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1 • Formalités

Passeport

A compter du 1er octobre 2021, passeport en cours de validité (valable pour la durée du séjour) pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.

Autres risques

Si, comme dans tous les pays d'Europe, le voyageur n'est pas exposé aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs.

3 • Géographie

Capitale

Edimbourg (Edinburgh, Dun Eideann, Edinburrie).

PIB

En 2008, 25 378 euro par habitant (France, 29 800 euro par habitant).

Point culminant

Ben Nevis, 1 344 mètres (Grampian Mountains).

Climat

L’Ecosse a un climat océanique tempéré et… varié. L’ouest est plus doux et humide que l’est, et le nord, plus frais et froid que le sud. Il n’aura pas échappé que le pays connait de fortes précipitations (neigeuses l’hiver, surtout dans le nord-ouest ; dès septembre, parfois, dans les Highlands). Les mois de mai et juin sont les plus ensoleillés et plus secs que juillet et août (qui sont les plus doux : 15 à 19°C en moyenne). Il ne faut cependant pas s’exagérer le volume des pluies : à Edimbourg, il n’est que légèrement supérieur à celui de Londres et plusieurs villes de la côte sont moins arrosées que Rome.

Géographie

L’Ecosse occupe le tiers nord de l’île de Grande-Bretagne. C’est une presqu’île (96 km de frontière seulement, au sud, avec l’Angleterre) que complètent des îles en grand nombre (800 environ). Les principaux archipels écossais sont les Shetland, au nord-est, les Orcades (Orkney Islands), au nord, les Hébrides, à l’ouest et le Firth of Clyde (Aran, Bute, Great Cumbrae…), au sud-ouest. Le pays présente une côte déchiquetée de falaises et de roches (quelques plages de sable), entaillée de fjords profonds. L’Ecosse est montagneuse (même si les altitudes sont modestes). La ligne de faille des Highlands la partage en deux : les Highlands au nord et à l’ouest, au relief marqué, et les Lowlands, au sud et à l’est. Caractéristiques du paysage écossais, les nombreux lacs d’eau douce (les lochs ; dont le lac Ness, qui contiendrait la bête que l’on croit savoir…).

Economie

L’économie écossaise est liée à celle du Royaume-Uni ; elle en partage le pragmatisme et le libéralisme. La transition vers une économie de services et de hautes technologies (systèmes d’information, défense, électronique…) est faite. En témoignent, par exemple, la Silicon Valley écossaise (Silicon Glen), entre Glasgow et Edimbourg, ou l’importance du secteur bancaire et financier. Les biotechnologies, le whisky, le tourisme, le gaz et le pétrole de la mer du Nord (dont Aberdeen est le centre industriel) appartiennent au dispositif. L’agriculture se partage entre céréales, élevage (ovins, bovins) et sylviculture. La construction navale (Glasgow) compte encore.

Faune et flore

La forêt occupe encore environ 15% du territoire, mais relève essentiellement de la sylviculture. Il reste cependant quelques lambeaux de forêt primaire : pins sylvestres, genévriers communs, fougères, mais aussi bouleaux et chênes. En fait, l’Ecosse possède un nombre relativement faible de plantes vasculaires ; en revanche, les lichens et les mousses sont abondants et diversifiés. Autres paysages typiques, les prairies (parfois rases), les landes de bruyère et les tourbières.
La grande faune terrestre a souffert de la déforestation et de la chasse. On relève une importante population de chats sauvages, des renards… Les landes abritent le tétras lyre, le lagopède d’Ecosse, la perdrix rouge, le faisan, parmi d’autres. Dans les tourbières, ce sont lézards, grenouilles, rongeurs… Les eaux écossaises sont extrêmement riches : 40 000 espèces marines, dont les nombreux phoques gris et veaux marins, les saumons et un long etc. Là-dessus, fous de Bassan, pygargues à tête blanche, balbuzards pêcheurs…

4 • Hommes et cultures

Population

5 145 000 habitants, un peu plus de 9% de la population du Royaume-Uni (2008).

Langue Officielle

L’anglais et le gaélique écossais.

Langue parlée

98% des Ecossais parlent l’anglais (germanique occidental). 1,3% ont une vraie pratique du gaélique (langue celtique) ; on parle le gaélique dans le nord-ouest (les Western Islands en sont le véritable bastion). Dans l’est et au sud, on parle toujours un peu le scots et ses dérivés (1,3%) ; c’est également une langue germanique occidentale. Les communautés d’immigration récente parlent encore leurs langues respectives.

Peuple

Pour faire les Ecossais actuels, il a fallu des Pictes, des Scots, des Anglo-Saxons et des Normands.

Religion

Les fidèles de l’Eglise d’Ecosse (presbytérienne, calviniste) sont majoritaires.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : Jour de l’an (le 2 est également chômé).
25 janvier : Burns Night, célébration du poète national, Robert Burns (1759-1796).
Mars ou avril : Vendredi Saint (Good Friday) et Pâques.
Premier lundi de mai : May Day.
Dernier lundi de mai : Spring Bank Holiday.
Premier lundi d’août : Summer Bank Holiday.
25 décembre : Noël.
26 décembre : Boxing Day.

Histoire

Lorsque les Romains s’installent en « Bretagne », ils appellent « Calédonie » le nord du pays. La Calédonie est peuplée de Pictes. Les Pictes sont battus en 83, mais les Romains trouvent le pays difficilement imposable. Ils construisent donc un mur pour séparer les Calédoniens des contribuables de la Pax Romana. C’est le mur d’Hadrien (à l’est du Tyne et jusqu’à Solway Firth, à l’ouest), qui marque la première frontière entre l’Ecosse et l’Angleterre (à partir de 120). L’Ecosse n’est donc pas annexée à l’Empire. Au Ve siècle, les Romains se retirent, abandonnant les Pictes et, comme des coquillages sur la plage, des Britto-Romains. Arrivent bientôt des Scots (d’Irlande), des Anglo-Saxons (VIIe siècle) et une pincée de Vikings (VIIIe siècle). Entre temps, Saint Ninian (mort en 432) et Saint Colomba (521-597) ont entrepris de christianiser le pays. Au Xe siècle, les Gaéliques (une synthèse de populations du nord-ouest) ont supplanté les Pictes. C’est l’émergence du royaume d’Alba (au nord des fleuves Forth et Clyde). L’Ecosse atteint alors ses limites actuelles ; ne manquent encore que quelques archipels.

En 1066, Guillaume le Conquérant débarque. Il envahit l’Ecosse en 1072 et la contraint à payer tribut. L’Eglise conforte son ascendant sur les âmes. Au milieu de guerres incessantes, l’influence normande se renforce elle aussi. Bientôt, le roi d’Ecosse, Guillaume 1er le Lion, reconnait la suzeraineté du roi d’Angleterre. Les guerres continuent. La mêlée est incertaine. En 1295, l’Ecosse conclut l’Auld Alliance avec la France, contre l’Angleterre. 1320, le pape confirme la souveraineté écossaise. Les Anglais sont renvoyés dans leurs 22 mètres. 1326, premier parlement écossais. Essai. Rapidement transformé : sous Jacques 1er (1406-1437) et Jacques II (1437-1460), la monarchie écossaise est restaurée ; le pays connait un bel essor intellectuel (fondation de plusieurs universités : Saint Andrew, Glasgow et Aberdeen) ; Orcades et Shetland sont réunies à la couronne. Jacques IV (1488-1513) épouse la fille d’Henry VIII. Mi-temps. Au début du XVIe siècle, l’Auld Alliance est ravivée, les sujets écossais deviennent sujets français et les français, écossais (disposition supprimée par la France en 1903). Les hostilités avec l’Angleterre reprennent. L’influence catholique et française au pays des chardons est forte à cette époque, mais la Réforme écossaise (presbytérienne) est un lourd contrepoids. Les difficultés du règne de Marie Stuart s’expliquent en partie par ces déchirements religieux. Au milieu XVIIe siècle, une série de guerres (Guerres des Trois Royaumes) met, une fois de plus, l’Angleterre et l’Ecosse à feu et à sang. Charles 1er Stuart (1625-1649), Olivier Cromwell (1599-1658), les convenanters écossais et les parlements mènent la danse. En 1650, Cromwell envahit l’Ecosse et l’intègre au Commonwealth anglais. Sous Charles II (1660-1685) toutefois, elle retrouve une certaine indépendance. Pourtant, la pression épiscopalienne (anglicane) sur les presbytériens ne se relâche pas.

L’arrivée de Guillaume d’Orange (1689-1702) et la Glorieuse Révolution (1688-1689) auront des conséquences positives pour l’Ecosse : le Claim of Rights est le pendant écossais à la Déclaration des droits (Bill of Rights) anglaise. Les soulèvements légitimistes (jacobites) rythmeront toutefois les cinquante premières années du XVIIIe siècle. En 1701, le parlement anglais installe sur le trône la famille de Hanovre. Six ans plus tard, un traité d’union entre l’Angleterre et l’Ecosse est ratifié. Le protestantisme triomphe des rois catholiques. Les parlements des deux nations sont abolis et remplacé par un parlement de Grande-Bretagne. Cela n’empêche pas l’Angleterre de mettre la culture écossaise sous l’éteignoir. Tartan et cornemuse sont interdits ou enrôlés dans l’armée coloniale britannique. Le changement du régime de la propriété terrienne provoque émigration (dans l’empire, en Ulster) et exode rural. Ces mouvements mettent des bras à la disposition de la révolution industrielle, dont l’Ecosse va bénéficier dans le cadre de l’Union. Au cours du XIXe siècle, le développement de l’industrie lourde dans les Lowlands est important. L’Ecosse participe à l’expansion britannique. Elle en paie le prix : pendant la Première Guerre mondiale, les Ecossais sont nombreux à aller se faire trouer la peau sur le continent. Les années vingt et trente sont difficiles, la situation économique se dégrade, des tensions sociales se font jour. La Seconde Guerre en appelle encore à l’Ecosse : elle est une clé de la guerre de l’Atlantique. La récession économique marque encore l’après-guerre. Jusqu’à ce que, dans les années soixante-dix, le pétrole et le gaz de la mer du Nord permettent de relancer la machine et d’en amorcer la reconversion. Le Scottish National Party prend son essor. La décentralisation est dans les têtes. Londres freine, puis, en 1997, un referendum positif permet le rétablissement du parlement et la dévolution des pouvoirs à l’Ecosse.

Politique

L’Ecosse relève d’une monarchie parlementaire (le Royaume-Uni), dont elle est l’une des nations constituantes. Elle dispose d’un parlement (128 députés) depuis 1998. La dévolution des pouvoirs accordée par le parlement britannique (1999) confie à l’Ecosse l’éducation, la santé, l’administration locale et certains aspects du développement économique. Les « sujets réservés » (défense, politique étrangère, politique fiscale) demeurent prérogatives de Londres.

Célébrités

John Archibald MacLellan (1921-1991), capitaine des Queen’s Own Highlanders, MBE, fut l’un des grands sonneurs de Great Highland Bagpipe (grande cornemuse) du siècle. Il fut aussi compositeur. Quand on sait ce que la cornemuse est à l’Ecosse…

Marie Stuart (Marie 1re d’Ecosse, 1542-1587), reine d’Ecosse (1542-1567) et de France (1559-1560). Les trônes et les querelles religieuses ont eu raison de cette souveraine catholique et francophile : décapitée par Elisabeth 1re d’Angleterre.

Rod Stewart (né en 1945) est un authentique chanteur populaire. Ce n’est pas toujours du meilleur goût, mais bien souvent relevé d’une certaine classe rock’n roll. De ces gens qu’on a, en tout cas, plaisir à retrouver au détour d’un poste radio.

Adam Smith (1723-1790) fut le père de l’économie politique et l’un des jalons, entre Montesquieu et John Stuart Mill, de la pensée libérale. Richesse des nations, son livre le plus célèbre (1776), aura jeté les bases de la pensée économique moderne.

Jackie Stewart (né en 1939), trois fois champion du monde de Formule 1 (1969, 1971, 1973), est l’une des figures attachantes du sport automobile. Gentleman, pilote de très grand talent, il fit beaucoup pour l’amélioration des conditions de sécurité en course.

Sean Connery (né en 1930) fit une telle impression sur Ian Fleming, que celui-ci en vint à préciser les origines écossaises de son héros, James Bond (fils de Sir Andrew Bond of Glencoe). C’est que l’espion ne porte pas seulement le smoking, il porte aussi le kilt. Quant à Sir Sean, rangé des Aston Martin, il milite activement au Scottish National Party.

Savoir-vivre

Dans les hôtels et les restaurants, il est d´usage, si le service n’est pas compris, de laisser un pourboire équivalant à 10 ou 15% du montant de la facture. Pour les taxis, le pourboire équivaut également à 10 ou 15% du montant de la course. A un chauffeur, en cas de transfert, de 1 à 3 livres. Enfin, pour les porteurs, compter de 50 pence à 1 livre par valise, selon standing.

On dîne tôt, vers 19h00 ; il sera difficile de trouver un restaurant ouvert après 20h30, surtout hors saison.

Achat

La laine (tartan, tweed, shetland…) : kilts, pulls, costumes et vestes, chaussettes, cachemires, couvertures, écharpes, cravates, etc. Ou le saumon fumé, la marmelade, les sauces, les thés (fumés, en particulier). Les bijoux d’inspiration celte. Et, last but not least, le whisky.

Cuisine

La journée commence par le breakfast : céréales, œufs, saucisses, bacon et, si tout va bien, baked beans (haricots blancs), plus jus d’orange, plus thé. Après cela, on peut envisager la journée avec optimisme et se contenter de fish and chips à midi (ce qui permet d’éviter certaines horreurs de la restauration rapide, auxquelles les Ecossais sacrifient sans états d’âme apparents). Il faut espérer avoir droit, le soir, à l’authentique cuisine écossaise. Les restaurants sont assez chers, mais certains d’entre eux méritent le sacrifice : de jeunes chefs retravaillent à merveille les produits traditionnels (viandes, poissons fumés) et réservent de savoureuses surprises. Quant à la cuisine familiale, elle est assez difficile à dénicher ; les B&B sont une bonne piste : soupes, tourtes, rôtis, poissons, tout est bon (et les desserts !). Etre invité à partager le plat national (le haggis, la panse de brebis farcie) vous honore et vous régale. Les pubs servent en général une cuisine honnête et simple à midi.

Boisson

Le thé, bien sûr. On en trouve de multiples variétés, mais, au fond, les Ecossais s’en tiennent en la matière à un strict classicisme (avec du lait). Les thés fumés ont des adeptes… En fait de boissons sans alcool, on consomme des sodas, comme partout, mais aussi des spécialités locales, comme l’Irn-Bru (« Iron Brew », brassage de fer), boisson tonifiante à la singulière couleur orange, produite depuis 1901 et dont la consommation concurrence celle du Coca-Cola.

Dans les pubs coule la bière, faut-il qu’on le souligne. La lager est blonde et légère, servie fraiche ; ce n’est pas la plus consommée. On lui préfère les ales, rousses ou blondes, plus british, ou les stouts, sombres et crémeuses. Techniquement, c’est le mode de fermentation qui différencie les ales et les stouts, d’un côté et les lagers de l’autre. En général, ales et stouts ont plus de « matière » que les lagers. Dans tous les cas, on vous servira ça dans un verre ou une pinte de 57 cl. Et tout est bien meilleur à la pression (on tap).

Et puis, le whisky. Ecossais et Irlandais s’en disputent l’origine ; le débat n’est pas tranché (mais bon, les moines irlandais ne sont pas allés évangéliser l’Ecosse les mains vides…). C’est un alcool de grain (orge, en général). Il y a désormais cinq appellations reconnues : Single Malt, Blended Malt, Single Grain, Blended Grain et Blended. Les différences sont de deux ordres : malt (céréale germée) ou pas (« grain ») ; « single » (d’une seule distillerie ; aggravé en Single Cask, d’une seule barrique) et « blended » (un assemblage). Le Single Cask serait donc le whisky le plus « pur » et le Blend, le plus composé (mais les Blended Whiskies ne doivent pas être méprisés a priori, il y a tout un art de la composition). Différents paramètres interviennent pour donner à chaque whisky sa personnalité et sa palette d’arômes (tourbé, fumé, fruité, miellé, etc.). En Ecosse, la seule chose que l’on puisse, décemment, mettre dedans, c’est un peu d’eau, autrement, don’t dare add anything to it ! La dose ordinaire est « a dram » (soit 1,25 once).

5 • Transports

Route

Le réseau routier est bien développé (autoroutes, voies express…) et en excellent état. Dans les campagnes, certaines routes sont étroites et disposent d’aires de croisement. On conduit à gauche ! Le code de la route est fonction de cette option (les ronds-points, par exemple, sont à prendre à gauche, dans le sens des aiguilles d’une montre). Port de la ceinture obligatoire, à l’arrière comme à l’avant. En ville, le stationnement est généralement payant ; les lignes jaunes sur les côtés de la rue marquent des restrictions au stationnement (2 lignes jaunes : interdiction).
Un conducteur doit être muni de son permis de conduire national, de la carte grise du véhicule et de la carte verte d’assurance.

Limitations de vitesse : 112 km/h (70 miles/h) sur autoroute ; 80 km/h (50 miles/h) sur route ; 48 km/h (30 miles/h) en ville.

Taxi et location

Pour louer une voiture, il faut être titulaire du permis de conduire depuis plus d’un an et avoir 23 ans minimum.

Train

Pratique, mais peu développé (le réseau relie entre elles les villes importantes). Utiliser les bus, qui complètent utilement le rail. Sur les côtes et pour les îles, on prendra les nombreux ferries. Les véhicules y sont généralement acceptés (mais à des tarifs élevés). Penser à réserver à l’avance ; se présenter à l’enregistrement 45 mn avant l’embarquement.

Avion

Vols quotidiens entre la France et l’Ecosse. Liaisons toutes les heures entre Londres et Edimbourg.

6 • Infos pratiques

Décalage

L’Ecosse est à GMT en hiver et à GMT+1 en été, il y a donc une heure de décalage avec la France : lorsqu’il est 12h00 à Limoges, il est 11h00 à Edimbourg.

Argent

La Grande-Bretagne n’a pas intégré la zone euro. La devise du pays est donc la livre sterling (la livre écossaise n’en différant que par le nom et l’aspect : si l’Ecosse émet ses propres billets, les livres émises par la Banque d’Angleterre ont cours dans tout le Royaume-Uni - la réciproque n’est pas toujours vraie).
De façon générale, les banques ouvrent de 9h30 à 16h30, du lundi au vendredi. Cela peut varier en fonction d’impératifs locaux. Certains établissements sont ouverts le samedi, et même quelques heures le dimanche. Les agences sont bien équipées en terminaux cartes bancaires (cartes internationales largement acceptées) ; ils permettent de retirer directement des livres (se renseigner sur la commission de change pratiquée par votre banque).
Pour le change, on choisira les banques, dans la mesure du possible : ce sont elles qui proposent, en principe, le meilleur taux. On pourra aussi changer ses devises dans les aéroports, les gares, les agences de voyage... De grands hôtels rendent parfois ce service à leurs clients. Tout cela est soumis à taxes et commissions.

Electricité

220 volts, prises britanniques (3 fiches à section rectangulaire). Adaptateur indispensable.

Horaire

Les magasins sont généralement ouverts du lundi au samedi, de 9h00 à 17h30 ou 18h00 (certains d’entre eux ont un jour de nocturne jusqu’à 20h00, le mercredi ou le jeudi). Dans les grandes villes, on ouvre le dimanche, selon des horaires variables. De grands supermarchés restent ouverts 24h/24, du lundi au vendredi. En revanche, dans les bourgs et villages, les magasins ferment souvent un après-midi par semaine (de préférence le mercredi) et une heure à midi.

Média

La BBC (radio et télévision), mais aussi des stations de radio et des chaines de télévision écossaises (Scotland Today, par exemple). La presse écrite l’est surtout en anglais (quelques colonnes parfois en gaélique, ou des titres à diffusion locale) : The Scotsman (Edimbourg), Evening Express (Aberdeen), Daily Record ou The Herald (Glasgow), The Orcadian (Kirkwall), Shetland Times (Lerwick), parmi d’autres… On trouve la presse française dans les grandes villes, avec 24 ou 48 h de retard.

Poste

Les bureaux de poste ouvrent, généralement, du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h30. Les postes principales ouvrent également le samedi, de 9h00 à 12h30. Ces horaires sont sujets à quelques variations locales.

Téléphone

Pour appeler l’Ecosse depuis la France, composer 00 + 44 + le numéro de votre correspondant, sans le 0 initial.
Pour appeler la France depuis l’Ecosse, composer 00 + 33 + le numéro de votre correspondant à 9 chiffres (sans le 0 initial).

Internet

Cybercafés dans toutes les villes importantes. Les hôtels ont, pour la plupart, une connexion Internet.

Couverture GSM

Bonne couverture. On se renseignera toutefois auprès de son opérateur sur les modalités d’accès au réseau local.

Devise

GBP.

Taux

1,24 (octobre 2012).

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade du Royaume-Uni en France
35, rue du Faubourg-Saint Honoré - 75008 Paris
Tél. : 01 44 51 31 00
Fax : 01 44 51 32 34
Email : public.paris@fco.gov.uk
Web : http://ukinfrance.fco.gov.uk/en

Ambassade du Royaume-Uni en Belgique
Rue d’Arlon / Aarlenstraat, 85 - 1040 Bruxelles
Tél. : 02 287 62 11
Fax : 02 287 62 55
Email : info@britain.be
Web : http://ukinbelgium.fco.gov.uk/fr/

Ambassade du Royaume-Uni en Suisse
Thunstrasse, 50 - 3000 Berne 15
Tél. : 031 359 77 00
Fax : 031 359 77 65
Email : info@britishembassy.ch
Web : http://ukinswitzerland.fco.gov.uk

Consulat

Consulat général du Royaume-Uni à Paris
18 bis, rue d’Anjou - 75008 Paris
Adresse postale : BP 111-08 - 75363 Paris Cedex 08
Tél. : 01 44 51 31 00
Fax : 01 44 51 31 27
Web : http://ukinfrance.fco.gov.uk/en

Autres consulats généraux en France : Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.

Consulats généraux du Royaume-Uni en Suisse : Berne, Cointrin.

Office de tourisme

Office de tourisme de Grande-Bretagne (VisitBritain)
7-13, rue de Bucarest, BP 154-08 - 75363 Paris Cedex 08
Tél. : 01 58 36 50 50
Fax : 01 58 36 50 58
Email : gbinfo@visitbritain.org
Web : www.visitbritain.fr

Renseignements uniquement par téléphone, mail ou sur le site Internet.

Ou bien : http://international.visitscotland.com/fr/

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à l'Ecosse.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

L’un des objectifs du pays était de produire 31% de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2011. Contrat rempli début 2010. En prévision pour 2020, que 50% de l’électricité consommée soit d’origine renouvelable. De ce point de vue, l’Ecosse est bien dotée : elle dispose du quart des ressources d’énergie marine et éolienne off shore européennes et du dixième du potentiel houlomoteur du continent. D’ici 2020, dix centrales électriques marines seront installées dans le Pentland Firth et les Orcades. Elles auront une capacité suffisante pour alimenter 700 000 foyers. Quant aux éoliennes, le gouvernement souhaite qu’elles remplacent, à terme, les plateformes pétrolières au large des côtes écossaises. D’importantes unités de production d’électricité éolienne sont d’ores et déjà en place. Le remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables est un processus long, qui demande un ferme soutien politique.
Et, de fait, le gouvernement écossais a avancé des objectifs ambitieux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (qui interviennent dans le phénomène de réchauffement climatique). Il est prévu une réduction de 42% de ces émissions d’ici 2020 et de 80% à l’horizon 2050 ! Pour cela, les sources renouvelables d’énergie ne suffiront pas. On a donc mis en place une politique volontariste d'économies d'énergie (les dépenses publiques font, par exemple, l’objet d’une évaluation en « tonnes CO2 »).

L’office de tourisme écossais encourage vivement les acteurs du tourisme (hôtels, sites et visiteurs) à réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement. Le Green Tourism Business Scheme (GTBS) est un label décerné aux structures faisant preuve d’un réel engagement écologique. En fonction des réalisations, la distinction est bronze, silver ou gold. On a donc la possibilité, lors d’un voyage en Ecosse, de marquer son implication en privilégiant les établissements ou les sites labellisés.