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1 • Formalités

Passeport

Passeport en cours de validité, valable au moins 6 mois après la date de fin de visa (1 mois après la date de fin de visa pour Hong Kong), pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur à l’aéroport de Pékin : jusqu’à nouvel ordre, piles et batteries (2 batteries externes de 100 watts maximum chacune par personne) doivent impérativement se trouver dans les bagages cabine des passagers, pas en soute. Allumettes et briquets sont interdits et en cabine et en soute. Ces mesures font l'objet de contrôles stricts.

S'ils n'ont pas déjà déposé leurs empreintes au moment de la demande de visa, les ressortissants étrangers entrant sur le territoire chinois peuvent faire l’objet d’une prise d’empreintes digitales à leur arrivée. Cette mesure, qui concerne les ressortissants étrangers âgés de 14 à 70 ans, est mise en œuvre progressivement dans les aéroports et ports internationaux chinois.

Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.

Visa

Du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024, les voyageurs français, belges et suisses sont exemptés de visa pour un séjour touristique de moins de 15 jours.

Sinon : visa obligatoire pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Attention ! Depuis le 15 juillet 2019, les autorités chinoises imposent aux voyageurs français (ou résidant en France) demandant un visa chinois de se rendre en personne dans les centres de demande de visa (Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg) afin d’y faire enregistrer leurs empreintes digitales (formulaire de demande en ligne préalablement rempli). Les mêmes mesures s'appliquent en Belgique depuis le 10 décembre 2019. La Suisse n'est pas, pour le moment, concernée. Le délai de délivrance du visa s'en trouve notablement allongé : il faut en tenir compte.

Veuillez trouver ci-dessous les documents nécessaires à l’obtention du visa chinois (pas de demande par courrier) :
1. Formulaire de demande officiel de l’ambassade de Chine : www.visaforchina.org/
2. Deux photos d’identité aux normes NF, format 4,8 x 3,3 cm (sur fond blanc ou clair) et datant de moins de 6 mois, à coller au formulaire. Pas de photocopie, ni de photo scannées, ni de photo en noir et blanc. Attention : la couleur du vêtement doit être différente de la couleur du fond de la photo (i.e. pas de vêtement blanc ou clair).
3. Passeport aux conditions de validité indiquées au paragraphe « Passeport » ; il doit avoir au moins deux pages vis-à-vis entièrement libres pour l’apposition du visa.
4. Une photocopie de la page du passeport comportant votre photo.
5. Le dernier avis d'imposition en date du demandeur, avec un revenu annuel déclaré supérieur à 14000 euros. Ou bien, pour les salariés : un certificat de travail attestant d’un emploi depuis plus de trois mois ou les bulletins de salaires des trois derniers mois précédant la demande ; pour les professions libérales : une attestation sur papier à en-tête ; pour les professionnels à leur compte : un extrait de Kbis de moins de trois mois ; pour les retraités, chômeurs, femmes au foyer et professionnels à leur compte : les relevés de compte bancaire des trois derniers mois précédant la demande (+ attestation de retraite pour les retraités) ; pour les + de 16 ans scolarisés : un certificat de scolarité ; pour les enfants de moins de 18 ans : copie du livret de famille, copie des pièces d’identité des deux parents, certificat de scolarité et autorisation de sortie signée par les deux parents (en cas de divorce : l’acte notarié) - si un mineur voyage sans l'un de ses deux parents, il faudra fournir l'original de la carte d'identité ou du passeport du parent manquant au voyage (ou, le cas échéant, l'original d'une attestation notariée de divorce indiquant le nom du tuteur de l'enfant).
6. Une réservation de billet d’avion aller-retour.
7. Une lettre d’invitation ou, si voyage via une agence, attestation de voyage portant dates, étapes et noms des voyageurs.
8. Une attestation d’assurance rapatriement valide durant le séjour.
9. Règlement (pour les Français, le visa de tourisme coûte 126 euros).
Pour les points 6 et 7 : nous vous fournirons les documents demandés.
Pour le point 8 : si vous avez souscrit à une assurance Assistance plus ou Tranquillité auprès de l’une de nos marques, nous vous fournirons l'attestation. Si vous disposez d’une assurance personnelle, ou si vous avez souscrit à l’assurance Tranquillité CB, vous devez vous tourner vers votre assureur (ou celui de votre carte bancaire) afin de lui demander une attestation mentionnant que le voyage se déroule en Chine.
Pour les points 5 et 8 : seuls les ressortissants français ont besoin de fournir ces documents pour établir la demande de visa. Pour les Belges et les Suisses, ils ne sont à priori pas nécessaires, mais n’hésitez pas à vous renseigner auprès du consulat ou de l’ambassade pour plus de détails.

Une fois émis, le visa a une validité de trois mois (le voyageur dispose donc de ce délai pour entrer en Chine).

Hong Kong et Macao : pas de visa pour les séjours d’une durée inférieure à 3 mois.

La possibilité est ouverte aux voyageurs transitant en Chine d'y séjourner 24, 72 ou 144 heures sans visa, dans une zone restreinte déterminée par leur point d'entrée. Pour cela, ils doivent disposer d'un billet d'avion pour leur destination finale et, le cas échéant, du visa requis. Le départ doit impérativement être effectué dans les 24, 72 ou 144 heures par un port de la zone autorisée. Ce transit est à solliciter auprès de la compagnie aérienne (après vérification avec celle-ci de la compatibilité de l’itinéraire et du transit sans visa).
Villes concernées par l'exemption de 72 heures : Canton, Changsha, Chengdu, Chongqing, Dalian, Guilin, Hangzhou, Harbin, Jieyang, Kunming, Nankin, Pékin, Qingdao, Qinhuangdao, Shanghai, Shenyang, Shenzhen, Shijiazhuang, Tianjin, Wuhan, Xiamen et Xi’an.
Villes concernées par l'exemption de 144 heures : Canton, Chengdu, Dalian, Hangzhou, Jieyang, Kunming, Nankin, Pékin, Qingdao, Qinhuangdao, Shanghai, Shenyang, Shenzhen, Shijiazhuang, Tianjin, Wuhan et Xiamen.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Nos « News santé » vous informent en temps réel de l’évolution des risques de transmission du nouveau coronavirus circulant en Chine depuis mi-décembre 2019.

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune, pour les voyageurs en provenance de zones infectées. La vaccination doit être faite au moins 10 jours avant le départ.

Vaccins conseillés

Rappels DTCpolio à jour, Rougeole pour les enfants, Hépatites A et B, Encéphalite japonaise, plus pour les expatriés que pour les voyageurs, sauf séjours prolongés en zone rurale en période de circulation du virus

Paludisme

Absent des grandes villes et de leurs périphéries, le paludisme peut être présent, surtout en période de mousson, dans la plupart des régions rurales dès lors qu'elles sont à une altitude inférieure à 1800 mètres. La prévention y passe, d'abord, par l'utilisation de répulsifs, le port de vêtements couvrants et l'utilisation de moustiquaires imprégnées. La prise de Nivaquine n'est requise que pour des séjours prolongés en zone rurale pendant la mousson. Les itinéraires des treks dans le Yunnan sont au dessus de 2000 mètres et la prévention médicamenteuse n'est nécessaire pour des séjours prolongés en période de mousson dans les vallées de cette province montagneuse par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxypalu. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Ce sont les problèmes alimentaires, environnementaux et comportementaux, auxquels vous aurez toutes les probabilités d'échapper en suivant les conseils qui vous ont été donnés dans nos recommandations générales. Insistons sur les risques de maladies sexuellement transmissibles (SIDA, syphilis et hépatite B) et de « maladies des mains sales » (typhoïde, hépatites A et E, choléra). L´apparition en 2003, dans certaines régions d´Asie du sud-est (et en particulier à Hong Kong et dans le sud de la Chine continentale), du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et, en 2004, de la grippe aviaire (moins problématique, car le risque est nul pour le voyageur qui ne visite, probablement pas, les élevages de volaille), nécessite de s´informer auprès du Ministère des Affaires Étrangères de la réalité du risque local au moment du voyage. Rappelons que la grippe aviaire est une maladie respiratoire des oiseaux et volailles et qu'il n'y a aucun risque à leur consommation.

3 • Géographie

Capitale

Pékin (Beijing).

PIB

En 2007, 2 561 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Ganggershan : 7 719 mètres.

Climat

Au printemps et à l´automne, les températures sont agréables au nord (entre 10 et 18°) et très douces, voire chaudes, au sud du Yangzi (de 20 à 35°). C'est la meilleure période pour voyager du nord au sud de la Chine ; les pluies sont alors assez faibles.

L´été est chaud et humide (entre 25 et 40° du nord au sud), le temps souvent couvert et nuageux (pluies intermittentes). Le sud (Yunnan, Guizhou, Guangxi avec Guilin) est plus arrosé que le nord.

L´hiver est rigoureux au nord (+5° max.), plus doux autour de Shanghai (10° max.) et de plus en plus chaud en descendant vers Hong Kong (de 15 à 25°). Attention aux régions d’altitude, il y fait froid même dans le sud (Yunnan : Lijiang, Zhongdian).

Géographie

Après la Russie et le Canada, la Chine se classe au troisième rang mondial pour la superficie (mais les montagnes occupent près des deux tiers du territoire). Elle a une frontière commune avec 14 pays : Vietnam, Laos, Myanmar, Inde, Népal, Bhoutan, Pakistan, Afghanistan, Tadjikistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Russie, Mongolie et Corée du Nord. 32 000 kilomètres de frontières terrestres (plus 18 000 kilomètres de côtes). Avec une population supérieure à 1,3 milliard d'habitants, c'est le pays le plus peuplé au monde.

Le pays se divise en six grands ensembles. Les plateaux du Tibet sont surtout composés de steppes glacées. La cuvette du Xinjiang englobe les déserts du Tarim et de Dzoungarie. Le nord-ouest comprend le désert de Gobi, les steppes de Mongolie Intérieure et du Qinghai, les « provinces-charnières » du Gansu et du Ningxia. Une quatrième région inclut les plateaux de lœss (terre limoneuse) du Shanxi et du Shaanxi. Ensuite, à l’ouest, viennent les plateaux calcaires du Guangxi, du Yunnan et le bassin du Sichuan. Enfin, la grande plaine orientale s´étend de la Mandchourie au nord jusqu´au Guangdong au sud. Le réseau hydrographique chinois compte environ 5 000 fleuves et rivières. Les deux fleuves maîtres sont le Huang He (le Fleuve jaune, 5 464 kilomètres) et le Chang Jiang ou Yangzi Jiang (notre « Fleuve bleu », 6 300 kilomètres).

Economie

Depuis 1978, le gouvernement chinois s'est lancé dans une vaste campagne de réformes, en vue d’établir les bases d'une « économie socialiste de marché ». Appuyée sur des « zones économiques spéciales », elle a attiré investissements et technologies.
C'est ainsi que, depuis le début des années 1980, le pays a connu quinze ans de croissance continue (avec un taux annuel de 15%) ; au commencement du 3e millénaire, la croissance se situait autour de 8% par an.
Aujourd'hui, grâce à cette édification économique planifiée de grande envergure, la Chine est devenue l'une des grandes puissances mondiales (3e rang), dotée d’un fort potentiel de développement. De façon générale, mais contrastée, le niveau de vie s’est amélioré. Cependant, plus que la consommation intérieure, ce sont les investissements et les exportations qui assurent la croissance. L’atelier du monde tourne avec des salaires bas.

Malgré une industrialisation spectaculaire (un tiers de l’acier produit dans le monde est chinois, par exemple) et l’explosion des services, la Chine reste un pays d’agriculteurs (40% des emplois, 15% du PIB). Pourtant (géographie oblige) seuls 7% des terres sont cultivés. Les principales productions sont, bien sûr, le blé, le riz et le maïs (ces 3 céréales représentent 85% de la production totale de grains), mais aussi le soja, le millet, le sorgho, le colza, le coton, le thé, la canne à sucre, le tabac, les fleurs… L’intégration des populations rurales au processus de développement (très inégalitaire, vu des profondeurs du pays) est l’un des enjeux majeurs de la période actuelle. Avec les questions énergétiques, que les autorités envisagent sous tous les angles possibles.
Le miracle économique a pourtant un coût ; si 15% « seulement » des Chinois vivent sous le seuil de pauvreté (2004), la pauvreté relative a augmenté ; les entreprises publiques sont en difficulté et la protection sociale vacille. L’environnement est désormais très dégradé dans certaines zones.

Faune et flore

Même si sa faune est résiduelle, la Chine est l´un des pays présentant le plus grand nombre d´espèces sauvages. On y trouve plus de 2 000 espèces de vertébrés terrestres (soit 9,8% du total des espèces connues dans le monde), dont 1 189 oiseaux, 500 mammifères, 210 amphibiens et 320 reptiles.

Le pays est riche en ressources végétales : quelque 30 000 espèces de plantes ligneuses, dont 2 800 arbres de haute futaie. Si l'une de ses plantes emblématiques est, sans nul doute, le bambou, la Chine possède presque tous les végétaux connus dans l´hémisphère nord. Différents types forestiers couvrent les régions humides de l’est. Du nord au sud, on rencontre la forêt de conifères (correspondant à la zone glaciale tempérée), puis la forêt caducifoliée (zone tempérée). La forêt subtropicale occupe la superficie la plus vaste. Dans quelques régions survivent encore à l’état sauvage, rescapés de la préhistoire, le méta-séquoia (conifère à feuilles caduques) ou le ginkgo biloba. Certaines essences ont été acclimatées : caoutchouc, palmier à huile, sisal… Dans le sud, on trouve également la forêt de mousson mi-persistante, la forêt dense humide et la forêt de mangrove.

4 • Hommes et cultures

Population

1 341 403 687 habitants (2010).

Langue Officielle

Le mandarin est la langue officielle de tout le pays. Il est développé sur la base du pékinois, le chinois parlé à Pékin

Langue parlée

Chaque région a sa façon de dire le chinois (le mandarin n’est jamais que le parler pékinois et il fut, un temps, question d’officialiser plutôt le parler sichuanais) et, même si l’on connait généralement le mandarin, on utilise volontiers la manière locale.
En outre, on ne parle pas que le chinois en Chine, mais aussi le mongol (au nord), des langues turques (au nord-ouest), le tibétain (à l'ouest) et autres langues de la famille sino-tibétaine (au sud).
En ville, les Chinois polyglottes se manifestent assez spontanément s’ils vous sentent en difficulté.
Si vous utilisez un petit lexique de voyage, montrez les caractères à vos interlocuteurs : le chinois est une langue tonale dont la prononciation demande un peu d’habitude (en outre, les caractères sont reconnus par tous les Chinois, quelle que soit leur façon de parler).

Peuple

L'ethnie chinoise majoritaire est nommée « Han », elle représente 92% de la population.

La Chine reconnait cinquante-cinq minorités, qui groupent plus de 100 millions de personnes (soit 8% de la population). Une cinquantaine de ces groupes parlent leur propre langue (et utilisent une vingtaine de systèmes d’écriture). Les populations aborigènes du sud-ouest sont désormais les plus connues, mais on se gardera d’oublier les Hui, Ouighours, Mongols, Mandchous, Coréens, Tibétains et autres… Certaines de ces distinctions sont purement culturelles : les Hui ne se distinguent des Han que par leur mode de vie (ils sont musulmans). Ces minorités sont minoritaires à l’échelle de la Chine : il y a autant de Miaos que de Tchèques, par exemple…

Religion

La religion recouvre en Chine des réalités très diverses, qui vont de pratiques désinvoltes à des peines de rééducation. Le bouddhisme, le taoïsme, l’islam, le protestantisme et le catholicisme ont un statut officiel (au prix de concessions au régime qui provoquent parfois des dédoublements). Les relations des religions officielles avec l’Etat dépendent de la manière dont celui-ci évalue leur loyauté (la situation des catholiques « entre Rome et Pékin » est emblématique à cet égard). Certaines minorités pratiquent encore les cultes ancestraux. Le culte unitaire du Grand Timonier est en déclin. Des spiritualités composites font leur chemin dans la masse « incroyante » ; certains mouvements de retour à des traditions anciennes ont connu un développement important et ont, parfois, été sévèrement réprimés (Falun gong, par exemple). Au fond, la situation n’est pas si différente de ce qu’elle était sous l’Empire : une orthodoxie civile sourcilleuse et des pratiques populaires assez libres pourvu qu’elles n’interviennent pas dans le domaine d’administration de l’Etat.

Calendrier des Fêtes

Les jours fériés :
1er janvier : Jour de l’an
janvier - février : Fête du printemps (nouvel an lunaire), le premier jour du premier mois lunaire
1er mai : Fête du travail, chômée dans tout le pays
4 mai : Fête de la jeunesse (commémoration du Mouvement du 4 mai)
1er juillet : commémoration de la fondation du Parti communiste chinois (1921)
1er août : Jour de l'armée (commémoration du soulèvement de Nanchang - 1927)

Histoire

La civilisation chinoise est l’une des plus anciennes du monde. On peut considérer que son foyer primitif est la boucle du Fleuve jaune ; c’est là que se sont développés principautés et royaumes ; là que les éléments culturels fondamentaux ont été élaborés.

Entre 1600 et 900, comme au Proche-Orient, fleurit une civilisation palatiale (la société est dans la dépendance d’un groupe noble dont un roi, prêtre et chef de guerre, est la tête et le garant). Puis un système d’alliances souples entre cités nobles se met en place (900-500). Des royaumes apparaissent, où l’on réfléchit entre deux coups de sabre à de nouvelles institutions pérennes : l’Etat monarchique (il éradiquera la noblesse et s’appuiera sur une paysannerie strictement encadrée, qui fournit grains et soldats). A ce jeu, Qin se montre le plus logique et réunit (-221) le pays sous la férule de son prince, Zheng, désormais Premier empereur (Shi Huangdi). Les Han prennent rapidement le relai (-206) et vont, à géométrie variable, durer jusqu’en 220 après J.-C. La période est marquée par l’installation et la sinisation de populations non han au nord. Les fondamentaux de l’histoire chinoise sont en place : unité et dispersion, pouvoir du prince et aristocratie (quelle qu’en soit la formule, figure poursuivie jusque dans la lutte entre Mao et le PCC), Chinois et étrangers. Les Han exsangues, nouvelle dislocation ; jusqu’à la réunification des Sui (589-618). Puis viennent les Tang (618-907) qui portent leur civilisation au cœur de l’Asie ; la Chine du riz (celle du Yangzi) prend de l’importance. Sous les Song (920-1279) la Chine atteint à sa forme classique : installation des lettrés, urbanisme, armée de métier, imprimerie, essor commercial… Cela attire les rustiques cavaliers mongols, qui annexent la Chine à l’ « Empire des steppes » : dynastie des Yuan (1206-1367). Marco Polo est un exemple de l’utilisation qu’ils font d’étrangers pour l’administration du pays. Des insurrections apportent les Ming (1368), des insurrections emportent les Ming (1644). Les Mandchous en profitent pour faire main basse sur l’Empire du milieu. Ces militaires se feront de la Chine une seconde nature et lui assureront un beau XVIIIe siècle. Ensuite, leur dynastie (Qing) fera front comme elle pourra à l’expansionnisme européen, qui lui imposera ses marchands, ses missionnaires, l’opium indien, ses canonnières, ses productions, ses idées et ses concessions. Les révoltes populaires s’enchainent. Dépassés par la pression étrangère et le regain national chinois, les Mandchous capitulent en 1911.

La République de Chine est instaurée en 1912. Le courant républicain de Sun Yat-sen, mal implanté, ne peut s’imposer. La République se donne au réactionnaire Yuan Shikai (1859-1916), qui la retoque en dictature. Mais la spirale de la dislocation est engagée. Les provinces font sécession, les nations étrangères se servent ici et là ; les Japonais débarquent en Mandchourie. La Chine devient une espèce de Luna Park militaro-économique où chacun vient tirer quelques pipes. Les duettistes des décennies suivantes apparaissent où se croisent les intérêts de l’Union-Soviétique en Extrême-Orient et ceux des classes nouvelles chinoises. Avec l’aide des Russes, le Parti nationaliste (Guomindang) de Tchang Kai-chek (1887-1975) prend l’ascendant sur divers potentats locaux et installe son régime à Nankin en 1927. Il parvient à arracher aux puissances étrangères les moyens d’une souveraineté minimum. Mais la pression japonaise dans le nord-est augmente, qui hypothèque gravement ses efforts. En 1921, le Parti communiste chinois avait été fondé à Shanghai. L’URSS tablant, par réalisme autant que par dogmatisme, sur le Guomindang, le PCC dut trouver sa propre voie : le chemin vicinal. L’option paysanne allait lui permettre de sauver sa peau, d’abord, et de prendre l’avantage, ensuite. Après que le Japon ait déclenché l’invasion en 1937, le gouvernement de Nankin trouve refuge à Chongqing. Si la lutte contre l’occupant suspend un temps les hostilités entre nationalistes et communistes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tchang attaque Mao. Au terme d’une guerre civile féroce, les armées de paysans rouges défont leurs adversaires. Tchang Kai-chek embarque pour Taiwan. La République populaire de Chine est proclamée, le 1er octobre 1949.

Rigoureuse et pragmatique en ses premières années, la révolution est bientôt emportée par l’utopie politique et les luttes de pouvoir au sein du parti. L’épisode ubuesque du Grand Bond en avant (1958-1959) et la rupture avec les soviétiques se traduisent par deux années de famine dramatiques (au moins treize millions de morts). Alors que le sens des réalités a quelque peu repris ses droits, Mao, confiné sur le banc de touche, lance la Révolution culturelle, contre l’appareil du parti et les symboles du passé (1966). Le désordre et les destructions gagnent tout le pays, jusqu’à ce que le Grand Timonier, débarrassé de ses adversaires, siffle la fin du match et envoie la jeunesse méditer sur l’ingratitude à la campagne. Maté, le parti l’embaume vivant et attend son heure. Délivré du grand-homme en 1976, l’appareil prend sa revanche sous la houlette de Deng Xiaoping. La démaoïsation va grand-train et les techniciens sont à l’honneur. Le développement économique est à l’ordre du jour. Pas la démocratie à l’occidentale.

Politique

Le Parti communiste assume la direction des opérations. L’administration d’Etat est donc doublée, à tous les niveaux, par un organe du PCC (cela permet à celui-ci de garder la main sur une administration régionale relativement autonome). En conséquence, le secrétaire général du Parti, appuyé sur le Comité permanent du Bureau politique (9 membres), est le véritable patron du pays. Le Congrès du Parti est convoqué tous les cinq ans (2000 délégués environ). Du côté des institutions d’Etat, le président de la République populaire (assisté d’un vice-président), est élu pour cinq ans par l’Assemblé nationale populaire (3000 députés environ, élus pour cinq ans, réunis une fois l’an). Il nomme le premier ministre et le gouvernement et fait tourner la boutique. L’armée relève à la fois de l’Etat et du Parti.

Célébrités

Mao Zedong - Mao Tsé-toung (1893-1976) : le Grand Timonier écrase de sa stature l’histoire contemporaine de la Chine, mais les enfants de Mao et de la Révolution culturelle ont déjà bousculé la statue du commandeur…

Deng Xiaoping (1904-1997) : Sichuanais industrieux et joueur de bridge, le Petit Timonier a liquidé l’héritage maoïste et remis le parti en selle. Puis, rappelant que « peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, pourvu qu’il attrape les souris », il a mis le pays sur la voie du développement.

Gong Li (née en 1965) : actrice et femme d’affaires, Gong Li est, en quelque sorte, la revanche de la Chine sur Jiang Qing (la madame Mao de la Bande des quatre). Une icône, en tout cas, du nouveau cours.

Mei Lanfang (1894-1961) fut un peu la Callas de l’Opéra de Pékin. Spécialiste des rôles féminins, sa longue carrière fait un pont entre l’Empire et la République populaire. Trésor culturel.

Zhang Chongren, « Tchang » (1907-1998) : peintre et sculpteur shanghaïen. Ami d’Hergé, il est le Tchang du Lotus bleu et de Tintin au Tibet. Et, donc, le visage de la Chine pour des générations de jeunes Européens…

Kong Fuzi, Confucius (551-479 avant J.-C.) : l’un des pères historiques de la civilisation chinoise. Sa morale sociale a été la référence permanente de la société traditionnelle. On assiste aujourd’hui à un « retour de Confucius ».

Savoir-vivre

Le pourboire est une marque de contentement, laissée à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons l´équivalent de 2 à 3 euros par jour et par personne. Nous vous conseillons 4 à 5 euros par jour et par personne pour les guides. Chauffeurs et guides touchent des salaires fixes, mais le pourboire est une habitude bien ancrée (qui valorise autant celui qui donne que celui qui reçoit). En outre, cet appoint permet de soutenir le niveau de vie des uns et des autres pendant les périodes de moindre activité touristique (de novembre à février).
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…), les usages sont variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : les prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.
Toutefois, le pourboire n’est en aucun cas obligatoire ; c’est la raison pour laquelle nous n’en incluons pas dans nos tarifs.

Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis.

Noms propres : dans un nom chinois, le patronyme vient en tête, ensuite le prénom. Ainsi parle-t-on du président Mao et non du président Tsé-toung.

Pas d'effusion lorsque vous rencontrez un chinois, on se serre la main.

Patience lorsqu’un désaccord survient, sinon vous courez le risque de faire perdre la face à votre interlocuteur, le pire outrage qui soit. Si la moutarde vous monte au nez, essayez de garder votre calme et de rester diplomate. Le rire peut d'ailleurs parfois servir à dédramatiser une situation gênante pour votre interlocuteur, voire un refus. Cela étant dit, on ne perdra pas de vue que, dans la plupart des cas, les Chinois rient parce qu’ils trouvent ça drôle, pas parce qu’ils avalent une couleuvre.

Attention ! il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics fermés.

La grande affaire du tourisme en Chine, c’est le tourisme intérieur. Les Chinois voyagent par millions et pas seulement pendant les périodes de fêtes ou de congés. Plus le niveau de vie augmente, plus on se promène, nous connaissons ça. Du coup, les sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, les lieux et les villes historiques, les jardins célèbres, sont massivement fréquentés, de l’ouverture à la fermeture : lorsque chacun y a droit, tout le monde y va ! C’est imparable. La Cité interdite, la Grande Muraille, les jardins de Suzhou, le temple du Ciel, la montagne Jaune, le village du Wannan, l’armée enterrée de Xian attirent en permanence les innombrables bénéficiaires du miracle économique… Nous vous conseillons donc de ne pas vous limiter à ces sites célèbres, mais d’aller aussi à la découverte d’endroits moins connus et moins visités. Ils sont souvent plus authentiques et on y respire plus au large. Les Chinois eux-mêmes s’y sentent mieux.

Achat

Dans ce pays où l’on trouve désormais de tout, quelques productions phares :

Les cloisonnés. La technique en remonte à la dynastie des Yuan, mais les plus connus sont les cloisonnés bleus datant des Ming. C´est un procédé d´émaillage sur base métallique : des lamelles de métal soudées sur un support de bronze forment des compartiments dans lesquels on coule des émaux. On fait ainsi des vases, des bijoux, des tableaux, etc.

Les jades : le jade est révéré en Chine depuis l´époque néolithique. Il aurait la faculté de rendre immortel, ce qui explique qu’on le trouve dans de nombreux tombeaux. Pour les Chinois, il symbolise la pureté, la noblesse et la beauté. Les nuances du jade vont du vert au noir en passant par le rose, mais c´est blanc qu´il a le plus de valeur. Attention aux copies sur les marchés, mieux vaut faire ses emplettes dans les ateliers spécialisés.

La soie, longtemps trésor caché de l´Empire, doit son essor à la route « de la soie ». Aujourd´hui, on peut découvrir les secrets de sa fabrication dans la région du bas-Yangzi et, notamment, dans la ville de Suzhou, où l’on visite des manufactures de dévidage de cocons de vers à soie.

Et puis, les porcelaines, les sceaux gravés, les peintures et calligraphies, les pinceaux, le thé…

Cuisine

En matière d’alimentation, il y a, schématiquement, une Chine des nouilles (les vraies, celles de blé) au nord et une Chine du riz au sud ; et puis une Chine du piment à l’ouest et une Chine moins relevée à l’est. Bien entendu, échanges aidant, tout cela a bougé (c’est en mélangeant qu’on cuisine). Là-dedans, on peut mettre à peu près n’importe quoi, les Chinois étant réputés manger « tout ce qui a des ailes, sauf les avions » et « tout ce qui a quatre pattes, sauf les tables et les chaises ». Et c’est bon ! C’est un fait, dans certains coins, on mange du chien, mais c’est l’hiver, dans des restaurants spécialisés où l’on n’emmène pas les étrangers. Les restaurants servent en général un type de cuisine particulier (soit régional, soit relevant d’une technique particulière) : cuisine hui (musulmane) ou sichuanaise (pimentée) ou cantonaise (sweet and sour) ; canard laqué (Pékin) ou raviolis (bouillis, vapeur, poêlés…) ou fondues (huoguo)… Il existe aussi de gros établissements généralistes et une foultitude d’échoppes de rue.

Les laitages sont rares (hormis quelques fromages au Tibet) et les yoghourts font partie des découvertes chinoises récentes.

On déjeune et on dîne tôt (et on grignote volontiers au cours de la journée). Attention ! il peut être difficile de trouver des restaurant ouverts après 22h00. Des plats salés et consistants (nouilles, riz, soupes) sont servis dès le petit-déjeuner.

Boisson

L´eau du robinet étant impropre à la consommation, on boira de l´eau minérale en bouteille (dument capsulée). On s´abstiendra également de consommer des glaçons et on sera attentif à l’eau utilisée pour « laver » la vaisselle dans certains bouibouis. En ce qui concerne l´eau minérale, on vérifiera que la bouteille ne soit pas de réemploi.

En Chine, où que vous soyez, vous serez toujours invité à partager une tasse de thé (ou un verre d’eau chaude). Tradition séculaire qui concerne chaque Chinois.
Les Chinois boivent surtout du thé vert (lücha), peu fermenté. Quelques grands crus : maojian (Hunan ou Guizhou), biluochun (Suzhou), longjing (Hangzhou) et maofeng (monts Huangshan). On trouve aussi du thé noir (fermenté) dit thé « rouge » (hong cha), du thé semi-fermenté (Oolong), mais également de nombreux thés parfumés (jasmin, chrysanthème, osmanthus...). Plus rares, le thé blanc (jeunes feuilles duveteuses non fermentées) ou le thé jaune (très légère fermentation à chaud).

La bière (pijiu) est une boisson particulièrement prisée des Chinois. Très bon marché, elle se décline en des centaines de marques, dont la fameuse Qingdao (brasserie fondée par des Allemands, à la fin du XIXe siècle, dans la ville du même nom) ou la Liquan, éclusée dans tout le sud. Généralement peu alcoolisée, la bière est proposée en bouteilles ou en canettes. Ces dernières années, on note également l'apparition de la bière pression (zhapi), très à la mode dans les bars de Pékin ou Shanghai.

Les alcools forts (souvent extraits du sorgho) sont consommés pendant les repas. On ne boit pas seul ; il est de coutume d’inviter l’un des convives à boire avec soi en levant son verre dans sa direction.

5 • Transports

Route

Le réseau routier s’est notablement amélioré, il est désormais très carrossable, sauf dans le sud (zones aborigènes) et au Tibet (routes de haute montagne).

Taxi et location

On trouve des stations de taxi dans chaque aéroport. Il est vivement conseillé de vous munir de votre adresse de destination en chinois.
Pas de location de véhicule sans chauffeur.

Train

Il existe deux classes : « molle » (1ère) et « dure » (2de). Les réservations sont généralement faites en classe molle, sauf imprévu. Emportez un drap pour les nuits passées dans le train, car la propreté laisse parfois à désirer. Les trains sont lents et les trajets longs, mais ils peuvent constituer un bon moyen de découvrir le mode de vie des Chinois.

Avion

Toutes les villes importantes du pays sont accessibles par avion.
Ces liaisons sont assurées par des compagnies nationales, ou régionales, qui utilisent des avions sûrs : Boeing et Airbus (plus rarement des Tupolev, ou encore des Iliouchine, dans les régions reculées du pays).
L’avion est le moyen le plus approprié aux déplacements longs.

6 • Infos pratiques

Décalage

Toute la Chine est à GMT+8, c´est-à-dire :
– en été, quand il est 12h00 à Paris, il est 18h00 à Pékin,
– en hiver, quand il est 12h00 à Paris, il est 19h00 à Pékin.

Argent

La monnaie officielle est le renminbi, yuan (CNY).

Les euros sont désormais bien acceptés dans les villes, un peu moins dans les régions des minorités ou sur la Route de la soie.
Nous vous conseillons de vous munir de chèques de voyage (libellés en euros ou en dollars) et d´espèces (euros et, éventuellement, dollars en petites coupures - ils peuvent faciliter le marchandage). Attention ! les chèques de voyage ne peuvent être échangés que dans les banques ; vous pourrez en revanche changer des espèces auprès des bureaux de change des hôtels (évitez toutefois les petits hôtels, qui n'ont pas toujours les fonds nécessaires pour tout un groupe). Changez au fur et à mesure des besoins ; conservez les bordereaux afin de pouvoir reconvertir vos yuans en euros à la dernière étape chinoise de votre voyage (il est préférable de ne pas rentrer avec trop de yuans, difficiles à changer en France). Vos yuans sont échangeables à Hong Kong.

Dans les grands magasins (et dans ceux des hôtels) vous pouvez régler vos achats avec votre carte de crédit. Cependant, ne comptez pas trop dessus pour les retraits d´espèces (sauf à Pékin et Shanghai).

Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 9h30 à 16h00 ou 17h00 et le samedi de 9h00 à 12h30. Elles sont fermées le dimanche.

A Hong Kong, vous pourrez retirer des dollars Hong Kong - attention ! le territoire a sa propre monnaie - avec votre carte de crédit dans les distributeurs, ou changer à l´hôtel (des euros, des dollars US ou des yuans).

Electricité

Le voltage est de 220 volts. Certains hôtels sont équipés de prises à fiches plates. Il est donc conseillé de se munir d'un adaptateur international comportant des fiches plates, dites « américaines », et de fiches de type « Grande-Bretagne » (3 fiches à section carrée).

Horaire

Les administrations sont généralement ouvertes du lundi au vendredi, de 9h00 à 11h30 et de 13h30 à 16h00.
Les magasins ouvrent tous les jours vers 9h00 et pratiquent la journée continue jusqu´à 20h00, voire 22h30 (selon l’importance de la ville et de l’animation).

Média

L'Etat a imposé une réforme radicale aux médias chinois. Il est dorénavant interdit aux organismes gouvernementaux de gérer des publications payantes, à l'exception du Quotidien du peuple (Renmin ribao), organe officiel du Parti communiste chinois, et de trois publications de niveau local. Tous les autres titres doivent s'adapter aux lois du marché. Une révolution en Chine.

Dans tout le pays, il existe environ 2000 journaux et plus de 8000 magazines. Le Quotidien du peuple est diffusé à 4 millions d'exemplaires (essentiellement dans les administrations) ; il a des éditions en langue étrangère, dont le français.
On trouve des quotidiens en anglais : le China Daily (à Pékin), le Shanghai Star et le Shenzhen Daily.

La Chine compte plus de 1000 chaînes de télévision hertzienne, nationales ou locales, et près de 2000 chaînes câblées.
Le groupe audiovisuel d'Etat, CCTV, est présent sur tous les créneaux. Il dispose notamment d’une chaîne d'informations en anglais ou en français.

Poste

Les bureaux de poste sont ouverts du lundi au samedi, de 9h00 à 17h00. Vous trouverez généralement un comptoir postal à l’hôtel.

Evitez de poster vos lettres dans des petites villes et ne les envoyez pas toutes du même endroit. Munissez-vous d’un bâton de colle, car les timbres chinois n’adhèrent pas très bien.

Il faut compter entre 6 et 10 jours pour l'acheminement d’une lettre de Chine en France.

Téléphone

Pour appeler la Chine depuis la France, composer le 00 + 86 et le n° de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis la Chine, composer le 00 + 33 et le n° de votre correspondant à 9 chiffres (sans le 0 initial).

Attention ! Comme dans beaucoup de pays, les hôtels ajoutent une commission de 30 % sur les notes de téléphone longue distance. La meilleure solution reste la carte téléphonique, utilisable dans les cabines des bureaux de poste, les centres d'affaires ou les halls des petits hôtels.

Internet

Vous trouverez des cybercafés convenablement équipés, avec des connexions haut débit, dans la plupart des grandes villes et dans les centres d'affaires des grands hôtels. Cependant, Internet est très surveillé par les autorités qui y voient un inquiétant espace de liberté. Facebook, YouTube ou Twitter, entres autres, ne sont pas accessibles.

Couverture GSM

Dans la plupart des grandes villes, les téléphones portables fonctionnent normalement.
Toutefois, nous vous conseillons de vous adresser à votre opérateur (la réception dépend de lui) pour l’ouverture et la facturation d’une ligne internationale.

Devise

CNY

Taux

Cours d'achat estimé : 1 CNY = 0.129490 Euros au 17/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade de la République populaire de Chine en France
11, avenue George V - 75008 Paris
Tél. : 01 49 52 19 50
Fax : 01 47 20 24 22
Web : www.amb–chine.fr

Ambassade de la République populaire de Chine en Belgique
Avenue de Tervueren - Tervurenlaan, 443-445 - Auderghem - 1160 Bruxelles
Tél. : 02 779 43 33
Fax : 02 762 99 66
Web : www.chinaembassy-org.be

Ambassade de la République populaire de Chine en Suisse
Kalcheggweg, 10 - 3006 Berne
Tél. : 031 352 73 33
Fax : 031 351 45 73
Email : visastelle@bluewin.ch
Web : www.china-embassy.ch

Consulat

Consulat général de la République populaire de Chine à Paris
18-20, rue Washington - 75008
Tél. : 01 47 36 02 58 (visas)
Fax : 01 53 75 88 06
Web : www.amb-chine.fr
Ouvert du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h00.

Il y a également des consulats généraux de la RPC à Marseille et Strasbourg et un consulat honoraire à Lyon.

Consulat général de la République populaire de Chine à Bruxelles
400, boulevard du Souverain - 1160
Tél. : 02 663 30 01 / 2 / 4 (du mardi au vendredi, de 14h00 à 17h00)
Fax : 02 779 22 83
Web : www.chinaembassy-org.be
Ouvert du lundi au vendredi, de 9h00 à 11h30.

Consulat général de la République populaire de Chine à Berne
Kalcheggweg, 10 - 3006
Tél. : 031 351 45 93
Fax : 031 351 82 56
Email : visastelle@bluewin.ch
Web : www.china-embassy.ch

Il y a un consulat général de la RPC à Zürich.

Office de tourisme

Office de tourisme de Chine en France
15, rue de Berri - 75008 Paris
Tél. : 01 56 59 10 10
Fax : 01 53 75 32 88
Web : www.cnta.com/

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement, urbain ou naturel, dans lequel le voyageur se déplace, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Le second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques à la Chine.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels, vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

Le développement industriel rapide que connait la Chine entraine inéluctablement de graves dommages environnementaux. Il faut cependant bien les situer : les zones les plus polluées sont les plus industrialisées, les plus urbanisées et les plus densément peuplées. Ce qui semble aller de soi, mais signifie également que de vastes domaines n’ont, encore, pas trop souffert. Le facteur majeur de pollution atmosphérique est l’utilisation massive du charbon par un parc productif vétuste. On peut donc considérer que cette pollution est en partie amendable (pourvu que les questions énergétiques trouvent des solutions qui ne soient pas pires que le mal). Le fléau, qui s’abat d’abord sur la population (460 000 décès par an dus à la pollution de l’air), est aussi l’un des effets d’une économie orientée par le couple investissements-exportations.

Il n’en demeure pas moins que 17 des 20 villes les plus polluées du monde sont chinoises, que le traitement des ordures ménagères est loin de sa solution, que le tiers des sols est souillé par les pluies acides, que 41% des sept grands fleuves chinois affichent une pollution de niveau cinq, qu’un quart de la population boit une eau non potable… La situation est sérieuse. Des projets écologiques sont à l’étude visant à contrôler et améliorer la qualité des eaux des grands fleuves. Il s’agirait également d’en mieux maîtriser le débit (par l’endiguement) de façon à installer des stations hydroélectriques sûres. Dans un louable effort de transparence, le ministère de la protection de l’Environnement chinois a mis en ligne sur son site, depuis le 1er juillet 2009, un indice de pollution des principaux fleuves (7) et lacs (3) du pays : 100 zones sélectionnées pour les mesures de surface, allant du pH, aux concentrations de carbone organique total, oxygène dissous ou à la demande chimique en oxygène. Le dispositif donne une idée assez précise du degré de pollution des eaux.

Début 2009, la presse chinoise a publié un rapport indiquant qu’aujourd’hui 83% des eaux côtières chinoises sont polluées. Cette pollution serait responsable de la raréfaction de la faune marine. A la suite de ce rapport alarmant, les autorités ont décidé et effectué un audit de qualité.

Un rapport de l´OCDE a toutefois pointé l´inefficacité de la politique environnementale chinoise. Il en appelait à une meilleure coordination de la surveillance, à une hausse des prix de l´énergie et de l´eau, ainsi qu´à un renforcement de la coopération internationale. C’est à la suite de ces remarques que le gouvernement chinois a nommé un ministre de l’environnement. Il s´agissait, en fait, de donner plus de pouvoirs à l´agence de l´Environnement (qui avait déploré, jusque là, l’insignifiance de ses moyens, les abus d´autorité et la corruption qui empêchent l´élaboration d´actions efficaces).
En septembre 2007, les autorités ont évoqué le doublement, d´ici 2020, de la proportion d´énergie produite à partir de sources renouvelables. En une même année, elles souhaitaient investir plus de 10 milliards de dollars dans les énergies éolienne, solaire, l´hydroélectricité et les biocarburants. Des efforts sont faits, mais n’aboutiront à des résultats tangibles, que s’ils s’inscrivent dans une perspective économique viable.