Votre prochaine destination...
Plus de critères
Type de voyage
Activité
Niveau physique
Réinitialiser les critères

1 • Formalités

Passeport

Carte nationale d´identité ou passeport en cours de validité pour les ressortissants de l’Union Européenne. Passeport pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Si l’enfant, voyageant avec une carte d’identité, est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne, ni pour les Suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage).

Contre les méningites, en période épidémique, vaccin tétravalent A/C/Y/W (Menveo ou Nimenrix).

Paludisme

Le risque est faible, voire nul, en saison sèche. La prévention ne nécessite pas de traitement antipaludéen préventif, mais doit imposer une protection efficace contre les piqûres de moustique (répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées, qui protègent contre dengue, chikungunya, virus Zika...).

Autres risques

Ce sont les risques infectieux, comportementaux et environnementaux décrits dans nos recommandations générales (en particulier ce qui relève de l'alimentation, des bains en mer, de la plongée et du soleil). En cas de cyclone, il sera important de penser à rassurer ses proches qui, à distance, ne connaissent pas nécessairement la situation locale.

3 • Géographie

Capitale

Mamoudzou.

PIB

2 600 dollars US par habitant (2003).

Point culminant

Mont Bénara (Grande-Terre), 660 mètres.

Climat

Climat tropical maritime. Les températures annuelles moyennes varient entre 23° et 30°, avec un taux d’hygrométrie élevé (plus de 85%). La température moyenne de la mer est de 25,6° (variations de faible amplitude). Une saison des pluies, chaude (27° à 30° dans la journée), va de novembre à avril ou mai. Elle est suivie d’une saison sèche et « fraîche » (22° à 25° dans la journée), de mai à octobre. L’île est parfois touchée par de violentes tempêtes cycloniques.

Géographie

Mayotte est le plus ancien et le plus méridional des groupes d’îles de l’archipel des Comores (250 km au nord-ouest de Madagascar), dans l’océan Indien. Elle est composée de 2 îles principales : Mahoré ou Grande-Terre (363 km²) et Pamandzi ou Petite-Terre (11 km²). Une importante barrière de corail protège l’un des plus vastes lagons du monde (1 100 km²), qui isole des courants marins la quasi totalité du territoire. Ce lagon est piqué d’une centaine d’îlots coralliens. Grande-Terre présente des reliefs accusés ; son origine volcanique l’a dotée de terres fertiles.

Economie

L’administration emploie 45% des personnes actives, les travaux publics et le commerce occupent l’essentiel du restant (taux de chômage autour de 20%). L’agriculture est avant tout vivrière (riz, manioc, fruits, bovins, caprins, volailles…) ; pour l’exportation, elle produit aussi ylang-ylang, citronnelle, vanille, cannelle, girofle… La mer fournit des protéines. Le tourisme fournit des devises. L’ensemble demeure fragile, malgré une croissance notable ces dernières années.

Faune et flore

La forêt primaire qui couvrait les îles a désormais disparu, il n’en reste que des lambeaux. Sur les côtes, en revanche, on trouve encore des mangroves et des herbiers littoraux, où viennent pondre les tortues vertes. Là, poussent aussi les baobabs, qui abritent des colonies de roussettes (grandes chauve-souris frugivores). Les mammifères ne sont pas très nombreux ; citons le maki de Mayotte, la civette, la roussette de Livingston… L’avifaune, elle, est fourmillante : grèbe castagneux, pétrel de la Trinité du Sud, puffin d’Audubon, frégate du Pacifique, phaéton à bec jaune, fou à pieds rouges, héron pourpré, flamant nain, canard à bosse, balbuzard pêcheur, faucon de l’Amour, courlis cendré, chevalier bargette, guêpier de Madagascar… Le lagon, pourtant très exploité, regorge encore de richesses : baleines (juillet-octobre), tortues, dauphins, poissons coffres, espadons, diodons, tétrodons, poissons lunes, poissons perroquets, dorades, thons, anguilles…

4 • Hommes et cultures

Population

198 192 habitants (2009).

Langue Officielle

Le français.

Langue parlée

Le français est véhiculaire, mais les habitants de Mayotte sont peu nombreux à l’avoir pour langue maternelle ; la plupart d’entre eux (71%) parlent une langue comorienne, d’origine bantoue, le mahorais. On parle également le grand-comorien, le shimwali ou l’anjouanais, qui sont également des langues comoriennes, ou bien le bushi, une langue malgache, ou encore le swahili…

Peuple

L’histoire a brassé les populations de Mayotte, dont la jeunesse est aujourd’hui la caractéristique principale (plus de moitié des habitants ont moins de 20 ans). Les Mahorais sont les plus nombreux (59,4%), ensuite viennent les Malgaches (22,5%) et les Comoriens des autres îles (11,9%). L’importance numérique des autres groupes est moindre : Swahilis (2,4%), Français d’origine métropolitaine (2,2%)… Les Indiens occupent une position importante dans l’économie des îles.

Religion

On pratique très majoritairement (97%) un islam sunnite tolérant, teinté d’animisme. Les chrétiens sont essentiellement des métropolitains, des créoles des Mascareignes ou des métis. Les habitants de Mayotte peuvent choisir entre un statut de droit commun français et un « statut personnel » (dans ce cas, ils relèvent du droit musulman) ; cependant, la départementalisation devrait accélérer l’adaptation du droit musulman au droit commun.

Calendrier des Fêtes

Les jours fériés sont ceux du calendrier civil français (1er janvier, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 11 novembre). Les fêtes musulmanes dépendent d’un calendrier lunaire et leur date varie ; elles ne sont pas toujours chômées.

Histoire

Il semble que des Austronésiens (d’Indonésie) et des Bantous aient pris pied sur Mayotte au VIIIe siècle. Peut-être les Austronésiens ont-il mis en place les premiers éléments de ce qui allait faire la fortune des Comores, la traite des esclaves. En tout cas, il est avéré qu’ils furent la cheville ouvrière d’un commerce important et du développement à Mayotte d’une florissante production de fer (site métallurgique de Dembeni). Au IXe siècle, les marchands arabo-persans fréquentent l’archipel et y introduisent l’islam. On explique encore mal le déclin de cette phase brillante, mais on constate qu’au XIIIe siècle la métallurgie est abandonnée et que les Mahorais sont agriculteurs, regroupés en communautés villageoises dirigées par des notables musulmans, les fani. Mayotte est alors sous l’influence de la côte swahilie. Ce dont elle va profiter, devenant l’une des plaques tournantes de la traite des esclaves (l’évolution démographique de l’île ne s’expliquant guère qu’ainsi), où viennent s’approvisionner les marchands arabes. Les premières constructions de pierre et les premiers éléments d’urbanisme apparaissent alors. Au XVe siècle, le sultanat shirazi d’Anjouan étend son autorité sur Mayotte. Mais, au siècle suivant, pendant le règne du sultan mahorais Aïssa ben Mohamed, Mayotte se libère de cette tutelle. Aïssa ancre le pays dans la culture swahilie (ses successeurs seront des Swahilis) et développe les centres urbains. C’est l’âge d’or de Mayotte. En 1557, les Portugais touchent à l’île (dite île du Saint-Esprit). Mais, bientôt, les rivalités déchirent le sultanat, dont la puissance décroit rapidement. Au début du XVIIIe siècle, des pirates européens sont installés dans le pays. Les sultans d’Anjouan tentent de reprendre par la force le contrôle de la région ; ils ravagent l’île à plusieurs reprises à partir de 1740. Puis ce sont les razzias des pirates malgaches (1790-1820) qui alimentent là la traite à destination des îles de France (Maurice) et Royale (La Réunion). Au terme de ces temps troublés, la population de Mayotte a dramatiquement diminué : 12 000 habitants au XVIe siècle, 3 000 en 1843.
Les années 1830 voient se succéder les prétendants au sultanat ; en 1836, le nouveau sultan sakalave (malgache), sentant ses assises peu fermes, se tourne vers les marins français alors occupés, à Madagascar, à assurer la sécurité de leurs routes commerciales vers l’Asie. En 1841, le sultan vend sa souveraineté à la France, qui prend officiellement possession de Mayotte le 13 juin 1843. La présence des militaires français « gomme » les tensions locales les plus vives. Mais la structure sociale inégalitaire de l’île demeure : les grands domaines esclavagistes de la côte s’opposent aux communautés paysannes précaires de l’intérieur. En 1848, l’esclavage est aboli. Les maîtres des domaines abandonnent la partie. Ils sont prestement remplacés par des planteurs européens et le « travail forcé » prend la place de l’esclavage. C’est dans les vieux pots qu’on fait la bonne soupe. Une nouvelle exploitation commence, avec des résultats économiques inégaux (rapide déclin de la canne à sucre, mais développement des épices, du café, du coton, du sisal ou de l’ylang-ylang…). En 1886, un protectorat français est établi sur les autres îles de l’archipel commorien. La pression anglaise se relâche à partir de 1890 : la France est désormais maîtresse de Madagascar et des Comores. En 1908, la colonie mahoraise et le protectorat des trois autres îles sont rattachés au gouvernement général de Madagascar. Les Comores se perdent alors dans une zone floue de l’empire.
Après la Seconde Guerre mondiale, les Comores obtiennent un statut d’autonomie administrative et, en 1958, deviennent territoire d’outre-mer. L’archipel renoue alors avec une vieille tradition d’instabilité politique. En 1972, l’ONU met l’indépendance à l’ordre du jour. Deux ans plus tard, les autorités françaises organisent aux Comores un referendum sur la question. A rebours des autres îles, Mayotte vote en faveur du maintien des liens avec la France. Vote confirmé (à plus de 90%) en 1976, après que la République des Comores (les trois îles indépendantistes) ait vu le jour (1975). On relèvera le rôle décisif joué par les associations féminines mahoraises à l’occasion de ces scrutins. L’ONU et l’OUA condamnent le maintien de la France à Mayotte. La Royale vient calmer les esprits. La République des Comores ne cesse de vilipender l’option française des Mahorais ; dans le même temps le chaos politique comorien provoque une forte émigration vers la collectivité territoriale française. La situation économique demeure précaire, mais, dans les années 1990, des investissements publics importants permettent une certaine relance.

Politique

Mayotte est une collectivité d’outre-mer (2003) française dont la transformation en département d’outre-mer est engagée (depuis 2007). Elle est dotée, depuis 2004, d’un conseil général et d’une administration décentralisée ; l’Etat y est représenté par un préfet.

Célébrités

Pierre Passot (1806-1855), artilleur de marine, a assuré, après celle de Nosy Be, la prise en main de Mayotte (dont il fut le premier commandant français). Le real colonialism a vite mis un bémol à ses espoirs de développement.

Toifilou Maoulida (né en 1979, à Kani-Kéli) est une figure du championnat de France de football. Il a grandi et brossé ses premiers ballons à Marseille, puis a fait trembler les filets pour Montpellier, Rennes, Metz, Monaco, Marseille, Auxerre et Lens.

Younoussa Bamana (1935-2007) fut un poids lourd de la politique mahoraise. Qu’on en juge : député de la collectivité territoriale de 1977 à 1981, puis premier préfet de l’île ; président du conseil général de 1977 à 2004. Affilié à l’UDF.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l´équivalent de 1,5 ou 2 euros par jour et par personne. Nous vous conseillons le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : le prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Achat

Confitures, épices, vanille, vanneries sont de production locale, mais l’essentiel de l’artisanat proposé aux voyageurs est fabriqué hors de Mayotte (Madagascar, Réunion…).

Cuisine

La cuisine de Mayotte a pour base trois ingrédients principaux : le riz, la banane et le manioc (auxquels on peut ajouter le fruit de l’arbre à pain). Ils sont additionnés de condiments divers, accompagnés de viande ou de poisson (mérou, espadon, thon jaune, thon rouge mais aussi poulpe, langouste, crevettes…) et d’une sauce pimentée. Par exemple, le mataba est fait de brèdes (feuilles) de manioc cuites au lait de coco. Le kangué est de bœuf longtemps bouilli. Mais le batabata est une friture de bananes et pour le mtsolola, on fait mijoter… des bananes. Quant au pilao, c’est un plat de riz et de viande. Les diverses communautés ont adapté leur cuisine d’origine aux conditions locales. Dehors, nombreux stands à brochettes.

Boisson

L’eau du robinet étant de qualité inégale, on boira de l’eau minérale en bouteille (capsulée), ou des sodas, ou de la bière, ou du thé. Le jus de baobab ou le trembo (vin de palme) sont à essayer. Les restaurants haut de gamme servent des vins français.

5 • Transports

Route

Le réseau routier est en développement, mais réserve des surprises en tous genres : animaux, piétons, éboulements… Si vous conduisez, quel que soit le véhicule, soyez prudent et... lent. Conduite de nuit déconseillée.

Taxi et location

Taxis et taxis-brousse embarquent en général plusieurs passagers, la fréquence et la durée des courses dépendent donc du remplissage et de la compatibilité des destinations. Les taxis clandestins ou « improvisés » rendent le même service, mais souvent sans assurance d’aucune sorte.

Avion

Liaisons avec La Réunion, Maurice, les Comores, Madagascar. L’aéroport de Dzaoudzi est sur Petite-Terre (traversée de 15 mn pour rejoindre Grande-Terre).

6 • Infos pratiques

Décalage

Mayotte est à GMT+3, c'est à dire :
- en hiver, lorsqu’il est 12h00 à Sedan, il est 14h00 à Mamoudzou ;
- en été, lorsqu’il est 12h00 à Sedan, il est 13h00 à Mamoudzou.

Argent

C’est l’euro qui a cours à Mayotte. Les distributeurs cartes bancaires sont de plus en plus nombreux en ville (les petits commerces, par contre, ne sont pas équipés de terminaux de paiement). Les banques ouvrent en général de 7h30 à 11h30 et de 13h30 à 15h30 ; fermées le samedi et, souvent, le vendredi après-midi.

Electricité

220 volts. Prises européennes.

Média

La presse quotidienne française avec une semaine de retard, quatre hebdo locaux (mention pour la liberté de ton à Kashkazi), une chaîne de télévision (Télé Mayotte) et quelques stations de radio du cru. Internet et le satellite permettent d’élargir la palette.

Poste

Tarif postal identique à celui de la métropole jusqu’à 20 grammes (on n’utilise que les timbres édités sur place, mais, avis à ceux qui en rapporteraient, ils ne sont pas valables dans le sens métropole-Mayotte). Délai d’acheminement d’un courrier pour l’Europe, une semaine environ.

Téléphone

Pour appeler Mayotte depuis la France, composer 00 + 262 + le numéro de votre correspondant (sans le 0 initial).
Pour appeler la France depuis Mayotte, composer 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).

Internet

Quelques cybercafés à Mamoudzou et des cybercases (avec accès Internet gratuit) réparties dans les villages.

Couverture GSM

Bonne couverture. Nous vous conseillons toutefois de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.

Devise

EUR.

Taux

1.

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de France en Belgique
Rue Ducale / Hertogstraat, 65 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 548 67 11
Fax : 02 548 87 32
Email : ambafr@ambafrance-be.org
Web : www.ambafrance-be.org

Ambassade de France en Suisse
Schosshaldenstrasse, 46 - 3006 Berne
Tél. : 031 359 21 11
Fax : 031 359 21 91
Email : presse@ambafrance-ch.org
Web : www.ambafrance-ch.org

Consulat

En Belgique, il y a un consulat général de France à Bruxelles, Anvers et Liège.

En Suisse, il y a un consulat général de France à Berne, Genève et Zürich.

Office de tourisme

Site de l’office de tourisme de Mayotte : www.mayotte-tourisme.com

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente, le cas échéant, les problèmes environnementaux spécifiques au pays concerné.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

L’environnement mahorais connait une certaine dégradation : désertification, fragilisation des sols et pollution par les déchets domestiques notamment. Le lagon, atout économique majeur, n’est pas épargné ; érosion, accumulation de détritus ou impact du réchauffement climatique sur les coraux le mettent à mal. Dans l’ensemble, la population est peu sensibilisée aux thèmes environnementaux. Certains services primaires (logement, eau courante…) restent à généraliser et sont prioritaires, mais une gestion réaliste des ressources naturelles doit leur être associée et sa mise en place requiert l’appui des usagers.
Les ordonnances des années quatre-vingt-dix ont étendu à Mayotte certaines dispositions législatives concernant les principes généraux du droit de l’environnement : traitement et distribution des eaux, navigation, pollution maritime, protection de la faune et de la flore, chasse et pêche, prévention des risques naturels, qualité de l’air, etc. Des améliorations ont été constatées dans ces domaines, sans que les effets négatifs de pratiques indifférentes à ces questions aient été annulés. Les dispositions relatives au ramassage et au traitement des déchets ont été notablement renforcées, Mayotte est appelée à adopter un plan d’élimination efficace et à respecter les prescriptions sur l’utilisation des huiles usagées. La collectivité doit également établir un plan de prévention des risques naturels prévisibles, dans le cadre duquel des normes particulières de construction parasismique ou paracyclonique pourront être imposées.