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1 • Formalités

Passeport

Ressortissants français, belges et suisses : carte nationale d’identité ou passeport, en cours de validité. Autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel (ou carte d’identité, selon les exigences du pays de destination). La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale - le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Visa

Ressortissants français, belges et suisses : pas de visa requis. Autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.

Autres risques

Si, comme dans tous les pays d'Europe, le voyageur n'est pas exposé aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs.
Depuis que le paludisme a été éradiqué de la plaine du Pô, dans les années cinquante, l'Italie n'est plus exposée à ce risque, mais, l'apparition récente de cas sporadiques de dengue, de chikungunya et de virus West Nile, peut justifier, en dehors des villes, une protection contre les piqûres de moustique.

3 • Géographie

Capitale

Rome.

PIB

En 2007, 35 745 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Mont Blanc (monte Bianco) de Courmayeur, 4 748 mètres (Alpes).

Climat

Pays méditerranéen, bien sûr, mais au climat beaucoup plus contrasté qu’on l’imagine. Plusieurs facteurs expliquent cette diversité climatique.
Etirée sur 10° de latitude, l’Italie connait, du nord au sud, une forte augmentation des températures et une baisse des précipitations. Ainsi, alors que la moyenne des températures hivernales avoisine 0° à Turin, elle est d’environ 10° en Sicile. Les précipitations sont deux fois moins abondantes au sud qu’au nord.
La côte ouest, baignée par la mer Tyrrhénienne, est plus humide que la côte est, mieux abritée et bordée par la mer Adriatique. Par contre, la côte adriatique connaît souvent (au nord et en hiver) des températures plus basses dues à son exposition à des vents froids venus du nord-est.

Ces deux éléments, combinés aux différences de relief, suscitent des climats variés.
Les Alpes, ainsi que les terres élevées des Apennins, ont un climat de montagne. Les hivers y sont rigoureux et les précipitations abondantes. Les étés sont généralement chauds.
La plaine du Pô présente un climat semi-continental, marqué par des étés extrêmement chauds et orageux, auxquels succèdent des hivers très froids et humides. Au mois de janvier, certaines parties de cette région peuvent enregistrer les mêmes températures que Berlin !
Au sud de la plaine du Pô, le climat se fait méditerranéen : étés chauds et secs ; hivers cléments et souvent ensoleillés.
La chaleur et la sécheresse augmentent au fur et à mesure que l´on descend vers le sud ; l´extrême sud de l´Italie est sous l´influence de l´Afrique toute proche. On peut alors parler de climat méditerranéo-africain.

Précision importante : les piscines des hôtels ouvrent, en général, entre mi-mai et début juin, selon les conditions météorologiques.

Géographie

L´Italie s´étend sur 10° de latitude, soit quasiment la distance Paris-Tunis. 1 360 km de long ; 600 km de large au nord (et entre 140 et 240 km, dans la péninsule proprement dite).
Bordée par les mers Tyrrhénienne et Adriatique, elle possède environ 7 500 km de côtes.

C´est un pays de montagnes et de collines, où les plaines n´occupent qu´un quart du territoire. On peut y distinguer 4 parties principales : le massif alpin, la plaine du Pô, le massif des Apennins et les îles.

Le massif alpin s´étend au nord, d’ouest en est, constituant une frontière naturelle avec le reste de l´Europe. La partie occidentale comprend, en particulier, le mont Blanc (monte Bianco), partagé avec la France, et le mont Rose (monte Rosa) partagé avec la Suisse. De nombreux sommets y dépassent les 4 000 mètres. La partie la plus septentrionale est constituée de chaînes préalpines, qui s´étoffent à l´est pour former le massif des Dolomites. Le sud de cet ensemble abrite de merveilleux lacs, dont les plus grands sont le lac Majeur, le lac de Côme et le lac de Garde.

Dominée les Alpes, la plaine du Pô est la plus vaste d´Italie (46 000 km²). Elle étend son vaste triangle d’ouest en est, depuis Turin jusqu´à Venise et la côte adriatique. Après les collines et les terrasses composant sa partie occidentale, elle descend progressivement en basses plaines pour se terminer par les zones marécageuses de la Vénétie. Grâce à ses sols riches et bien arrosés, cette plaine a toujours été fertile et prospère. Elle est également aujourd´hui le « poumon » industriel de l´Italie. On y trouve de nombreuses villes historiques : Bologne, Modène, Padoue, Crémone, Vérone…

Se déroulant sur 1 300 km, sur un axe nord-sud, depuis le sud de la plaine du Pô jusqu´en Calabre, le massif des Apennins forme à la fois l´épine dorsale de l´Italie et un obstacle important pour les communications entre l´ouest et l´est du pays. Plus bas que les Alpes, ce massif culmine dans sa partie centrale, les Abruzzes (Gran Sasso, 2 914 mètres). A l’est comme à l’ouest, les montagnes font place à des collines et à quelques plaines étroites (Latium, Campanie, à l’ouest ; Tavoliere et plaine du golfe de Tarente, à l’est).

Qu´il s´agisse de la Sicile, de la Sardaigne (ou d´autres îles plus petites, comme l´île d´Elbe ou les îles Eoliennes), elles présentent en général des côtes rocheuses et découpées. Comme sur le continent, le relief est surtout composé de montagnes et de collines.

Outre ces caractéristiques, il faut encore mentionner le caractère volcanique des régions situées entre Naples et la Sicile. Parmi les volcans encore actifs, les plus célèbres sont le Vésuve (Naples), le Stromboli (Iles Eoliennes) et l´Etna (Sicile).

Economie

Ruinée à la fin de la guerre, l´Italie est aujourd´hui l’une des premières puissances économiques mondiales. Malgré ce remarquable redressement, le pays est toujours confronté à une importante disparité nord-sud. Les chiffres sont éloquents : le sud connaît un taux de chômage de 20% pour une moyenne nationale de 10,8% ; la pauvreté y touche 68% des habitants (20% des foyers y vivent sous le seuil de pauvreté). L’Etat italien et l’Union Européenne travaillent à la réduction de ces inégalités, mais la route sera longue. On ne peut non plus passer sous silence le poids de l’économie souterraine, qui représente une part non négligeable de la richesse du pays.

L’agriculture ne « pèse » plus aujourd’hui que 2,4% du PIB (5% de la population active). Elle demeure pourtant performante : 1ère production mondiale d’olives, 2e de vin, 7e d’oranges, 10e de maïs… Une importante production laitière et fromagère complète le dispositif.

L´industrie, quant à elle, fournit 30% du PIB et emploie 32% de la population active. L’industrie lourde est, pour l’essentiel, gérée par l’Etat ; ses domaines d’excellence sont la chimie et la sidérurgie. A côté de cela, s’est développée une industrie de transformation diversifiée et inventive : automobile, machines-outils, agroalimentaire, textile, appareils électriques et électronique. Une multitude de petites et moyennes entreprises travaillent dans ce secteur. Les bonnes performances de ces entreprises à l’exportation sont à souligner, car le pays importe environ 80% de l’énergie qu’il consomme et l’essentiel de ses matières premières.

Comme le suggèrent les chiffres précédents, les services sont le moteur de l´économie italienne. Ce secteur représente 67,6% du PIB et occupe 63% de la population active. Ce domaine, qui comprend aussi bien la finance que les petits métiers traditionnels, reflète les contrastes de la société italienne, qui trouve dans son substrat populaire l’une des sources de son dynamisme économique. Est-il besoin de noter que la géographie, le climat et l’incroyable richesse culturelle de l’Italie entretiennent une activité touristique florissante ?

Faune et flore

Intimement liée au climat et au relief, la végétation italienne est d´une diversité étonnante. Les Alpes sont couvertes de forêts et de prairies. Lorsque l´altitude s´élève, chênes et châtaigniers font place aux hêtres, puis aux conifères (mélèzes, sapins, pins sylvestres). Au-dessus de 2 500 m, ce sont des zones herbeuses, pâturages d´été pour les troupeaux.
Autour des grands lacs du nord, cette flore de montagne est souvent remplacée par une végétation méditerranéenne de palmiers et de cyprès.
Plus bas, la plaine du Pô est couverte de saules et de peupliers. Les premières vignes apparaissent.
Vers le sud, le caractère méditerranéen s’accentue : chênes verts, chênes-lièges, pins parasols, nombreux arbustes résistants, comme l´eucalyptus, le myrte, le cyprès ou différentes espèces de cactées. On rencontre aussi des paysages de garrigue et de maquis.
Les contreforts des Apennins permettent la culture de la vigne, des oliviers et des amandiers. A plus de 800 m, ces cultures cèdent à des forêts de hêtres.
La Sicile est le royaume de la vigne et des vergers d´agrumes, alors que la Sardaigne, en particulier au sud, n´est pas sans évoquer la Tunisie, avec ses figuiers de Barbarie, ses palmiers, ses citronniers et ses orangers.

Malgré un nombre impressionnant de réserves naturelles protégées, la diversité animale italienne est en danger : sur 97 espèces recensées, 40 voient diminuer leur population. Néanmoins, on rencontre encore des marmottes, des chamois et des bouquetins dans les Alpes. L´ours et le loup sont toujours présents dans les Apennins (dans les Abruzzes, en particulier). Les sangliers fouissent nombreux dans les montagnes. En Sardaigne, le massif du Gennargentu, au centre de l´île, est peuplé de mouflons. Le milan domine l’avifaune.

4 • Hommes et cultures

Population

60 017 677 habitants (2009).

Langue Officielle

L’italien (langue romane).

Langue parlée

L’italien est parlé par 87% des Italiens. On pratique encore volontiers les « dialectes italiens » (qui sont plutôt des dialectes du latin) : sicilien (7,9%), frioulan (1%), vénitien… Ou bien d’autres langues, comme le sarde (2,6%), l’allemand (0,4%, à la frontière de la Suisse et de l’Autriche), l’albanais, en plusieurs points du sud, le français, dans le Val d’Aoste…

Peuple

Il n’y a pas de définition « ethnique » des Italiens ; l’Etat reconnait des minorités linguistiques (et il est à noter que le séparatisme, en Italie, ne concerne pas ces minorités, mais une entité surtout économique et politique, la Padanie). Ceux qui pratiquent une autre langue que l’italien sont environ 10% ; parmi eux, relevons les Cimbres, les Carinthiens, les Walsers ou les Mochènes, germanophones, au nord ; les Valdôtains, francophones, au nord-ouest ; les Slovènes, au nord-est ; les Arbëresh (Albanais), dans le sud ; les Catalans de Sardaigne…

Religion

Centre de l’Eglise d’occident depuis l’origine, Rome donne la note religieuse du pays. L’Italie est donc catholique (85% des Italiens environ). L’Eglise est présente partout, dans la vie sociale, politique et économique, aussi bien que religieuse. Le concordat de 1984 a cependant relâché ses liens avec l’Etat. Son influence est grande, mais pas hégémonique : les Italiens la connaissent bien et savent la pratiquer… Le judaïsme italien est ancien (c’est même à travers lui que le christianisme est arrivé) et partage avec l’Eglise une longue histoire. Quelques communautés protestantes sont installées au nord (vallées vaudoises du Piémont). L’islam fait preuve d’un dynamisme certain.

Calendrier des Fêtes

Attention ! en italien, un jour ouvrable est un « giorno feriale », alors qu´un jour férié est un « giorno festivo »…

1er janvier : Jour de l´an (Capodanno).
6 janvier : Epiphanie (Epifania). C´est aussi le jour de la Befana, une sorcière qui punit les enfants méchants et récompense les enfants gentils.
Fin mars ou début avril : dimanche et lundi de Pâques (Pasquetta).
25 avril : Fête de la Libération (Liberazione del 1945).
1er mai : Fête du travail (Festa del Lavoro).
2 juin : Fête de la République (1946). Fête nationale.
15 août : Assomption de la Vierge (Ferragosto).
1er novembre : Toussaint (Ognissanti).
8 décembre : Immaculée Conception (Immacolata Concezione).
25 décembre : Noël (Natale).
26 décembre : Saint Étienne (San Stefano).

En plus des jours fériés indiqués ici, chaque ville, chaque village italien, fête son saint patron.

Histoire

Avant que la République romaine étende son hégémonie sur la péninsule, celle-ci était peuplée d’Italiotes, auxquels s’étaient adjoints des Grecs (dans le sud), à partir du VIIIe siècle, des peuples italiques, venus d’Europe centrale (dont les Sabins et les Latins), des Etrusques (dans le centre) et, dans la plaine du Pô, Vénètes, Ligures et Celtes. Ce sont les Etrusques qui ont, les premiers, aménagé le site de Rome (tant pis pour Romulus et Remus !). En 509, l’aristocratie romaine renverse la monarchie étrusque. Rome est sur les rails. La République conquiert la péninsule et au-delà ; mène des guerres en Méditerranée, détruit Carthage, soumet l’Egypte… Tout cela est bien beau, mais le domaine n’est plus tenu et les guerres serviles agitent la botte pendant le 1er siècle avant JC. On met un triumvirat (César, Pompée et Crassus) à la tête de l’Etat. Pendant que César soumet la Gaule, Pompée se fait donner les clés de la maison. Froissé, César franchit le Rubicon et chasse de Rome son ex-collègue ; il est nommé dictateur en 44 avant JC et… assassiné, la même année. Un second triumvirat ne fonctionne pas mieux que le premier. En 27 avant JC, le Sénat fait d’Octave le premier empereur romain. La République a vécu.

Octave-Auguste règnera jusqu’en 14. Le Haut-Empire (jusqu’au début du IIIe siècle) est l’une des plus brillantes périodes de l’histoire romaine. L’Empire est organisé, l’art monumental s’affirme, la littérature donne un lustre jusque là inconnu à la langue latine. Venu de l’est méditerranéen, le christianisme fait alors son apparition. Le « siècle d’or des Antonins » (IIe siècle) marque l’apogée de l’Empire. Au siècle suivant, les choses se dégradent. Germains et Perses menacent la Pax romana. L’anarchie militaire gagne peu à peu. Aurélien (270-275) et Dioclétien (284-305) remettent un peu d’ordre. Sous le second, la persécution des chrétiens est systématisée. Mais Constantin (306-337) accorde la liberté de culte (313). Rome devient le siège de la papauté. A fin du siècle, le christianisme est fait religion d’Etat ; l’Empire est partagé. Rome demeure capitale de l’Empire d’occident. Mais celui-ci est à bout. Les barbares déferlent sur la péninsule pendant les IVe et Ve siècles. Au VIe, l’empereur byzantin Justinien en fait une province de l’Empire d’orient, un comble ! A la fin du siècle, pourtant, les Lombards dominent le pays (à l’exception de Rome, Ravenne, et Venise). Dans ce contexte, la papauté prend du relief. Au VIIIe siècle, le pape Etienne II (752-757) conclut un accord avec le roi franc Pépin le Bref : ce dernier rétrocèdera au pape les territoires arrachés aux Lombards. C’est le principe des Etats pontificaux. Le fils de Pépin, Charlemagne, mettra fin à la domination lombarde. L’Empire renait en lui : il est couronné à Rome en 800.

Mais, à la mort du grand Charles, le pouvoir s’éparpille. Ce qui favorise les menées du roi de Saxe Otton 1er. Il se fait couronner empereur à Rome et fonde le Saint-Empire romain germanique (union des couronnes d’Allemagne et d’Italie). Grisé par ce succès, l’empereur prétend nommer lui-même les papes. « Impossible », disent les souverains pontifes. Cette querelle « des investitures » se terminera en 1122 par la victoire du Saint-Siège. Pendant ce temps, les Normands s’installent dans le sud et en Sicile (royaume des Deux-Siciles). Les tensions entre le pape et l’empereur demeurent. Les communes d’Italie du nord choisissent le premier. Frédéric Barberousse marie son fils à l’héritière des Deux-Siciles, qu’il réunit à l’Empire. Sous l’empereur Frédéric II (1220-1250), le conflit est à son comble. Les communes se partagent. Le pape confie le royaume des Deux-Siciles à la France, puis la Sicile à l’Espagne. Au début du XIVe siècle, la papauté est contrainte (sous pression française) de s’exiler en Avignon, elle y restera jusqu’en 1377. Cependant, l’ERG se retire d’Italie. Si bien qu’au XVe siècle, le pays est partagé en cinq Etats principaux : les républiques de Florence et de Venise, le duché de Milan, les Etats pontificaux et le royaume de Naples. La Renaissance mêle les arts, le grand commerce, la banque et la politique. La péninsule rayonne alors sur l’Europe, à qui elle fournira, deux siècles durant, peintres, architectes, ministres, généraux… Mais la découverte de l’Amérique ouvre l’ère de l’Atlantique. Le commerce méditerranéen décline et, avec lui, la puissance italienne.

La lutte des grands Etats (Espagne, Empire, France) s’invite en Italie. Les rois français y mènent de brillantes et éphémères campagnes. L’Empereur contrôle la situation. François 1er et Charles Quint y ont de longs démêlés. A la fin du XVIe siècle, l’Espagne habsbourgeoise domine les débats. Elle mettra en musique les conclusions du concile de Trente (1545-1563), contenant le protestantisme, et la guerre de Trente Ans, hors de la botte. Le duché de Savoie s’affirme au nord. Pourtant, l’Espagne s’étiole au cours du XVIIe siècle : en 1713, l’essentiel des possessions espagnoles en Italie passe aux Habsbourg d’Autriche. Le Piémont s’installe en Sardaigne. Quelques conflits plus tard, la situation se présente ainsi : à l’Autriche, le Milanais et la Toscane ; Parme et les Deux-Siciles, aux Bourbons d’Espagne ; Gênes et Modène, sous protectorat français ; royaume de Piémont-Sardaigne. De 1796 à 1814, Napoléon Bonaparte balaie les uns et les autres, défait les anciennes institutions, crée des républiques, puis un royaume, où il installe les membres de sa famille. L’unité administrative et juridique est ébauchée. Le sentiment national italien se fait jour sous les ors et les ombres de l’empereur des Français. A sa chute, revoilà les Autrichiens dans le nord et le centre, et les Bourbon à Naples et Parme. Restent indépendants, la république de Gênes et le royaume de Piémont-Sardaigne, qui s’apprête à porter le Risorgimento (la renaissance nationale).

Celui-ci aboutira en 1870, avec la réunion de Rome, proclamée capitale, au nouveau royaume. Au cours du siècle, les sociétés secrètes (Carbonari, par exemple), les rois de Piémont-Sardaigne (Charles-Albert 1er et Victor-Emmanuel II), Cavour (1810-1861) et Garibaldi (1807-1882), ont mené le combat, contre l’Autriche d’abord, puis contre les Bourbon (Garibaldi, expédition des Mille) et contre les Etats pontificaux (Garibaldi, encore). Le Piémont-Sardaigne agrège petit à petit les composantes du royaume à venir (proclamé le 17 septembre 1861). La France, moyennant Nice et la Savoie, aura soutenu le processus (à la réserve toutefois des Etats pontificaux, qu’elle abandonnera contrainte et forcée). Le pape se déclare « prisonnier au Vatican ». Le royaume est immédiatement confronté aux difficultés économiques, à la paupérisation du sud et à une émigration massive vers l’Amérique. L’aventure coloniale est un échec. Le début du XXe siècle voit l’économie repartir, mais se multiplier des conflits sociaux. Pendant la Première Guerre mondiale, l’Italie se range aux côtés de la France et de l’Angleterre : 700 000 morts, un pays dévasté, des frustrations territoriales (la « victoire mutilée »). L’économie peine à redémarrer. Dans ce pays déboussolé, Benito Mussolini (1883-1945) a le sens du geste politique. Il crée le Parti national fasciste en 1921 et, l’année suivante, marche sur Rome à la tête de ses « chemises noires ». Le roi le nomme chef du gouvernement. En quatre ans, il instaure un pouvoir sans partage et devient le Duce (le « Guide »). Volontarisme, embrigadement, bluff et protectionnisme donnent quelque lustre à l’Italie fasciste. Les accords de Latran (1929) reconnaissent l’indépendance du Vatican. L’invasion de l’Ethiopie, en 1936, provoque la réprobation internationale. L’Italie resserre ses liens avec l’Allemagne nazie (pacte d’Acier, 1939). Mussolini entre en guerre dans le sillage d’Hitler. La fortune des armes est contraire. Le régime se délite. En 1943, les Alliés débarquent en Sicile. Chute de Mussolini, qui fonde la petite république de Salo, au bord du lac de Garde. L’Italie reprend la guerre, contre l’Allemagne. En 1945, le Duce, en fuite, est arrêté et exécuté.

Le 2 juin 1946, la république est proclamée. La démocratie chrétienne est aux manettes pour de longues années (et sous la pression constante d’un parti communiste puissant). Les autorités sauront tirer parti des opportunités institutionnelles (OTAN, 1949 ; Communauté européenne du Charbon et de l’Acier, 1951, puis CEE, 1957, et UE, 1992 ; ONU, 1955) et économiques (plan Marshall). Le pays connait un véritable boom économique (et culturel) dans les années cinquante-soixante. Il rejoint le club des puissances. Par contre, le déséquilibre nord-sud demeure profond. Les années soixante-dix sont marquées par la crise économique consécutive au choc pétrolier de 73 et par la violence politique (Brigades Rouges). Ce sont les « années de plomb ». Les démocrates-chrétiens tentent alors un rapprochement original avec le parti communiste (le « compromis historique » de 1976) ; l’expérience tourne court. Après un intermède socialiste au début des années quatre-vingt, la démocratie chrétienne reprend la main. Socialistes et DC tiennent le cap de la croissance. Mais, au début de la décennie suivante, les grandes formations politiques traditionnelles sont à bout de souffle. Les enquêtes sur les liens du monde politique avec la Mafia ont éclaboussé de nombreuses personnalités. Aux élections de 1992, émergent de nouvelles formations, populistes et régionalistes, comme la Ligue du Nord ou les néo-fascistes. Pourtant la gauche parvient au pouvoir (1996) et, selon des coalitions à géométrie variable, va présider à l’entrée dans la zone euro. Cela n’empêche pas la montée en puissance d’une la coalition de droite, entrainée par Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi (né en 1936). Celui-ci est nommé président du Conseil en 2001.

Politique

L’Italie est une république parlementaire. Le président (élu pour 7 ans par le Parlement et 58 grands électeurs) a surtout une fonction de représentation. Il désigne toutefois le premier ministre, véritable chef de l’exécutif. Le pouvoir législatif est détenu par le Parlement, composé de 2 chambres : la Chambre des députés (630 membres, élus pour 5 ans au suffrage universel) et le Sénat (310 membres, élus pour 5 ans au suffrage universel, plus 5 sénateurs nommés à vie par le président de la République).

Célébrités

L´Italie a été de le berceau de tellement de personnages importants dans tous les domaines qu´il est impossible de les citer tous et qu´en distinguer quelques-uns serait une injustice.

En effet, en littérature, faut-il évoquer plutôt Dante Alighieri, Boccace, Pétrarque, Nicolas Machiavel, Carlo Goldoni, Giacomo Leopardi, Gabriele D´Annunzio, Curzio Malaparte, Italo Svevo, Luigi Pirandello, Elsa Morante, Cesare Pavese, Alberto Moravia, Italo Calvino, Dino Buzzati, Umberto Eco ou Dario Fo (prix Nobel de littérature en 1997) ?

En musique, le choix n´est pas moins vaste : Claudio Monteverdi, Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi, Tomaso Albinoni, Jean–Baptiste Pergolèse, Niccolò Paganini, Gioacchino Rossini, Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti, Giuseppe Verdi, Giacomo Puccini et Luigi Nono…
Et n’oublions pas les interprètes, qu´ils soient chefs d´orchestre, comme Arturo Toscanini, Riccardo Muti, Claudio Abbado ou Carlo Maria Giulini ; solistes, comme Maurizio Pollini ou Arturo Benedetti Michelangeli ; ou artistes lyriques, comme Enrico Caruso ou Luciano Pavarotti.

Parmi les peintres et les sculpteurs, qui choisir entre Giotto, Donatello, Fra Angelico, Sandro Botticelli, Piero della Francesca, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël, Titien, Le Tintoret, Véronèse, Le Caravage, Giovanni Battista Tiepolo, Antonio Canova, Giorgio De Chirico, Lucio Fontana et Mario Merz ?

Et pour le cinéma, qu´il s´agisse des réalisateurs ou des acteurs, comment isoler une personnalité parmi des artistes aussi importants que Roberto Rossellini, Vittorio De Sica, Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Luchino Visconti, Pier Paolo Pasolini, Bernardo Bertolucci, les frères Taviani, Ettore Scola, Marco Ferreri, Roberto Benigni, Nanni Moretti, Rudolph Valentino, Vittorio Gassmann, Gina Lollobrigida, Monica Vitti, Sophia Loren, Anna Magnani, Giulietta Masina, Marcello Mastroianni, Alberto Sordi, Ugo Tognazzi ou tant d´autres ?

Mais ces domaines artistiques ne sont pas les seuls où l´Italie se soit illustrée et il faut encore citer, tous domaines confondus et sans prétendre, bien sûr, être exhaustif, César, Marco Polo, Christophe Colomb, Galilée, Casanova, Enzo Ferrari, la famille Agnelli, Fausto Coppi, Silvio Berlusconi, Romano Prodi, Giorgio Armani, Gianni Versace, Alessandro Benetton…

Savoir-vivre

Le pourboire n´est pas obligatoire, même si les chauffeurs de taxi ou le personnel hôtelier vous font clairement sentir qu´ils l´attendent : pour les premiers, on arrondit le prix de la course ; dans les hôtels de standing, on donne 1 euro par bagage au bagagiste. A un guide, on peut laisser 10 euros par jour et par personne. Dans tous les cas, c´est à vous de décider, selon la qualité du service rendu.

Dans les restaurants, l´addition est souvent plus élevée que prévu. C’est que la taxe pour le couvert et le pain (pane e coperto) est encore souvent appliquée, même si elle est officiellement supprimée. Quant au service, lorsqu’il n'est pas inclus, il augmentera votre note de 10% environ.

Une tenue correcte est exigée pour visiter les églises (les gardiens pourront vous prier de sortir s´ils jugent la vôtre indécente). Peuvent être considérés comme indécents : le port du short pour un homme ou une robe au dessus du genou pour une femme.

Côté art de vivre, on notera le rôle social que jouent les rues et les places. Dès la fin de l´après-midi, elles deviennent le lieu principal de la sociabilité : c´est là que, toutes générations confondues, on discute de tout et de rien ; c´est là que les enfants jouent ; c´est là que les femmes commencent à préparer le repas du soir ; c´est là que les hommes commentent l´actualité sportive (principalement celle du football, véritable religion nationale) ; bref, c´est là que l’Italie offre au voyageur l´un de ses visages les plus vivants et les plus attachants.

Et puis, il est une tradition véritablement antique que le sud, en particulier, maintient vaillamment : il pisolino, la sieste. L’été, la ville s’endort après de déjeuner. Les boutiques sont fermées ; la circulation se fait moins frénétique… Mettez-vous au diapason ; c’est aussi ça, voyager.

Achat

Si l´Italie est devenue le pays de la mode, du design et de la décoration d’intérieur ; si elle est, depuis toujours, un haut-lieu de la gastronomie ; elle n'en demeure pas moins un pays de grande tradition artisanale, où chaque région cultive ses spécialités.
C´est ainsi que, dans le Val d´Aoste, vous trouverez du mobilier rustique, des objets de bois et de fer forgé, ainsi que des dentelles (encore réalisées au fuseau).
La Lombardie vous offrira de magnifiques soies traditionnelles. Vous y trouverez aussi des meubles et de beaux instruments de musique à cordes.
Trentin et Haut-Adige sont des régions de sculpture sur bois et de travail des métaux (étain, cuivre, laiton, fer…). Frioul et Vénétie y ajoutent la céramique et l’art de la mosaïque. Verre de Murano, dentelles de Burano et céramiques de Bassano ont fait dès longtemps la renommée de la Vénétie.
En Ligurie, vous trouverez des carrés de toile, les mezzaris, d´origine orientale. On y travaille également l’ardoise.
La Toscane est, avant tout, une région maroquinière. Mais vous y verrez également des articles de papier et de broderie, ainsi que des céramiques et des terres cuites (terracotta).
L’Emilie-Romagne est célèbre pour ses faïences, inspirées de la céramique hispano-mauresque, les majoliques. On en admirera d’autres en Ombrie, à côté de belles dentelles.
Etain, dentelle au fuseau et instruments de musique font la réputation des Marches. Les parapluies et la maroquinerie, celle du Latium.
La Campanie excelle dans le travail du corail. Vous y dénicherez encore des majoliques, et des santons.
Dans les Abruzzes, la laine domine, mais on trouve aussi du bois et du fer joliment travaillés.
D´étonnants sifflets en terre cuite signalent les Pouilles. On y travaille aussi le carton-pâte. Terre cuite encore dans la Basilicate : sifflets, jarres et amphores.
La Sicile est la région des marionnettes, les pupi, et des santons. A quoi s’ajoutent fer forgé, céramique et corail.
La Sardaigne s´est fait une spécialité des paniers tressés et de tapisseries de laine, ornées de dessins traditionnels. Il y a d´étonnants objets de sucre et de corail. Et puis, tradition sarde oblige, des alliances en argent.

Lorsque vous achetez des objets, faites établir un reçu par le commerçant et conservez le. La guardia di finanza (police financière) peut effectuer des contrôles.

Cuisine

La gastronomie italienne est au moins aussi variée que la gastronomie française et celui qui la résumerait aux spaghettis et aux pizzas commettrait une lourde erreur. Cette diversité ne permet pas de parler de cuisine « nationale », tant les spécialités régionales sont nombreuses. On peut dire, grosso modo, qu´au sud la cuisine est logiquement méditerranéenne, alors qu´au nord elle est sous influence alpine.
Par contre, qu’il soit du nord ou du sud, un repas traditionnel est composé de la même façon : antipasti (hors-d´oeuvres), primi (premiers plats), secondi (seconds plats), contorni (garnitures), formaggi (fromages), frutte (fruits), ainsi qu´un vaste choix de desserts, dont les dolci (gâteaux) et les gelati (glaces).

Antipasti : charcuteries, crudités, légumes confits, poissons marinés...

Primi : large place faite aux multiples pâtes (pasta). On note une nette différence entre le nord et le sud. Le nord, plus riche, est producteur et consommateur de pâtes fraîches (pasta fresca), souvent artisanales, alors que le sud propose surtout des pâtes sèches (pasta secca) industrielles. Le risotto, les minestre (soupes), la polenta ou les gnocchis comptent aussi parmi les primi.

Secondi : viande ou poisson. Précédés des primi, ils n´ont pas l´importance de notre « plat de résistance ». La viande la plus commune est le veau (vitello), on trouve aussi des abats, des côtes de porc (cotoletta ou braciola), du lapin (coniglio) ou du lièvre (lepre). Rare et, donc, cher, le poisson est un plat de luxe, sur la côte comme à l´intérieur des terres. Les secondi sont servis sans accompagnement, d´où la présence sur la carte des contorni, les garnitures.

Contorni : légumes, pommes de terre, salades…

Formaggi : 50 variétés au bas mot.

Frutte : oranges, mais aussi figues, grenades, raisin, pommes, dattes…

Dolci : le gâteau le plus réputé est sans doute le tiramisu. A côté, beaucoup de restaurants vous proposeront la torta del nonno (gâteau maison).

Gelati : on prend les glaces soit au restaurant, soit à la gelateria (glacier). Les parfums sont innombrables. Le bacio, chocolat au lait, la fior di latte, crème de lait, la stracciatella, lait et pépites de chocolat, sont plus particulièrement italiens

On trouve ce type de menu dans les ristorante, les trattorie ou les osterie (plus typiques que les ristorante).

Si vous préférez la pizza, il faudra aller dans une… pizzeria. Choisissez en une qui cuit au feu de bois. Une anecdote : c´est Marguerite de Savoie (épouse d’Humbert 1er d’Italie) qui, à la fin du XIXe siècle, a donné son nom à la pizza margherita (les couleurs du basilic, de la mozzarella et des tomates qui la composent rappelant celles de l’Italie tout juste unifiée).

Boisson

En Italie, l´eau du robinet est potable, on ne la consomme cependant que rarement. Au restaurant, on vous proposera systématiquement de l´eau minérale (acqua minerale) en bouteille capsulée, « naturale » pour l´eau plate, « frizzante » pour l´eau gazeuse.

Le café italien est considéré, à juste titre, comme l´un des meilleurs au monde. L´espresso ordinaire est déjà plus serré que le « petit noir » français. Le ristretto est plus serré encore. Le caffè lungo, quant à lui, est allongé et ressemble au café de chez nous. Le coretto (« corrigé ») est agrémenté d´une petite liqueur. Le caffè latte est un café au lait ordinaire, alors que l´adjonction d´une goutte de lait donne le macchiato (« taché »), qui ressemble à notre « noisette ». Enfin, le célèbre cappuccino est réalisé avec de la crème et souvent saupoudré de chocolat.

Depuis une dizaine d´années, l´Italie dispute à la France sa suprématie viticole. Il y a là-dedans du tout venant, mais aussi des bouteilles de tout premier ordre. Si le sud assure plus de la moitié de la production, les vins les meilleurs sont élaborés en Italie centrale (Toscane) et au nord (Piémont, Vénétie, Emilie-Romagne).
Dans tous les cas, on distinguera :
- les IGT (indicazione geografica typica) : vins de table de terroir ;
- les DOC (denominazione di origine controllata) : vins d´appellation d´origine contrôlée, qui relèvent de règles strictes ;
- les DOCG (denominazione di origine controllata e guarantia) : vins supérieurs, qui obéissent à des règles encore plus strictes que les DOC.

5 • Transports

Route

668 669 km de routes goudronnées (dont 6 500 km d´autoroutes). Vitesse limitée à 50 km/h en ville, 90 km/h sur route, 110 km/h sur voie rapide et 130 km/h sur autoroute.
Le code de la route est le même qu’en France, hormis l’obligation de rouler feux de croisement allumés, de jour comme de nuit.
Les Italiens font un usage intensif et intempestif du klaxon. Voyez-y l’équivalent mécanique de la faconde méridionale.
Trouver la bonne direction demande parfois beaucoup de vigilance : les panneaux publicitaires sont envahissants et masquent volontiers la signalisation routière. Notez aussi que les sites touristiques sont indiqués par des panneaux à fond jaune.
La circulation automobile dans les agglomérations peut être interdite certains jours, lors des pics de pollution. Interdiction totale ou partielle (véhicules sans pots catalytiques ; d’ailleurs, depuis 1999, la circulation des véhicules non équipés de pots catalytiques est interdite, à Naples et dans sa banlieue, les lundis et jeudis de 8h30 à 13h30).

En ce qui concerne le stationnement en ville, utilisez les parkings. C’est nettement plus simple que de trouver une place pour se garer.

Les ZTL - zone à trafic limité / zona a traffico limitato : situées dans les centres historiques, seuls les résidents ont le droit d'y circuler et de s'y garer. Si votre hôtel se trouve dans l'une de ces zones, donnez dès votre arrivée votre n° d'immatriculation à l'hôtelier afin qu'il le fasse enregistrer par la police (les 4 heures de rétroactivité de l'autorisation évitent la verbalisation du premier accès). Faire ensuite l'usage le plus limité possible de votre véhicule. Si vous résidez hors de ces zones, il est impératif de vous garer en dehors de leur périmètre. Sans autorisation, tout passage et tout stationnement seront verbalisés.

Taxi et location

Utiliser de préférence les taxis officiels (blancs ou jaunes). Certains taxis n´ont pas de compteur : il faut alors impérativement fixer le prix de la course avant le départ.

Location de voiture : la formule la plus avantageuse est le forfait « avion + voiture » au départ de France.

Pour visiter les centres historiques, n´hésitez pas à louer un vélo. Les loueurs sont de plus en plus nombreux. Mais, attention à la circulation ! La réputation d’imprévisibilité des conducteurs italiens n’est pas usurpée.

A noter à propos des autobus : sur les réseaux urbains, on ne peut pas acheter de tickets dans le bus. Vous en trouverez dans les kiosques à journaux, les bureaux de tabac et dans certains magasins, signalés par un autocollant ad hoc. Il existe aussi des distributeurs automatiques.
Pour les longs trajets, les bus, plus confortables et ponctuels, peuvent constituer une alternative intéressante au train. D’autant plus que de nombreux sites ne sont desservis que par eux.

Train

19 500 km de voies ferrées.
Si le train peut être pratique pour aller de France, de Belgique ou de Suisse, en Italie, il est à déconseiller pour les liaisons intérieures. Les trains italiens sont, en effet, lents, peu confortables et d’une ponctualité… aléatoire.
Font cependant exception la liaison Rome-Milan (via Florence et Bologne) par le pendolino, TGV italien, et les liaisons par Eurostar entre Naples, Rome, Florence, Bologne, Venise ou Milan.

Avion

96 aéroports et 38 aérodromes.
La compagnie aérienne nationale, Alitalia, propose de nombreux vols intérieurs, qui relient entre elles la plupart des grandes villes. Bien qu´assez onéreux, l´avion permet des gains de temps substantiels.

6 • Infos pratiques

Décalage

L´Italie est à GMT+1 en hiver et à GMT+2 en été, il n’y a donc pas de décalage avec la France.

Argent

Les banques sont, en général, ouvertes du lundi au vendredi, de 8h30 à 13h00 ou 13h30 et de 14h30 ou 15h00 à 16h00 ou 17h00. Certains guichets ouvrent le samedi matin.
Les cartes bancaires sont acceptées dans la plupart des restaurants et des hôtels, ainsi que dans bon nombre de stations-service. Toutefois, de nombreux commerçants les refusent encore. Distributeurs automatiques un peu partout.

Electricité

220 volts ; prises européennes. Pas besoin d’adaptateur.

Horaire

Dans les grandes villes et dans les centres touristiques, les magasins sont généralement ouverts sans interruption du lundi au samedi, de 9h30 ou 10h00 à 19h30 ou 20h00 et plus.
Ailleurs, on ferme souvent entre 12h30 et 15h00 ou 16h00, au nord, et entre 14h00 et 17h00, au sud.
Pour la plupart, les magasins sont fermés le dimanche et le lundi matin. L’été, certains d’entre eux ferment le samedi après-midi.

Les restaurants, sont ouverts de 12h00 à 15h00 et de 19h00 à 23h00. Sur les sites touristiques, ils ouvrent à rallonge jusqu’après minuit.

Média

Les grandes villes ont leurs quotidiens, dont certains ont une diffusion nationale : La Repubblica, de Rome ; le Corriere della Sera, de Milan ; La Stampa, de Turin. Citons également le quotidien économique Il Sole 24 Ore, les quotidiens sportifs La Gazetta dello Sport et Tuttosport. L´Osservatore Romano, est le quotidien de la Cité du Vatican. On trouve un bon éventail de la presse française dans les kiosques et les librairies importantes.

De nombreuses radios libres cohabitent avec la toute puissante RAI (Radio Audizione Italia). On capte assez facilement des stations françaises. Quant à Radio Vaticana, elle diffuse un bulletin d’information quotidien en français.

Le paysage audiovisuel se compose de 3 chaînes nationales (chacune sous le patronage d’une formation politique : démocratie chrétienne, parti socialiste et mouvance communiste) et, surtout, d’une foultitude de chaînes privées, contrôlées pour la plupart par le groupe Fininvest de Silvio Berlusconi. TV5 (en français) couvre, à peu de choses près, l’ensemble du pays.

Poste

La poste italienne est la plus lente d´Europe. L´acheminement d´une lettre ordinaire pour l´étranger peut prendre une dizaine de jours. Afin de réduire ce délai, vous pouvez utiliser le timbre « Posta prioritaria ». Un peu plus cher, il permet un gain de six à sept jours.
Les timbres sont en vente dans les bureaux de poste et dans les bureaux de tabac.
Les bureaux de poste ouvrent du lundi au vendredi, de 8h00 à 13h30, et, le samedi, de 8h30 à 13h00. Dans les grandes villes, certains bureaux centraux restent ouverts l´après-midi jusqu´à 18h00 (du lundi au vendredi).

Téléphone

Pour appeler l´Italie depuis la France ou la Belgique, composer le 00 + 39 + le numéro de votre correspondant (avec le 0 initial).
Pour appeler la France depuis l'Italie, composer le 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Pour appeler la Belgique depuis l'Italie, composer le 00 + 32 + l’indicatif régional sans le 0 (Anvers, 03 ; Blegny Trembleur et Liège, 04 ; Bruxelles, 02 ; Bruges, 050 ; Gand, 09 ; Namur, 081 ; Ostende, 059) + le numéro de votre correspondant.

Internet

Nombreux cybercafés en ville, souvent ouverts tous les jours et tard le soir.

Couverture GSM

Bonne couverture d’ensemble. Se renseigner auprès de son opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.

Devise

EUR.

Taux

1.

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade d’Italie en France
51, rue de Varenne - 75343 Paris Cedex 07
Tél. : 01 49 54 03 00
Fax : 01 49 54 04 10
Email : ambasciata.parigi@esteri.it
Web : www.ambparigi.esteri.it/ambasciata_parigi

Ambassade d’Italie en Belgique
Rue Emile Claus / Emile Clausstraat, 28 - 1050 Bruxelles
Tél. : 02 643 38 50
Fax : 02 648 54 85
Email : ambit.bxl.politico@ibm.net

Ambassade d’Italie en Suisse
Elfenstrasse, 14 - 3006 Berne
Tél. : 031 350 07 77
Fax : 031 350 07 11
Email : ambasciata.berna@esteri.it
Web : www.ambberna.esteri.it

Consulat

En France, il y a des consulats généraux à Paris, Lyon, Marseille, Metz et Nice ; des consulats à Bastia, Chambéry, Lille, Mulhouse et Toulouse.

Consulat général d’Italie à Paris
5, boulevard Emile Augier - 75116 Paris
Tél. : 01 44 30 47 00
Fax : 01 45 25 87 50
Email : informazioni.parigi@esteri.it
Web : www.consparigi.esteri.it

En Belgique, il y a des consulats généraux à Bruxelles, Charleroi et Liège.

En Suisse, il y a des consulats généraux à Bâle, Genève, Lausanne, Lugano et Zürich ; des consulats à Berne et Saint-Gall.

Office de tourisme

Office national italien du tourisme (ENIT) en France
23, rue de la Paix - 75002 Paris
Tél. : 01 42 66 66 68
Fax : 01 47 42 19 74
Email : infoitalie.paris@enit.it
Web : www.enit–france.com

Office national italien du tourisme (ENIT) en Belgique
Avenue Louise, 176 - 1050 Bruxelles
Tél. : 00322 6471154
Fax : 00322 6405603
Email : enit-info@infonie.be
Web : www.enit.it

Office national italien du tourisme (ENIT) en Suisse
Uraniastrasse, 32 - 8001 Zürich
Tél. : 0041 434 664040
Fax : 0041 434 664041
Email : info@enit.ch
Web : www.enit.it

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à l’Italie.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

La dépendance énergétique de l’Italie est estimée à 83% ; elle utilise aujourd´hui des sources d´énergie responsables d´émissions de gaz à effet de serre (refus du nucléaire), ce qui l’empêche d’atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto.

Le gouvernement italien a donc mis en place un certain nombre de mesures. Bons résultats pour l´efficacité énergétique (meilleure performance des pays membres de l´OCDE), la protection de la nature (la surface protégée a doublé en 10 ans), l´agriculture biologique (7% de la production) et, enfin, la réduction des émissions de CO2, de métaux lourds et de POPs (polluants organiques persistants).

En revanche, il reste beaucoup à faire pour la dépollution des villes, la qualité de l´eau, la réduction et le traitement des déchets et la préservation des espèces animales menacées. Début 2009, l’Italie a d’ailleurs reçu un second avertissement de la Commission européenne pour non-conformité du traitement des eaux urbaines résiduaires.
Les eaux de baignades sont désormais plus pures. Mais la situation des nappes phréatiques est critique. Le système d’épuration des eaux reste globalement déficient.

Le traitement des déchets est notoirement défaillant. Pour l’année 2000, on a compté 29 millions de tonnes de déchets, soit presque 500 kg par habitant. Et on est loin des objectifs fixés par le décret Ronchi sur le tri sélectif !

Les délits contre l'environnement ont augmenté de 27,3% en 2007, selon l'organisation de défense de l'environnement Legambiente. Celle-ci dénonce, dans un rapport, la présence mafieuse dans le secteur agricole ou dans la gestion des déchets. Selon Legambiente, les organisations criminelles, les « écomafias », ont des ramifications sur tout le territoire.