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1 • Formalités

Passeport

Carte nationale d'identité ou passeport, valides 90 jours à compter de la date de retour, pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).

Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.

Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.

Depuis le 1er janvier 2014, les cartes nationales d’identité sécurisées françaises délivrées à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont automatiquement une durée de validité étendue de 5 ans, sans modification matérielle du titre. Ainsi, la carte d’une personne majeure au moment de la délivrance portant comme date de fin de validité le 23 avril 2014 sera en réalité valable jusqu’au 23 avril 2019. De façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage (les autorités albanaises n'ayant pas précisé leur position quant à cette mesure), il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Si vous voyagez uniquement avec votre carte nationale d’identité, vous pourrez télécharger et imprimer une notice multilingue expliquant ces nouvelles règles en allant à l'adresse suivante : http://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-albanie.pdf

De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.

Visa

Pas de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

2 • Santé

Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire.

Vaccins conseillés

Comme toujours et partout, vaccins et rappels (ou immunité) contre :
- diphtérie, tétanos, poliomyélite ;
- hépatites A et B ;
- coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage).
Mais aussi, étant données des conditions sanitaires difficiles :
- typhoïde ;
- rage (en recrudescence : renards, chiens).

Paludisme

Il est totalement absent.

La protection de la peau et des vêtements par des répulsifs efficaces, ainsi que l’utilisation de moustiquaires imprégnées, pourront éviter les piqûres de moustique et protéger des tiques.

Autres risques

Insistons sur l’hygiène alimentaire, qui doit être une préoccupation permanente, pour éviter non seulement une banale turista mais, surtout, les affections plus préoccupantes que seraient une typhoïde ou une hépatite A.

En cas de séjour en forêt ou de randonnée estivale, le risque de maladies transmises par morsure de tique justifie une surveillance et une protection rigoureuses : recherche quotidienne de l’insecte sur la peau et extraction avec une pince à épiler ou un tire-tique (s’assurer que la tête ne reste pas incrustée dans la peau) ; protection des jambes par des pantalons couvrants et utilisation d’un répulsif pour les parties découvertes. La vaccination, qui ne protège que contre l’encéphalite à tiques, n’est proposée que pour des séjours professionnels prolongés en zone à risque. Le traitement antibiotique n’est justifié qu’en cas d’inflammation locale.

3 • Géographie

Capitale

Tirana.

PIB

En 2008, 4 181 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).

Point culminant

Mont Korab, 2 764 mètres.

Climat

Le climat de l’Albanie est de type méditerranéen, mais subit une influence continentale dans les montagnes de l’est du pays. Les plaines côtières ont des hivers doux (entre 2° et 17° à Tirana) et pluvieux et des été chauds (jusqu’à 35°) et secs. Les périodes les plus propices sont, en conséquence, le printemps et l’automne. En montagne, les hivers se montrent rigoureux (entre -3° et 7°) et les étés cléments et aérés. On choisira donc cette dernière période pour prendre de l’altitude.

Géographie

Le pays est frontalier du Monténégro, du Kosovo, de la Macédoine et de la Grèce ; il dispose d’environ 360 km de façade adriatique. 70% du territoire sont montagneux : chaînons enchevêtrés de la traîne sud des Alpes Dinariques. Le reste est constitué, pour l’essentiel, de plaines alluviales peu fertiles. Le Drin, 160 km, est le plus long fleuve albanais et l’un des rares cours d’eau à avoir un débit stable (les autres s’asséchant en été). Au nord-ouest, le lac Skadar est le plus vaste des Balkans.

Economie

Au plan macroéconomique, l’Albanie présente une croissance continue depuis plusieurs années (6% en 2007 et 2008) et une inflation maîtrisée. Mais la question énergétique, non résolue, jette une ombre sur ces beaux résultats. Traditionnel pilier de l’économie, l’agriculture (qui emploie encore 58% des personnes actives) pâtit d’un certain archaïsme ; quant à l’industrie, elle se ressent toujours de ses origines idéologiques. 18% des Albanais vivraient sous le seuil national de pauvreté (moins de 2 USD par jour), surtout dans les campagnes. Le poids de l’économie « informelle » est toujours très lourd, jusqu’à 60% du PIB, selon certains analystes. En fait, l’ensemble demeure très fragile et sa stabilité dépend de deux contreforts : l’aide internationale (Banque mondiale, FMI…) et la diaspora, qui contribue au PIB à hauteur de 15% (2008). Structure du PIB : agriculture, 21,5% ; industrie, 10,1% ; services, 68,4%.

Faune et flore

Climat et reliefs autorisent une grande diversité. On notera toutefois que les côtes et les plaines basses sont le domaine du maquis méditerranéen. Au-dessus, on trouve des forêts de chênes et de pins noirs, des hêtres, des sapins et des prairies d’alpage. L’ours brun, le loup gris, le lynx ou le chamois trouvent à s’y nourrir. L’Aigle royal domine les airs, les vautours font le ménage, le Pélican frisé ou le Cormoran pygmée tentent de survivre. Les oiseaux sont toutefois nombreux. Citons l’Alouette haussecol, le Bécasseau de Temminck, la Bécassine des marais, la Buse féroce, le Canard chipeau, l’Effraie des clochers, la Fauvette grisette, l’Hirondelle rustique, la Mésange lugubre, la Pie-grièche à poitrine rose… Phoque moine et esturgeon marin visitent les côtes.

4 • Hommes et cultures

Population

3 600 523 habitants (2008).

Langue Officielle

L’albanais.

Langue parlée

Le pays est linguistiquement homogène : 90% des habitants sont albanophones. L’albanais connait deux formes dialectales principales : le guègue, au nord (et au Kosovo) ; le tosque, au sud. La langue officielle et littéraire a été établie à partir du tosque. Parmi les langues minoritaires, le tsigane compte 2,8% de locuteurs, le grec 1,7%, le macédonien 0,9%, l’aroumain 0,6%...

Peuple

90% de la population est albanaise. Parmi les 10% restant, on trouve des Grecs (au sud), des Macédoniens (à l’est), des Monténégrins (au nord-ouest), des Aroumains (au sud-ouest), des Tsiganes (dispersés)…

Religion

La pratique est flageolante dans un Etat qui fut officiellement athée entre 1967 et 1992. Mais les Albanais gardent un lien culturel avec leurs religions. 70% d’entre eux se rattachent à l’islam : deux tiers de sunnites et un tiers de bektachis (alévis). Les orthodoxes (église autocéphale albanaise) sont 20%, les catholiques, 10%. Ces derniers sont installés au nord du pays, tandis que les orthodoxes vivent plutôt au sud.

Calendrier des Fêtes

1er janvier : Jour de l’an.
7 mars : journée des Professeurs.
8 mars : fête des Mères.
Mars-avril : Pâques (catholique, puis orthodoxe).
1er mai : fête du Travail.
19 octobre : jour de mère Teresa.
28 novembre : fête nationale.
29 novembre : jour de la Libération.
25 décembre : Noël.

Les fêtes musulmanes dépendent d’un calendrier lunaire et n’ont pas de date fixe.

Histoire

Les Illyriens, ancêtres des Albanais d’aujourd’hui, peuplaient une vaste zone au nord de la Grèce et au sud du Danube. Au VIIIe siècle avant JC, ils connaissent un développement culturel important au contact des Grecs, qui s’installent à Durrës (Epidammon) et Fier (Apollonie). Mais l’unité des Illyriens se disloque et, en -359, Philippe II de Macédoine leur impose son hégémonie. Par la suite, un bref royaume d’Epire ne pourra empêcher que Rome prenne le contrôle de ce qui devient la Province d’Illyrie (Ier siècle avant JC), où stationnera la plus importante des armées romaines : douze légions, pour surveiller le Danube. Le christianisme est implanté dès le Ier siècle. En 395, la région échoit à Byzance. Elle est pillée par les Goths au IVe siècle, par les Huns au Ve et par les Slaves au VIe. Au VIIIe, les Bulgares en prennent le contrôle. Les futurs Albanais se réfugient dans les montagnes. Le terme « albanais » apparait d’ailleurs dans les documents byzantins au XIe siècle. En 1190, le prince Progon établit un Etat albanais (donc) indépendant. Après un siècle et demi d’existence, ce premier royaume ne pourra empêcher les Serbes de s’emparer du nord et de l’est du pays. On vivote, jusqu’à ce que l’invasion turque remobilise les énergies. Sous la direction de Skanderbeg, la progression ottomane est bloquée pendant trente ans. En 1478, cependant, la résistance rend les armes. De nombreux Albanais émigrent en Italie, en Grèce, en Egypte… Les Turcs occupent les côtes et les plaines. Les montagnes demeurent longtemps des bastions chrétiens. L’islamisation est un effet de l’impôt : on se convertit pour échapper aux taxes sur les non-musulmans. Ou pour faire carrière dans l’empire (cinq grands vizirs albanais). Au fil des décennies, le pouvoir turc peine pourtant à conserver le contrôle de régions périphériques et turbulentes (grandes révoltes de 1796 et 1822). Au XIXe siècle, Istanbul reprend les choses en main. Un nouveau découpage administratif est mis en place, des écoles islamiques sont ouvertes… Ce raidissement marque le déclin d’un empire, qui, dans l’ensemble fut plutôt bénéfique à l’Albanie : tolérance religieuse, large espace économique… La conscience « nationale » albanaise est d’ailleurs longue à prendre forme. Et elle marquera autant de crainte des Slaves du sud et des Grecs, que de lassitude des Turcs. En 1878, la Ligue de Prizren réclame l’autonomie. En 1912, à l’occasion de la Première Guerre balkanique (Serbie, Bulgarie, Grèce et Monténégro vs Turquie), l’indépendance est proclamée par Ismaïl Qemali (1844-1919).

L’Albanie est alors une monarchie, rapidement sans roi. En 1919, le traité de Tirana assure une reconnaissance officielle au nouvel Etat. Pendant l’entre deux guerres, la vie politique albanaise est dominée par la forte personnalité d’Ahmed Bey Zogulli (1895-1961). Ce chef de clan musulman devient ministre de l’intérieur, puis premier ministre (1922). En 1925, il proclame la République et devient président. Trois ans plus tard, il rétablit la monarchie à son profit et devient roi, sous le nom de Zog 1er. Le pays est modernisé tambour battant, mais avec de faibles moyens. Les mœurs politiques sont… rudes. L’Italie joue également les premiers rôles sur la scène albanaise. La crise de 1929 met le pays sous la coupe de Rome. Sous la pression, le pouvoir de Zog vire au despotisme et, en 1939, les Albanais accueillent avec soulagement les envahisseurs italiens. Le roi part en exil. Pendant la guerre, des mouvements de résistance apparaissent, appuyés par les Yougoslaves et les Britanniques. Le parti communiste tire sans états d’âme les marrons du feu. Enver Hoxha émerge. En 1946, il est président de la République populaire. La suite est l’histoire de la longue fidélité à Staline du dirigeant albanais. De rupture en rupture, le pays s’isole et fait montre d’une impeccable paranoïa politique. Il faut attendre la mort d’Enver Hoxha (1985) pour qu’une timide « libéralisation » ait lieu. La chute de l’URSS et des régimes socialistes contraint toutefois à des révisions déchirantes. Le multipartisme est rétabli ; des élections démocratiques (1992) portent Sali Berisha (né en 1944) à la présidence de la République. En 1998, une nouvelle constitution est adoptée, qui garantit les libertés publiques. Pendant les années 90, la question du Kosovo a lourdement pesé sur la vie politique albanaise.

Politique

L’Albanie vit sous régime parlementaire. Le Parlement, l’Assemblée de la République d’Albanie, assume le pouvoir législatif. Il est monocaméral, à 140 députés, élus pour 4 ans. Le président de la République est élu par le Parlement pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. Le premier ministre (majorité parlementaire) est nommé par le président et assume, avec son gouvernement, le pouvoir exécutif.

Célébrités

Enver Hoxha (1908-1985) se distinguait de ses pairs par l’intransigeance de son stalinisme. A sa manière, il se montrait bien albanais, se gardant des Yougoslaves titistes au nord et à l’est et des Grecs pro-occidentaux au sud. Sans tenter les Russes, ni les Italiens.

Ismail Kadaré (né en 1936) est à la fois poète, dramaturge, essayiste et romancier. C’est le grand nom de la littérature albanaise et l’une des grandes signatures de la littérature mondiale. La question du totalitarisme débouche dans son œuvre sur les perplexités inattendues.

Anjeze Gonxhe Bojaxhiu, mère Teresa (1910-1997), est née à Skopje, en Macédoine, dans une famille albanaise. Son inlassable présence auprès des plus pauvres (en Inde d’abord, et ailleurs) a fait d’elle une figure universelle. Béatifiée le 19 octobre 2003.

Ornela Vorpsi (née en 1968), écrivain et photographe. Avec elle, l’Albanie débarque dans les galeries d’art contemporain. Ses photos, où la beauté du corps cache mal des coulisses inquiétantes, sont peut-être emblématiques d’un pays à la convalescence difficile.

Robert Escarpit (1918-2000), universitaire et figure du journalisme girondin, fut fondateur des Amitiés franco-albanaises. Pendant la période communiste, cette association était le sas qui permettait aux Français d’accéder au pays et à son folklore idéologique.

Georges Kastriot Skanderbeg (1403-1468) est l’Abraracourcix albanais. Nulle intention ici de choquer les habitants du Pays des aigles : il fut le chef qui résista encore et toujours à l’envahisseur impérial (ottoman, en l’occurrence).

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service.
Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, l´équivalent de 1,5 ou 2 euro par jour et par personne. Nous vous conseillons le double pour les guides.
En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) les usages sont très variables. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie locale : le prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes locales, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant.

Cuisine

La géographie fait que la cuisine du nord est plus « continentale » et celle du sud plus « méditerranéenne ». L’histoire, quant à elle, a fait que l’influence turque soit prépondérante, mais que l’Italie (au nord) et la Grèce (au sud) aient également droit de cité dans les assiettes albanaises. Au nombre des entrées, on compte les feuilles de vigne farcies, le foie de veau à l’oignon, la soupe de concombre et yaourt (tarator). Le poulet aux noix, l’agneau safrané (avec une sauce au yaourt) ou l’anguille, sont des plats de résistance. La salade « grecque » est omniprésente, la polenta aussi (au nord). Quant aux desserts, ils sentent bon le miel, les pignons et l’Empire ottoman.

Boisson

Pour parer à toute éventualité, il est préférable de boire de l’eau minérale en bouteille (capsulée). Les sodas ont envahi l’Albanie comme le reste du monde. Parmi les breuvages locaux, notons le boza (fermentation de blé et de maïs, au très faible degré d’alcool), le babeurre (ou lait baratté), le raki (eau de vie de raisin ou de prune, anisée). Le café est « turc ».

5 • Transports

Route

Hors de l’axe nord-sud ou du segment Tirana-Shkodër, le réseau routier laisse vraiment à désirer (c’est un peu comme en Espagne dans les années cinquante). On sera donc extrêmement prudent. D’autant plus que tout le monde emprunte les routes : véhicules divers, piétons, animaux… Signalisation à éclipses. Conduite de nuit à proscrire.

Note pour les piétons : attention aux nombreuses bouches d’égout « à ciel ouvert », qui sont autant de chausse-trappes !

Taxi et location

On loue des voitures sans problème particulier (le permis de conduire national suffit) ; il vaudra mieux, cependant, choisir un loueur ayant pignon sur rue. Reste ensuite à maîtriser les données de la conduite en Albanie (voir « Route »).

Les lignes de bus desservent de nombreuses destinations ; toutefois, les lieux de départ sont malaisés à identifier et les horaires élastiques.

Train

Quelques lignes, uniquement intérieures. Un réseau cacochyme et pittoresque, des trains bondés, très bon marché, mais sans horaires fixes.

Avion

L’aéroport Mère Teresa (Nënë Tereza) est situé à une quinzaine de km de Tirana. Pas de vol direct depuis la France.

Plusieurs ports italiens desservent l’Albanie par ferry. Ancône est sans doute le plus commode pour les Français. D’Albanie, liaisons maritimes avec l’Italie et la Grèce (pas avec le Monténégro, la Croatie ou la Slovénie).

6 • Infos pratiques

Décalage

Pas de décalage horaire avec la France.

Argent

La monnaie nationale est le lek (ALL), divisé en 100 qindarka.

On change aisément les euro. Veillez toutefois à emporter des billets en bon état. Par contre, les chèques de voyage sont très difficiles à changer hors de Tirana. Les distributeurs automatiques de billets se multiplient, mais les règlements par carte bancaire sont très rarement possibles (quelques hôtels, restaurants et boutiques chics de Tirana) ; commissions importantes.

Les banques sont ouvertes de 8h30 à 14h30.

Electricité

220 volts ; prises de type européen standard. Coupures fréquentes.

Poste

Les bureaux de poste sont ouverts du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h00, et le samedi, de 8h00 à 13h00. Acheminement du courrier : lent et irrégulier.

Téléphone

Pour appeler l’Albanie depuis la France, composer 00 + 355 + le numéro de votre correspondant.
Pour appeler la France depuis l’Albanie, composer 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).

Internet

Cybercafés en ville.

Couverture GSM

Généralement bonne. Nous vous conseillons toutefois de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.

Devise

ALL

Taux

Cours d'achat estimé : 1 ALL = 0.009893 Euros au 18/04/2024 - Source : www.xe.com

7 • Adresse utiles

Ambassade

Ambassade d’Albanie en France
57, avenue Marceau - 75116 Paris
Tél. : 01 47 23 31 00
Fax : 01 47 23 59 85
Email : contact@amb-albanie.fr
Web : www.amb-albanie.fr

Ambassade d’Albanie en Belgique
Rue Tenbosch / Tenboschstraat, 30 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 640 14 22
Fax : 02 640 28 58
Email : amb.brx@skynet.be

Ambassade d’Albanie en Suisse
Poutalèsstrasse, 45a - 3074 Muri b. Berne
Tél. : 031 952 60 10
Fax : 031 952 60 12
Email : emalb.ch@bluewin.ch

Consulat

En France (tél. 01 47 23 31 51), en Belgique et en Suisse, les services consulaires sont assurés par l’ambassade.

Office de tourisme

Il n’y a pas d’office de tourisme albanais en France.

8 • Environnement

Situation Environnementale

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente, le cas échéant, les problèmes environnementaux spécifiques au pays concerné.
– Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique.
– La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
– Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
– En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.