tard cela est descendu à moins de 5%. Appellée aussi le « tigre d’Europe » pour son dynamisme économique, la Roumanie est l’une des principales puissances économiques de l’Europe de l’Est (la deuxième dans la région après la Pologne) et représente le septième plus grand marché d’Europe. La reprise économique s’est accélérée après 2000 avec une moyenne annuelle de 5%-8%. La stabilité politique et une main-d’œuvre bon marché et bien formée incitent la plupart des groupes internationaux à investir en Roumanie. Les principaux secteurs sont le bâtiment, l’automobile, la pétrochimie, l’hôtellerie et l’agroalimentaire. L’essentiel des échanges se fait avec les pays de l’Union européenne. Parmi les entreprises étrangères qui dynamisent l’économie roumaine les français Renault, Société Générale et Carrefour sont bien présents depuis plus de 10 ans.
Bien que l’économie roumaine ait entamé un fort décollage dans les dernières années, de nombreux problèmes subsistent encore à différents niveaux - notamment l’infrastructure autoroutière qui compte moins de 200 km. Les prévisions pour 2013 sont pour un réseau autoroutier de plus de 1300 km.
Grace à sa rapide croissance affichée sur plusieurs années consécutives, assortie d’un niveau relativement bas du chômage et d’une inflation maîtrisée, la Roumanie pourrait satisfaire les conditions d’adhésion à l’Euro en 2014.

Faune et flore

Grace à la complexité de sa géographie, la Roumanie dispose d’une gamme de milieux très variés et par conséquent d’une grande richesse biologique. La forêt tient un rôle décisif dans la préservation de l’équilibre écologique. La forêt représente 27% du territoire du pays, (soit 6,3 millions d’hectares). Au nord, les résineux sont majoritaires, mais les feuillus sont également importants. Dans le centre et le sud (sauf en montagne), les feuillus dominent. En altitude, les forêts de hêtres et d’épicéas sont remplacées par des pins cembro. La flore comporte en Roumanie plus de 3500 espèces de plantes, dont quelque 350 dans les prairies de montagne et plus de 800 dans les forêts de hêtres et de chênes. Le delta du Danube, qui forme un écosystème à part, compte quelque 1150 espèces de plantes. C’est toujours dans le delta du Danube qu’on peut retrouver quelque 300 espèces d’oiseaux, soit 78% des espèces existants en Roumanie et 3,4% des espèces qui peuple la planète. La plupart des oiseaux du delta sont migrateurs et viennent d'Asie, d'Afrique et des régions polaires. Les mammifères - une centaine d'espèces - sont caractéristiques de l’Europe centrale. La Roumanie abrite environ 40% de la population européenne des loups et près de 60% des ours du continent, soit plus de 5000 individus. Cet animal fréquente presque tous les massifs et constitue, avec le cerf, un élément clé de l’imaginaire des Roumains, présent notamment lors des mascarades d’hiver. Parmi les autres espèces qui peuplent le territoire roumain on trouve le lynx, le cerf, le sanglier, le blaireau, la martre, l’aigle royal, les marmottes.

4 • Hommes et cultures

Population

21 673 000 habitants.

Langue Officielle

Le roumain, qui est la langue maternelle pour 90% de la population de la Roumanie, ainsi que pour 80% de la population de la République de Moldavie (où elle est aussi appelée la langue moldave). Le roumain est une langue d’origine latine qui a bien maintenu la structure latine au niveau lexical (75% du vocabulaire total est issue directement du latin) ainsi qu’au niveau de la structure grammatical (elle a hérédité le système casuel, la déclinaison et les trois genres de noms).
Le roumain est considéré une langue « asymétrique » par rapport aux autre langues latines : il est assez facile pour un roumain de comprendre l’italien, le français et l’espagnol, mais l’inverse n’est pas le cas en raison des influences slaves et des certaines mutations phonétiques.
L’orthographe du roumain est, à l’instar de celle de l’italien, très simple, car phonétiquement à chaque phonème correspond une lettre. Pour des phonèmes que d’autres langues écrivent avec plusieurs lettres, le roumain utilise des diacritiques. Exceptions : les sons /ke/, /ki/, /ge/ et /gi/ s’écrivent « che », « chi », « ghe », « ghi ».

Langue parlée

Chaque minorité a la liberté de pratiquer sa propre langue. L’hongrois, l’allemand sont assez répandus en Transylvanie et dans l’ouest du pays et l’ukrainien, le polonais, le russe près des frontières du sud et de l’est. Même si l’anglais gagne de plus en plus de terrain parmi surtout les jeunes, le français se maintient toujours et les touristes n’auront aucun mal à trouver du personnel qui se débrouille en français dans les sites touristiques.

Peuple

La population roumaine est composée par 90% de roumains et 10 % d’autres nationalités. Les principales minorités sont : les hongrois ou magyars (6,6%) suivi par les roms (2,5%), les ukrainiens (0,3%) et les allemands (0,3%). Elles entretiennent leur identité au travers de coutumes et de traditions régionales.

Religion

La Roumanie est un pays ou la confession prédominante est l’orthodoxe (86,8). Parmi les autres confessions, les catholiques (5%) et les protestants (3,5%) sont les plus nombreux. Fortement marginalisé pendant les années de communisme, le sentiment religieux du peuple roumain a connu une forte expansion depuis les années 1990 mise en évidence par la construction de nombreuses églises dans tout le pays.

Calendrier des Fêtes

1er décembre : Fête Nationale ;
1er et 2e Janvier (Nouvel An) ;
8 mars : Journée internationale de la femme ;
Pâque orthodoxe : deux jours, dont les dates varient selon les années ;
1er Mai – Fête du travail ;
25 et 26 décembre – le Noël.

Histoire

La Roumanie autrefois province de l'Empire romain appelée Dacie, fut envahie par les Goths, les Huns, les Vandales, les Avars, les Tatars, les Slaves et les Hongrois entre le 3ème et le 10ème siècle. Puis, les principautés de Valachie, de Moldavie et de Tansylvanie se créent entre le 10ème et le 14ème siècle à partir de petits noyaux étatiques nommés voïvodats. C’est au 16ème siècle que la Moldavie et la Valachie passent sous tutelle ottomane ; quant à la Transylvanie, elle est occupée par les Autrichiens à la fin du 17ème siècle. Au 19ème siècle, la Russie qui occupe la Bessarabie et une partie de la Moldavie soutient les révoltes qui éclatent contre l'occupant turc. 1861 est l’année durant laquelle la Roumanie se constitue grâce à l’union de la Moldavie et de la Valachie deux années plus tôt jusqu’en 1878 où elle devient totalement indépendante.
En 1916, la Roumanie entre en guerre mondiale aux côtés de la France, de l'Angleterre et de la Russie contre l’Allemagne puis durant la seconde guerre mondiale : suite au renversement du roi par le maréchal Antonescu, le pays entre en guerre du côté de l'Allemagne nazie, tandis que de nombreux Roumains organisent la résistance armée. La Roumanie devient une démocratie populaire en 1948 après l’abdiquation du roi Michel qui fut renversé par la victoire des communistes aux élections de 1946. Nicolae Ceausescu prend la tête du Parti communiste et devient président en 1974. Il lance un vaste programme d'austérité visant à rendre le pays autosuffisant et à rembourser la dette extérieure. La politique de "systématisation" (regroupements forcés) dans les campagnes s'accompagne d'un culte effréné de la personnalité et d'une tyrannie policière sans égale. Quinze ans plus tard, en 1989, le couple Ceausescu est exécuté au terme d'un procès expéditif.

Politique

Membre de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2007 et de l’OTAN depuis 2004, la Roumanie est une démocratie parlementaire qui se fonde sur les principes de la Constitution adoptée en 1991 et modifiée en 2003. Selon la Constitution roumaine (élaborée sur les principes de celle de 1923 et de la Constitution française de la Vème république) le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il faut remarquer que le titre officiel de Président n'existe que depuis 1974 quand il a été créé pour lui-même par Nicolae Ceausescu qui remplissait aussi le rôle du secrétaire général du Parti communiste roumain. Le Président nomme le Premier ministre. Le Parlement est constitué d’une Chambre des députés (l’équivalent français de l’Assemblée nationale) réunissant 332 membres et du Sénat comprenant 137 membres. Les membres des deux chambres sont élus pour quatre ans.

Célébrités

Constantin Brancusi (1876-1957), sculpteur, l’auteur du chef d’œuvre de la sculpture contemporaine, la Colonne de l’Infini à Targu-Jiu. Il a vécu et travaillé de 1925 à 1957 à Paris ; son atelier a été reconstitué près du Centre Georges Pompidou ;
Mihai Eminescu (1850-1889), le « poète national » de la Roumanie ;
George Enescu (1881-1955), compositeur et violoniste, mort à Paris ;
Mircea Eliade (1907-1986), écrivain, essayiste et historien des religions ;
Emil Cioran (1911-1995), écrivain et philosophe, connu sous le nom Emile Michel Cioran. Comme Brancusi il a été enterré au Cimetière Montparnasse ;
Eugen Ionescu (1909-1994), dramaturge, connu en France sous le nom Eugène Ionesco ;
Ion Luca Caragiale (1852-1912), dramaturge ;
Tristan Tzara (1896-1963), l’initiateur du mouvement Dada, il est mort à Paris ;
Johnny Weissmuller (1904-1984), acteur, il a interprété le fameux personnage Tarzan ;
Nadia Comaneci (1961-), élue la Gymnaste du siècle à Vienne en 1999. En 1976, elle fut la première gymnaste à obtenir la note maximum des juges avec un 10.00 aux barres asymétriques ;
Gheorghe Hagi (1965-), footballeur, surnommé le « Maradona de Carpatzi » ;
Ilie Nastase (1946-), jouer de tennis, élu le meilleur jouer en 1973 ;
Ion Tiriac(1939), tennisman.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l’assurance qu’il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d’usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l’on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons 2 euros par jour et par personne (transferts, de 1 à 3 euros). Aux guides, on pourra donner 10 euros par jour et par personne. Au restaurant, 10 à 15% du montant de l'addition sont dans la norme.
En règle générale, le mieux est d'aligner votre pourboire sur l’économie locale : les prix d’une bière ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d'estimer son montant.

Les Roumains tiennent beaucoup à partager leurs moments de joie ou de tristesse. Si vous avez l’occasion de participer à un mariage ne vous offusquez pas si pendant le repas de mariage, on passe avec des paniers pour récolter de l’argent. C’est la coutume ! D’autre part, si vous croisez un enterrement, ne soyez pas choqués que l’on vous invite à partager le repas funèbre : vous honorez la famille.
Lorsqu’on vous offre un verre, évitez de le boire trop rapidement, sinon votre hôte vous en servira un autre et ainsi de suite. Lors des salutations, le baisemain, même si de moins en moins, est encore pratiqué dans les campagnes. Dans les églises et monastères évitez de vous promener en short et autre tenue légère. Le port des foulards est conseillé aux femmes.
Si vous choisissez de passer le Réveillon en Roumanie, réjouissez-vous des rythmes et des couleurs qui témoignent des traditions et qui se perdent dans la nuit des temps. Au son de musiques endiablées, des personnages terrifiants exécutent des danses rituelles (« la danse avec l’ours », par exemple) dans une débandade apparente qui en réalité est ordonnée par des règles bien précises.

Achat

Savoir-faire et talents sont à découvrir dans chaque région de la Roumanie où vous trouverez des produits locaux et artisanaux propres. Parmi les petites choses intéressantes que vous pouvez acheter il faut mentionner : des nappes et des serviettes brodées, des objets de poterie, des costumes populaires, des objets sculptés en bois, des objets de porcelaine, de l'argenterie et des icônes. Vous pourrez trouver près des monastères de nombreuses échoppes où sont vendus des tapis, des tissus brodés, des sculptures en bois, des œufs peints et des icônes sous verre. A Bucovine, les œufs délicatement décorés sont de vraies merveilles.

Cuisine

Les Roumains réservent une place privilégiée à l’art de se nourrir, et surtout à celui d’honorer leurs invités par une table parfois excessivement mais délicieusement garnie. A la fois robuste par ses racines paysannes et créative par nécessité, la cuisine roumaine s’est enrichie au fil du temps d’apports orientaux et slaves. C’est ainsi que quelques produits et plats de base ont donné naissance à un foisonnement de saveurs et de variantes régionales.
La viande de porc est particulièrement appréciée mais vous allez trouver de la viande de bœuf, de bouvillon ou de volaille très bien préparées. Les grillades sont délicieuses. Parmi les spécialités roumaines, on recommande vivement les « sarmale » qui sont des rouleaux de feuilles farcis, cuits dans un bouillon, sur un matelas de tomates ou de tombées de chou et la « tochitura moldoveneasca », un ragoût savoureux qui se trouve surtout dans la partie de l’est du pays. Tout cela avec la « mamaliga » (la polenta), l’incontournable compagne de la cuisine roumaine, qui remplace souvent le pain. Parmi les plats à base de poisson, choisissez la carpe à perche, une spécialité typique au Delta de Danube.
Les plats à base de soupe offre des assemblages de saveurs et de couleurs d’une rare sensibilité. « Supa » ou « ciorba » (prononcé « tchorba ») se dit d’un potage doux et velouté préparé avec le « bors » (prononcé « bortch »), le liquide qui lui donne ce petit gout aigrelet caractéristique. Essayez-les à base de lard, de pommes de terre et de viande de porc ou de volaille !
Le raffinement oriental embellit la table quotidienne et surtout celle des jours de fête : des plats à base d’aubergines, de poivrons ou autres légumes confits, diverses préparation de viande épicée (« chiftele », et « mititei »), la « pastrama de oaie » (viande de mouton macérée dans des épices et puis fumée et séchée) les pâtisseries où s’associent le miel et les noix (la «baclava »), sont juste certaines délicatesses qui mélangent de manière brillante la tradition de la cuisine locale aux saveurs turcs.
Si vous êtes en Roumanie au mois de septembre, n’hésitez pas à déguster la « zacusca », cette purée de légumes, champignons et condiments que les cuisinières roumaines ont encore l’habitude de conserver pour l’hiver.
A la fin du repas, il est bien vu de féliciter la maîtresse de maison : « Sarut mana pentru masa » (« Je vous baise la main pour ce repas »). Elle vous répond par : « Sa va fie de bine ! » (« Que cela vous fasse du bien).

Boisson

L’art de boire des Roumains passe obligatoirement par la « tuica », cette eau-de-vie typique du pays, parfois plus fort que la « grappa » italienne, que l'on sert en toute occasion et même en apéritif en s’adressant de sonores « Noroc, sanatate, la multi ani ! » (« Chance, santé, longue vie ! »). La vieille tradition viticole exalte les saveurs de la table avec des vins de production propre comme « Cotnari », « Jidvei », « Murfatlar » ou « Feteasca ». N’hésitez pas à goûter aussi à la bière roumaine : elle est excellente !

5 • Transports

Route

Pour découvrir en profondeur le pays, la voiture reste le meilleur moyen de déplacement. Le réseau routier s’étend sur une longueur d’environ 80 000 km, dont environ 200 km d’autoroutes. Les axes principaux du pays sont relativement en bon état. Le réseau secondaire, malgré les travaux intenses de modernisation, reste de modeste qualité (on trouve des nids-de-poule et crevasses). Les travaux ne sont pas toujours bien indiqués et les routes locales sont souvent non revêtues. En tout état de cause, une moyenne de 70 km à l'heure est dans l'ordre des choses pour calculer un temps de trajet.
Pour se repérer sur le réseau, il faut connaitre le système d’appellations : « A » (autostrada »), pour l’autoroute, « E » (« drum european ») pour route européenne, DN (« drum national ») pour route national, « DJ » (« drum judetean ») pour route départementale. La vitesse est limitée en agglomération à 50 km/h, sur route à 80 km/h, sur autoroute à 90 km/h. Le taux d’alcoolémie toléré est de 0,00%. Restez prudent aux charrettes assez nombreuses et souvent mal signalisées surtout la nuit. Les parkings, peu nombreux, sont payants et l’encaissement se fait sur place.
« Vulcanizare », c’est un nom à apprendre. Il désigne l’atelier où le chauffeur malchanceux va faire réparer sa roue crevée en temps record. L’état des routes secondaires, les clous abandonnées par le sabot d’un cheval, l’usure avancée des pneus et des chambres à air mille fois rapiécées assurent la prospérité de ces échoppes qui fleurissent un peu partout sur le bas-côté des routes roumaines. Dans ces cavernes d’Ali Baba, aux murs tapissés d’image exotiques, des photos de stars, de calendriers, d’images pieuses, grands et petits voyageurs se retrouvent sur un pied d’égalité : le temps de la réparation, le même pour l’homme d’affaires en Mercedes ainsi que pour le paysan qui dépècent les roues de sa charrette.

Taxi et location

La majorité des taxis sont facilement reconnaissable par leur couleur jaune qui les caractérise et l’enseigne « Taxi » du toit. Le tarif par km parcouru varie entre 1,6 et 1,7 lei, soit environ 0.45 €. Méfiez vous des chauffeurs qui ne mettent pas leur compteur en marche et exigez la mise en marche de celui-ci.
Toutes les principales sociétés de location de voitures sont présentes à chaque aéroport et dans les grandes villes du pays. Pour voyager en voiture vous devez être en possession de votre permis de conduire, du certificat d’immatriculation de votre véhicule, du certificat d’assurance, voire du contrat de location.

Train

La Roumanie possède un large réseau ferroviaire (11 385 km) qui s’étend sur tout le territoire du pays. Le CFR (Compania Nationala de Cai Ferate Române, prononcé « tcéfére ») assure les liaisons entre les différents grandes villes du pays avec les trains « Intercity » (IC), « Rapid » (R) et « Accelerat » (A).
Les trains « Intercity » qui desservent les principales villes du pays sont tout particulièrement à conseiller. Modernes et relativement rapides comparés aux autres catégories de trains en service, les « Intercity » sont un moyen sur, fiable et assez bon marché de se déplacer en Roumanie.
Au niveau local, le train « Personal », version roumaine de l’omnibus, relie entre elles les villes d’une même région en s’arrêtant dans chaque village et parfois dans des gares en rase campagne. Souvent bondé, portes grandes ouvertes, très lent (autour de 30 hm/h), le « Personal » est un moyen formidable de s’immerger dans le quotidien des campagnes roumaines, surtout les jours des foires ou de marché. L’omnibus Orovita-Anina (sud-ouest du pays, dans la région du Banat) dont le trajet de 33 km effectué en 2 heures passe pour être le plus beau du pays. On ne réserve pas son billet, on l’achète au dernier moment aux guichets de la gare.
Les trains de nuit permettent par exemple de rejoindre Cluj-Napoca, Timisoara, la Bucovine et le Maramures depuis Bucarest. Chaque wagon dispose d’un intendant et le couchage est prévu en cabines de deux lits en première classe et en compartiments de trois ou quatre lits en seconde classe.
Le tarif des billets varient en fonction du confort (il existe 2 classes) et du type de train. Dans les grandes gares, numéros et destinations sont affichés au-dessus des guichets. Il existe un guichet pour chaque classe.

Avion

Les 62 aéroports roumains assurent un trafic assez réduit des voyageurs par rapport aux autres villes européennes (2,1 millions de passagers en 2006 sur les vols domestiques). La compagnie nationale s’appelle Tarom (Transporturile Aeriene Române) et assure des courses régulières vers toutes les principales villes de la province (Timisoara, Cluj-Napoca, Bacau, Iasi, Arad, Baia Mare), ainsi que des vols à l’étranger. Le principal aéroport du pays est « Henri Coanda » qui se trouve à Otopeni à 16 km du centre de Bucarest.

6 • Infos pratiques

Décalage

GMT + 2. En été et en hiver, il y a 1 heure de plus par rapport à la France. Quand il est 12h00 à Paris, il est 13h00 à Bucarest.

Argent

La monnaie roumaine est le leu , au pluriel Lei. L’euro est tout à fait reconnu, il est donc inutile d’emporter des dollars. D’autre part les cartes de crédit sont acceptées dans les banques, la plupart des hôtels, les restaurants et les commerces. Vous trouverez aussi de nombreux distributeurs automatiques pour retirer des devises. Ne changer pas au noir, dans la rue, au risque de vous faire avoir.
Les banques sont ouvertes en semaine de 9 h à 12 h, mais les bureaux de change privés restent ouverts jusqu'à 18 h le soir ainsi que le week-end.

Electricité

220 Volts. Les prises sont identiques aux prises françaises. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un adaptateur, ni un transformateur.

Horaire

Dans les grandes villes, les grands magasins (super ou hypermarchés) sont ouverts toute la semaine, week-end inclus. Les plus petits sont habituellement ouverts en semaine entre 10h00 et 20h00 et ferment le dimanche. On peut trouver aussi beaucoup de magasins ouverts 24h.
Les banques sont généralement ouvertes de 9h00 à 15h/16h00.
La plupart des musées sont ouverts de 9h00 à 17h00 sauf le lundi.

Média

Après une période ou elle a été strictement contrôlée, la presse roumaine a connu après la chute du communisme en 1989 une vraie explosion des journaux, chaines d’émission et stations radio. Maintenant, la presse roumaine, libre et mature, offre une information de qualité, aux standards européens. Parmi la presse écrite, Adevarul, Curierul National, Evenimentul zilei sont les quotidiens les plus connus. Quant aux chaines de radio et de télévision, ils ont augmenté en nombre et se sont diversifiés. La Société Nationale de Radio propose trois stations principales et la Société Nationale de Télévision compte trois chaînes d'émission (TVR1, TVR2 et TVR International) et des studios locaux dans les villes principales (Iasi, Cluj, Timisoara). Parmi les chaines de radio privés, on cite Radio Contact, Delta, Romantic, Uniplus. Les plus connues chaînes de télévision privés sont PRO TV, PRO TV Internationale et Antena 1. TVR International et PRO TV International sont transmis aussi à l’étranger. Il y a, en plus, de nombreuss opérateurs par câble et satellite qui assurent la transmission de beaucoup de chaînes étrangères.

Poste

La Poste est ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00 et le samedi entre 8h00 et 14h00. Elle est fermée le dimanche.

Téléphone

Pour appeler la Roumanie depuis la France, il faut composer le 00 40 (l’indicatif du pays) + l’indicatif de la région + le numéro du correspondant (1+7 chiffres à Bucarest) ou l’indicatif du pays + l’indicatif départemental (3 chiffres) +le numéro du correspondant (6 chiffres partout ailleurs). Une fois en Roumanie, il faut soit composer directement le numéro à 6 ou 7 chiffres de son correspondant, soit le faire précéder de l’indicatif départemental lorsqu’on appelle dans une autre région : (021 pour Bucarest, 0234 pour Bacau, 0264 pour Cluj, 0232 pour Iasi, 0269 pour Sibiu etc.)
Appels d’urgence dans tout le pays : 112.

Internet

La modernisation de la Roumanie est mise en évidence aussi par le développement des « autoroutes » informatiques. Ainsi, depuis 2000, la Roumanie a connu le boom de l’Internet avec une croissance d’environ un million d’utilisateurs par an. Si en 2001 un million des personnes utilisait l’Internet, en 2006 plus de 5,5 millions de Roumains ont accédé le web. De plus, en 2007, on dénombrait 7 millions d’utilisateurs, soit environ 33% de la population du pays, en s’approchant ainsi à la moyenne européenne.
Les Cybercafés (les « Internet Cafe » en roumain) sont assez répandus, surtout au sein des villes. Une heure de navigation coute environ 1 leu et beaucoup d’entre eux sont ouverts 24 heures par jour.

Couverture GSM

Le pays est largement couvert et le portable (mobil) connaît un succès fou. Votre portable peut être utilisé si vous avez souscrit auprès de votre prestataire un abonnement international.

Devise

RON

Taux

Cours d'achat estimé : 1 RON = 0.200961 Euros au 18/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de Roumanie en France
5-7, rue de l'Exposition - 75007 Paris
Tel : 0147051046 ou 0147052937/1870
Fax : 0145569747
Email : secretariat@amb-roumanie.fr
Web : http://paris.mae.ro

Ambassade de France en Roumanie
13-15 Strada Biserica Amzei - 010392 Bucarest secteur 1
Tel : 0040213031000
Fax : 0040213031090
Email : chancellerie.bucarest-amba@diplomatie.gouv.fr
Web: www.ambafrance-ro.org

Ambassade de Roumanie en Belgique
Rue Gabrielle / Gabriëllestraat, 105 - 1180 Uccle
Tel : 023452680
Fax : 023462345
Email : romania.sec@hq.nato.int
Web : www.bruxelles.mae.ro

Ambassade de Belgique en Roumanie
Boulevard Dacia, 58 - 020061 Boekarest Secteur 2
Tel : 0040212102969
Fax : 0040212102803
Email : ambabuc@clicknet.ro
Web : www.diplomatie.be/bucharestfr

Consulat

En France, il existe un consulat de Roumanie dans les villes suivantes : Bordeaux, Brest, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris et Strasbourg.

En Belgique, les fonctions consulaires sont assurées par l'ambassade.

Office de tourisme

Office de tourisme de Roumanie en France
7, rue Gaillon - 75002 Paris
Tel : 01 40 20 99 33
Fax : 01 40 20 99 43
Email : info@guideroumanie.com
Web : www.guideroumanie.com

Office de tourisme de Roumanie en Belgique
17, galerie de la Toison d'Or - 1050 Bruxelles
Tel : 02 502 46 42
Fax : 02 502 46 42
Email : tourisme.roumain@wanadoo.be
Web : http://romania.ibelgique.com/

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou plus naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à la Roumanie.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs plastique.
- La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présents dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas forcément absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

La Roumanie s’est dotée d’un Ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD), qui inscrit son activité dans le cadre du plan d’action européen pour les technologies environnementales (ETAP), visant à faire progresser mentalités et pratiques dans ce domaine. Il s’agit, en particulier, d’intégrer les questions et les technologies « vertes » au fonctionnement économique du pays. Cela en cohérence avec les exigences de l’Union Européenne. Le MEDD se heurte à des obstacles divers : une économie encore convalescente et un appareil productif ancien ; peu de contrôle qualité ; une conscience faible des enjeux… Mais, les choses progressent et la remise à niveau des équipements industriels, par exemple, facilite le transfert d’écotechnologies. L’ETAP est désormais relayé par un Programme opérationnel sectoriel pour l’environnement (2007-2013), qui en constitue la feuille de route en Roumanie. Ce programme a été approuvé et financé par la Commission Européenne.