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1 • Formalités

Passeport

Passeport obligatoire, en cours de validité, valable au moins 6 mois à compter de la date d'entrée sur le territoire kenyan, pour les ressortissants français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches. Attention ! le passeport doit impérativement comporter au moins deux pages vierges vis à vis.

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Depuis le 1er janvier 2024, les voyageurs français, belges et suisses sont dispensés de visa. En revanche, ils doivent (quel que soit leur âge) obtenir une ETA (Electronic Travel Authorization) pour entrer au Kenya et présenter cette autorisation avant d’embarquer. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

La demande doit être soumise depuis le site https://www.etakenya.go.ke. L’ETA est valable pour un seul voyage (entrée unique).

2 • Santé

Vaccins obligatoires

La vaccination contre la fièvre jaune n’est exigée à l’arrivée que pour les voyageurs ayant séjourné récemment (ou transité plus de 12 heures) dans l’un des 42 pays d’Afrique sub-saharienne ou d’Amérique du Sud où la maladie peut être présente (voir la carte de l’OMS dans les « news santé »). En conséquence, à l'arrivée à Nairobi ou à Mombasa, en provenance d'Ethiopie, d'Ouganda ou de Tanzanie y compris de Zanzibar, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune peut être exigé. Quelle que soit la législation actuelle et hors contre-indications évaluées par le médecin du centre agréé, la gravité de la fièvre jaune, mais aussi le risque « administratif », nous font recommander cette vaccination. Et ce, d'autant que, alors que la fièvre jaune était absente du Kenya depuis les années 90, plusieurs foyers épidémiques sont apparus récemment - janvier-février 2022 - dans le nord du pays : lac Turkana, Samburu, Meru.

Vaccins conseillés

Diphtérie, tétanos et poliomyélite, Hépatites A et B, Coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), rougeole pour les enfants. Pour les voyages longs et aventureux, la typhoïde et la rage, surtout chez les enfants.

Paludisme

Le paludisme est présent dans tout le pays, dès lors qu'on est au-dessous de 1500 m. Si on excepte le Tsavo, la majorité des parcs nationaux et des réserves sont situés à des altitudes voisines ou supérieures. En dehors des régions côtières, et du lac Nakuru (où, bien que situé à 1800 m, des cas de paludisme sont réapparus), la prise de traitement préventif n'y est donc pas indispensable, à condition de mettre rigoureusement en application des mesures de prévention active contre les moustiques : répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires (qui protégeront aussi contre les autres insectes, vecteurs d'autres maladies : mouches, tiques, puces). Pour les séjours sur la côte de l'océan Indien, le traitement préventif recommandé sera Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxycycline. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Ils seront d'autant plus facilement limités que vous respecterez les consignes de prévention des risques alimentaires, environnementaux ou comportementaux exposés dans nos recommandations générales. L'insécurité est notoire en ville, où il est recommandé de ne pas sortir seul, surtout la nuit. Les flambées de violence politico-religieuse justifient que l’on se renseigne sur la situation auprès du ministère des affaires étrangères. Par ailleurs, on garde à l'esprit que l'Afrique de l'est est l’une des régions du monde où le SIDA fait le plus de ravages. Risques liés à la randonnée en haute-montagne. La région présente des sommets culminant à des altitudes que l’on n’a pas coutume d’associer à l’Afrique : 5 200 m pour le mont Kenya, par exemple. Reportez vous au chapitre consacré à l´altitude et souvenez vous que, si vous n´êtes pas bien préparé et bien équipé, votre ascension sera plus pénible que plaisante. Vous devez avoir à l´esprit que, même si vous êtes près de l'équateur, vous êtes en haute montagne et qu'il y fait très froid la nuit (risque de gelures). Et que, parce que vous êtes près de l'équateur, le soleil « tape fort » (risque de brûlures solaires et d'ophtalmie des neiges). Risques liés à la plongée sous-marine : si le voyage se termine au bord de l´Océan indien, sur l’une des nombreuses plages de la côte ou des petites îles paradisiaques : attention aux risques de coups de soleil, de blessures (par coraux, coquillages, ou rochers, que vous préviendrez par le port de chaussures de bain ou de palmes) et de piqûres de méduse, de poisson ou d'oursin. Mais, surtout, vous allez avoir envie de découvrir (autrement que dans un bateau à fond de verre) les fabuleux fonds marins, leur flore et leur faune multicolores. Rappelons que la première des précautions est de ne pas plonger en l'absence de moniteurs spécialisés et de vérifier la fiabilité du matériel de location. Reportez-vous au chapitre concernant les risques des baignades et de la plongée dans nos recommandations.

3 • Géographie

Capitale

Nairobi.

PIB

1 037 dollars US par habitant.

Point culminant

Le mont Kenya, 5 199 mètres.

Climat

Le Kenya se situe sur l’équateur, mais l´altitude des reliefs, les déserts du nord et l´influence maritime à laquelle est soumise la côte suscitent des contrastes. Le climat est donc chaud et humide sur la côte, torride et désertique dans le nord, très agréable sur les plateaux du centre, du nord et de l´ouest.
Attention ! à l´intérieur l´altitude moyenne est de 1 300 m, matinées et soirées peuvent être fraîches (et les nuits froides). En revanche, jamais moins de 20° la nuit sur la côte.
Il y a deux saisons des pluies (de mars à mai et novembre-début décembre). La saison la plus chaude va de Noël à février (saison sèche) ; les températures moyennes oscillent alors entre 25 et 30° sur la côte, et entre 14 et 25° à l'intérieur du pays.
La saison venue, les pluies, si elles ne sont pas réellement torrentielles ni ininterrompues, peuvent rendre un certain nombre de pistes impraticables. Les photographes et autres amateurs de lumière éprouveront leurs plus fortes émotions à cette période : ciels de plomb où se jouent des lueurs d’orage ; limpidité glorieuse après l´averse...

Géographie

Le Kenya est coupé en deux par l'équateur : il est situé entre 5° de latitude nord et 5° de latitude sud.

Le pays, situé sur la côte est de l’Afrique, est frontalier de la Somalie, de l'Éthiopie, du Soudan, de l'Ouganda et de la Tanzanie. Il dispose d'une façade de plus de 450 km sur l'Océan indien. La Rift Valley et les hautes terres centrales, qui en forment l'épine dorsale, contrastent avec la côte humide, bordée de longues plages. L'ouest, aux abords fertiles du lac Victoria, abrite quelques parcs naturels de premier ordre. La vaste région nord-est, quant à elle, est formée de larges plaines intérieures arides.

Economie

A la veille de la crise politique de fin 2007-début 2008, le Kenya pouvait susciter des jalousies. Les voyants étaient au vert : croissance depuis 2003, inflation maîtrisée, endettement et déficit public raisonnables. Les transferts opérés par les Kenyans de l’étranger, le thé, le tourisme et l’horticulture assuraient de confortables entrées de devises. Cela permettait de compenser de faibles ressources énergétiques et de prévoir des travaux d’équipement. Hélas, ces bonnes performances ont buté sur les questions sociales : la pauvreté est encore le lot de près de 60% de la population et les inégalités se sont creusées. La stabilité politique (pourtant l’une des richesses du pays) en a souffert. Sans ruiner l’économie, les violences lui ont donné un coup de frein (perte de 2 points de croissance). Le tourisme s’est effondré en 2008, ce qui a rendu plus délicat le maintien des équilibres. Cependant, l’ensemble demeure sain et, si l’Etat parvient à régler le moteur social, la machine devrait repartir.

Faune et flore

Pour les safaris, le Kenya est une destination phare. La réputation de sa faune n’est plus à faire. Big Five en tête, elle offre une variété impressionnante. Des gazelles (de Robert, de Grant, de Soemmering, de Waller, de Thomson…) ; des antilopes : bongo, oryx, damalisque, bubale, impala, élan du Cap, grand koudou, dik-dik, et puis gnous, cobs, guibs… Des girafes, des zèbres, des hippopotames, des singes… Des véloces (guépards), des grognons (potamochères, hylochères, phacochères), des ricanants (hyènes)… Le Kenya est l’un des derniers pays où migrent encore tous les ans des troupeaux de grands mammifères (gnous et zèbres, en particulier). Les oiseaux abondent aussi : aigles, vautours, serpentaires, autruches, flamants, pélicans, grues, hérons, marabouts, rolliers… On compte 88 amphibiens et plus de 21 000 espèces d’insectes.

Les Big Five ? L’éléphant, le rhinocéros, le buffle, le lion et le léopard.

Quant à la flore, les contrastes du relief et du climat permettent qu’elle prenne des formes très diverses, de la luxuriante forêt équatoriale humide à la chiche végétation des zones arides.

4 • Hommes et cultures

Population

37 953 838 habitants (2008).

Langue Officielle

Il y a deux langues officielles au Kenya : l'anglais et le swahili (kiswahili).

Langue parlée

Chacun des peuples du pays parle sa propre langue ; les plus communes sont le kikuyu, le dholuo et le luhya. Mais le sheng, argot swahili de Nairobi, très répandu, est en passe de devenir la première langue de bien des Kenyans.

Peuple

La majorité des Kenyans est bantoue (parmi eux, les Kikuyu, les Kamba, les Luhya…). Viennent ensuite les populations d’origine nilotique (Massaï, Kalenjin, Luo, Samburu, Turkana…) ou couchite (Rendille, Somali). Très minoritaires, Indiens, Européens et Arabes complètent le tableau. Les plus nombreux sont les Kikuyu (20,7% de la population), les Luhya (14,3%), les Luo (12,3%) ; les Massaï ne représentent que 1,7% de l’ensemble.

Religion

75% des croyants (qui sont, peu ou prou, 75% des Kenyans) appartiennent à des églises chrétiennes ; 10% sont musulmans (ils habitent la côte, pour des raisons historiques) ; le reste est partagé entre animistes et hindouistes.

Calendrier des Fêtes

Chaque groupe ethnique a ses fêtes et son calendrier propre.

Histoire

La culture swahilie, qui prit forme dès les premiers siècles de notre ère, est le fruit du commerce qu’entretenaient populations bantoues de la côte est de l’Afrique et commerçants arabes ; les riches cités de Mombasa et Lamu furent fondées dans ce cadre d’échanges. A la fin du XVe siècle, les Portugais débarquent et prennent le contrôle du trafic de l’or, dans un climat de croisade. Puis ils rembarquent, un siècle plus tard, chassés par des révoltes arabes. Les Omanais exercent alors une tutelle religieuse et commerciale ; ils développent la traite négrière à partir de Zanzibar et de leurs comptoirs sur la côte (ponctionnant les royaumes bantous des Grands Lacs). Au XIXe siècle, l’Europe se déploie à nouveau et la pugnacité anglaise rogne les ambitions allemandes dans la région : le traité de Heligoland-Zanzibar (1890), définit deux zones d’influence. En 1895, la British East Africa est établie au nord des territoires dévolus au Reich ; les colons installent des fermes sur les plateaux, le cricket, font la pause à l’heure du thé… Les Africains participent à cela par la porte de service et sont tenus à l’écart de la gestion des affaires. Sous la pression britannique, la traite avait été abolie en 1873 ; les chefs traditionnels étaient maintenus, soumis à l’autorité des administrateurs impériaux. Le Protectorat du Kenya (qui comprend aussi le futur Ouganda) devient une colonie en 1920. La situation des populations indigènes se dégrade (empiètements des colons, crise économique mondiale). Le Kenya sera néanmoins un point d’appui allié pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, en 1952, la révolte des Mau-Mau (société « secrète » kikuyu) débute ; les Anglais dégainent (l’affaire fera 13 000 morts) et imposent la loi martiale pendant sept ans. Jomo Kenyatta est emprisonné pour complicité avec les Mau-Mau. Pour calmer le jeu, les Britanniques favorisent alors l’intégration des Africains à la gestion politique de la colonie. Les partis se multiplient. La pression monte. Le KANU (Kenya African National Union), avec Kenyatta à sa tête, remplace le Kenya African Union en 1960. L’année suivante, les Anglais cèdent. Après une courte transition, le leader du KANU forme un premier gouvernement (1963), puis s’assied dans le fauteuil présidentiel (1964). Il ne le quittera qu’en 1978, mort. Daniel Arap Moi prend la place et, en 1982, l’institution succédant au charisme, la règle du parti unique est instaurée. Cela dure jusqu’en 1991. Le KANU sort, sans surprise, vainqueur des élections multipartis de 1992. Moi reste aux affaires jusqu’en 2002. Il ne peut alors empêcher l’élection de Mwai Kibaki. En décembre 2007, la réélection contestée de celui-ci met le pays au bord de la guerre civile.

Politique

Le Kenya est une république indépendante, membre du Commonwealth.

La Constitution de 1963 (révisée en 2001) a institué un régime présidentiel. Le Président, élu pour cinq ans au suffrage universel, choisit un vice-président et nomme les membres du gouvernement. Ceux-ci sont membres de l’Assemblée Nationale (une chambre de 210 députés), qui détient le pouvoir législatif.

Le pays est divisé en huit provinces, gérées, chacune, par un conseil consultatif dont les membres sont nommés par le Président de la République. Chaque province est divisée en quarante districts, dotés de conseils locaux. Une large autonomie est accordée aux autorités locales, qui lèvent leurs propres impôts pour assurer les dépenses de santé, d’équipement ou d’enseignement. La région de Nairobi relève d’un statut spécial.

Célébrités

Jomo Kenyatta, né Kamau wa Ngengi (1938-1978). Le Père de la Nation. Tôt actif dans les milieux politiques kikuyu, il s’engage dans le combat pour l’indépendance, devenant secrétaire général du KANU. Après le retrait britannique, il dirige le pays en réaliste, attentif à l’unité nationale.

Karen von Blixen-Finecke, Karen Blixen (1885-1962), a célébré dans son œuvre la beauté (mais aussi la rudesse) des plateaux kenyans. Son livre le plus célèbre, La ferme africaine, a été adapté au cinéma (Out of Africa).

George Adamson (1906-1989) et sa femme Joy (1910-1980, née Friederike Victoria Gessner), naturalistes et écrivains, ont consacré toute leur vie aux animaux et à leur protection. Leur livre, Born Free, qui relate l’histoire de la lionne Elsa, a fait le tour du monde. Joy était également un peintre de talent.

Ngugi wa Thiong’o (né en 1938) est un écrivain à qui son radicalisme (tant à l’égard de la colonisation que de l’establishment kenyan) a valu de nombreuses années d’exil. Son œuvre, abondante, fut d’abord écrite en anglais, puis en langue kikuyu.

Kipchoge « Kip » Keino (né en 1940) est à l’origine de la tradition des coureurs de fond kenyans. Médaillé d’or aux JO de Mexico (1 500 m) et Munich (3 000 m steeple) ; recordman du monde du 3 000 m et du 5 000 m.

Savoir-vivre

La population se nomme elle-même wananchi (les gens en swahili) et ce terme a une nuance de respect. On appellera un garçon bwana (monsieur) ou stewart, jamais boy ; les femmes, mama. Les Kenyans ne se considèrent pas comme des « noirs » ou des « gens de couleurs », mais comme African ou Asian, selon leur origine.
La population de Lamu est musulmane ; les femmes y portent des vêtements couvrants ainsi qu´un voile cachant une partie du visage. Il serait particulièrement malvenu, dans ces conditions, d´adopter une tenue trop décontractée, qui risquerait de choquer vos interlocuteurs et vos hôtes.
En pays masaï, photographier des personnes ne va pas de soi ; pour éviter tout malentendu, il vaudra mieux attendre que les guides aient obtenu de l’autorité locale une autorisation de le faire.

Au Kenya, le pourboire est une tradition bien ancrée. Il n’est jamais inclus dans la note (sauf, parfois, au restaurant). La règle générale est : 10% du montant de la facture. Les prestations fournies par nous comprennent les taxes et le service. Cependant, le personnel de l´hôtel où vous séjournerez s´attend à un geste de votre part, si le service vous a donné satisfaction. A un guide, on donnera entre 7 et 10 euros par jour et par personne.
Aux conducteurs-guides, il est de coutume de donner un pourboire en fin de safari. Le montant sera fonction de la qualité du service. Nous vous conseillons de situer les choses entre 3 et 5 euros par jour et par voyageur.

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Achat

L’artisanat varie d´un peuple à l´autre : les objets peuvent être en métal, en cuir, en fibres séchées (tressées ou tissées) et, bien sûr, en bois. La production de vannerie est importante (paniers, sacs, couffins). Les calebasses décorées sont traditionnelles. Les tissus imprimés et les saris le sont devenus.
Les artisans utilisent également la stéatite (ou pierre à savon) pour façonner objets et statuettes. On trouve en grand nombre des pierres semi-précieuses, notamment la malachite verte, l´hématite (noire, lourde), l´œil de tigre, le quartz rose... L’or et l’argent sont travaillés en bijoux.

Cuisine

On ne dira pas que le Kenya est le pays d’Afrique où l’on mange le mieux. L’ugali (sorte de polenta) nourrit sans émotion. La viande grillée (chèvre et mouton) anime un peu. La cuisine internationale des hôtels et des lodges est très correcte et réserve à sa clientèle des produits de bonne qualité (gibier, fruits). L’english breakfast est de rigueur. C’est la cuisine de la côte qui est la meilleure ; apports africains, indiens et arabes ménagent de bonnes surprises (noix de coco et épices sont mises à contribution). Poissons et crustacés se distinguent.

Boisson

En ville, l´eau du robinet est considérée comme potable. On sera cependant prudent : il est préférable de ne boire que de l´eau en bouteille (capsulée). La remarque vaut aussi pour les glaçons, hors hôtels et lodges. Alternative à l’eau : les sodas (marques internationales disponibles partout). Le thé et le café sont au lait et sucrés.

La bière. Très populaire et vendue en bouteilles de 50 cl. Tusker, Pilsner, White Cap et Castle sont les plus répandues.

Le Kenya produit du vin dans la région du lac Naivasha.

5 • Transports

Route

Le réseau routier goudronné est assez contrasté, le meilleur y côtoie le pire. Les routes nationales, rayonnant depuis Nairobi, sont très irrégulièrement entretenues. Les pistes sont de qualité variable et souvent défoncées (surtout après la saison des pluies).

Dans l’intérieur, on profitera des pompes à essence qui se présentent (elles sont peu nombreuses dans certains coins).

Pour des raisons évidentes de sécurité, il est interdit de descendre de son véhicule dans les parcs et les réserves. Dans la brousse, on a affaire à des animaux sauvages. La circulation dans les parcs est les réserves n’est autorisée que de 6 heures à 18 heures ; la vitesse y est limitée à 25 km/h.
Dans la réserve d´Amboseli, au pied du Kilimandjaro, attention à l’abondante et envahissante poussière blanche. Idem à Tsavo (sinon que la poussière est rouge).

Quelques repères routiers :
Nairobi - Aberdares, 160 km, 3 heures (route goudronnée)
Aberdares - Samburu, 200 km, 3 heures et demie (route goudronnée et piste)
Nairobi - lac Nakuru, 120 km, 1 heure et demie (route goudronnée)
Nairobi - Masai Mara, 220 km, 4 heures (route goudronnée et piste)
Nairobi - Amboseli, 220 km, 3 heures et demie (route goudronnée et piste)
Tsavo - Mombasa, 240 km, 3 heures (route goudronnée et piste)

Taxi et location

Pour louer un véhicule, il faut être en possession d’un permis de conduire national (ou international) valide et être âgé de 23 à 70 ans.

Train

Une seule ligne, qui traverse le pays d'est en ouest. Elle relie quelques grandes villes : Mombasa, Voï, Nairobi, Nakuru et Kisumu.

Avion

Les liaisons aériennes sont nombreuses, en effet près de 250 aéroports, de tailles très diverses, sont disséminés sur le territoire. Kenya Airways propose notamment, par l'intermédiaire de sa filiale Flamingo, plusieurs vols quotidiens pour Mombasa, Kisumu et Malindi.
Par ailleurs, des compagnies plus petites, telles Air Kenya ou Eagle Aviation desservent, en plus des trois destinations déjà citées, Nanyuki et Lamu, ainsi que les parcs et réserves de Samburu, Massaï-Mara et Amboseli.
Il existe enfin des compagnies charters qui desservent tous les parcs du Kenya.

6 • Infos pratiques

Décalage

Le Kenya est à GMT+3, c'est à dire :
- en été, il y a 1 heure de décalage (quand il est 12h00 en France, il est 13h00 au Kenya) ;
- en hiver, il y a 2 heures de décalage (quand il est 12h00 en France, il est 14h00 au Kenya).

Argent

L´unité monétaire est le shilling kenyan (KES). Il n´est pas exportable.
Il existe des pièces de 1, 5, 10, et 20 KES et des billets de 10, 20, 50, 100, 200, 500 et 1000 KES.
Le dollar US est accepté partout. Prévoir des espèces (petites coupures surtout). Les euros peuvent être changés à l´aéroport ou dans les hôtels, mais il est encore impossible de payer avec. Les chèques de voyage sont plus difficiles à changer que les espèces. La plupart des hôtels et des magasins changent les devises (à des taux médiocres : on préfèrera les bureaux de change) et acceptent les cartes de crédit ou les chèques de voyage. Certains hôtels exigent que les notes soient réglées en devise étrangère, en dollar particulièrement. Les banques ouvrent de 9h00 à 14h00 et sont fermées le samedi et le dimanche.
Il y a peu de distributeurs automatiques ; les retraits d’espèces sont difficiles.

Electricité

220 volts. Les prises de courant sont à trois fiches, deux plates horizontales et une verticale (système britannique). Nous vous conseillons d’emporter un adaptateur.
Dans les lodges, l´électricité est généralement fournie par un groupe électrogène, qui ne fonctionne qu´à certaines heures. Les coupures de courant sont fréquentes.

Horaire

Commerces : du lundi au vendredi de 8h00 à 13h00 et de 14h00 à 16h00, samedi de 8h00 à 12h30, horaires ordinaires (certaines boutiques restent ouvertes plus tard, notamment à Mombasa).

Musées : tous les jours de 8h00 ou 9h00 à 18h00 environ.

Parcs nationaux et réserves : selon les parcs et les accès, ouverture entre 6h00 et 6h30 et fermeture entre 18h00 et 19h00.

Média

Trois grands quotidiens : Daily Nation, Standard et East African (économie). On peut aussi trouver la presse internationale à Nairobi et dans les grandes villes. Huit chaînes de télévision privées, dont trois émettent sur l'ensemble du territoire. Nombreuses stations radio.

Poste

Les bureaux de poste sont ouverts, en général, de 8h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h00, du lundi au vendredi, et de 9h00 à 12h00, le samedi. Les timbres sont vendus dans la plupart des hôtels et, bien entendu, dans les bureaux de poste (tarifs élevés au-delà de 10 grammes). Compter une semaine d’acheminement entre le Kenya et l’Europe.

Téléphone

Pour joindre le Kenya depuis la France : composer le 00 + 254 + code régional (ci-dessous) + le numéro de votre correspondant (4, 5 ou 6 chiffres ; 7 à Mombasa ou Nairobi)
Codes régionaux : Diani, 127 ; Eldoret, 321 ; Kericho, 361 ; Kisumu, 35 ; Kitale, 325 ; Lamu, 121 ; Malindi, 123 ; Mombasa, 11 ; Nairobi, 2 ; Naïvasha, 311 ; Nakuru, 37 ; Nanyuki, 176 ; Nyeri, 171 ; Watamu, 122.

Pour joindre la France depuis le Kenya : composer le 00 + 33 + le numéro de votre correspondant à 9 chiffres (sans le 0 initial).

A Nairobi ou Mombasa, Il est assez facile de téléphoner en France de votre hôtel. D´un lodge en brousse, c’est quasiment impossible (sauf, en cas d´urgence, liaison radio avec Nairobi).

Internet

Où que vous soyez (même dans les régions les plus reculées), vous n'aurez aucun mal à trouver un accès Internet.
En principe, les cybercafés sont ouverts jusqu’à 20h00 ou 22h00.

Couverture GSM

Bonne couverture. Nous vous conseillons toutefois de contacter votre opérateur pour plus de détails.

Devise

KES

Taux

Cours d'achat estimé : 1 KES = 0.007056 Euros au 18/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade du Kenya en France
3, rue Freycinet - 76116 Paris
Tél. : 01 56 62 25 25
Fax : 01 47 20 44 41
Email : info@ambassade-kenya.fr
Web : www.kenyaembassyparis.org

Ambassade du Kenya en Belgique
Avenue Winston Churchill, 208 - 1180 Bruxelles
Tél. : 02 340 10 40
Fax : 02 340 10 50
Web : www.kenyabrussels.com

La Suisse relève de l'ambassade du Kenya à Londres.

Consulat

En France, les services consulaires sont assurés par l’ambassade (visas : de 10h00 à midi et de 15h00 à 16h00, du lundi au vendredi).

En Belgique, les services consulaires sont assurés par l’ambassade.

Consulat général du Kenya en Suisse
Avenue de la Paix, 1-3 - 1202 Genève
Tél. : 022 906 40 50
Fax : 022 731 29 05

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques au Kenya.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastiques.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

Les enjeux environnementaux sont particulièrement importants au Kenya, où l´agriculture et le tourisme représentent environ un tiers du PIB. Le pays dispose d’une très grande diversité biologique, grâce à des habitats variés : hauts plateaux, zones humides, zones arides et semi-arides. Ces habitats sont diversement sollicités. Plus de 80% de la population est rurale, pratiquant le pastoralisme et une agriculture de subsistance. Elle est consommatrice de bois de chauffe. Les zones urbaines présentent de façon aigüe le double problème de la gestion de l’eau et des déchets.
Le Kenya s´est lancé très tôt dans une politique novatrice de protection et de développement de son exceptionnel patrimoine de faune et de flore. Celui-ci, par l’intermédiaire du tourisme, contribue largement à la prospérité de l´économie (en 2005, presque 13% des recettes en devises de biens et services du pays). La protection de ces écosystèmes uniques et l´intégration des réserves et parcs naturels dans l'environnement socio-économique participent localement à la poursuite des objectifs du millénaire et aux enjeux du développement durable.
Ce sont le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles et le ministère du Tourisme et de la Faune qui sont chargés des questions environnementales. Le ministère des Ressources naturelles a en charge la gestion des forêts, des bassins versants, des mines et la géologie. Quant au ministère du Tourisme, il s’occupe, comme son nom l’indique, de la protection de la faune et du développement touristique.
Cinq massifs forestiers sont les châteaux d´eau du pays : mont Kenya, Aberdares, Mau Escarpment, mont Elgon, et les Cherangani Hills. Ils donnent naissance aux deux principales rivières kenyanes (Athi et Tana), sur lesquelles se situent barrages hydroélectriques et retenues d’eau potable.
La forêt couvrait 30% du territoire au tournant du XXe siècle, elle est désormais réduite à 1,7%. La déforestation a provoqué d’importants problèmes d´érosion et de régulation hydrique. Toutefois, la gestion forestière s´améliore, après un siècle de surexploitation domestique et commerciale.
Dans les régions les plus arides, la nourriture et l'eau pour le bétail sont en quantité limitée. Plusieurs années de sécheresse dans le nord et l’est n’ont pas arrangé les choses. Cette situation malheureuse est source de conflits et les communautés pastorales s’affrontent autour des maigres ressources. Nombreux sont ceux qui ont du abandonner leurs terres et dépendent maintenant de l’aide alimentaire.

Les réserves naturelles du Kenya sont parmi les plus renommées d'Afrique. Ce pays compte en effet un grand nombre d'espaces entièrement voués à la protection de la vie sauvage (48 parcs et réserves, qui occupent plus de 8% du territoire).

Nous citerons les plus célébrées.
Le Parc national de Tsavo : situé au sud-ouest du pays, il est le plus vaste des parcs nationaux kenyans. Vous pourrez y admirer notamment des troupeaux d'éléphants, de buffles, de zèbres et des lions. La ligne de chemin de fer Nairobi-Mombasa traverse le parc, qu’elle divise en Tsavo-ouest et Tsavo-… est.
Le Parc national du lac Nakuru : à 1 700 mètres d'altitude, ses 190 km² recèlent un splendide lac alcalin entouré de forêts. Ce lac attire tous les ans plus d'un million de flamants roses et des milliers de pélicans, offrant ainsi l’un des plus beaux spectacles ornithologiques du monde.
La Réserve nationale du Massaï-Mara : située, elle aussi, au sud-ouest, à une altitude moyenne de 1 650 mètres, cette réserve est un site exceptionnel, tenu pour le fleuron des parcs animaliers kenyans. Dans cette immense savanne de 1 510 km² vivent presque tous les animaux du continent (le parc abrite 80 espèces de mammifères et plus de 450 variétés d'oiseaux). C'est entre le Serengeti tanzanien et le Massaï-Mara que se déroule chaque année l'extraordinaire migration des gnous et des zèbres.
Le Parc national d'Amboseli : ce parc de 392 km² rassemble une faune nombreuse et, tout particulièrement, d'impressionnants troupeaux d'éléphants. C'est de là que vous pourrez admirer le « toit de l'Afrique », le majestueux Kilimanjaro.
La Réserve nationale de Samburu : situé sur les rives de la rivière Ewaso-Ngiro, ce petit parc de 165 km², au climat semi-aride, offre de splendides paysages de broussailles, parsemées de petits acacias parasols. Il abrite des espèces rares, telles le zèbre de Grévy, la gazelle-girafe et l'autruche de Somalie.